- Tonio KrögerNiveau 8
J’ai passé l’agrégation externe travaillant 15h par semaine dans un grand magasin à 1h30 de chez moi . Mais j’avoue que j’étais légèrement épuisé !
- IridianeFidèle du forum
Lene : en lettres, il y a un programme depuis peu, ce qui est complètement idiot à mon avis, d’autant que c’est un programme différent de celui de l’agreg, ce qui rend difficile de passer les deux concours en même temps. Avant, beaucoup de gens préparaient uniquement l’agreg et passaient le CAPES comme sécurité sans le préparer. Ça n’est plus le cas, et à mon avis c’est délibéré, pour forcer les gens à s’inscrire dans cette usine à gaz qu’est le MEEF….
- mimiNiveau 9
Ha ben je découvre cette nouveauté. C'est malin. Je n'ai jamais préparé le Capes, juste,l 'agreg que j'ai plantée de pas beaucoup, tout en ayant tranquillou le Capes.
- jésusFidèle du forum
Oui, après j'avais monté un dossier pour intégrer un master meef lettres modernes, qui m'a été refusé car ce n'était pas mon cursus d'origine.
Oui, en philo, c'est jouable de préparer le capes en même temps que de donner des cours de philo en lycée. C'est ce qui m'était arrivé en 2010 puis 2015 ou j'avais réussi les écrits et été à l'oral. Oral pour lesquels je n'avais pu m'entraîner faute de sparring partner.
Dans mon esprit, je voulais remettre le couvert en comptant sur mon expérience et de fait plus de maturité qu'en 2010 mais il n'y plus de postes de contractuels disponibles dans mon académie et limitrophe depuis des années. Donc non.
Oui, il y a un vrai programme même le 3ème concours du capes lettres modernes. Impossible de vraiment le travailler en bossant 37h par semaine. J'ai pas le temps, à part réviser dans le dos de mon employeur sur mon ordi pro. Là, pareil dans l'idéal, il faudrait avoir un poste en lettres modernes. Mais je n'ai que l'accord des inspecteurs que dans 1 académie limitrophe, pas dans les 2 autres où j'ai candidaté ( quand bien même il y a des postes et pas de candidats) même si j'ai déjà enseigné les LM en lycée durant 1 an et demi. Bref.
Oui, en philo, c'est jouable de préparer le capes en même temps que de donner des cours de philo en lycée. C'est ce qui m'était arrivé en 2010 puis 2015 ou j'avais réussi les écrits et été à l'oral. Oral pour lesquels je n'avais pu m'entraîner faute de sparring partner.
Dans mon esprit, je voulais remettre le couvert en comptant sur mon expérience et de fait plus de maturité qu'en 2010 mais il n'y plus de postes de contractuels disponibles dans mon académie et limitrophe depuis des années. Donc non.
Oui, il y a un vrai programme même le 3ème concours du capes lettres modernes. Impossible de vraiment le travailler en bossant 37h par semaine. J'ai pas le temps, à part réviser dans le dos de mon employeur sur mon ordi pro. Là, pareil dans l'idéal, il faudrait avoir un poste en lettres modernes. Mais je n'ai que l'accord des inspecteurs que dans 1 académie limitrophe, pas dans les 2 autres où j'ai candidaté ( quand bien même il y a des postes et pas de candidats) même si j'ai déjà enseigné les LM en lycée durant 1 an et demi. Bref.
- IridianeFidèle du forum
mimi a écrit:Ha ben je découvre cette nouveauté. C'est malin. Je n'ai jamais préparé le Capes, juste,l 'agreg que j'ai plantée de pas beaucoup, tout en ayant tranquillou le Capes.
Bien sûr, c’était la stratégie de quasiment tout le monde (c’était ce que j’avais prévu de faire en cas d’échec à l’agrégation, que j’avais passée « sans filet » au départ: je m’étais dit que si je la ratais, je passerais le CAPES tout en repassant l’agreg). C’était très bien comme ça et les agrégatifs préparant le CAPES obtenaient souvent de très bons classements au CAPES. Mais que voulez vous, le bon sens, la chose du monde la mieux partagée, tout ça tout ça hein…
- IridianeFidèle du forum
Oui, c’est pénible ça. Mais dans l’absolu, si on ne prépare que le CAPES, on peut le préparer tout seul avec des manuels, surtout à l’écrit, et avec de vraies chances de l’obtenir tant le niveau du concours est bas (pour dire les choses franchement). Maintenant dans ta situation Jesus, en bossant à temps plein à côté, je reconnais que c’est difficile, sauf à être prêt à y consacrer ses week-ends…jésus a écrit:Oui, après j'avais monté un dossier pour intégrer un master meef lettres modernes, qui m'a été refusé car ce n'était pas mon cursus d'origine.
- NitaEmpereur
Je connais un agrégé de philosophie, titulaire d'une HDR, qui n'a jamais obtenu de poste dans le Supérieur.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Nita a écrit:Je connais un agrégé de philosophie, titulaire d'une HDR, qui n'a jamais obtenu de poste dans le Supérieur.
J'en connais aussi quelques-uns. Mais on peut de même parfaitement devenir docteur sans décrocher un poste de MCF, et c'est même un cas très courant. Et l'on peut aussi être MCF, être titulaire d'une HDR et ne parvenir à obtenir un poste de PU. Ce n'est d'ailleurs pas très étonnant, si l'on se rappelle que le nombre des postes publiés n'est pas spécialement élevé.
_________________
Si tu vales valeo.
- NitaEmpereur
Je précisais cela uniquement pour que Parménide se rende compte que son désir d'aller enseigner en fac est... irréalisable. Pourquoi recruter un quidam n'ayant jamais enseigné quand on peut se permettre de refuser des agrégés, docteurs, habilités à diriger les recherches, avec une solide expérience de l'enseignement ?
(Et en Lettres, j'ai donné des TD en L1 avec mon CAPES, bien suffisant pour botter le train des L1, et leur suggérer de se mettre au travail... mais c'étaient des contrats de vacataire, je n'en vivais pas.)
(Et en Lettres, j'ai donné des TD en L1 avec mon CAPES, bien suffisant pour botter le train des L1, et leur suggérer de se mettre au travail... mais c'étaient des contrats de vacataire, je n'en vivais pas.)
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Nita a écrit:Je précisais cela uniquement pour que Parménide se rende compte que son désir d'aller enseigner en fac est... irréalisable. Pourquoi recruter un quidam n'ayant jamais enseigné quand on peut se permettre de refuser des agrégés, docteurs, habilités à diriger les recherches, avec une solide expérience de l'enseignement ?
Tu as raison: il est absolument certain que la concurrence est plus que rude dans les facs — ne serait-ce que parce qu'il y a plus de thésards et de docteurs que jadis et, parmi eux, beaucoup de gens brillants (car non, le “niveau” ne “baisse” pas, et cela n'explique pas le fait d'échouer à être recruté).
(Et en Lettres, j'ai donné des TD en L1 avec mon CAPES, bien suffisant pour botter le train des L1, et leur suggérer de se mettre au travail... mais c'étaient des contrats de vacataire, je n'en vivais pas.)
Évidemment. J'ai pas mal de collègues qui sont certifiés ou agrégés et qui font de très bons cours et un excellent travail, c'est une évidence de fait. Et l'on peut en dire autant qu'ils soient PRAG ou vacataires. Et là encore, cela augmente les effets de concurrence: le besoin en heures d'enseignement conduit à recruter de plus en plus de vacataires, ce qui coûte moins cher que de créer (voire de renouveler) des postes d'EC, etc. Il devient donc de plus en plus difficile de devenir EC…
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Si tu vales valeo.
- jésusFidèle du forum
Oui, pour le capes de lettres 2023, j'ai travaillé sur un manuel pour me rendre compte du programme.
Et, en effet, le programme, si on compte lire toutes les oeuvres , la littérature critique, rafraîchir sa culture littéraire, s'entraîner.
Donc, un troisième concours exigeant.
Là, à moins de travailler à temps partiel, chômeur ou être enseignant contractuel( ce qui donne un gros avantage), je ne vois pas comment un actif ( avec un travail, une vie de famille peut trouver du temps)
Et, en effet, le programme, si on compte lire toutes les oeuvres , la littérature critique, rafraîchir sa culture littéraire, s'entraîner.
Donc, un troisième concours exigeant.
Là, à moins de travailler à temps partiel, chômeur ou être enseignant contractuel( ce qui donne un gros avantage), je ne vois pas comment un actif ( avec un travail, une vie de famille peut trouver du temps)
- AscagneGrand sage
Pour devenir EC, vu la situation du recrutement (et des filières) dans nos disciplines d'humanités, j'ai du mal à croire qu'on puisse avoir la moindre chance sans être passé par les voies royales tôt et sans avoir accumulé aussi tôt que possible ce qui peut l'être... avant de faire ensuite ce qu'il faut faire (admirez la qualité de l'expression - vive la fatigue !), ce qui demande des sacrifices ou des choix lourds même quand on fait cela par passion - peut-être "pour rien" (en termes de poste).
Cela étant dit, pour faire un doctorat avant tout pour la belle aventure intellectuelle, humaine, formatrice (etc.) que c'est, il faut avoir des conditions (matérielles, pratiques, mais pas seulement) suffisantes ou compatibles pour vraiment envisager cette tâche, terminer la thèse et obtenir son diplôme. Ce n'est pas une mince affaire et on voit des doctorants abandonner leur thèse et leur projet pour diverses raisons malgré leur passion.
@Parménide, je trouve un peu curieux et révélateur le besoin de confirmation ou de validation par l'agrégation de philosophie de tes compétences littéraires (sans lien avec l'enseignement, donc). Autant je comprends tout à fait sur le plan de ta propre discipline, autant ça me paraît être sur ce point précis un point à creuser par rapport à ta manière de fonctionner ou d'envisager l'affaire. C'est juste mon sentiment.
Si je me permets de parler de moi : l'agrégation (de lettres, dans mon cas) était un passage professionnel obligé parce que j'avais la vocation universitaire ; en revanche, elle ne représentait rien par rapport à ma perception de mon écriture personnelle littéraire. Évidemment chacun fonctionne différemment, mais c'est peut-être un aspect que tu devrais analyser.
En revanche, l'agrégation conduit directement à obtenir un poste d'exercice dans le secondaire. Je doute qu'on puisse effectivement devenir PRAG aussitôt après le concours (!) Le métier lui-même ne ressemble en rien au concours et inclut pas mal de choses qui peuvent rebuter quand on n'a pas d'appétence pour ce niveau ou ce public en particulier, sans oublier le reste (les établissements d'affectation de début de carrière sont difficiles ).
Courage à vous deux, @Parménide et @jésus, pour vos réflexions et projets.
Cela étant dit, pour faire un doctorat avant tout pour la belle aventure intellectuelle, humaine, formatrice (etc.) que c'est, il faut avoir des conditions (matérielles, pratiques, mais pas seulement) suffisantes ou compatibles pour vraiment envisager cette tâche, terminer la thèse et obtenir son diplôme. Ce n'est pas une mince affaire et on voit des doctorants abandonner leur thèse et leur projet pour diverses raisons malgré leur passion.
@Parménide, je trouve un peu curieux et révélateur le besoin de confirmation ou de validation par l'agrégation de philosophie de tes compétences littéraires (sans lien avec l'enseignement, donc). Autant je comprends tout à fait sur le plan de ta propre discipline, autant ça me paraît être sur ce point précis un point à creuser par rapport à ta manière de fonctionner ou d'envisager l'affaire. C'est juste mon sentiment.
Si je me permets de parler de moi : l'agrégation (de lettres, dans mon cas) était un passage professionnel obligé parce que j'avais la vocation universitaire ; en revanche, elle ne représentait rien par rapport à ma perception de mon écriture personnelle littéraire. Évidemment chacun fonctionne différemment, mais c'est peut-être un aspect que tu devrais analyser.
En revanche, l'agrégation conduit directement à obtenir un poste d'exercice dans le secondaire. Je doute qu'on puisse effectivement devenir PRAG aussitôt après le concours (!) Le métier lui-même ne ressemble en rien au concours et inclut pas mal de choses qui peuvent rebuter quand on n'a pas d'appétence pour ce niveau ou ce public en particulier, sans oublier le reste (les établissements d'affectation de début de carrière sont difficiles ).
Courage à vous deux, @Parménide et @jésus, pour vos réflexions et projets.
- jésusFidèle du forum
Après, ( j'ai déjà eu ce genre de réflexion ici, mais Parménide peut avoir besoin de le voir écrit)
Mais , en France, et surtout dans l'enseignement supérieur, on a le culte du diplôme pour le diplôme. On aime les distinctions, les titres. Il y a une hiérarchie.
Mais , in fine, on se pose rarement la question des conditions matérielles pour réussir à avoir ces titres, et les débouchés professionnels. la thèse devient un accomplissement personnel, un challenge existentiel. Une référence "sociale". Une marque de reconnaissance.
Là, à mon poste actuel, mon prédécesseur était docteur en histoire. Il a passé sa carrière pro à entretenir des liens avec son directeur de thèse et son ancien UFR. Il a réussi à faire des publications, colloques, bref à émarger à pas mal de râteliers. Pendant ce temps-là à négliger son poste, à mêler para-pro, perso, pro dans le dos de son employeur. Il est parti et je doute qu'à son âge, il retrouve un poste. Son doctorat lui a servi à faire du réseau. Mais à quel prix, aussi. Là, pour le poste que j'occupe, je ne vois pas en quoi une thèse m'aiderait au quotidien, à part justement à faire du réseau en société, entretenir un truc qui n'aurait jamais débouché sur un poste en fac. (Même s'il donnait l'impression de connaître tout le monde dans ce milieu). Bref, tout cela pour dire qu'une thèse , si on doit s'insérer dans un milieu pro sert peu, et encore faut-il savoir s'en servir à bon escient et pas juste comme un étendard pour briller en société.
Le pire, c'est qu'on me regarde de travers parce que je ne suis pas docteur en...ce qui commence à être lourd. Et qu'on se sert de cela pour me prendre de haut. Alors, que on va le redire une thèse ne servirait à rien sur ce poste.
Mais , en France, et surtout dans l'enseignement supérieur, on a le culte du diplôme pour le diplôme. On aime les distinctions, les titres. Il y a une hiérarchie.
Mais , in fine, on se pose rarement la question des conditions matérielles pour réussir à avoir ces titres, et les débouchés professionnels. la thèse devient un accomplissement personnel, un challenge existentiel. Une référence "sociale". Une marque de reconnaissance.
Là, à mon poste actuel, mon prédécesseur était docteur en histoire. Il a passé sa carrière pro à entretenir des liens avec son directeur de thèse et son ancien UFR. Il a réussi à faire des publications, colloques, bref à émarger à pas mal de râteliers. Pendant ce temps-là à négliger son poste, à mêler para-pro, perso, pro dans le dos de son employeur. Il est parti et je doute qu'à son âge, il retrouve un poste. Son doctorat lui a servi à faire du réseau. Mais à quel prix, aussi. Là, pour le poste que j'occupe, je ne vois pas en quoi une thèse m'aiderait au quotidien, à part justement à faire du réseau en société, entretenir un truc qui n'aurait jamais débouché sur un poste en fac. (Même s'il donnait l'impression de connaître tout le monde dans ce milieu). Bref, tout cela pour dire qu'une thèse , si on doit s'insérer dans un milieu pro sert peu, et encore faut-il savoir s'en servir à bon escient et pas juste comme un étendard pour briller en société.
Le pire, c'est qu'on me regarde de travers parce que je ne suis pas docteur en...ce qui commence à être lourd. Et qu'on se sert de cela pour me prendre de haut. Alors, que on va le redire une thèse ne servirait à rien sur ce poste.
- CasparProphète
Je doute que ce que tu décris soit typiquement français pour ce qui est des carrières universitaires.
- MathadorEmpereur
Cela n'empêche pas que certains candidats collés à l'agrégation puissent être recrutés comme certifiés stagiaires: le statut des certifiés prévoit en effet queIridiane a écrit:Lene : en lettres, il y a un programme depuis peu, ce qui est complètement idiot à mon avis, d’autant que c’est un programme différent de celui de l’agreg, ce qui rend difficile de passer les deux concours en même temps. Avant, beaucoup de gens préparaient uniquement l’agreg et passaient le CAPES comme sécurité sans le préparer. Ça n’est plus le cas, et à mon avis c’est délibéré, pour forcer les gens à s’inscrire dans cette usine à gaz qu’est le MEEF….
Article 23
Modifié par Décret n°2013-768 du 23 août 2013 - art. 17
Dans la limite des places disponibles, après épuisement de la liste complémentaire , les candidats admissibles aux concours externe ou interne de l'agrégation peuvent, par décision ministérielle, être recrutés, dans la discipline correspondante, sans avoir à passer les concours externe ou interne du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré ou du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique s'ils sont l'objet, à l'issue du concours de l'agrégation, d'une proposition du jury. Cette proposition comporte un classement par ordre de mérite.
[…]
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- jésusFidèle du forum
Après, pour reformuler tout depuis le début: un travail en bureau 8h30 par jour, c'est pas mon truc. Quelque soit la tâche à faire, je ne me vois pas passer toutes mes journées de travail jusqu'à ma retraite comme ça. J'ai besoin de bouger, de communiquer, transmettre,avoir de l'autonomie, etc
Après, par élimination des métiers possible, il reste enseignant et formateur, en gros.
Donc, à part trouver un emploi dans ce domaine, je ne vois pas trop quoi faire.
Guide/médiateur me disait bien aussi, mais avec le temps, trop de contrainte de temps : week-end et jours fériés mobilisés. Et vouloir monter en grade en musée, éloigne du terrain et du public. Un poste d'agent d'accueil pur et dur m'ennuierait à la longue.
Les métiers du commerce, mais je n'ai peut-être pas les ressources, compétences pour monter un commerce depuis zéro.
Après, je pense être différent de Parménide et avoir les pieds sur terre et lucide. Mais, in fine il reste la problématique des concours avec leurs faibles places qui font barrage. L'âge qui avance.
Après, par élimination des métiers possible, il reste enseignant et formateur, en gros.
Donc, à part trouver un emploi dans ce domaine, je ne vois pas trop quoi faire.
Guide/médiateur me disait bien aussi, mais avec le temps, trop de contrainte de temps : week-end et jours fériés mobilisés. Et vouloir monter en grade en musée, éloigne du terrain et du public. Un poste d'agent d'accueil pur et dur m'ennuierait à la longue.
Les métiers du commerce, mais je n'ai peut-être pas les ressources, compétences pour monter un commerce depuis zéro.
Après, je pense être différent de Parménide et avoir les pieds sur terre et lucide. Mais, in fine il reste la problématique des concours avec leurs faibles places qui font barrage. L'âge qui avance.
- DesolationRowEmpereur
Moi c’est pareil, par élimination des métiers possibles j’étais fait pour être footballeur professionnel, en plus c’est mieux payé que formateur ou enseignant.
- CasparProphète
DesolationRow a écrit:Moi c’est pareil, par élimination des métiers possibles j’étais fait pour être footballeur professionnel, en plus c’est mieux payé que formateur ou enseignant.
Soliste international (instrument au choix) pour moi mais sinon tout pareil. Popstar m'aurait convenu également.
- jésusFidèle du forum
Tu te moques, j'ai l'impression.
Non, c'est sérieux comme discussion et comme métier. Et c'est ce qui est ressorti d'un bilan de compétences sérieux, de rdv avec des conseillers en évolution pro, de recherche sur le net et d'expérience pro dans le domaine de l'éducation dans toutes ses variantes ( assistant d'éducation, MI, SE, cours particulier, surveillance d'examen, prof dans le privé et public, médiation culturelle et scientifique, éducation populaire, chantier de jeunes, formateur en insertion pro, etc)
Je n'ai jamais voulu être je ne sais pas quoi.
Franchement, je préfère quitter la discussion.
Non, c'est sérieux comme discussion et comme métier. Et c'est ce qui est ressorti d'un bilan de compétences sérieux, de rdv avec des conseillers en évolution pro, de recherche sur le net et d'expérience pro dans le domaine de l'éducation dans toutes ses variantes ( assistant d'éducation, MI, SE, cours particulier, surveillance d'examen, prof dans le privé et public, médiation culturelle et scientifique, éducation populaire, chantier de jeunes, formateur en insertion pro, etc)
Je n'ai jamais voulu être je ne sais pas quoi.
Franchement, je préfère quitter la discussion.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Moi c’est pareil, par élimination des métiers possibles j’étais fait pour être footballeur professionnel, en plus c’est mieux payé que formateur ou enseignant.
T'as oublié catcheur
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Devenir enseignant ou formateur par défaut, surtout de nos jours, cela me semble particulièrement périlleux…
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Si tu vales valeo.
- CasparProphète
jésus a écrit:Après, pour reformuler tout depuis le début: un travail en bureau 8h30 par jour, c'est pas mon truc. Quelque soit la tâche à faire, je ne me vois pas passer toutes mes journées de travail jusqu'à ma retraite comme ça. J'ai besoin de bouger, de communiquer, transmettre,avoir de l'autonomie, etc
Après, par élimination des métiers possible, il reste enseignant et formateur, en gros.
Donc, à part trouver un emploi dans ce domaine, je ne vois pas trop quoi faire.
Guide/médiateur me disait bien aussi, mais avec le temps, trop de contrainte de temps : week-end et jours fériés mobilisés. Et vouloir monter en grade en musée, éloigne du terrain et du public. Un poste d'agent d'accueil pur et dur m'ennuierait à la longue.
Les métiers du commerce, mais je n'ai peut-être pas les ressources, compétences pour monter un commerce depuis zéro.
Après, je pense être différent de Parménide et avoir les pieds sur terre et lucide. Mais, in fine il reste la problématique des concours avec leurs faibles places qui font barrage. L'âge qui avance.
Nous le savons car tu en as déjà parlé souvent sur le forum mais je ne vois pas ce que nous pouvons te dire de plus que ce qui a déjà été dit plusieurs fois sur différents fils.
- IridianeFidèle du forum
Mais de toute façon, on coupe les cheveux en quatre depuis des pages, mais Jésus et Parménide, les choses sont assez simples: soit vous VOULEZ et POUVEZ enseigner et passer les concours, et vous le faites, soit vous ne POUVEZ PAS (ce qui semble être le cas) et si vous ne VOULEZ/POUVEZ pas non plus être contractuels, eh bien vous faites autre chose. Fin du bal, pas besoin de se faire autant de noeuds au cerveau en fait.
- CasparProphète
Iridiane a écrit:Mais de toute façon, on coupe les cheveux en quatre depuis des pages, mais Jésus et Parménide, les choses sont assez simples: soit vous VOULEZ et POUVEZ enseigner et passer les concours, et vous le faites, soit vous ne POUVEZ PAS (ce qui semble être le cas) et si vous ne VOULEZ/POUVEZ pas non plus être contractuels, eh bien vous faites autre chose. Fin du bal, pas besoin de se faire autant de noeuds au cerveau en fait.
C'est certain...et la philo ce n'est pas la voie la plus facile: peu de postes et des concours qui font encore le plein j'imagine (sans compter la mastérisation qui complique les choses pour les candidats libres et/ou les reconversions).
- ParménideNeoprof expérimenté
(Je me limite volontairement à deux messages par jour maximum, plus question de procrastiner en trainant ici comme autrefois, il faut que j'avance dans mes lectures. )
A lire certains posts on croirait que je veux enseigner à la Sorbonne dans deux ans!
Évidemment que c'est totalement irréaliste d'avoir un poste de titulaire en fac, et quand bien même j'aurais, de bouclées, agrégation+thèse dans 4 ans!
Ne serait ce que parce que j'aurais commencé extrêmement tard. Pour ça que je parlais éventuellement de TD en fac, où je me sentirai enfin légitime dans ma discipline SI j'obtiens l’agrégation
Après, c'est pour ça qu'il faut que je m'informe bien en parallèle, sur comment marche tout ce système: par exemple, quand j'étais à la fac (je n'y ai pas mis les pieds depuis une éternité) il y avait des MDC, 30-35 ans, (non normaliens en général) donc titulaires d'un poste.
Question: comment le poste a pu être obtenu si vite (sans prendre en compte la réponse un peu facile type copinage, piston, même si ça peut exister, comme dans tout corps de métier...) : brillants travaux, recherche originale, très bon classement à l'agrégation et/ou un autre concours?...
Je précise que mon expérience date de 2005-2010, les choses ont pu encore évoluer depuis.
C'est exactement ça...
Il y a un élitisme français dont personnellement j'ai toujours été partisan, (particulièrement à l'époque où j'étais en prépa), et je le suis toujours d’ailleurs (à plus forte raison vu la catastrophe du niveau dans le secondaire, voire au delà...), mais je suis obligé de reconnaitre que cet élitisme a un revers de la médaille indéniable: des gens qui auraient des choses à apporter sur le plan de la recherche restent inaudibles s'ils n'ont pas suivi la "Voie royale".
Mais c'est pire que ça en réalité... Tu peux avoir validé ta thèse demain matin, si tu n'as pas le signe distinctif que tu fais partie réellement du monde universitaire, ben t'es condamné à prêcher dans le désert...
En philo du moins: les docteurs non agrégés seront beaucoup moins audibles auprès de l'institution et des autres chercheurs que ceux ayant la marque de l'excellence. C'est la raison pour laquelle si on me donnait la choix entre admis à l'agrégation et doctoré, ça ne se discute même pas, je choisis la première option.
Je pense qu'une des clés de ça est dans le premier italique de mon tout premier post. Après j'ai aussi un esprit qui tend parfois à êtres trop théorique , ce qui fait que j'ai une perception de la littérature potentiellement assez sèche et rigide, et inversement une perception de la philosophie plus ou moins littéraire (j'aime bien Bergson...)
Et si j'écris des choses qui vont dans une direction trop conceptuelle (donc s'éloignant a priori de la littérature pure) je risque de rester absolument inaudible (ça recoupe ce que je disais précédemment), tout comme ces docteurs n’ayant validé aucun concours et qui se retrouvent avec 900 pages de thèse qui ne seront pas vraiment lues (c'est l'une des raisons qui me font former le projet de l'agrégation de philo)
Nita a écrit:Je précisais cela uniquement pour que Parménide se rende compte que son désir d'aller enseigner en fac est... irréalisable.
A lire certains posts on croirait que je veux enseigner à la Sorbonne dans deux ans!
Évidemment que c'est totalement irréaliste d'avoir un poste de titulaire en fac, et quand bien même j'aurais, de bouclées, agrégation+thèse dans 4 ans!
Ne serait ce que parce que j'aurais commencé extrêmement tard. Pour ça que je parlais éventuellement de TD en fac, où je me sentirai enfin légitime dans ma discipline SI j'obtiens l’agrégation
Après, c'est pour ça qu'il faut que je m'informe bien en parallèle, sur comment marche tout ce système: par exemple, quand j'étais à la fac (je n'y ai pas mis les pieds depuis une éternité) il y avait des MDC, 30-35 ans, (non normaliens en général) donc titulaires d'un poste.
Question: comment le poste a pu être obtenu si vite (sans prendre en compte la réponse un peu facile type copinage, piston, même si ça peut exister, comme dans tout corps de métier...) : brillants travaux, recherche originale, très bon classement à l'agrégation et/ou un autre concours?...
Je précise que mon expérience date de 2005-2010, les choses ont pu encore évoluer depuis.
jésus a écrit:
Mais , en France, et surtout dans l'enseignement supérieur, on a le culte du diplôme pour le diplôme. On aime les distinctions, les titres. Il y a une hiérarchie.
Mais , in fine, on se pose rarement la question des conditions matérielles pour réussir à avoir ces titres, et les débouchés professionnels. la thèse devient un accomplissement personnel, un challenge existentiel. Une référence "sociale". Une marque de reconnaissance.
C'est exactement ça...
Il y a un élitisme français dont personnellement j'ai toujours été partisan, (particulièrement à l'époque où j'étais en prépa), et je le suis toujours d’ailleurs (à plus forte raison vu la catastrophe du niveau dans le secondaire, voire au delà...), mais je suis obligé de reconnaitre que cet élitisme a un revers de la médaille indéniable: des gens qui auraient des choses à apporter sur le plan de la recherche restent inaudibles s'ils n'ont pas suivi la "Voie royale".
jésus a écrit:
Le pire, c'est qu'on me regarde de travers parce que je ne suis pas docteur en...ce qui commence à être lourd. Et qu'on se sert de cela pour me prendre de haut. Alors, que on va le redire une thèse ne servirait à rien sur ce poste.
Mais c'est pire que ça en réalité... Tu peux avoir validé ta thèse demain matin, si tu n'as pas le signe distinctif que tu fais partie réellement du monde universitaire, ben t'es condamné à prêcher dans le désert...
En philo du moins: les docteurs non agrégés seront beaucoup moins audibles auprès de l'institution et des autres chercheurs que ceux ayant la marque de l'excellence. C'est la raison pour laquelle si on me donnait la choix entre admis à l'agrégation et doctoré, ça ne se discute même pas, je choisis la première option.
Ascagne a écrit:
@Parménide, je trouve un peu curieux et révélateur le besoin de confirmation ou de validation par l'agrégation de philosophie de tes compétences littéraires (sans lien avec l'enseignement, donc). Autant je comprends tout à fait sur le plan de ta propre discipline, autant ça me paraît être sur ce point précis un point à creuser par rapport à ta manière de fonctionner ou d'envisager l'affaire. C'est juste mon sentiment.
Si je me permets de parler de moi : l'agrégation (de lettres, dans mon cas) était un passage professionnel obligé parce que j'avais la vocation universitaire ; en revanche, elle ne représentait rien par rapport à ma perception de mon écriture personnelle littéraire. Évidemment chacun fonctionne différemment, mais c'est peut-être un aspect que tu devrais analyser.
Je pense qu'une des clés de ça est dans le premier italique de mon tout premier post. Après j'ai aussi un esprit qui tend parfois à êtres trop théorique , ce qui fait que j'ai une perception de la littérature potentiellement assez sèche et rigide, et inversement une perception de la philosophie plus ou moins littéraire (j'aime bien Bergson...)
Et si j'écris des choses qui vont dans une direction trop conceptuelle (donc s'éloignant a priori de la littérature pure) je risque de rester absolument inaudible (ça recoupe ce que je disais précédemment), tout comme ces docteurs n’ayant validé aucun concours et qui se retrouvent avec 900 pages de thèse qui ne seront pas vraiment lues (c'est l'une des raisons qui me font former le projet de l'agrégation de philo)
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- IridianeFidèle du forum
Ce qui n’est pas très clair, Parménide, c’est que tout en disant que tu ne vises pas de poste dans le supérieur, tu passes beaucoup de temps à t’interroger sur les rouages de l’institution, ce qui ne te sera d’aucune utilité. Pour être titulaire dans le sup, comme on te l’a dit, il faut être agrégé et docteur (pas forcément normalien, j’ai déjà expliqué plus haut que ça n’était pas un critère, sauf dans les ENS) avec, notamment, un excellent rapport de thèse, beaucoup de publications et une insertion précoce dans le milieu universitaire (rôle dans des programmes financés, postes d’ATER, post-docs…). Il arrive donc que des gens soient recrutés vers 30-35 ans parce qu’ils ont tout ça et que les planètes se sont alignées pour eux (profil du poste, bonne adéquation aux axes du labo etc). Les critères sont multiples.
Une fois qu’on a dit ça, on a tout dit, et vu ce que tu envisages, ça n’est d’aucun intérêt pour toi de le savoir. Ce à quoi tu dois t’en tenir, c’est que si tu passes l’agrégation et que tu l’obtiens, tu seras prof en lycée, POINT. Si tu as envie de faire des vacations à côté, fais les si ça te chante, mais tu ne te sentiras pas plus ni moins légitime, c’est une CERTITUDE. Tu auras à peu près les mêmes élèves devant toi (voire meilleurs en terminale car en général ceux qui vont à la fac en philo, ce n’est pas le haut du panier) et en plus, tu risques d’être déçu, car on te donnera le TD que les titulaires ne veulent pas faire, donc soit de la methodo, soit un sujet en particulier mais tu ne feras pas de philo générale comme tu ferais en lycée. Les vacations ne peuvent pas être un but en soi, seulement un complément. A partir de là, passer l’agrégation juste pour faire des vacations, c’est une grosse erreur, tu vas y laisser des plumes. Au reste, je ne te connais pas, mais d’après ce que tu exprimes tu as l’air assez fragile et peu confiant : si tu pars comme ça pour l’agreg, ça va être un calvaire, crois moi. Il faut être très solide pour la passer. Je dis ça pour toi.
Une fois qu’on a dit ça, on a tout dit, et vu ce que tu envisages, ça n’est d’aucun intérêt pour toi de le savoir. Ce à quoi tu dois t’en tenir, c’est que si tu passes l’agrégation et que tu l’obtiens, tu seras prof en lycée, POINT. Si tu as envie de faire des vacations à côté, fais les si ça te chante, mais tu ne te sentiras pas plus ni moins légitime, c’est une CERTITUDE. Tu auras à peu près les mêmes élèves devant toi (voire meilleurs en terminale car en général ceux qui vont à la fac en philo, ce n’est pas le haut du panier) et en plus, tu risques d’être déçu, car on te donnera le TD que les titulaires ne veulent pas faire, donc soit de la methodo, soit un sujet en particulier mais tu ne feras pas de philo générale comme tu ferais en lycée. Les vacations ne peuvent pas être un but en soi, seulement un complément. A partir de là, passer l’agrégation juste pour faire des vacations, c’est une grosse erreur, tu vas y laisser des plumes. Au reste, je ne te connais pas, mais d’après ce que tu exprimes tu as l’air assez fragile et peu confiant : si tu pars comme ça pour l’agreg, ça va être un calvaire, crois moi. Il faut être très solide pour la passer. Je dis ça pour toi.
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