- EnaecoVénérable
Bouboule a écrit:On fera un double plein l'an prochain pour compenser.
On aura, a priori, plus de candidats en tout cas. Cette année était transitoire.
- MoyenCrocoNiveau 10
En supposant que tous les élèves qui étaient inscrit en M1 et qui ont échoué au CAPES l'an dernier aient eu envie de faire une année de M2 sans concours, et de devoir se retaper un concours nouvelle formule 2 an plus tard.
- tAoKHabitué du forum
Enaeco a écrit:
On aura, a priori, plus de candidats en tout cas. Cette année était transitoire.
Balivernes.
Je me répète : il faut arrêter de penser que la réforme du CAPES est la principale cause de la baisse des candidats. Regardez les statistiques du 3ème concours (sans condition de diplôme). Tout le monde fuit.
RIP EN
- guzNiveau 5
"Tout le monde fuit" c'est probablement la motivation de M. le ministre pour relever les rémunérations des nouveaux entrants entrants (et eux seuls hein, les autres bernique) .
Sinon pour être payé au Smic autant faire les ménages les employeurs sont moins pénibles.
Sinon pour être payé au Smic autant faire les ménages les employeurs sont moins pénibles.
- EnaecoVénérable
tAoK a écrit:Enaeco a écrit:
On aura, a priori, plus de candidats en tout cas. Cette année était transitoire.
Balivernes.
Je me répète : il faut arrêter de penser que la réforme du CAPES est la principale cause de la baisse des candidats. Regardez les statistiques du 3ème concours (sans condition de diplôme). Tout le monde fuit.
RIP EN
Balivernes ?
Personne ici ne dit que la réforme du CAPES est la principale cause de la baisse des candidats et nous sommes tous bien conscients que le nombre de candidats ne fait que diminuer.
En revanche, on ne peut pas comparer avec l'année précédente en ignorant cette donnée majeure : la discontinuité dans les modalités d'inscription au concours fait que mécaniquement, cette année, on a moins de candidats.
Si vous voulez faire comme si ça n'est qu'un détail, alors on se retrouve l'an prochain pour comparer les résultats 2022 aux résultats 2023 et voir l'effet Pap N'Diaye et pacte enseignant.
Si les postes sont mieux pourvus, on pourra alors conclure sur un gain d'attractivité après de nombreuses années de baisse.
- guzNiveau 5
@Enaeco " la discontinuité dans les modalités d'inscription au concours fait que mécaniquement, cette année, on a moins de candidats." Tu n'as pas été attentif, tAoK parlait seulement du 3eme concours sans condition de diplôme (je mets en gras pour que tu comprennes bien que ça n'a rien à voir avec avec ce que tu exposes).
- MoyenCrocoNiveau 10
Enaeco a écrit:
Si vous voulez faire comme si ça n'est qu'un détail, alors on se retrouve l'an prochain pour comparer les résultats 2022 aux résultats 2023 et voir l'effet Pap N'Diaye et pacte enseignant.
Si les postes sont mieux pourvus, on pourra alors conclure sur un gain d'attractivité après de nombreuses années de baisse.
Ou alors on se dit que la réforme M1 -> M2 n'est qu'un subterfuge pour gonfler artificiellement le nombre de candidat l'an prochain afin de faire croire que cette augmentation est le fruit de Pap Ndiaye & Pacte (P&P?)
PS : attention, il n'y a pas d'apostrophe dans le nom de notre ministre.
- EnaecoVénérable
Le 3ème concours, c'est moins 10% des postes et les candidats ont des parcours qui n'ont rien à voir avec ceux de l'externe. C'est intéressant de suivre l'évolution et effectivement, de ce côté aussi, ils fuient.
Il n'empêche que les 3/4 des postes sont offerts par la voie classique et que, si la baisse est généralisée par autre chose que la réforme, de nombreux potentiels candidats n'ont pas pu se présenter via cette voie.
S'il s'avère que l'an prochain on arrive à un niveau supérieur à celui de cette année, vous allez toujours nier l'impact de la réforme et dire que c'est encore insuffisant mais encourageant ???
Edit : le coup du subterfuge, j'ai quand même un peu de mal à y croire.
Quelle probabilité que Pap Ndiaye passe l'année à ce poste ?
Se mettre en grande difficulté cette année pour pouvoir dire l'année prochaine que la situation est catastrophique mais un peu moins que l'année d'avant, je ne vois pas l'intérêt... Surtout si c'est pour se prendre le retour de bâton inévitable dès l'année suivante.
Il n'empêche que les 3/4 des postes sont offerts par la voie classique et que, si la baisse est généralisée par autre chose que la réforme, de nombreux potentiels candidats n'ont pas pu se présenter via cette voie.
S'il s'avère que l'an prochain on arrive à un niveau supérieur à celui de cette année, vous allez toujours nier l'impact de la réforme et dire que c'est encore insuffisant mais encourageant ???
Edit : le coup du subterfuge, j'ai quand même un peu de mal à y croire.
Quelle probabilité que Pap Ndiaye passe l'année à ce poste ?
Se mettre en grande difficulté cette année pour pouvoir dire l'année prochaine que la situation est catastrophique mais un peu moins que l'année d'avant, je ne vois pas l'intérêt... Surtout si c'est pour se prendre le retour de bâton inévitable dès l'année suivante.
- guzNiveau 5
@Enaeco Bon alors comment expliques-tu qu'un concours qui avait un certain succès et qui remplissait quasiment tous le postes depuis 10 ans (~ 150) voit le nombre de postulants s'effondrer ?
La seule solution a été d'annoncer que les nouveaux entrants au concours externe seraient payés plus que le Smic, sinon le concours serait sinistré. Ça n'a rien à voir avec le niveau du diplôme requis.
Les concours qui recrutent au niveau Smic de la fonction publique sont en général pour ceux titulaires du brevet des collèges. C'est heureux que l'effondrement du recrutement puisse ajuster un légitime différentiel.
La seule solution a été d'annoncer que les nouveaux entrants au concours externe seraient payés plus que le Smic, sinon le concours serait sinistré. Ça n'a rien à voir avec le niveau du diplôme requis.
Les concours qui recrutent au niveau Smic de la fonction publique sont en général pour ceux titulaires du brevet des collèges. C'est heureux que l'effondrement du recrutement puisse ajuster un légitime différentiel.
- MathadorEmpereur
Le SMIC a aussi rattrapé le début de la catégorie B, et même quasiment le début du deuxième grade pour lequel les recrutements directs se font au niveau bac+2 (IM 356, traitement minimum: IM 352).guz a écrit:Les concours qui recrutent au niveau Smic de la fonction publique sont en général pour ceux titulaires du brevet des collèges. C'est heureux que l'effondrement du recrutement puisse ajuster un légitime différentiel.
Même avec l'augmentation de 3,5% du point d'indice, l'échelon 1 du premier grade (IM 343 avant application du plancher) se retrouvera seulement 1% au-dessus de l'actuel traitement minimum de la fonction publique.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- EnaecoVénérable
J'ai beau me relire, je ne vois pas ce qui vous laisse penser que je ne suis pas conscient de l'effondrement du nombre de candidats.
Concernant le concours externe, il y a un changement qui nous empêche de le mesurer correctement. Ça ne veut pas dire qu'il n'est pas présent et j'ai pris soin de préciser que ça n'allait certainement pas en s'arrangeant.
Concernant le concours externe, il y a un changement qui nous empêche de le mesurer correctement. Ça ne veut pas dire qu'il n'est pas présent et j'ai pris soin de préciser que ça n'allait certainement pas en s'arrangeant.
- BoubouleDoyen
Relisez les fils concernant les postes, inscrits, admissibles et admis des concours 2013-2014.
- guzNiveau 5
@Mathador avec une inflation qui s'annonce en reprise à 5% ...
@Enaeco excuse moi j'ai lu trop vite.
De fait les trois paramètres sont :
- le salaire,
- le niveau de diplôme,
- le contexte.
Pour l'externe ces 3 sont défavorables pour obtenir un nombre d'inscrits suffisant, pour le 3eme concours 2 seulement ont suffi à l'effondrer. M. le ministre a logiquement opter pour agir sur le premier, le seul facilement accessible, d'autant plus que, sans polémiquer, il y a une absence affichée de volonté politique d'améliorer le fond.
@Enaeco excuse moi j'ai lu trop vite.
De fait les trois paramètres sont :
- le salaire,
- le niveau de diplôme,
- le contexte.
Pour l'externe ces 3 sont défavorables pour obtenir un nombre d'inscrits suffisant, pour le 3eme concours 2 seulement ont suffi à l'effondrer. M. le ministre a logiquement opter pour agir sur le premier, le seul facilement accessible, d'autant plus que, sans polémiquer, il y a une absence affichée de volonté politique d'améliorer le fond.
- SeismiMineNiveau 5
> Si vous voulez faire comme si ça n'est qu'un détail, alors on se retrouve l'an prochain pour comparer les résultats 2022 aux résultats 2023 et voir l'effet Pap N'Diaye et pacte enseignant.
Si les postes sont mieux pourvus, on pourra alors conclure sur un gain d'attractivité après de nombreuses années de baisse.
Je pense que cela risque d'être le contraire.
L'élément déclencheur du trou dans les admis au capes de mathématiques a été très exactement la masterisation du capes de 2010-2011. Les données le montrent clairement.
Là, le ministère refait pareil mais en pire (encore moins de disciplinaire, étudiants M2 avec cours en établissement). En comparant cette année de masterisation avec celle de 2010 (ou 2011), on part pour avoir un nombre d'admis bien pire qu'avant.
Je m'attends donc à un trou encore plus grand côté postes dans les prochaines années que cela ne l'avait été auparavant (on a de quoi comparer, je veux dire).
Un élément important dans les observations serait peut-être le volume d'étudiants et de "reconvertis" aux concours. En relisant les rapports du jury de l'agreg de maths je me souviens l'avoir vu en parler (indiquer qu'il y a un seuil qu'il aimerait ne pas voir franchi, et décrire la baisse au fil des ans jusqu'au franchissement dudit seuil).
Si les postes sont mieux pourvus, on pourra alors conclure sur un gain d'attractivité après de nombreuses années de baisse.
Je pense que cela risque d'être le contraire.
L'élément déclencheur du trou dans les admis au capes de mathématiques a été très exactement la masterisation du capes de 2010-2011. Les données le montrent clairement.
Là, le ministère refait pareil mais en pire (encore moins de disciplinaire, étudiants M2 avec cours en établissement). En comparant cette année de masterisation avec celle de 2010 (ou 2011), on part pour avoir un nombre d'admis bien pire qu'avant.
Je m'attends donc à un trou encore plus grand côté postes dans les prochaines années que cela ne l'avait été auparavant (on a de quoi comparer, je veux dire).
Un élément important dans les observations serait peut-être le volume d'étudiants et de "reconvertis" aux concours. En relisant les rapports du jury de l'agreg de maths je me souviens l'avoir vu en parler (indiquer qu'il y a un seuil qu'il aimerait ne pas voir franchi, et décrire la baisse au fil des ans jusqu'au franchissement dudit seuil).
- fandorineNiveau 9
Enaeco a écrit:S'il s'avère que l'an prochain on arrive à un niveau supérieur à celui de cette année, vous allez toujours nier l'impact de la réforme et dire que c'est encore insuffisant mais encourageant ???
On peut effectivement s'attendre à ce que, devant même une faible hausse du nombre de candidats, le ministère crie victoire et fasse mine de croire le problème du recrutement réglé une fois pour toutes. Qui se souvient que Luc Chatel nous avait déjà fait le coup... en 2011?
https://www.leparisien.fr/societe/la-ruee-surprise-vers-le-metier-de-prof-21-07-2011-1540068.php
Luc Chatel a écrit:De manière générale, les matières scientifiques et les mathématiques en particulier ont du mal à séduire depuis quelques années. Pourtant, dans cette dernière discipline, le nombre de candidats vient de faire un bond de 20%! Il n'y a donc pas de fatalité.
[...] C'est vrai qu'on ne remplace pas la moitié des départs en retraite mais, dans le même temps, on recrute les meilleurs pour succéder à ceux qui restent.
- jésusFidèle du forum
Hello.
Concernant les salaires, tout le monde pense que 1500 euros , c'est beaucoup. NON
Aujourd'hui le SMIC, c'est 1 302,64 €
On est éligible, d'après mon expérience à la prime d'activité jusqu'à 1 787 euros. Donc, on est "pauvre" jusqu'à ce salaire.
Reprenez les grilles de salaire de prof débutant certifié. C'est la CAF qui paye les salaires des premiers échelons. C'est un non-sens.
En étant remplaçant par le passé entre 2007 et 2015, 90% du temps, je n'ai jamais atteint le SMIC au tarif 2022, même en étant à 15h par semaine ou dans le privé, sauf rattrapage.
( En dehors de cela, hors prime, dans la FPT en catégorie b et C en tant que contractuel, ou salarié associatif dans les premiers échelons, je n'ai jamais touché le montant du SMIC actuel)
Pour rappel, de mon temps la prime d'activité n'existait pas. Elle a été crée en 2016. Donc, je n'avais rien pour compenser.
Même dans mon ancien travail, avec plus de 4 ans de boîte, indice 350 dans l'animation ( où on cherchait à faire prendre conscience que j'étais bien payé) , j'ai toujours été éligible à la prime d'activité.
Là, en province, en menant une vie sociale très frugale, faute de temps, avec un loyer raisonnable, un prêt pour une auto d'occasion, des déplacements, quelques abonnements à des chaînes ciné, à la salle de sport, il me restait 100/150 euros par mois pour les frais de santé, imprévus, petits plaisirs. In fine, dans un mois, à part mettre de côté pour faire des cadeaux de noël et une petite bouteille de vin, je ne faisais aucun extra.
Donc pour les 1500 euros de SMIC. En-dessous de cette somme, on a aucune marge pour se faire plaisir, quasi aucune possibilité de rajouter un prêt pour changer de voiture ou pour s'abonner à Canal+ par exemple. On sort effectivement la tête de l'eau financièrement au-delà des 1700 euros par mois. Alors imaginez, être payé 1400, 1300 euros ou moins.
Le salaire, ce n'est pas seulement s'acheter des biens. C'est un argument pour ne pas aller voir ailleurs, consentir à des sacrifices au travail.
Quand j'ai eu des frictions au travail, et quand on m'a rappelé que j'étais bien payé ( soit-disant) et que je devais m'incliner face à toutes les demandes. Je me suis souvenu des semaines à 75h de boulot, les samedis de travail dans l'année, les réunions à 1h 30 de route qui me font rentrer à 0h passé, le management chaotique, le harcèlement. Et je me suis dit, le salaire ne compense pas tout cela. Donc, je suis parti.
Là, je cherche un emploi dans l'enseignement ou la formation, il n'y a aucune offre bien payée, et les postes de titulaire certifié mettent plus de 2 ans à dépasser les 1780 euros net par mois.
Donc, oui aucun salaire de prof en-dessous du seuil prime activité. Même débutant ou contractuel, point. Et aucune envie de me positionner sur des postes payés, allez moins de 1600 euros net.
Pas étonnant qu'il n'y ait pas de candidats.
Concernant les salaires, tout le monde pense que 1500 euros , c'est beaucoup. NON
Aujourd'hui le SMIC, c'est 1 302,64 €
On est éligible, d'après mon expérience à la prime d'activité jusqu'à 1 787 euros. Donc, on est "pauvre" jusqu'à ce salaire.
Reprenez les grilles de salaire de prof débutant certifié. C'est la CAF qui paye les salaires des premiers échelons. C'est un non-sens.
En étant remplaçant par le passé entre 2007 et 2015, 90% du temps, je n'ai jamais atteint le SMIC au tarif 2022, même en étant à 15h par semaine ou dans le privé, sauf rattrapage.
( En dehors de cela, hors prime, dans la FPT en catégorie b et C en tant que contractuel, ou salarié associatif dans les premiers échelons, je n'ai jamais touché le montant du SMIC actuel)
Pour rappel, de mon temps la prime d'activité n'existait pas. Elle a été crée en 2016. Donc, je n'avais rien pour compenser.
Même dans mon ancien travail, avec plus de 4 ans de boîte, indice 350 dans l'animation ( où on cherchait à faire prendre conscience que j'étais bien payé) , j'ai toujours été éligible à la prime d'activité.
Là, en province, en menant une vie sociale très frugale, faute de temps, avec un loyer raisonnable, un prêt pour une auto d'occasion, des déplacements, quelques abonnements à des chaînes ciné, à la salle de sport, il me restait 100/150 euros par mois pour les frais de santé, imprévus, petits plaisirs. In fine, dans un mois, à part mettre de côté pour faire des cadeaux de noël et une petite bouteille de vin, je ne faisais aucun extra.
Donc pour les 1500 euros de SMIC. En-dessous de cette somme, on a aucune marge pour se faire plaisir, quasi aucune possibilité de rajouter un prêt pour changer de voiture ou pour s'abonner à Canal+ par exemple. On sort effectivement la tête de l'eau financièrement au-delà des 1700 euros par mois. Alors imaginez, être payé 1400, 1300 euros ou moins.
Le salaire, ce n'est pas seulement s'acheter des biens. C'est un argument pour ne pas aller voir ailleurs, consentir à des sacrifices au travail.
Quand j'ai eu des frictions au travail, et quand on m'a rappelé que j'étais bien payé ( soit-disant) et que je devais m'incliner face à toutes les demandes. Je me suis souvenu des semaines à 75h de boulot, les samedis de travail dans l'année, les réunions à 1h 30 de route qui me font rentrer à 0h passé, le management chaotique, le harcèlement. Et je me suis dit, le salaire ne compense pas tout cela. Donc, je suis parti.
Là, je cherche un emploi dans l'enseignement ou la formation, il n'y a aucune offre bien payée, et les postes de titulaire certifié mettent plus de 2 ans à dépasser les 1780 euros net par mois.
Donc, oui aucun salaire de prof en-dessous du seuil prime activité. Même débutant ou contractuel, point. Et aucune envie de me positionner sur des postes payés, allez moins de 1600 euros net.
Pas étonnant qu'il n'y ait pas de candidats.
- chmarmottineGuide spirituel
Lettres modernes : 598 admis / 755 postes ouverts
- HeisenbergHabitué du forum
chmarmottine a écrit:Lettres modernes : 598 admis / 755 postes ouverts
Et pour le 3e concours : 30 admis pour 60 postes
_________________
- guzNiveau 5
@SeismiMine tu as effectivement raison, j'ai trouvé les stats sur le site d'un enseignant spécialisé dans la préparation au Capes de maths (DJ Mercier).
- guzNiveau 5
Quant au nombre de reconvertis, en maths et en lettres il s'est donc effondré, et cela ne dépend pas du niveau de diplômes.
- EnaecoVénérable
Je suis surpris que le ratio présents/poste soit aussi stable depuis 2011
- SisypheHabitué du forum
jésus a écrit:Et aucune envie de me positionner sur des postes payés, allez moins de 1600 euros net.
Si même Jésus réclame plus d'argent...
- berzekoNiveau 8
jésus a écrit:Hello.
Concernant les salaires, tout le monde pense que 1500 euros , c'est beaucoup. NON
Aujourd'hui le SMIC, c'est 1 302,64 €
On est éligible, d'après mon expérience à la prime d'activité jusqu'à 1 787 euros. Donc, on est "pauvre" jusqu'à ce salaire.
Reprenez les grilles de salaire de prof débutant certifié. C'est la CAF qui paye les salaires des premiers échelons. C'est un non-sens.
En étant remplaçant par le passé entre 2007 et 2015, 90% du temps, je n'ai jamais atteint le SMIC au tarif 2022, même en étant à 15h par semaine ou dans le privé, sauf rattrapage.
( En dehors de cela, hors prime, dans la FPT en catégorie b et C en tant que contractuel, ou salarié associatif dans les premiers échelons, je n'ai jamais touché le montant du SMIC actuel)
Pour rappel, de mon temps la prime d'activité n'existait pas. Elle a été crée en 2016. Donc, je n'avais rien pour compenser.
Même dans mon ancien travail, avec plus de 4 ans de boîte, indice 350 dans l'animation ( où on cherchait à faire prendre conscience que j'étais bien payé) , j'ai toujours été éligible à la prime d'activité.
Là, en province, en menant une vie sociale très frugale, faute de temps, avec un loyer raisonnable, un prêt pour une auto d'occasion, des déplacements, quelques abonnements à des chaînes ciné, à la salle de sport, il me restait 100/150 euros par mois pour les frais de santé, imprévus, petits plaisirs. In fine, dans un mois, à part mettre de côté pour faire des cadeaux de noël et une petite bouteille de vin, je ne faisais aucun extra.
Donc pour les 1500 euros de SMIC. En-dessous de cette somme, on a aucune marge pour se faire plaisir, quasi aucune possibilité de rajouter un prêt pour changer de voiture ou pour s'abonner à Canal+ par exemple. On sort effectivement la tête de l'eau financièrement au-delà des 1700 euros par mois. Alors imaginez, être payé 1400, 1300 euros ou moins.
Le salaire, ce n'est pas seulement s'acheter des biens. C'est un argument pour ne pas aller voir ailleurs, consentir à des sacrifices au travail.
Quand j'ai eu des frictions au travail, et quand on m'a rappelé que j'étais bien payé ( soit-disant) et que je devais m'incliner face à toutes les demandes. Je me suis souvenu des semaines à 75h de boulot, les samedis de travail dans l'année, les réunions à 1h 30 de route qui me font rentrer à 0h passé, le management chaotique, le harcèlement. Et je me suis dit, le salaire ne compense pas tout cela. Donc, je suis parti.
Là, je cherche un emploi dans l'enseignement ou la formation, il n'y a aucune offre bien payée, et les postes de titulaire certifié mettent plus de 2 ans à dépasser les 1780 euros net par mois.
Donc, oui aucun salaire de prof en-dessous du seuil prime activité. Même débutant ou contractuel, point. Et aucune envie de me positionner sur des postes payés, allez moins de 1600 euros net.
Pas étonnant qu'il n'y ait pas de candidats.
Merci. Dire cela à ce niveau c'est RIDICULE. on vit frugalement pour une "profession intellectuelle supérieure" soit disant. On ne s'y retrouve absolument pas au vu des diplômes demandés, de la charge de travail, des conditions affreuses et de l'inflation qui explose. Quel plaisir on peut s'offrir ? Un peu de viande pour finir la semaine ? C'est le tiers-monde ce pays ! Et célibataire alors là ... même contractuel je touchais plus aussi.
- jésusFidèle du forum
Pour les candidats reconvertis en lettres modernes, j'ai le sentiment que les rectorats et les INSPE n'en veulent plus.
Venant de philo, ( alors que j'ai effectué des remplacements en lettres modernes en 2009/10) ma candidature est refusée dans les rectorats.
Ma candidature à un master MEEF lettres modernes a été refusée car ce n'est pas ma formation initiale.
Et dans la plupart des offres d'emploi, on ne regarde pas la candidature si on n'a pas de master dans la matière. Et même pour des lettres-histoires.
Et en plus, il y a un "programme" au CAPES de lettres modernes, qui est contraignant quand on travaille. ( En plus des fondamentaux habituels de la matière)
On voudrait écarter les reconvertis qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
J'ai franchement du mal à comprendre l'idée, alors qu'ici, et dans les rectorats on pleure sur la désertion des candidats.
Et comme je le disais, sans parler du salaire. En dehors de cela, avec le salaire proposé pour être prof certifié les 1ères années, on doit mendier à la CAF la prime d'activité. avec l'inflation de 2022, être payé en dessous de 1500 euros net voire 1600 euros net, même en province, on vit trop chichement pour le salaire proposé.
Vu les circonstances, autant attendre une hausse de salaire des premières années d'enseignement pour s'y frotter et attendre.
Venant de philo, ( alors que j'ai effectué des remplacements en lettres modernes en 2009/10) ma candidature est refusée dans les rectorats.
Ma candidature à un master MEEF lettres modernes a été refusée car ce n'est pas ma formation initiale.
Et dans la plupart des offres d'emploi, on ne regarde pas la candidature si on n'a pas de master dans la matière. Et même pour des lettres-histoires.
Et en plus, il y a un "programme" au CAPES de lettres modernes, qui est contraignant quand on travaille. ( En plus des fondamentaux habituels de la matière)
On voudrait écarter les reconvertis qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
J'ai franchement du mal à comprendre l'idée, alors qu'ici, et dans les rectorats on pleure sur la désertion des candidats.
Et comme je le disais, sans parler du salaire. En dehors de cela, avec le salaire proposé pour être prof certifié les 1ères années, on doit mendier à la CAF la prime d'activité. avec l'inflation de 2022, être payé en dessous de 1500 euros net voire 1600 euros net, même en province, on vit trop chichement pour le salaire proposé.
Vu les circonstances, autant attendre une hausse de salaire des premières années d'enseignement pour s'y frotter et attendre.
- MatteoNiveau 10
Les INSPE se prouvent qu'elles existent en refusant des gens, c'est toujours le même mécanisme.
- guzNiveau 5
@Enaeco oui moi aussi, il reste à attendre l'an prochain pour voir si les prévisions de SeismiMine seront ou non modulées par la remontée des salaires.
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