- RuthvenGuide spirituel
L'an dernier : 179 admissibles / 222 postes (156 admis).
- lene75Prophète
Merci pour ces chiffres... même si tu vas nous achever...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AdriGrand Maître
Quand on voit les conditions d'enseignement en allemand (TZR puis poste partagé sur deux établissements au moins...), la maltraitance de la part de l'institution (malgré des discours lénifiants) qu'elle soit de proximité (CDE) ou plus lointaine (Dasen, Recteur ou Ministre...), on peut se dire que les non-candidats ont de la suite dans les idées... Et je ne parle même pas des salaires qui sont le lot de tout prof.
Et pourtant, j'adore mon boulot. J'ai des élèves, mais je bataille, sans cesse, contre l'institution. C'est fatigant. Je recommanderais à tout candidat potentiel de bien se renseigner.
Tout ce qui est rare est cher... Vous croyez qu'il y a de l'espoir de ce côté-là ?
Et pourtant, j'adore mon boulot. J'ai des élèves, mais je bataille, sans cesse, contre l'institution. C'est fatigant. Je recommanderais à tout candidat potentiel de bien se renseigner.
Tout ce qui est rare est cher... Vous croyez qu'il y a de l'espoir de ce côté-là ?
- menerveOracle
Hélas, je pense que ça se généralise dans toutes les matières... Postes partagés... Et on me reproche de ne pas faire assez de projets avec les collègues... Entre les postes partagés, les stagiaires qui ont d'autres trucs à faire que de faire des projets, les contractuels débutants nommés à l'arrache en novembre et ceux qui ne sont là que pour un an.... Oh secours...
- JacqGuide spirituel
Et hop ! Encore ! LC, Math, Allemand. Tout va bien...
- AdriGrand Maître
menerve a écrit:Hélas, je pense que ça se généralise dans toutes les matières... Postes partagés...
Comme tu dis, ça se généralise, mais là où dans d'autres matières il y a quand même des postes complets, en allemand, les postes partagés, c'est depuis des années la norme. Si tu as un poste complet, tu es quasiment un extraterrestre.
- User20159Esprit éclairé
Et si on ouvrait le fil des présents/admissibles vs postes aux concours ?
Ce serait franchement désopilant
Vu que notre cher ministère n'a pas pris la peine de publier....
Ce serait franchement désopilant
Vu que notre cher ministère n'a pas pris la peine de publier....
- MorgenröteNiveau 2
Adri a écrit:menerve a écrit:Hélas, je pense que ça se généralise dans toutes les matières... Postes partagés...
Comme tu dis, ça se généralise, mais là où dans d'autres matières il y a quand même des postes complets, en allemand, les postes partagés, c'est depuis des années la norme. Si tu as un poste complet, tu es quasiment un extraterrestre.
Et même si c'est en train de changer avec la réforme du lycée et les choix de spécialités, la majorité des disciplines n'ont pas besoin de consacrer une part non négligeable de leur temps chaque année à devoir justifier l'utilité de leur existence ni à se battre pour avoir des effectifs suffisants.
- MitcindyNiveau 10
Contractuelle depuis 6 ans en allemand, je suis payée à la petite semaine cette année. 4 contrats en 1 an, la titulaire stagiaire repoussant son congé parental de mois en mois.
Je suis sur 2 établissements et je fais 100 km tous les jours.
J'ai reçu une proposition pour passer l'agrégation interne et je me pose des questions. J'adore ce métier (l'enseignement) mais je me demande s'il est pertinent de passer ce concours...
Je serais illico envoyée en région parisienne et je perdrais ma liberté. Ce n'est pas la difficulté du concours qui m'arrête mais la perte de ma liberté et le fait que les titulaires, sont, je trouve, plus maltraités que moi (pas niveau salaire évidemment !).
Je suis sur 2 établissements et je fais 100 km tous les jours.
J'ai reçu une proposition pour passer l'agrégation interne et je me pose des questions. J'adore ce métier (l'enseignement) mais je me demande s'il est pertinent de passer ce concours...
Je serais illico envoyée en région parisienne et je perdrais ma liberté. Ce n'est pas la difficulté du concours qui m'arrête mais la perte de ma liberté et le fait que les titulaires, sont, je trouve, plus maltraités que moi (pas niveau salaire évidemment !).
- CasparProphète
Le début de ton message montre que tu n'es pas super bien traitée quand même.
- RuthvenGuide spirituel
Mitcindy a écrit:Contractuelle depuis 6 ans en allemand, je suis payée à la petite semaine cette année. 4 contrats en 1 an, la titulaire stagiaire repoussant son congé parental de mois en mois.
(...)
J'ai reçu une proposition pour passer l'agrégation interne et je me pose des questions. J'adore ce métier (l'enseignement) mais je me demande s'il est pertinent de passer ce concours...
Attention, il faut être titulaire de la fonction publique pour pouvoir passer l'agrégation interne.
- MitcindyNiveau 10
Attention, il faut être titulaire de la fonction publique pour pouvoir passer l'agrégation interne.
Ah bon ? Je ne savais pas ! Je me demande pourquoi on m'a fait passer ce message alors !!
Mais pas pour l'agrégation externe.
Ah bon ? Je ne savais pas ! Je me demande pourquoi on m'a fait passer ce message alors !!
Mais pas pour l'agrégation externe.
- JennyMédiateur
Tu peux peut-être passer le CAPES interne.
- HPNiveau 1
Adri a écrit:Quand on voit les conditions d'enseignement en allemand (TZR puis poste partagé sur deux établissements au moins...), la maltraitance de la part de l'institution (malgré des discours lénifiants) qu'elle soit de proximité (CDE) ou plus lointaine (Dasen, Recteur ou Ministre...), on peut se dire que les non-candidats ont de la suite dans les idées... Et je ne parle même pas des salaires qui sont le lot de tout prof.
Et pourtant, j'adore mon boulot. J'ai des élèves, mais je bataille, sans cesse, contre l'institution. C'est fatigant. Je recommanderais à tout candidat potentiel de bien se renseigner.
Tout ce qui est rare est cher... Vous croyez qu'il y a de l'espoir de ce côté-là ?
Hélas non! Et je sais de quoi je parle, étant "bicéphale", comme en Teutonie: si j'ai la chance d'exercer sur un seul établissement (parce qu'en plus de l'allemand j'enseigne le français), j'ai droit à des regroupements de classes: 1ère G + term. G & 1ère STAV + term. STAV.
Chez moi (Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation), il n'y a pas de postes de remplaçants et les germanistes ne sont pas légion. Mais nos filières ayant une coloration scientifique, on fait peu de cas du pôle littéraire!
Quand je pense qu'à l'époque j'ai passé le concours PLP (lettres et langue) par dépit et à reculons... Avec plus de 20 ans de recul je constate que rien n'a changé: germaniste de cœur et de formation, je n'avais aucune envie d'être affectée à Pétaouchnok sur deux établissements différents.
Aujourd'hui, sauf à exercer dans des filières littéraires (spécialité langues du bac rénové), je ne vois pas l'intérêt de présenter le CAPES d'allemand.
Le bagage linguistique de mes néo-lycéens est indigent alors qu'ils ont pratiquement tous débuté l'allemand en primaire (soit au moins 4 années "d'apprentissage" pour la majorité d'entre eux...) et je ne dispose que de 3 années pour les certifier – pour de vrai!
Il faudrait commencer par arrêter de leur raconter n'importe quoi pour les attirer dans nos filets troués: non, l'allemand n'est pas une langue facile! Aujourd'hui, nos jeunes apprenants sont persuadés qu'ils sont compétents alors qu'ils ont depuis toujours eu recours à des "exo-cerveaux" (= les intelligences artificielles qui font le boulot à leur place pour le moindre devoir exigé). Ils arrivent au lycée sans lexique ou presque, sans jamais avoir eu à apprendre de verbes forts, sans savoir à quoi correspondent le nominatif ou l'accusatif... Je reprends tout à zéro, patiemment, mais le ver est déjà dans le fruit: il y a un minimum de notions à apprendre PAR CŒUR, et ça, ils n'ont jamais fait et sont bien incapables de le faire tant les zones de mémorisation de leurs cerveaux sont atrophiées. C'est un sérieux problème. On en parle ou pas?...
Comme j'enseigne également le français, je mesure combien l'explication des "cas" est problématique en allemand (c'est quoi un COD?...).
Bref, de très (trop) nombreuses frustrations en perspective, un épuisement conséquent (je ne peux pas faire l'économie de cours de grammaire en français puisque mes élèves arrivent pratiquement "vierges" au lycée), l'absence de travail personnel pour pallier leurs innombrables lacunes et si peu de gratification en retour: le jeu n'en vaut décidemment pas la chandelle!
Pour ce qui est du "Tout ce qui est rare est cher"... Je me suis raccrochée longtemps au vieil adage, espérant ainsi une amélioration de ma propre situation. Aujourd'hui, la contractualisation à tout-va via Le Bon Coin s'il le faut a achevé de me convaincre que nous ne valons décidément pas grand-chose à leurs yeux. Pardon.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum