- MathadorEmpereur
Les lauréats du 3e concours n'occupent pas forcément d'emploi au moment de passer le concours. Si on est au chômage, on peut envisager la préparation d'un concours comme PPAE.
Je ne suis pas sûr que cela se pratique encore beaucoup en raison de la réforme de concours externes, mais il y a quelques années certains candidats au 3e concours suivaient un M1MEEF pour le préparer.
Je ne suis pas sûr que cela se pratique encore beaucoup en raison de la réforme de concours externes, mais il y a quelques années certains candidats au 3e concours suivaient un M1MEEF pour le préparer.
- User17557Niveau 5
Mais je ne suis pas sûr que le 3e concours soit moins sélectif. C'est toujours le même problème avec les statistiques : il y a les chiffres, et il y a la réalité derrière les chiffres. Et ce n'est pas toujours la même histoire...
Je connais quelqu'un qui a eu le 3e concours public. Mais il était assez bon. Et quelqu'un qui a eu le 3e concours privé. Il était très bon. Et si je me rappelle bien, il m'avait raconté qu'il était le dernier admis. Avec une moyenne délirante pour un dernier admis, style 15 de moyenne ! Ils mettent peut-être la barre très haut !
L'avantage, c'est que je crois qu'ils reprennent plus facilement l'ancienneté du nombre d'années travaillées dans le privé.
Je connais quelqu'un qui a eu le 3e concours public. Mais il était assez bon. Et quelqu'un qui a eu le 3e concours privé. Il était très bon. Et si je me rappelle bien, il m'avait raconté qu'il était le dernier admis. Avec une moyenne délirante pour un dernier admis, style 15 de moyenne ! Ils mettent peut-être la barre très haut !
L'avantage, c'est que je crois qu'ils reprennent plus facilement l'ancienneté du nombre d'années travaillées dans le privé.
- MathadorEmpereur
D'un autre côté, avec le concours externe c'est 0 sauf cas particulier (CAPET et CAPLP sous certaines conditions).Exploser a écrit:L'avantage, c'est que je crois qu'ils reprennent plus facilement l'ancienneté du nombre d'années travaillées dans le privé.
Cela vient d'ailleurs d'être réformé, désormais c'est 2/3 de toutes les années travaillées dans le privé pour tous les 3e concours.
Ce n'est donc pas surprenant que le 3e concours se retrouve plus sélectif que l'externe.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JulieComptaFNiveau 1
Mathador a écrit:D'un autre côté, avec le concours externe c'est 0 sauf cas particulier (CAPET et CAPLP sous certaines conditions).Exploser a écrit:L'avantage, c'est que je crois qu'ils reprennent plus facilement l'ancienneté du nombre d'années travaillées dans le privé.
Cela vient d'ailleurs d'être réformé, désormais c'est 2/3 de toutes les années travaillées dans le privé pour tous les concours.
Ce n'est donc pas surprenant que le 3e concours se retrouve plus sélectif que l'externe.
Mathador,
Quand tu dis 2/3 pour tous les concours, est-ce que cela concerne le capet externe et l'agrégation ?
Tu es certain de cette information ?
- jésusFidèle du forum
Oui, pour le redire, ( si cela fonctionne comme à Lyon 3) , je doute qu'un reconverti sans avoir fait des études de lettres avant puisse intégrer un master MEEF lettres modernes pour passer ensuite ( et seulement) le 3 ème concours. Et donc préparer le CAPES en touchant ses ARE durant son année de chômage. Chose que je n'ai pas pu faire, venant d'une autre filière.
Et, je pense pas que le 3ème concours soit un concours plus facile avec un niveau des admis moindre in fine.
Et, je pense pas que le 3ème concours soit un concours plus facile avec un niveau des admis moindre in fine.
- MathadorEmpereur
JulieComptaF a écrit:Mathador a écrit:D'un autre côté, avec le concours externe c'est 0 sauf cas particulier (CAPET et CAPLP sous certaines conditions).Exploser a écrit:L'avantage, c'est que je crois qu'ils reprennent plus facilement l'ancienneté du nombre d'années travaillées dans le privé.
Cela vient d'ailleurs d'être réformé, désormais c'est 2/3 de toutes les années travaillées dans le privé pour tous les concours.
Ce n'est donc pas surprenant que le 3e concours se retrouve plus sélectif que l'externe.
Mathador,
Quand tu dis 2/3 pour tous les concours, est-ce que cela concerne le capet externe et l'agrégation ?
Tu es certain de cette information ?
Non, pas les concours externes (je viens d'éditer).
Pour le CAPET externe on ne prend que les années sous statut cadre.
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- postulatNiveau 7
Le troisième concours (en lettres) est sans doute plus intéressant pour toi jésus pour la reprise d'ancienneté si tu as travaillé dans le privé auparavant. L'ennui est que le troisième concours est peut-être plus sélectif que l'externe. Pour le CAPES externe de lettres (avec inscription en master MEEF ou pas), je reste convaincu qu'avec ton parcours, tu le décrocherais haut la main. C'est souvent comme cela d'ailleurs pour les philosophes qui se rabattent en lettres : on n'est pas dans le même monde niveau nombre de postes/concurrence et ils le décrochent plutôt aisément...
- guzNiveau 5
@Mathador c'est intéressant ce que tu écris, on dirait que le ministère commence à prendre la mesure du problème du manque d'attractivité.
Aurais-tu la gentillesse de nous indiquer les références de ces textes ? (mea culpa je ne lis pas le BO très régulièrement ...)
Aurais-tu la gentillesse de nous indiquer les références de ces textes ? (mea culpa je ne lis pas le BO très régulièrement ...)
- MathadorEmpereur
J'avais posté un sujet à ce propos: https://www.neoprofs.org/t137291-reclassement-rentree-2022-des-regles-plus-favorables-pour-le-3e-concours-et-les-hc-ce .
J'y avais notamment mis les liens vers les décrets modificatifs.
J'y avais notamment mis les liens vers les décrets modificatifs.
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- jésusFidèle du forum
Pourquoi seulement les 2/3 de l'ancienneté? C'est mieux que pas du tout mais bon.
J'ai du mal à penser qu'il existe des concours qui soient "donnés" . Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
Il y a une exigence de niveau à tous les concours.
Et, de plus, à la vue des résultats d'admission , ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de places à pourvoir qu'elles sont toutes pourvues.
J'ai du mal à penser qu'il existe des concours qui soient "donnés" . Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
Il y a une exigence de niveau à tous les concours.
Et, de plus, à la vue des résultats d'admission , ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de places à pourvoir qu'elles sont toutes pourvues.
- guzNiveau 5
@Mathador merci. Si je lis bien un contractuel qui passe le 3eme concours ne pourra pas se voir compter son temps de service ?
- tAoKHabitué du forum
jésus a écrit:Pourquoi seulement les 2/3 de l'ancienneté? C'est mieux que pas du tout mais bon.
"seulement" ? Avant, il y a avait une reprise plafonnée à 3 ans (même si tu avais 40 ans d'ancienneté !), là on pouvait dire "seulement".
Je trouve ces nouvelles conditions très confortables pour les lauréats du 3ème concours. J'aurais aimé en bénéficier, crois-moi, et encore je n'avais pas une énorme ancienneté, mais j'ai tout de même perdu 3 ans d'avancement.
On ne peut pas reprendre l'ancienneté à 100%, je ne vois pas pourquoi une ancienneté dans le privé t'avancerait autant que si tu avais fait toutes ces années dans l'éducation nationale. Donc personnellement, je trouve ça logique. Et pourtant je suis de ceux qui voient beaucoup d'aberrations dans l'EN. Mais sur ce coup-là, c'est une très bonne chose.
- guzNiveau 5
@tAoK oui c'est une bonne mesure, en espérant que ça remettra des candidats sur le chemin du 3eme concours qui est complètement sinistré si l'on regarde les statistiques ... avec les taux actuels de l'externe ce ne serait pas un luxe.
- EnaecoVénérable
A nouveau contrat, nouvelle ancienneté.
- DanskaProphète
jésus a écrit:Pourquoi seulement les 2/3 de l'ancienneté? C'est mieux que pas du tout mais bon.
J'ai du mal à penser qu'il existe des concours qui soient "donnés" . Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
Il y a une exigence de niveau à tous les concours.
Et, de plus, à la vue des résultats d'admission , ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de places à pourvoir qu'elles sont toutes pourvues.
S'il y a plus de places mais aussi plus de candidats en parallèle, ça ne change strictement rien... Tu as autant de chances d'avoir un concours avec 5 places et 10 candidats qu'avec 500 places et 1000 candidats, si on part du principe qu'on ne s'intéresse qu'aux candidats qui ne sont pas entrés là juste parce qu'ils ont vu de la lumière.
- User17557Niveau 5
Danska a écrit:jésus a écrit:Pourquoi seulement les 2/3 de l'ancienneté? C'est mieux que pas du tout mais bon.
J'ai du mal à penser qu'il existe des concours qui soient "donnés" . Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
Il y a une exigence de niveau à tous les concours.
Et, de plus, à la vue des résultats d'admission , ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de places à pourvoir qu'elles sont toutes pourvues.
S'il y a plus de places mais aussi plus de candidats en parallèle, ça ne change strictement rien... Tu as autant de chances d'avoir un concours avec 5 places et 10 candidats qu'avec 500 places et 1000 candidats, si on part du principe qu'on ne s'intéresse qu'aux candidats qui ne sont pas entrés là juste parce qu'ils ont vu de la lumière.
Oui, enfin, on n'est pas dans un calcul de probabilité, là... Si les deux concours n'attirent pas le même profil de candidat, on ne peut pas faire ce genre de comparaison...
- DanskaProphète
Certes, mais quel rapport avec le message de Jésus ?
Qui est, je cite à nouveau :
Qui est, je cite à nouveau :
Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
- valleExpert spécialisé
Cela dit, @jésus semble avoir dit ça pour défendre l'idée qu'il n'y a pas de concours "donnés", ce que personne n'a postulé ici, surtout concernant ce dont il parle (philo, LM), où la question des postes non pourvus (et donc la transformation du concours en examen) ne se pose pas et qu'il y a donc des candidats "aptes" dans l'absolu mais non pris.
- JennyMédiateur
Justement, tous les postes ne sont pas pourvus en lettres modernes : 157 postes non pourvus en 2022.
- IshkarNiveau 6
jésus a écrit:Pourquoi seulement les 2/3 de l'ancienneté? C'est mieux que pas du tout mais bon.
J'ai du mal à penser qu'il existe des concours qui soient "donnés" . Il y a toujours un gros travail en amont, qui a au prorata, plus de chance d'aboutir si il y a plus de places.
Il y a une exigence de niveau à tous les concours.
Et, de plus, à la vue des résultats d'admission , ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de places à pourvoir qu'elles sont toutes pourvues.
Juste pour ma petite expérience, j'ai passé deux concours différents : CAPES externe en SES en 2019 et CAPES interne en lettres modernes en 2022. J'ai fait à l'origine une licence bi-disciplinaire LLCE anglais / science politique puis un master d'analyse des politiques publiques.
De tête (j'essaie un peu d'oublier ) j'avais dû avoir 4 et 6 en SES pour un concours que j'avais tout de même préparé et où j'avais trouvé ne pas être particulièrement nul.
J'ai eu beaucoup, beaucoup mieux en lettres (pour être admis et assez bien classé) alors que lors de mon oral notamment j'ai fait quelques erreurs et que j'étais loin d'être satisfait.
Aucun concours n'est donné mais certains sont quand même, je pense, plus accessibles que d'autres. Car en-dehors même du nombre de places par rapport à celui des candidats, tu as celui des profils qui y vont. Je ne sais pas si l'on peut trouver des statistiques des études faites par les candidats ayant réussi le concours mais je suppose que ça doit pouvoir exemplifier ce que je dis.
- jésusFidèle du forum
Oui, en somme, la prochaine fois que je passe un concours, c'est le 3ème concours de lettres modernes et non plus le CAPES externe de philo.
Tant que je ne me serais pas confronté à ce concours, et eu les résultats, je ne saurais pas ce que je vaux en Lettres modernes.
Perso, pour le capes externe de philo, je n'ai pas eu de meilleur entraînement que d'être prof contractuel de philo. ( De meilleurs résultats que lorsque j'étais étudiant).
J'aurais espérer trouver un poste en lettres modernes pour faire de même en LM, mais les rectorats ne veulent plus de mon CV.
Bref, à part le CNED à côté du travail, je ne vois pas d'autres solutions.
Tant que je ne me serais pas confronté à ce concours, et eu les résultats, je ne saurais pas ce que je vaux en Lettres modernes.
Perso, pour le capes externe de philo, je n'ai pas eu de meilleur entraînement que d'être prof contractuel de philo. ( De meilleurs résultats que lorsque j'étais étudiant).
J'aurais espérer trouver un poste en lettres modernes pour faire de même en LM, mais les rectorats ne veulent plus de mon CV.
Bref, à part le CNED à côté du travail, je ne vois pas d'autres solutions.
- LaotziSage
Un article du Monde sur les concours qui ne font pas le plein : https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/08/enseignants-un-systeme-de-recrutement-a-la-peine_6133899_3224.html
Il n'y a pas le moindre mot dans cet article sur les questions de rémunérations sauf une allusion dans le 2e paragraphe. Mais le propos de la journaliste est centré sur la question même du concours. Vous pensiez que les difficultés de recrutement tenaient aux rémunérations minables, aux conditions de travail dégradées etc. ? Visiblement, c'est juste la faute des concours (et un peu des mutations).
La crise actuelle des recrutements vient néanmoins interroger certains acteurs sur la forme même du concours. « Leur logique n’a plus grand sens lorsqu’il y a davantage de postes que de candidats. Il faudrait renverser la logique et recruter des enseignants qui ne sont pas forcément parfaitement compétents dès le départ, mais qui sont formés et pris en main par de bonnes équipes », affirme ainsi Alain Boissinot, ancien recteur et ancien directeur du cabinet de Luc Ferry, ministre de l’éducation nationale de 2002 à 2004.
Le doute s’installe aussi parmi les étudiants. Géraldine Farges, sociologue de l’éducation, le constate : « Pour les enseignants en poste, le concours reste une valeur centrale symboliquement valorisante. Mais chez certains étudiants, aujourd’hui, la perspective d’enseigner comme contractuel est envisagée comme une alternative. » Un phénomène « très minoritaire, mais qui n’est plus marginal », confirme Alain Frugière, président du réseau des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation.
François Peschard fait partie de ces professeurs qui ont choisi de ne pas devenir fonctionnaire. Il enchaîne les contrats depuis plusieurs années pour enseigner l’histoire-géographie dans la Sarthe. « Réussir le concours veut dire partir et j’ai fait un choix de vie : celui de rester auprès des miens », explique le trentenaire. Il a fait le calcul : il lui aurait fallu entre dix et quinze ans d’ancienneté pour revenir dans son académie.
Il n'y a pas le moindre mot dans cet article sur les questions de rémunérations sauf une allusion dans le 2e paragraphe. Mais le propos de la journaliste est centré sur la question même du concours. Vous pensiez que les difficultés de recrutement tenaient aux rémunérations minables, aux conditions de travail dégradées etc. ? Visiblement, c'est juste la faute des concours (et un peu des mutations).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- valleExpert spécialisé
C'est classique : on détruit un truc jusqu'à ce qu'il ne marche plus puis on constate qu'il ne marche pas et on en déduit qu'il faut le détruire.Laotzi a écrit:Un article du Monde sur les concours qui ne font pas le plein : https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/08/enseignants-un-systeme-de-recrutement-a-la-peine_6133899_3224.html
La crise actuelle des recrutements vient néanmoins interroger certains acteurs sur la forme même du concours. « Leur logique n’a plus grand sens lorsqu’il y a davantage de postes que de candidats. Il faudrait renverser la logique et recruter des enseignants qui ne sont pas forcément parfaitement compétents dès le départ, mais qui sont formés et pris en main par de bonnes équipes », affirme ainsi Alain Boissinot, ancien recteur et ancien directeur du cabinet de Luc Ferry, ministre de l’éducation nationale de 2002 à 2004.
Le doute s’installe aussi parmi les étudiants. Géraldine Farges, sociologue de l’éducation, le constate : « Pour les enseignants en poste, le concours reste une valeur centrale symboliquement valorisante. Mais chez certains étudiants, aujourd’hui, la perspective d’enseigner comme contractuel est envisagée comme une alternative. » Un phénomène « très minoritaire, mais qui n’est plus marginal », confirme Alain Frugière, président du réseau des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation.
François Peschard fait partie de ces professeurs qui ont choisi de ne pas devenir fonctionnaire. Il enchaîne les contrats depuis plusieurs années pour enseigner l’histoire-géographie dans la Sarthe. « Réussir le concours veut dire partir et j’ai fait un choix de vie : celui de rester auprès des miens », explique le trentenaire. Il a fait le calcul : il lui aurait fallu entre dix et quinze ans d’ancienneté pour revenir dans son académie.
Il n'y a pas le moindre mot dans cet article sur les questions de rémunérations sauf une allusion dans le 2e paragraphe. Mais le propos de la journaliste est centré sur la question même du concours. Vous pensiez que les difficultés de recrutement tenaient aux rémunérations minables, aux conditions de travail dégradées etc. ? Visiblement, c'est juste la faute des concours (et un peu des mutations).
- EnaecoVénérable
Détruire quoi ?
Le concours ?
On peut penser que Pap NDiaye est un menteur quand il dit qu'il veut un concours plus attractif et avoir recours à moins de contractuels et qu'il souhaite tout l'inverse, mais la destruction du concours ne va pas solutionner grand chose au problème du recrutement.
Le concours ?
On peut penser que Pap NDiaye est un menteur quand il dit qu'il veut un concours plus attractif et avoir recours à moins de contractuels et qu'il souhaite tout l'inverse, mais la destruction du concours ne va pas solutionner grand chose au problème du recrutement.
- valleExpert spécialisé
Enaeco a écrit:Détruire quoi ?
Le concours ?
On peut penser que Pap NDiaye est un menteur quand il dit qu'il veut un concours plus attractif et avoir recours à moins de contractuels et qu'il souhaite tout l'inverse, mais la destruction du concours ne va pas solutionner grand chose au problème du recrutement.
Oui, détruire le concours. Ça me paraît une description assez précise. Faire en sorte que le concours ne soit plus attractif, constater qu'il ne l'est pas, proposer sa destruction (soit par la voie de la suppression, annonce faite par Macron, soit par la dénaturation).
C'est aussi valable pour le statut, les diplômes, etc.
- EnaecoVénérable
Et ça nous mène à quoi ?
En quoi est-ce si intéressant ?
Je vois sans problème les dérives d'un système avec uniquement des contractuels et les "intérêts" que ça peut représenter pour l’État mais j'ai de la peine à voir le lien entre la suppression du concours et la capacité à attirer suffisamment de monde.
Le but étant tout de même de réussir à mettre quelqu'un (même si c'est n'importe qui) devant les élèves.
En quoi est-ce si intéressant ?
Je vois sans problème les dérives d'un système avec uniquement des contractuels et les "intérêts" que ça peut représenter pour l’État mais j'ai de la peine à voir le lien entre la suppression du concours et la capacité à attirer suffisamment de monde.
Le but étant tout de même de réussir à mettre quelqu'un (même si c'est n'importe qui) devant les élèves.
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