- dandelionVénérable
Mais quand tu as travaillé dans le marketing et la finance et que l’on t’envoie dans un quartier populaire voire une banlieue difficile, ou même tout simplement une école primaire tout ce qu’il y a de plus standard, il y a des chances que tu te prennes une claque bien sévère. Il y a quand même des réalités auxquelles la plupart des gens ne sont guère confrontés (les problèmes de développement, la pauvreté). Et même en primaire, l’enseignement requiert des connaissances techniques (ne serait-ce que l’alphabet phonétique).
J’ai fait une prépa, j’avais passé une licence dans une autre matière en même temps que je passais ma licence d’anglais, mais je ne me verrais pas l’enseigner, ou enseigner l’histoire-géo ou le français. Je sais bien que l’on embauchait des instituteurs avec seulement le bac dans les années soixante, mais mes parents qui ont seulement le bac, obtenu à la fin des années cinquante, écrivent une langue impeccable et maitrisent l’arithmétique. Et puis à l’époque on enseignait encore avec des manuels que l’on pouvait suivre, alors qu’aujourd’hui il faut tout de même créer pas mal de contenus, et utiliser des outils technologiques. Les conditions sont complètement différentes.
J’ai fait une prépa, j’avais passé une licence dans une autre matière en même temps que je passais ma licence d’anglais, mais je ne me verrais pas l’enseigner, ou enseigner l’histoire-géo ou le français. Je sais bien que l’on embauchait des instituteurs avec seulement le bac dans les années soixante, mais mes parents qui ont seulement le bac, obtenu à la fin des années cinquante, écrivent une langue impeccable et maitrisent l’arithmétique. Et puis à l’époque on enseignait encore avec des manuels que l’on pouvait suivre, alors qu’aujourd’hui il faut tout de même créer pas mal de contenus, et utiliser des outils technologiques. Les conditions sont complètement différentes.
- berzekoNiveau 8
dandelion a écrit:Mais quand tu as travaillé dans le marketing et la finance et que l’on t’envoie dans un quartier populaire voire une banlieue difficile, ou même tout simplement une école primaire tout ce qu’il y a de plus standard, il y a des chances que tu te prennes une claque bien sévère. Il y a quand même des réalités auxquelles la plupart des gens ne sont guère confrontés (les problèmes de développement, la pauvreté). Et même en primaire, l’enseignement requiert des connaissances techniques (ne serait-ce que l’alphabet phonétique).
J’ai fait une prépa, j’avais passé une licence dans une autre matière en même temps que je passais ma licence d’anglais, mais je ne me verrais pas l’enseigner, ou enseigner l’histoire-géo ou le français. Je sais bien que l’on embauchait des instituteurs avec seulement le bac dans les années soixante, mais mes parents qui ont seulement le bac, obtenu à la fin des années cinquante, écrivent une langue impeccable et maitrisent l’arithmétique. Et puis à l’époque on enseignait encore avec des manuels que l’on pouvait suivre, alors qu’aujourd’hui il faut tout de même créer pas mal de contenus, et utiliser des outils technologiques. Les conditions sont complètement différentes.
Vous venez de comprendre (entre autres) pourquoi il y a très peu d'enseignants en gestion spécialisés dans ces matières.
- VoltaireNiveau 10
On recrutait les instituteurs au niveau bac, certes, voire même moins : début années 70, on présentait le concours des Ecoles Normales d'Instituteurs de la fin de la 3ème à la terminale, c'étaient les mêmes épreuves pour tous, on était boursier jusqu'au bac puis on intégrait l'Ecole Normale proprement dite où on recevait une SOLIDE FORMATION pédagogique et disciplinaire, avec des stages dans des "écoles d'application" (en général les écoles primaires voisines de l'ENI) sous la supervision d' instituteurs ou d'institutrices chevronné(e)s. Il me semble que recruter de plus en plus haut au niveau du diplôme et parallèlement former de moins en moins les enseignants ne fait que dégrader leur niveau professionnel. C'est très sensible pour les professeurs des écoles, mais aussi pour les certifiés voire les agrégés. Le souci louable de revaloriser le métier d'instituteur aurait pu se faire en validant par une équivalence les années de formation dans une Ecole Normale ... au lieu de les supprimer !
- PonocratesExpert spécialisé
Ce qui dégrade le niveau de recrutement c'est:
- d'une part l'abandon par l'Institution des exigences élémentaires pour la scolarité obligatoire ( et les pressions que cela engendre sur les enseignants rebaptisées "appels à la bienveillance");
- l'obligation pour les collègues du Supérieur d'abaisser le niveau parce que sinon la vilaine université qui ne fait pas passer en deuxième année ou ne donne pas de licence va se faire taper sur les doigts par l'État qui ne lui donne ni les moyens d'enseigner ( réduction des horaires, masse salariale en augmentation avec moyens constants) ni ceux d'exiger un niveau minimal ( il faudrait pour cela que les Universitaires osent dénoncer ce qu'est devenu le bac qu'ils cautionnent);
-et in fine, le niveau général des candidats ainsi obtenus, qui oblige à recruter des collègues qui n'auraient jamais eu le concours il y a seulement 10 ans.
Ah, j'oubliais, le fait que nous commençons à... quoi ? 1, 2 smic ? Et que toute personne qui a du bon sens à l'heure actuelle et des compétences valorisables ailleurs, réfléchit à deux fois avant de se lancer dans une carrière vilipendée par les médias, une partie de la société et la classe politique et aux conditions de travail extrêmement dégradées...
- d'une part l'abandon par l'Institution des exigences élémentaires pour la scolarité obligatoire ( et les pressions que cela engendre sur les enseignants rebaptisées "appels à la bienveillance");
- l'obligation pour les collègues du Supérieur d'abaisser le niveau parce que sinon la vilaine université qui ne fait pas passer en deuxième année ou ne donne pas de licence va se faire taper sur les doigts par l'État qui ne lui donne ni les moyens d'enseigner ( réduction des horaires, masse salariale en augmentation avec moyens constants) ni ceux d'exiger un niveau minimal ( il faudrait pour cela que les Universitaires osent dénoncer ce qu'est devenu le bac qu'ils cautionnent);
-et in fine, le niveau général des candidats ainsi obtenus, qui oblige à recruter des collègues qui n'auraient jamais eu le concours il y a seulement 10 ans.
Ah, j'oubliais, le fait que nous commençons à... quoi ? 1, 2 smic ? Et que toute personne qui a du bon sens à l'heure actuelle et des compétences valorisables ailleurs, réfléchit à deux fois avant de se lancer dans une carrière vilipendée par les médias, une partie de la société et la classe politique et aux conditions de travail extrêmement dégradées...
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- TiplumeNiveau 1
Bonjour,Proton a écrit:J'en ai vu des ingé de 50 ans devenir contractuel dans mon lycée. Le dernier a tenu de septembre jusqu'aux vacances de la Toussaint.
:serge:
Et son niveau ? Mdr, il s'est retrouvé avec des maths expertes et une spé maths de term notamment. Il brodait sur les complexes. Je pense qu'il avait tout oublié. Les limites en spé ? Euh ... le raisonnement par récurrence ? Il n'y avait pas de rédaction ...
Il me demandait le corrigé de tous mes DS "pour vérifier" ...
Autant je suis effarée de voir ce type de job dating, qui tend à rabaisser l'image des professeurs et a laissé croire qu'il suffit de connaitre "le programme" pour être apte à devenir professeur autant j'ai tendance à voir un brin de mépris vis à vis des pseudos ingenieurs que je m'imagine bedonnants et plein d'orgueil, lorsque je lis des commentaires de ce type.
Alors il se trouve que je suis ingénieur et que j'approche de la cinquantaine. Ceci explique mon malaise en lisant ce post.
De mon coté, je n'ai jamais cessé de respecter mes professeurs ainsi que ceux que mes trois enfants ont eus et avec certains d'entre eux j'ai même lié des relations qui dépassent desormais le seul cadre des relations "parents-profs". Ce sont mes amies ! (professeur de Francais et de sciences, desolée le féminin ne passe pas)
Comme beaucoup, je garde le souvenir ému de certains de mes anciens "instituteurs" de l'époque qui pourtant m'ont envoyé des bouts de craies et des tampons dessus :-) Je sais très bien que mes professeurs étaient bien plus que de simples machines à faire apprendre comme certains semblent le croire.
Je suis maman de 3 enfants, mon ainée est actuellement en FIMI INSA Lyon et mes deux autres plus jeunes suivent le même chemin. J'ai depuis toujours suivi mes filles, vérifié les devoirs maison qui ne me convenaient pas, insisté sur la rédaction... (je suis un brin chiante je le reconnais volontiers). A l'heure actuelle j'ai relu tous les cours de L1 et L2 en maths physique (merci M Taillet et vos extraordinaires videos de cours).
Je donne des cours de maths et de physique bénévolement au sein du CMJ de ma ville pour les éleves en difficulté et defavorisés. Ces cours sont destinés aux enfants qui ne peuvent bénéficier de cours payants faute de moyens financiers.
Issue du quartier du Mirail (Toulouse), de parents ouvriers, je sais la chance que j'ai eu d'avoirs de tels parents qui se sont en partie sacrifiés pour me permettre de rentrer au sein du Lycée Pierre de Fermat en classe préparatoire et ainsi passer les concours. Je reconnais aussi la chance d'avoir eu des professeurs qui m'ont donné le goût des sciences et l'envie d'apprendre. J'essaie de participer à mon tour pour tenter d'aider ceux qui veulent encore réussir. Je cherche chez vous des conseils pour transmettre ce savoir et des astuces pour m'améliorer dans ce travail.
Alors, l'image du ventripotent ingénieur un peu "idiot"me hérisse un peu. D'un exemple faire une généralité me semble rapide. Je mets cela sur le compte du "trop c'est trop" !
Tout cela pour dire que :
1/ Aborder quoique ce soit dans la vie sans avoir un tant soit peu revu les notions et se trouver face à des difficultés n'a rien d'étonnant en revanche peut être que ce monsieur, s'il avait revu ses cours, refait des exercices, relu des annales, aurait pu ne pas etre noyé.
Il me parait très bizarre de se noyer avec des complexes en terminale je vous avoue ! Même en L1 en electricité cela reste très très abordable pour un ingénieur de l'ancienne génération ! Je serais moins sereine avec certains aspects du programme de L1 en mathematiques mais le programme de terminale... D'autant que bizarrement je trouve les maths expertes bien moins compliquées que la spe math! Mettre les aspects matriciel en maths expertes et les congruences en spe maths ! Cherchez la logique !
2/ J'avoue que le coté technique n'est pas ce qui me fait le plus peur mais bien le coté pédagogie et traitement de l'humain.
Savoir faire passer son savoir est très compliqué et en cela je sais que j'ai beaucoup de progrès à faire. Savoir gérer une classe, un environnement complexe. Faire face à la méchanceté, la bêtise... Je ne sais même pas si je suis armée pour faire face !
3/ La pédagogie, savoir rendre un cours intéressant, ne pas se laisser déborder.. Tout cela bien plus que le coté technique me fait peur.
En revanche, sachez que pour beaucoup de parents et d'enfants vous etes bien plus que ce que vous semblez croire. Mes filles chaque année choisissent avec soin le cadeau pour leurs "profs préférés". Les heureux élus cette année sont le professeur d'espagnol et de maths pour ma "petite" et "Anglais" et " maths" pour ma grande ^^
Le manque de reconnaissance de la part de l'EN et de la part de certains éleves et parents m'exaspèrent. La connaissance, le savoir forge l'être et nous apprend l'humilité en nous montrant que " l'on ne sait rien".
Ce qui m'inquiéte, c'est que ce manque de respect gangrène les institutions et cela à mon sens n'est rien d'autre qu'un symptome de la décadence de notre sociéte.
J'ai un peu peur, je l'avoue !
- MathadorEmpereur
Il y a de tout parmi les ingénieurs de 50 ans, comme dans toute population…
Et le témoignage de @Proton comporte un fort biais de sélection: il parle d'ingénieurs prêts à accepter un contrat précaire et payé au lance-pierre. Les ingénieurs compétents et investis, comme tu sembles l'être, se retrouveront donc naturellement sous-représentés parmi les contractuels de l'EN.
Et le témoignage de @Proton comporte un fort biais de sélection: il parle d'ingénieurs prêts à accepter un contrat précaire et payé au lance-pierre. Les ingénieurs compétents et investis, comme tu sembles l'être, se retrouveront donc naturellement sous-représentés parmi les contractuels de l'EN.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- maikreeeesseGrand sage
Merci, c'est très gentil.dandelion a écrit:Mais quand tu as travaillé dans le marketing et la finance et que l’on t’envoie dans un quartier populaire voire une banlieue difficile, ou même tout simplement une école primaire tout ce qu’il y a de plus standard, il y a des chances que tu te prennes une claque bien sévère. Il y a quand même des réalités auxquelles la plupart des gens ne sont guère confrontés (les problèmes de développement, la pauvreté). Et même en primaire, l’enseignement requiert des connaissances techniques (ne serait-ce que l’alphabet phonétique).
J’ai fait une prépa, j’avais passé une licence dans une autre matière en même temps que je passais ma licence d’anglais, mais je ne me verrais pas l’enseigner, ou enseigner l’histoire-géo ou le français. Je sais bien que l’on embauchait des instituteurs avec seulement le bac dans les années soixante, mais mes parents qui ont seulement le bac, obtenu à la fin des années cinquante, écrivent une langue impeccable et maitrisent l’arithmétique. Et puis à l’époque on enseignait encore avec des manuels que l’on pouvait suivre, alors qu’aujourd’hui il faut tout de même créer pas mal de contenus, et utiliser des outils technologiques. Les conditions sont complètement différentes.
J'espère que ce n'était que maladroit.
- TiplumeNiveau 1
@Mathador oui certes, merci de la précision.
Il faut dire que le sujet est sensible. Je comprends votre exaspération face à ces vidéos et reportages. C'est même affligeant par certains aspects.
Les gens devraient déjà regarder le niveau technique demandé en regardant les sujets de CAPES (première épreuve) et certains d'entre eux comprendraient, je l'espère, qu'ils n'ont juste pas le niveau technique.
Je ne l'ai pas non plus, certaines questions dans les différentes épreuves du CAPES m'ont laissée perplexe, mais ces questions dépassent le niveau secondaire ^^ En fait, je révise au fur et à mesure que ma fille avance à l'INSA.
Quant à la deuxième épreuve du CAPES, elle reste encore pour moi bien mystérieuse.
Je me pose une question toutefois, les personnes qui tentent le CAPES sont-elles toutes en train de suivre une formation, vous parlez souvent de MEEF (sorte de Master de l'enseignement j'ai supposé) ? Ou existe-t-il une sorte de candidature libre possible ?
Comment est-il possible que certaines personnes enseignent, comme visiblement cet ingénieur dont parle @proton, sans avoir suivi un minimum de formation ? En vous lisant, j'ai l'impression qu'on lâche les gens dans l'arene depuis quelques temps ! C'est splendide ! Je pensais qu'une reconversion impliquait pour la personne désireuse de se lancer de faire ses preuves tant au niveau technique que "pédagogique" (faute de trouver un autre mot) !
Je pense que les parents d'élèves ne doivent pas être au courant de l'existence de cette étrange filière. Je l'ignorais moi-même.
Il faut dire que le sujet est sensible. Je comprends votre exaspération face à ces vidéos et reportages. C'est même affligeant par certains aspects.
Les gens devraient déjà regarder le niveau technique demandé en regardant les sujets de CAPES (première épreuve) et certains d'entre eux comprendraient, je l'espère, qu'ils n'ont juste pas le niveau technique.
Je ne l'ai pas non plus, certaines questions dans les différentes épreuves du CAPES m'ont laissée perplexe, mais ces questions dépassent le niveau secondaire ^^ En fait, je révise au fur et à mesure que ma fille avance à l'INSA.
Quant à la deuxième épreuve du CAPES, elle reste encore pour moi bien mystérieuse.
Je me pose une question toutefois, les personnes qui tentent le CAPES sont-elles toutes en train de suivre une formation, vous parlez souvent de MEEF (sorte de Master de l'enseignement j'ai supposé) ? Ou existe-t-il une sorte de candidature libre possible ?
Comment est-il possible que certaines personnes enseignent, comme visiblement cet ingénieur dont parle @proton, sans avoir suivi un minimum de formation ? En vous lisant, j'ai l'impression qu'on lâche les gens dans l'arene depuis quelques temps ! C'est splendide ! Je pensais qu'une reconversion impliquait pour la personne désireuse de se lancer de faire ses preuves tant au niveau technique que "pédagogique" (faute de trouver un autre mot) !
Je pense que les parents d'élèves ne doivent pas être au courant de l'existence de cette étrange filière. Je l'ignorais moi-même.
- MathadorEmpereur
Le MEEF c'est l'IUFM en version diplômante (et avec 2 ans après la licence avant d'être enfin recruté pour de vrai, merci la toute dernière réforme). La candidature libre est possible.Tiplume a écrit:Je me pose une question toutefois, les personnes qui tentent le CAPES sont-elles toutes en train de suivre une formation, vous parlez souvent de MEEF (sorte de Master de l'enseignement j'ai supposé) ? Ou existe-t-il une sorte de candidature libre possible ?
D'après le rapport de jury du CAPES externe de maths 2021, environ 55% des admis étaient en master MEEF (sous la désignation d'étudiants en INSPE).
Ils sont recrutés comme contractuels en CDD avec juste un diplôme et (en général) un entretien avec un inspecteur.Tiplume a écrit:Comment est-il possible que certaines personnes enseignent, comme visiblement cet ingénieur dont parle @proton, sans avoir suivi un minimum de formation ? En vous lisant, j'ai l'impression qu'on lâche les gens dans l'arene depuis quelques temps ! C'est splendide ! Je pensais qu'une reconversion impliquait pour la personne désireuse de se lancer de faire ses preuves tant au niveau technique que "pédagogique" (faute de trouver un autre mot) !
Je pense que les parents d'élèves ne doivent pas être au courant de l'existence de cette étrange filière. Je l'ignorais moi-même.
Ce n'est pas nouveau:
- Spoiler:
- (oui, j'ai osé le déterrer)
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TiplumeNiveau 1
Ah oui quand même ! Merci pour cette vidéo. Je comprends mieux.
- TFSFidèle du forum
La video a déjà 6 ans... elle est la preuve que rien n'a été fait depuis !
- VoltaireNiveau 10
La difficulté pour une personne de 50 ans, quel qu'ait été son métier, quelles que soient ses compétences, et même si elle est parent d'élève, c'est le fossé abyssal entre l'école dont elle se souvient ou celle qu'elle a vécu pour ses enfants pour peu qu'ils aient été un peu protégés, et l'école actuelle. Alors oui, il y a des endroits où ça se passe bien. Et d'autres (et pas forcément dans des "zones") où ça se passe mal. Faire face à 35 ados indifférents ou blasés, qu'on n'arrive pas à accrocher, c'est déjà dur, mais quand ils deviennent carrément contestataires voire hostiles (et appuyés par les parents), et qu'on n'a aucun soutien hiérarchique (voire le contraire), ça peut être l'enfer. Sans parler des conditions matérielles (locaux, matériels, emploi du temps), et financières. Et de la montagne de boulot pour préparer ses cours quand on débute ou qu'on change de classes. Et bien sûr, quand on a 35 ados intéressés, motivés, qu'on fait progresser, c'est le bonheur, et le travail ne pèse pas. Sauf qu'on ne sait pas à l'avance ce qu'on va avoir. C'est difficile de se préserver, les profs "indifférents" sont rares, beaucoup s'impliquent et s'épuisent.
- ProflambdadaHabitué du forum
Voltaire a écrit:La difficulté pour une personne de 50 ans, quel qu'ait été son métier, quelles que soient ses compétences, et même si elle est parent d'élève, c'est le fossé abyssal entre l'école dont elle se souvient ou celle qu'elle a vécu pour ses enfants pour peu qu'ils aient été un peu protégés, et l'école actuelle. Alors oui, il y a des endroits où ça se passe bien. Et d'autres (et pas forcément dans des "zones") où ça se passe mal. Faire face à 35 ados indifférents ou blasés, qu'on n'arrive pas à accrocher, c'est déjà dur, mais quand ils deviennent carrément contestataires voire hostiles (et appuyés par les parents), et qu'on n'a aucun soutien hiérarchique (voire le contraire), ça peut être l'enfer. Sans parler des conditions matérielles (locaux, matériels, emploi du temps), et financières. Et de la montagne de boulot pour préparer ses cours quand on débute ou qu'on change de classes. Et bien sûr, quand on a 35 ados intéressés, motivés, qu'on fait progresser, c'est le bonheur, et le travail ne pèse pas. Sauf qu'on ne sait pas à l'avance ce qu'on va avoir. C'est difficile de se préserver, les profs "indifférents" sont rares, beaucoup s'impliquent et s'épuisent.
+1
- Mrs HobieGrand sage
Charles-Maurice a écrit:Il est complètement faux de prétendre que les professeurs aient été recrutés avec une seule licence avant la réforme LMD. Il fallait bien un an, voire plus, pour préparer et obtenir un capes, vraiment très sélectif, et un an de stage ensuite pour le valider. Seuls les maîtres auxiliaires rentraient après la licence et certains plp, mais pas les titulaires. La réforme n'avait fait qu'enteriner cet état de fait.
Attention à ne pas accréditer de vielles légendes.
Un concours se prépare, quel que soit le niveau, car sur le principe, il faut en faire davantage que les autres, ça s'appelle de l'entraînement.MoyenCroco a écrit:Si une simple licence était nécessaire pour le concours, il n'y aurait pas eu besoin de préparation. Le niveau disciplinaire attendu au concours est a des années lumières des attendus d'une simple licence (en sciences du moins).roxanne a écrit:Le concours était accessible avec une licence, c'est un fait. Certains l'avaient dès le premier coup, effectivement après une année de préparation mais qui n'était pas validée comme une année supplémentaire.
Après je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait. Une licence, indépendamment du niveau disciplinaire (ou même de la discipline) était seulement exigé pour passer les concours.
Ça se ressentait fortement dans les concours de PE qui possédait une grosse dominante et limitait la casse a côté
Et si si si, les enseignants étaient bien recrutés au niveau licence : lors de l'année de préparation, on n'apprend rien de nouveau en terme de contenu disciplinaire, pas d'éléments nouveaux d'un point de vue disciplinaire !
En tout cas pour un capes de maths à la fin des années 90, je n'ai rien appris de plus, et ma maîtrise ne m'a pas apporté grand chose d'un point de vue disciplinaire (uniquement pour les racines n-ième d'un nombre complexe ...)
Ceci dit, le contenu des licences n'était pas forcément le même partout (il me semble que la licence de maths fondamentale à Perpignan comptait 5 UV, contre 6 pour celle de l'UPS de Toulouse ...) .
Donc oui, le recrutement était d'un niveau licence, l'épreuve était d'un niveau deug-licence, avec un paramètre temps : je me souviens d'un prof de l'IUFM qui avait rendu un capes blanc en nous disant "alors ça, c'est ma spécialité, je le fais comme je respire, j'ai mis pile poile 5h pour rédiger ce corrigé, donc pour vous faut compter 13-15h" (euh, je me répète, je l'ai déjà écrit il n'y a pas longtemps )
_________________
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- Clecle78Bon génie
Moi j'ai passé le capes tout en préparant la maîtrise. En candidate libre, et j'étais certaine de réussir . Mais j'avais 3 ans de prépa derrière moi tout de même et on avait un très bon niveau en lettres classiques en licence.
- eolyenNiveau 8
Voltaire a écrit:La difficulté pour une personne de 50 ans, quel qu'ait été son métier, quelles que soient ses compétences, et même si elle est parent d'élève, c'est le fossé abyssal entre l'école dont elle se souvient ou celle qu'elle a vécu pour ses enfants pour peu qu'ils aient été un peu protégés, et l'école actuelle. Alors oui, il y a des endroits où ça se passe bien. Et d'autres (et pas forcément dans des "zones") où ça se passe mal. Faire face à 35 ados indifférents ou blasés, qu'on n'arrive pas à accrocher, c'est déjà dur, mais quand ils deviennent carrément contestataires voire hostiles (et appuyés par les parents), et qu'on n'a aucun soutien hiérarchique (voire le contraire), ça peut être l'enfer. Sans parler des conditions matérielles (locaux, matériels, emploi du temps), et financières. Et de la montagne de boulot pour préparer ses cours quand on débute ou qu'on change de classes. Et bien sûr, quand on a 35 ados intéressés, motivés, qu'on fait progresser, c'est le bonheur, et le travail ne pèse pas. Sauf qu'on ne sait pas à l'avance ce qu'on va avoir. C'est difficile de se préserver, les profs "indifférents" sont rares, beaucoup s'impliquent et s'épuisent.
Tout à fait d'accord, ce à quoi on peut aussi rajouter que certaines connaissances oubliées doivent sans doute être revues (du moins pour le lycée à mon avis) même si cela ne doit pas poser de problèmes. Par contre 35 ados intéressés et motivés, amha ça doit se compter sur les doigts d'une main dans sa carrière, surtout quand on la commence dans les années 2010-2020...
- VoltaireNiveau 10
J'ai passé le Capes et l'Agreg tout début des années 80. Il y avait de l'ordre de 80 postes à l'Agreg de Maths, et le double au Capes de Maths. On passait le Capes avec une licence (bac + 3), et l'Agreg avec une maitrise (Bac + 4). Autant vous dire qu'avec ce nombre de postes, le succès n'était pas garanti, et le niveau était devenu vertigineux pour les leçons d'oral. Rien de ce que j'ai fait pour préparer ces concours (en parallèle du diplôme requis) ne m'a servi, jamais, dans mon enseignement. Mes "leçons de Capes" prétendument du niveau Terminale, sont bien au dessus du niveau actuel de licence ...
- CleroliDoyen
Cela dépend des disciplines : la mienne mêle l'économie, la sociologie et la science politique. Cette année de préparation m'a appris beaucoup dans les domaines qui n'étaient pas enseignés dans ma filière universitaire et c'était le cas de tous les étudiants, quel que soit leur profil d'origine (je me souviens d'une copine de promo qui sortait de l'IEP et qui avait du mal avec les concepts économiques).Mrs Hobie a écrit:Et si si si, les enseignants étaient bien recrutés au niveau licence : lors de l'année de préparation, on n'apprend rien de nouveau en terme de contenu disciplinaire, pas d'éléments nouveaux d'un point de vue disciplinaire !
En tout cas pour un capes de maths à la fin des années 90, je n'ai rien appris de plus, et ma maîtrise ne m'a pas apporté grand chose d'un point de vue disciplinaire (uniquement pour les racines n-ième d'un nombre complexe ...)
- TFSFidèle du forum
Cleroli a écrit:Cela dépend des disciplines : la mienne mêle l'économie, la sociologie et la science politique. Cette année de préparation m'a appris beaucoup dans les domaines qui n'étaient pas enseignés dans ma filière universitaire et c'était le cas de tous les étudiants, quel que soit leur profil d'origine (je me souviens d'une copine de promo qui sortait de l'IEP et qui avait du mal avec les concepts économiques).Mrs Hobie a écrit:Et si si si, les enseignants étaient bien recrutés au niveau licence : lors de l'année de préparation, on n'apprend rien de nouveau en terme de contenu disciplinaire, pas d'éléments nouveaux d'un point de vue disciplinaire !
En tout cas pour un capes de maths à la fin des années 90, je n'ai rien appris de plus, et ma maîtrise ne m'a pas apporté grand chose d'un point de vue disciplinaire (uniquement pour les racines n-ième d'un nombre complexe ...)
Et cela dépends des parcours individuels... Après un parcours MASS, j'ai été très content d'avoir une mise à niveau de Géométrie en 1ère année d'IUFM... surtout que cette année là, les DEUX sujets du CAPES étaient centrés dessus.
La seconde année n'a pas du tout été ridicule non plus en terme d'apports didactiques et pédagogiques. Le stage et le compagnonage avec le tuteur et la première équipe de collègues ont été certes prépondérantes, mais la partie formation donnait des éléments d'analyse.
Après, c'est clair qu'on continue à beaucoup se former lors des premières années... et même après, c'est peut-être même un des côtés attrayant du métier !
- TivinouDoyen
En lettres modernes, quand j'ai passé le capes, il y avait une épreuve d'ancien-français sur programme. Tous les étudiants n'avaient pas fait d'ancien français avant (venant de prépa c'était mon cas). J'ai dû travailler aussi l'épreuve de grammaire et stylistique.
- JennyMédiateur
En histoire-géographie, la préparation au concours est le moment où on travaille la 2e discipline. Je n'avais quasiment pas fait de géographie en fac avant.
- HPNiveau 1
Mrs Hobie a écrit:Dans la vidéo, le monsieur ... "J'ai eu 4 enfants [...] J'atteins la cinquantaine, donc je me dis qu'il faut ptet changer un p'tit peu de vie, avoir un autre rythme"
Euh, il sous entend quoi, là ?
Il dit juste ce que nous sommes de plus en plus nombreux à penser: aujourd'hui, on n'attend plus de nous qu'on transmette un savoir ou qu'on atteigne les objectifs de la formation (ah les livrets scolaires de terminale!...) afin de préparer au mieux les élèves qui vont tous ou presque intégrer le Supérieur.
Si on organise des jobs dating, c'est que le métier de prof est à la portée de tout le monde! D'ailleurs, la baisse de niveau des concours est patente (on s'en émeut partout dans la presse, c'est dire), donc un peu de bouteille (= je ne suis plus un perdreau de l'année) et d'expérience personnelle (= je suis parent donc, élever un gamin, je sais ce que c'est), et ça passe crème!
On veut juste un adulte qui "gère" une classe de septembre à juin, sans fâcher ni les enfants ni les parents. Un gentil animateur, quoi.
Concrètement et depuis la réforme du bac, il est vain de s'épuiser en cours et d'essayer de tirer tout le monde vers le haut: les notes attribuées dans le cadre du contrôle continu seront désormais "harmonisées" a postériori (+ ou - 2 points pour éviter de trop grands écarts avec les moyennes régionales ou nationales, je ne sais plus...).
Il est donc urgent de lever le pied pour pouvoir durer jusqu'à 65 ans sans devenir fou.
- CochonouNiveau 9
HP a écrit: aujourd'hui, on n'attend plus de nous qu'on transmette un savoir ou qu'on atteigne les objectifs de la formation (...) On veut juste un adulte qui "gère" une classe de septembre à juin, sans fâcher ni les enfants ni les parents. Un gentil animateur, quoi. Concrètement et depuis la réforme du bac, il est vain de s'épuiser en cours (...) Il est donc urgent de lever le pied pour pouvoir durer jusqu'à 65 ans sans devenir fou.
Je suis entièrement d'accord avec cette analyse de la situation.
- Manu7Expert spécialisé
Proton a écrit:J'ai cru comprendre qu'il avait pris du plaisir à expliquer notamment les maths à ses enfants pendant le confinement, c'est un bon début.
Il y a un fossé abyssal entre expliquer vite fait un exercice de maths à ses enfants le soir (et encore quel niveau ? CM ? 3e ? term ?) et concevoir un cours de A à Z puis l'enseigner en classe pendant 55 minutes à 35 adolescents.
Ces gens voient uniquement l'enseignement via le spectre de leur enfance et de leurs enfants. Peut-être même dans le privé.
Bref, combien vont démissionner à la rentrée ?
@Nicétas je suis d'accord. C'est l'uberisation des enseignants.
CDE, besoin d'un enseignant ? Avec TinderTeacher vous recrutez en 10 min !
Je suis d'accord avec toi, mais je disais cela car j'ai aussi vu des contractuels qui ne voulaient pas faire cours car c'était trop tôt le matien et les CC étaient trop tard le soir, ok, ils ne font pas long feu, mais ils font du dégat auprès des élèves.
A mon époque nous avions un entretien de 30 min pour devenir maitre auxiliaire, mais nous étions tous en 1ère année d'IUFM donc nous avions largement le bon profil pour devenir prof et à l'époque (1998 - 2000) on a totalement cassé la filière pour devenir prof de maths avec des taux proches de 15% donc ensuite la baisse des candidats était logique.
- BoubouleDoyen
HP a écrit:Mrs Hobie a écrit:Dans la vidéo, le monsieur ... "J'ai eu 4 enfants [...] J'atteins la cinquantaine, donc je me dis qu'il faut ptet changer un p'tit peu de vie, avoir un autre rythme"
Euh, il sous entend quoi, là ?
Il dit juste ce que nous sommes de plus en plus nombreux à penser: aujourd'hui, on n'attend plus de nous qu'on transmette un savoir ou qu'on atteigne les objectifs de la formation (ah les livrets scolaires de terminale!...) afin de préparer au mieux les élèves qui vont tous ou presque intégrer le Supérieur.
Si on organise des jobs dating, c'est que le métier de prof est à la portée de tout le monde! D'ailleurs, la baisse de niveau des concours est patente (on s'en émeut partout dans la presse, c'est dire), donc un peu de bouteille (= je ne suis plus un perdreau de l'année) et d'expérience personnelle (= je suis parent donc, élever un gamin, je sais ce que c'est), et ça passe crème!
On veut juste un adulte qui "gère" une classe de septembre à juin, sans fâcher ni les enfants ni les parents. Un gentil animateur, quoi.
Concrètement et depuis la réforme du bac, il est vain de s'épuiser en cours et d'essayer de tirer tout le monde vers le haut: les notes attribuées dans le cadre du contrôle continu seront désormais "harmonisées" a postériori (+ ou - 2 points pour éviter de trop grands écarts avec les moyennes régionales ou nationales, je ne sais plus...).
Il est donc urgent de lever le pied pour pouvoir durer jusqu'à 65 ans sans devenir fou.
Je crois que c'est ça et ce qui s'en déduit, en faire moins chez soi et prendre des heures d'animation pour améliorer son traitement mensuel.
- Mrs HobieGrand sage
Au temps pour moi pour le disciplinaire, en tout cas pour les maths à mon époque c'était juste des révisions la préparation au concours.TFS a écrit:Cleroli a écrit:Cela dépend des disciplines : la mienne mêle l'économie, la sociologie et la science politique. Cette année de préparation m'a appris beaucoup dans les domaines qui n'étaient pas enseignés dans ma filière universitaire et c'était le cas de tous les étudiants, quel que soit leur profil d'origine (je me souviens d'une copine de promo qui sortait de l'IEP et qui avait du mal avec les concepts économiques).Mrs Hobie a écrit:Et si si si, les enseignants étaient bien recrutés au niveau licence : lors de l'année de préparation, on n'apprend rien de nouveau en terme de contenu disciplinaire, pas d'éléments nouveaux d'un point de vue disciplinaire !
En tout cas pour un capes de maths à la fin des années 90, je n'ai rien appris de plus, et ma maîtrise ne m'a pas apporté grand chose d'un point de vue disciplinaire (uniquement pour les racines n-ième d'un nombre complexe ...)
Et cela dépends des parcours individuels... Après un parcours MASS, j'ai été très content d'avoir une mise à niveau de Géométrie en 1ère année d'IUFM... surtout que cette année là, les DEUX sujets du CAPES étaient centrés dessus.
La seconde année n'a pas du tout été ridicule non plus en terme d'apports didactiques et pédagogiques. Le stage et le compagnonage avec le tuteur et la première équipe de collègues ont été certes prépondérantes, mais la partie formation donnait des éléments d'analyse.
Après, c'est clair qu'on continue à beaucoup se former lors des premières années... et même après, c'est peut-être même un des côtés attrayant du métier !
Quant à moi, la deuxième année n'a pas servi à grand chose, à part découvrir que les profs me prenaient pour une junkie (fatigue + forte myopie = yeux injectés et pupilles dilatées ) , car j'avais fait une année de contractuelle en lycée l'année précédente.
- Spoiler:
- Avoir la confirmation du rectorat à 17h30 le vendredi, arriver dans le lycée le lundi 21 septembre 1998 à 8h40, être dans le bureau du proviseur à 8h45, dans le bureau du CPE à 8h50 et devant les élèves à 8h55 c'est formateur
_________________
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum