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- SanctuaryNiveau 2
Salut à tous,
Certains parmi vous ont-ils composé lors de la dernière session de l'agrégation de philosophie ? Comment avez-vous abordé les sujets ?
Aux autres, comment les auriez-vous abordés ?
Je n'ai aucune idée de la qualité de ce que j'ai écrit, mais j'ai beaucoup apprécié chaque épreuve.
"Qu'apprenons-nous de nos affects ?" invitait d'emblée à une réelle réflexion philosophique et à jouer entre le côté pédagogique de l'apprendre et le côté pratique des affects.
"Qu'est-ce qu'une représentation réussie ?" permettait de varier les traitements du thème de manière originale, bien loin de ce que j'ai pu faire en préparation. Ce n'était pas seulement une "représentation bonne" mais demandait en même temps d'interroger ce qu'est une réussite.
Le texte de Platon permettait de re-plonger dans une métaphysique plus "abstraite" avec un texte condensant d'immenses morceaux de la philosophie platonicienne.
Certains parmi vous ont-ils composé lors de la dernière session de l'agrégation de philosophie ? Comment avez-vous abordé les sujets ?
Aux autres, comment les auriez-vous abordés ?
Je n'ai aucune idée de la qualité de ce que j'ai écrit, mais j'ai beaucoup apprécié chaque épreuve.
"Qu'apprenons-nous de nos affects ?" invitait d'emblée à une réelle réflexion philosophique et à jouer entre le côté pédagogique de l'apprendre et le côté pratique des affects.
"Qu'est-ce qu'une représentation réussie ?" permettait de varier les traitements du thème de manière originale, bien loin de ce que j'ai pu faire en préparation. Ce n'était pas seulement une "représentation bonne" mais demandait en même temps d'interroger ce qu'est une réussite.
Le texte de Platon permettait de re-plonger dans une métaphysique plus "abstraite" avec un texte condensant d'immenses morceaux de la philosophie platonicienne.
- LeclochardEmpereur
Sanctuary a écrit:Salut à tous,
Certains parmi vous ont-ils composé lors de la dernière session de l'agrégation de philosophie ? Comment avez-vous abordé les sujets ?
Aux autres, comment les auriez-vous abordés ?
Je n'ai aucune idée de la qualité de ce que j'ai écrit, mais j'ai beaucoup apprécié chaque épreuve.
"Qu'apprenons-nous de nos affects ?" invitait d'emblée à une réelle réflexion philosophique et à jouer entre le côté pédagogique de l'apprendre et le côté pratique des affects.
"Qu'est-ce qu'une représentation réussie ?" permettait de varier les traitements du thème de manière originale, bien loin de ce que j'ai pu faire en préparation. Ce n'était pas seulement une "représentation bonne" mais demandait en même temps d'interroger ce qu'est une réussite.
Le texte de Platon permettait de re-plonger dans une métaphysique plus "abstraite" avec un texte condensant d'immenses morceaux de la philosophie platonicienne.
Que veut dire le mot "représentation" dans le sujet ? J'avoue penser directement au théâtre mais c'est sans doute autre chose qu'on attend du candidat.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- SanctuaryNiveau 2
Leclochard a écrit:Sanctuary a écrit:Salut à tous,
Certains parmi vous ont-ils composé lors de la dernière session de l'agrégation de philosophie ? Comment avez-vous abordé les sujets ?
Aux autres, comment les auriez-vous abordés ?
Je n'ai aucune idée de la qualité de ce que j'ai écrit, mais j'ai beaucoup apprécié chaque épreuve.
"Qu'apprenons-nous de nos affects ?" invitait d'emblée à une réelle réflexion philosophique et à jouer entre le côté pédagogique de l'apprendre et le côté pratique des affects.
"Qu'est-ce qu'une représentation réussie ?" permettait de varier les traitements du thème de manière originale, bien loin de ce que j'ai pu faire en préparation. Ce n'était pas seulement une "représentation bonne" mais demandait en même temps d'interroger ce qu'est une réussite.
Le texte de Platon permettait de re-plonger dans une métaphysique plus "abstraite" avec un texte condensant d'immenses morceaux de la philosophie platonicienne.
Que veut dire le mot "représentation" dans le sujet ? J'avoue penser directement au théâtre mais c'est sans doute autre chose qu'on attend du candidat.
Tout ce que représentation peut vouloir dire et tout ce qu'on pouvait explorer de pistes durant l'année de préparation : représentation mentale, sémiotique, politique, religieuse, artistique, théâtrale, sociale, scientifique, mathématique, juridique, historienne, et d'autres sans doute.
Comme il s'agissait d'une "représentation réussie", il n'y avait pas vraiment à sélectionner un domaine ou un certain rapport à la représentation, il fallait tout ré-adapter ensemble à ce nouvel adjectif, interroger les possibles critères de réussite, l'accès à la réussite, la réussite comme activité, etc.
- SanctuaryNiveau 2
Je pensais qu'il y avait davantage d'agrégatifs ici
- laetitia_philosophiaJe viens de m'inscrire !
Sanctuary a écrit:Salut à tous,
Certains parmi vous ont-ils composé lors de la dernière session de l'agrégation de philosophie ? Comment avez-vous abordé les sujets ?
Aux autres, comment les auriez-vous abordés ?
Je n'ai aucune idée de la qualité de ce que j'ai écrit, mais j'ai beaucoup apprécié chaque épreuve.
"Qu'apprenons-nous de nos affects ?" invitait d'emblée à une réelle réflexion philosophique et à jouer entre le côté pédagogique de l'apprendre et le côté pratique des affects.
"Qu'est-ce qu'une représentation réussie ?" permettait de varier les traitements du thème de manière originale, bien loin de ce que j'ai pu faire en préparation. Ce n'était pas seulement une "représentation bonne" mais demandait en même temps d'interroger ce qu'est une réussite.
Le texte de Platon permettait de re-plonger dans une métaphysique plus "abstraite" avec un texte condensant d'immenses morceaux de la philosophie platonicienne.
Salut ! J’ai aussi passé l’agrégation cette année, de très beaux sujets pour un très beau programme (Nietzsche, Platon que du bonheur). Je peux dire que la curiosité et le plaisir y étaient cette année et... qu’apprendrions nous sans ce type d’affects ? :sourit:
C’était un sujet très large mais très intéressant quand on passe ce concours pour enseigner ! Je pense que toute la difficulté se trouvait d’ailleurs dans le traitement de « l’apprentissage », un peu peur de n’avoir pas suffisamment insisté là dessus mais nous verrons... Bien difficile en 7h quand ce type de sujets pourraient demander une vie et quantités d’ouvrages.
Le sujet de la représentation était inattendu, de mon côté je m’étais tellement torturé l’esprit sur des sujets complexes : « le symbole », « l’abstraction », « l’irreprésentable » donc une apparente « simplicité » - pour ne pas faire de mauvais jeu de mot avec le sujet de l’année dernière - mais qui demandait en fait une sérieuse maîtrise des principaux enjeux de ce thème et aussi de ses limites.
Enfin, un superbe texte de Platon, de la pure ontologie (j’aime beaucoup ça), mais le texte était long et très dense. Il me semble que sans une connaissance assez précise et approfondie du Sophiste et des 5 genres on ne pouvait rien faire de ce texte. Mais le Sophiste reste un texte classique puisque c’est quand même l’aboutissement du projet Platonicien puisqu’il y annonce là la voie intermédiaire entre les éléates et les héraclitéens (sans abandonner le socratisme).
Maintenant, plus qu’à croiser les doigts pour les résultats !
- SanctuaryNiveau 2
Je n'y croyais plus, merci pour ton passage (et d'avoir crée un compte pour l'occasion ?)
Pour moi ce fut l'inverse, j'ai peur d'avoir trop insisté sur l'apprentissage et d'avoir trop effleuré les références sur les affects, même avec Spinoza. Je pense aussi que l'aspect général des "affects" m'a un peu bloqué sur mes exemples, trop peu nombreux. J'ai passé mon année à me concentrer plutôt sur la personne, l'action, la volonté, et finalement ce sont des lectures totalement annexes qui m'ont le plus servi.
De même, j'étais préparé à ce que le sujet contienne une précision concernant une modalité de la représentation ou un domaine de la représentation. Du coup j'ai également peur d'avoir voulu — sans doute comme tous les candidats tous les ans — forcer mes références et mes exemples dans un sujet qui ne s'y prêtait pas nécessairement, et un peu mis de côté la question du jugement de goût par exemple.
Oui, beaucoup de références possibles, beaucoup de thèmes abordés, il ne fallait pas chômer !
Tu tenteras de nouveau si tu ne l'as pas ?
laetitia_philosophia a écrit:Salut ! J’ai aussi passé l’agrégation cette année, de très beaux sujets pour un très beau programme (Nietzsche, Platon que du bonheur). Je peux dire que la curiosité et le plaisir y étaient cette année et... qu’apprendrions nous sans ce type d’affects ? :sourit:
C’était un sujet très large mais très intéressant quand on passe ce concours pour enseigner ! Je pense que toute la difficulté se trouvait d’ailleurs dans le traitement de « l’apprentissage », un peu peur de n’avoir pas suffisamment insisté là dessus mais nous verrons... Bien difficile en 7h quand ce type de sujets pourraient demander une vie et quantités d’ouvrages.
Pour moi ce fut l'inverse, j'ai peur d'avoir trop insisté sur l'apprentissage et d'avoir trop effleuré les références sur les affects, même avec Spinoza. Je pense aussi que l'aspect général des "affects" m'a un peu bloqué sur mes exemples, trop peu nombreux. J'ai passé mon année à me concentrer plutôt sur la personne, l'action, la volonté, et finalement ce sont des lectures totalement annexes qui m'ont le plus servi.
laetitia_philosophia a écrit:Le sujet de la représentation était inattendu, de mon côté je m’étais tellement torturé l’esprit sur des sujets complexes : « le symbole », « l’abstraction », « l’irreprésentable » donc une apparente « simplicité » - pour ne pas faire de mauvais jeu de mot avec le sujet de l’année dernière - mais qui demandait en fait une sérieuse maîtrise des principaux enjeux de ce thème et aussi de ses limites.
De même, j'étais préparé à ce que le sujet contienne une précision concernant une modalité de la représentation ou un domaine de la représentation. Du coup j'ai également peur d'avoir voulu — sans doute comme tous les candidats tous les ans — forcer mes références et mes exemples dans un sujet qui ne s'y prêtait pas nécessairement, et un peu mis de côté la question du jugement de goût par exemple.
laetitia_philosophia a écrit:Enfin, un superbe texte de Platon, de la pure ontologie (j’aime beaucoup ça), mais le texte était long et très dense. Il me semble que sans une connaissance assez précise et approfondie du Sophiste et des 5 genres on ne pouvait rien faire de ce texte. Mais le Sophiste reste un texte classique puisque c’est quand même l’aboutissement du projet Platonicien puisqu’il y annonce là la voie intermédiaire entre les éléates et les héraclitéens (sans abandonner le socratisme).
Oui, beaucoup de références possibles, beaucoup de thèmes abordés, il ne fallait pas chômer !
laetitia_philosophia a écrit:Maintenant, plus qu’à croiser les doigts pour les résultats !
Tu tenteras de nouveau si tu ne l'as pas ?
- laetitia_philosophiaJe viens de m'inscrire !
Sanctuary a écrit:Je n'y croyais plus, merci pour ton passage (et d'avoir crée un compte pour l'occasion ?)
Ahah d’une certaine façon, j’avais un vieux compte mais apparement inactif trop longtemps donc c’était l’occasion d’en recréer un.
Sanctuary a écrit: Pour moi ce fut l'inverse, j'ai peur d'avoir trop insisté sur l'apprentissage et d'avoir trop effleuré les références sur les affects, même avec Spinoza. Je pense aussi que l'aspect général des "affects" m'a un peu bloqué sur mes exemples, trop peu nombreux. J'ai passé mon année à me concentrer plutôt sur la personne, l'action, la volonté, et finalement ce sont des lectures totalement annexes qui m'ont le plus servi.
Ah nos deux copies auraient fait un sage juste milieu !
J’ai aussi beaucoup travaillé ces notions : la personne, l’agir, la morale... Je pense que c’est toujours la difficulté du hors programme : savoir rebondir avec ce que l’on a car on ne peut absolument pas (même avec tous les pronostics du monde) anticiper ce qui tombera !
De toute façon l’agrégation ce n’est jamais le travail d’une seule année. Le hors programme c’est aussi une manière de témoigner de sa propre « personnalité philosophique » donc il faut forcément faire appel à ses lectures personnelles et annexes et montrer ses affinités avec les auteurs.
Sanctuary a écrit: De même, j'étais préparé à ce que le sujet contienne une précision concernant une modalité de la représentation ou un domaine de la représentation. Du coup j'ai également peur d'avoir voulu — sans doute comme tous les candidats tous les ans — forcer mes références et mes exemples dans un sujet qui ne s'y prêtait pas nécessairement, et un peu mis de côté la question du jugement de goût par exemple.
Oui c’était la difficulté. Savoir penser la singularité du sujet alors qu’on a la tête remplie de références, pas facile. Pour ma part, je me suis concentrée au départ sur la question de la mimêsis pour dépasser cet a priori d’une représentation « réussie ».
Sanctuary a écrit: Tu tenteras de nouveau si tu ne l'as pas ?
Je ne sais pas encore, j’attends les résultats pour me décider ! Et toi?
Et tu passes le CAPES ? Moi oui !
- Tallulah23Niveau 7
J'ai passé les écrits aussi cette année. J'ai trouvé les sujets très plaisants, si une telle chose est possible.
Sur les affects, j'ai pas mal insisté sur la définition de l'apprentissage, et je n'ai pas eu le temps de développer certaines références philosophiques comme je l'aurais voulu.
Le texte était assez long et assez technique...mais intéressant.
Le sujet sur la représentation est mon préféré, j'ai mobilisé pas mal de choses que j'avais un peu en mémoire sans le savoir.
Sur les affects, j'ai pas mal insisté sur la définition de l'apprentissage, et je n'ai pas eu le temps de développer certaines références philosophiques comme je l'aurais voulu.
Le texte était assez long et assez technique...mais intéressant.
Le sujet sur la représentation est mon préféré, j'ai mobilisé pas mal de choses que j'avais un peu en mémoire sans le savoir.
- NLM76Grand Maître
De très beaux sujets, que j'ai eu beaucoup de plaisir à traiter en amateur... même si je trouve toujours ça un peu bizarre de commenter un texte de Platon en traduction. Tiens j'ai oublié d'aller regarder ce que c'était cette étonnante trinité "grand/petit-égal" dans le texte original.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SanctuaryNiveau 2
laetitia_philosophia a écrit:Sanctuary a écrit:Je n'y croyais plus, merci pour ton passage (et d'avoir crée un compte pour l'occasion ?)
Ahah d’une certaine façon, j’avais un vieux compte mais apparement inactif trop longtemps donc c’était l’occasion d’en recréer un.Sanctuary a écrit: Pour moi ce fut l'inverse, j'ai peur d'avoir trop insisté sur l'apprentissage et d'avoir trop effleuré les références sur les affects, même avec Spinoza. Je pense aussi que l'aspect général des "affects" m'a un peu bloqué sur mes exemples, trop peu nombreux. J'ai passé mon année à me concentrer plutôt sur la personne, l'action, la volonté, et finalement ce sont des lectures totalement annexes qui m'ont le plus servi.
Ah nos deux copies auraient fait un sage juste milieu !
J’ai aussi beaucoup travaillé ces notions : la personne, l’agir, la morale... Je pense que c’est toujours la difficulté du hors programme : savoir rebondir avec ce que l’on a car on ne peut absolument pas (même avec tous les pronostics du monde) anticiper ce qui tombera !
Haha, en effet !
Je trouve qu'il était plus facile tout de même de deviner l'orientation du sujet cette année, dans le sens où entre la représentation (couvrant un large spectre sur le mental, la philosophie politique, la philosophie de l'art) et l'épistémologie.
Alors que "le commun" pour l'année prochaine laisse ouvertes beaucoup de voies !
laetitia_philosophia a écrit:De toute façon l’agrégation ce n’est jamais le travail d’une seule année. Le hors programme c’est aussi une manière de témoigner de sa propre « personnalité philosophique » donc il faut forcément faire appel à ses lectures personnelles et annexes et montrer ses affinités avec les auteurs.
Certes !
laetitia_philosophia a écrit:Sanctuary a écrit: De même, j'étais préparé à ce que le sujet contienne une précision concernant une modalité de la représentation ou un domaine de la représentation. Du coup j'ai également peur d'avoir voulu — sans doute comme tous les candidats tous les ans — forcer mes références et mes exemples dans un sujet qui ne s'y prêtait pas nécessairement, et un peu mis de côté la question du jugement de goût par exemple.
Oui c’était la difficulté. Savoir penser la singularité du sujet alors qu’on a la tête remplie de références, pas facile. Pour ma part, je me suis concentrée au départ sur la question de la mimêsis pour dépasser cet a priori d’une représentation « réussie ».
Également, j'ai commencé par traiter la ressemblance en général (comme tendance vers l'idéal d'une identité avec le représenté) comme critère possiblement objectif de réussite, puis l'échec de la représentation à viser son objet et l'importance de l'erreur, de la reconnaissance de l'erreur, de l'apprentissage depuis l'erreur, pour réussir quelque chose.
laetitia_philosophia a écrit:Sanctuary a écrit: Tu tenteras de nouveau si tu ne l'as pas ?
Je ne sais pas encore, j’attends les résultats pour me décider ! Et toi?
Je me tâte encore, le programme me plaît moins mais j'ai aussi l'impression de pouvoir profiter de cette première expérience.
laetitia_philosophia a écrit:Et tu passes le CAPES ? Moi oui !
Malheureusement non, du fait de complications personnelles. Mes encouragements !
- SanctuaryNiveau 2
Tallulah23 a écrit:J'ai passé les écrits aussi cette année. J'ai trouvé les sujets très plaisants, si une telle chose est possible.
Sur les affects, j'ai pas mal insisté sur la définition de l'apprentissage, et je n'ai pas eu le temps de développer certaines références philosophiques comme je l'aurais voulu.
Le texte était assez long et assez technique...mais intéressant.
Le sujet sur la représentation est mon préféré, j'ai mobilisé pas mal de choses que j'avais un peu en mémoire sans le savoir.
Nous voulons des détails
Ou pas, j'ai souvent vu des gens discuter après coup des concours ici, mais je ne sais pas si des membres du jury ne pourraient pas lire.
NLM76 a écrit:De très beaux sujets, que j'ai eu beaucoup de plaisir à traiter en amateur... même si je trouve toujours ça un peu bizarre de commenter un texte de Platon en traduction. Tiens j'ai oublié d'aller regarder ce que c'était cette étonnante trinité "grand/petit-égal" dans le texte original.
Tu ne l'as lu qu'en grec durant l'année ?
- SanctuaryNiveau 2
Avez-vous bien supporté le confinement autrement par rapport aux révisions ? L'annulation des oraux vous dérange-t-elle ?
- NLM76Grand Maître
Sanctuary a écrit:NLM76 a écrit:De très beaux sujets, que j'ai eu beaucoup de plaisir à traiter en amateur... même si je trouve toujours ça un peu bizarre de commenter un texte de Platon en traduction. Tiens j'ai oublié d'aller regarder ce que c'était cette étonnante trinité "grand/petit-égal" dans le texte original.
Tu ne l'as lu qu'en grec durant l'année ?
Non, non. Je ne suis qu'un petit plaisantin ! Agrégé de grammaire, j'ai passé l'agrég de philosophie cette année essentiellement pour le plaisir de me mettre à philosopher un peu. Mais il est vrai que je comprends souvent mieux Platon en grec qu'en français.
Non, ce qui était bizarre dans ce texte, c'était que Platon posait comme troisième terme entre "grand" et "petit" l'égal, et non le moyen. Çàd qu'il semble signifier grand= + grand, petit = + petit. D'après la traduction.
Après, il y avait un autre truc important, c'est que "non" et "non pas" traduisaient οὐ et μή. Et puis aussi le fait que "être" et "non-être" traduisent des participes et non des infinitifs, me semble-t-il. En l'espèce, puisque tous les exemples choisis étaient fondamentalement des adjectifs, ça n'était pas anodin du tout, me semble-t-il.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- lolvsteinNiveau 3
NLM76 a écrit:Non, non. Je ne suis qu'un petit plaisantin ! Agrégé de grammaire, j'ai passé l'agrég de philosophie cette année essentiellement pour le plaisir de me mettre à philosopher un peu. Mais il est vrai que je comprends souvent mieux Platon en grec qu'en français.
Non, ce qui était bizarre dans ce texte, c'était que Platon posait comme troisième terme entre "grand" et "petit" l'égal, et non le moyen. Çàd qu'il semble signifier grand= + grand, petit = + petit. D'après la traduction..
Pour ma part, il ne me semble pas que Platon proposait un "troisième terme". Ce que j'ai compris - et je peux me tromper - c'est que lorsque nous disons qu'une chose est non grande, nous signifions la petitesse. Après tout, une chose non grande peut être absolument ou infiniment grande, mais c'est le "petit" qu'on vise...
Mais j'ai trouvé ce texte très difficile, surtout discriminant : si on ne connaissait pas le Sophiste, il était très difficile de le commenter, ce qui n'était pas forcément le cas les années précédentes en commentaire de texte.
Aviez-vous préparé seuls ou à l'université ?
- SanctuaryNiveau 2
NLM76 a écrit:Non, non. Je ne suis qu'un petit plaisantin ! Agrégé de grammaire, j'ai passé l'agrég de philosophie cette année essentiellement pour le plaisir de me mettre à philosopher un peu. Mais il est vrai que je comprends souvent mieux Platon en grec qu'en français.
Alors, conquis par cette nouvelle entrée en matière ?
NLM76 a écrit:Non, ce qui était bizarre dans ce texte, c'était que Platon posait comme troisième terme entre "grand" et "petit" l'égal, et non le moyen. Çàd qu'il semble signifier grand= + grand, petit = + petit. D'après la traduction.
Je pense que l'important était que le non-grand n'est pas "plus" le petit que l'égal, que l'opposé n'est pas "plus" ce contraire que l'absence même de rapport permettant de dire qu'il y a du grand.
NLM76 a écrit:Après, il y avait un autre truc important, c'est que "non" et "non pas" traduisaient οὐ et μή. Et puis aussi le fait que "être" et "non-être" traduisent des participes et non des infinitifs, me semble-t-il. En l'espèce, puisque tous les exemples choisis étaient fondamentalement des adjectifs, ça n'était pas anodin du tout, me semble-t-il.
La traduction visait sans doute à ne pas perdre le lecteur tant vis-à-vis de la référence aux cinq genres que de "la forme" du non-être évoquée, pour attirer l'attention sur le problème de Platon : un opposé qui n'est pas contraire et permet de dire le non-être.
- lolvsteinNiveau 3
Combien pensez-vous qu'il faudra avoir pour être admis ? Lors des sessions précédentes, la barre d'admissibilité était à peu près de 9/10 (ou 54/60 si on calcule avec coefficient). Une barre qui ne selectionnerait que 73 admis doit être super haute !
- NLM76Grand Maître
Oui ! Je viens de recevoir mon Budé du Sophiste... me mets à traduire de l'Aristote, et ai commandé deux Husserl.Sanctuary a écrit:Alors, conquis par cette nouvelle entrée en matière ?
Certes, mais ça, c'est trivial, me semble-t-il. Pour démontrer cela, mon esprit moderne eût attendu la trilogie petit—moyen—grand, ou plus petit—égal—plus grand. Platon mélange les deux ; cela me paraît significatif. Soit il y a un point de référence, qui fait que le moyen n'est pas défini par le milieu entre grand et petit, soit il sous-entend que le cardinal est toujours sous-tendu par l'ordinal, autrement dit qu'il n'y a pas de grand dans l'absolu. J'aurais tendance à penser que c'est les deux, que l'idée de juste milieu existe en soi, et que le grand et le petit se définissent par rapport à ce juste milieu, que le "grand" ne saurait être que le "trop grand", et le "petit", le trop petit. Autrement dit, cet exemple implique le jugement moral, quelque chose qui a à voir avec le καλὸς κἀγαθός. Autrement dit, le choix de l'exemple n'est pas anodin : au carrefour de la mathématique et de la morale, il y a la valeur. Non ?Sanctuary a écrit:Je pense que l'important était que le non-grand n'est pas "plus" le petit que l'égal, que l'opposé n'est pas "plus" ce contraire que l'absence même de rapport permettant de dire qu'il y a du grand.NLM76 a écrit:Non, ce qui était bizarre dans ce texte, c'était que Platon posait comme troisième terme entre "grand" et "petit" l'égal, et non le moyen. Çàd qu'il semble signifier grand= + grand, petit = + petit. D'après la traduction.
Je ne sais pas ce que sont "les cinq genres". Pouvez-vous m'éclairer ? [Voilà une des nombreuses ignorances qui font que je n'ai travaillé qu'en philosophe amateur...]Sanctuary a écrit:La traduction visait sans doute à ne pas perdre le lecteur tant vis-à-vis de la référence aux cinq genres que de "la forme" du non-être évoquée, pour attirer l'attention sur le problème de Platon : un opposé qui n'est pas contraire et permet de dire le non-être.NLM76 a écrit:Après, il y avait un autre truc important, c'est que "non" et "non pas" traduisaient οὐ et μή. Et puis aussi le fait que "être" et "non-être" traduisent des participes et non des infinitifs, me semble-t-il. En l'espèce, puisque tous les exemples choisis étaient fondamentalement des adjectifs, ça n'était pas anodin du tout, me semble-t-il.
Ce qui m'intéresse dans le fait que l'étranger soit obligé de dire οὐ ou μή, c'est que cela replace la question sur le plan de la différence fondamentale entre nommer et dire. Ces deux négations, dans leur alternance même rappellent le fait qu'elles s'appliquent à un verbe, et donc à une proposition: il ne s'agit pas de la même chose que dans la négation d'un nom [Et ce même si le problème de la négation d'un adjectif est particulier, dans la mesure où il se trouve au carrefour entre le nom et le verbe, en tant que fondements du "nommer" et du "dire" ; et plus encore pour le participe, au carrefour du verbe et de l'adjectif]. Autrement dit, j'ai idée qu'un grec, lorsqu'il entend τὰ οὐκ ὄντα (j'ai le sentiment qu'on ne trouve pas ça chez Platon) ou τὸ μὴ ὄν n'entend pas la même chose, et pas seulement à cause du nombre du participe, mais à cause de la forme de la négation : en principe, la négation du participe, c'est οὐ et non μή. Il faudrait voir un peu plus, mais j'aurais idée que τὸ μὴ ὄν se trouve en quelque sorte toujours subordonné au dire : "le [ce qu'on dit] n'étant pas. J'ai l'impression qu'éclaircir cela pourrait éclaircir le propos de Platon. Ainsi par exemple, une traduction de τὸ μὴ ὄν par "le n'étant pas" pourrait être intéressante pour saisir de quoi il s'agit chez Platon — il laisse entendre que ce n'étant pas ouvre sur une suite, tout simplement un adjectif attribut du sujet, qui, d'une certaine façon, fondamentalement, en particulier pour un grec, a une valeur "axiologique".
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SanctuaryNiveau 2
NLM76 a écrit:Oui ! Je viens de recevoir mon Budé du Sophiste... me mets à traduire de l'Aristote, et ai commandé deux Husserl.Sanctuary a écrit:Alors, conquis par cette nouvelle entrée en matière ?Certes, mais ça, c'est trivial, me semble-t-il. Pour démontrer cela, mon esprit moderne eût attendu la trilogie petit—moyen—grand, ou plus petit—égal—plus grand. Platon mélange les deux ; cela me paraît significatif. Soit il y a un point de référence, qui fait que le moyen n'est pas défini par le milieu entre grand et petit, soit il sous-entend que le cardinal est toujours sous-tendu par l'ordinal, autrement dit qu'il n'y a pas de grand dans l'absolu. J'aurais tendance à penser que c'est les deux, que l'idée de juste milieu existe en soi, et que le grand et le petit se définissent par rapport à ce juste milieu, que le "grand" ne saurait être que le "trop grand", et le "petit", le trop petit. Autrement dit, cet exemple implique le jugement moral, quelque chose qui a à voir avec le καλὸς κἀγαθός. Autrement dit, le choix de l'exemple n'est pas anodin : au carrefour de la mathématique et de la morale, il y a la valeur. Non ?Sanctuary a écrit:Je pense que l'important était que le non-grand n'est pas "plus" le petit que l'égal, que l'opposé n'est pas "plus" ce contraire que l'absence même de rapport permettant de dire qu'il y a du grand.NLM76 a écrit:Non, ce qui était bizarre dans ce texte, c'était que Platon posait comme troisième terme entre "grand" et "petit" l'égal, et non le moyen. Çàd qu'il semble signifier grand= + grand, petit = + petit. D'après la traduction.
La chose est triviale parce qu’introduisant ce qui nous intéresse ici, à savoir des relations entre des formes.
Dès lors, si le point que tu soulèves concerne le fait que le grand pourrait n’être instancié dans le sensible qu’en tant que chose relative à une autre chose plus petite, l’empêchant en réalité de prétendre au statut de forme, je pense que Platon — par le terrain formel sur lequel il aborde ici la question du grand aux côtés du beau, de la science, de la justice — y répond déjà, il l’ "absolutise" déjà en tant qu'elle est forme. Mais je ne crois pas que ce problème, qui est finalement celui de la participation, était le problème central ici : nous étions déjà dans le domaine des formes.
En même temps n’ayant sans doute pas suffisamment évoqué ce point dans ma copie, je me rends compte que les discussions d’après-épreuve peuvent être une torture
NLM76 a écrit:Je ne sais pas ce que sont "les cinq genres". Pouvez-vous m'éclairer ? [Voilà une des nombreuses ignorances qui font que je n'ai travaillé qu'en philosophe amateur...]Sanctuary a écrit:La traduction visait sans doute à ne pas perdre le lecteur tant vis-à-vis de la référence aux cinq genres que de "la forme" du non-être évoquée, pour attirer l'attention sur le problème de Platon : un opposé qui n'est pas contraire et permet de dire le non-être.NLM76 a écrit:Après, il y avait un autre truc important, c'est que "non" et "non pas" traduisaient οὐ et μή. Et puis aussi le fait que "être" et "non-être" traduisent des participes et non des infinitifs, me semble-t-il. En l'espèce, puisque tous les exemples choisis étaient fondamentalement des adjectifs, ça n'était pas anodin du tout, me semble-t-il.
Sur les cinq genres, il s’agit des cinq classiquement nommés "genres suprêmes", les genres importants que liste l'Étranger en fixant son âme sur le "divin" et en observant les raisonnements attachés à la forme de l'être : l’être lui-même, le même, l’autre, le mouvement, le repos. Ce sont les formes qui conditionnent toute division dialectique de toutes les formes, y compris entre elles-mêmes : toute forme est, et a un autre qui est, et est la même par rapport à son autre, et est ainsi divisée dans un mouvement dialectique ou bien saisie en elle-même au "repos".
Si tu as le texte, c'est quelques pages avant l'extrait sur lequel nous avons composé.
NLM76 a écrit:Ce qui m'intéresse dans le fait que l'étranger soit obligé de dire οὐ ou μή, c'est que cela replace la question sur le plan de la différence fondamentale entre nommer et dire. Ces deux négations, dans leur alternance même rappellent le fait qu'elles s'appliquent à un verbe, et donc à une proposition: il ne s'agit pas de la même chose que dans la négation d'un nom [Et ce même si le problème de la négation d'un adjectif est particulier, dans la mesure où il se trouve au carrefour entre le nom et le verbe, en tant que fondements du "nommer" et du "dire" ; et plus encore pour le participe, au carrefour du verbe et de l'adjectif]. Autrement dit, j'ai idée qu'un grec, lorsqu'il entend τὰ οὐκ ὄντα (j'ai le sentiment qu'on ne trouve pas ça chez Platon) ou τὸ μὴ ὄν n'entend pas la même chose, et pas seulement à cause du nombre du participe, mais à cause de la forme de la négation : en principe, la négation du participe, c'est οὐ et non μή. Il faudrait voir un peu plus, mais j'aurais idée que τὸ μὴ ὄν se trouve en quelque sorte toujours subordonné au dire : "le [ce qu'on dit] n'étant pas. J'ai l'impression qu'éclaircir cela pourrait éclaircir le propos de Platon. Ainsi par exemple, une traduction de τὸ μὴ ὄν par "le n'étant pas" pourrait être intéressante pour saisir de quoi il s'agit chez Platon — il laisse entendre que ce n'étant pas ouvre sur une suite, tout simplement un adjectif attribut du sujet, qui, d'une certaine façon, fondamentalement, en particulier pour un grec, a une valeur "axiologique".
Mon niveau de grec cependant ne me permettra pas de poursuivre
- SanctuaryNiveau 2
lolvstein a écrit:Combien pensez-vous qu'il faudra avoir pour être admis ? Lors des sessions précédentes, la barre d'admissibilité était à peu près de 9/10 (ou 54/60 si on calcule avec coefficient). Une barre qui ne sélectionnerait que 73 admis doit être super haute !
Sur 10 ça me paraît très haut tout de même !
Sinon, je n'en sais rien, et je n'ai pas trop envie de me lancer dans les calculs de barre ou de moyenne maintenant
- lolvsteinNiveau 3
Sanctuary a écrit:lolvstein a écrit:Combien pensez-vous qu'il faudra avoir pour être admis ? Lors des sessions précédentes, la barre d'admissibilité était à peu près de 9/10 (ou 54/60 si on calcule avec coefficient). Une barre qui ne sélectionnerait que 73 admis doit être super haute !
Sur 10 ça me paraît très haut tout de même !
Sinon, je n'en sais rien, et je n'ai pas trop envie de me lancer dans les calculs de barre ou de moyenne maintenant
Je ne parlais pas sur 10 bien sûr, mais bien sur 20 ! :sourit:
- KouriaNiveau 5
Je me suis dit, suivant un savant calcul purement intuitif, que la barre pourrait être à 11,10. Ou en tout cas un petit peu au dessus de 11.
- NLM76Grand Maître
Oui ! Et ce d'autant plus que — comme je peux le dire étant amateur en philo, mais pro en concours — le principe de l'agrégation est d'être un peu moins pas-prêt que le autres, et que l'imperfection, l'inachevé, l'à-peine-ébauché, statutaire pour une dissertation composée en quelques heures donne à entrevoir un peu plus d'érudition et de pensée que dans les copies des autres — ou plutôt un peu moins de lacunes graves et de prêt-à-penser un peu trop simpliste que dans les copies des autres... Les sujets qui sont proposés mériteraient une thèse. Alors une dissertation... cela ressemble plus à une joyeuse plaisanterie, comme le Gai Savant les affectionnait !Sanctuary a écrit:
En même temps n’ayant sans doute pas suffisamment évoqué ce point dans ma copie, je me rends compte que les discussions d’après-épreuve peuvent être une torture
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- JéromedNiveau 1
D'habitude, la barre d'admission est autour de 11/20. Mais il est possible, puisque la préparation fut plus longue, que les copies soient d'une qualité plus grande. Et donc avec une barre plus élevée.
Sinon, tout le monde, vous savez quand tomberont les résultats ?
Sinon, tout le monde, vous savez quand tomberont les résultats ?
- lolvsteinNiveau 3
Kouria a écrit:Je me suis dit, suivant un savant calcul purement intuitif, que la barre pourrait être à 11,10. Ou en tout cas un petit peu au dessus de 11.
Jéromed a écrit:D'habitude, la barre d'admission est autour de 11/20. Mais il est possible, puisque la préparation fut plus longue, que les copies soient d'une qualité plus grande. Et donc avec une barre plus élevée.
Sinon, tout le monde, vous savez quand tomberont les résultats ?
C'est bien ce qu'il me semblait !
Concernant les résultats, je dirais aux alentours du 25... je pense qu'un bon mois est nécessaire ! Mais je n'ai pas plus d'informations...
- RostovNiveau 5
Ça va être chaud. Surtout que cette année les agregatifs à l'interne ont composé aussi.
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