Grand oral

Tu n'est pas charitable Danska, j'écris sur mon téléphone tout en regardant une série.

Désolée, Caspar, c'était trop tentant

Mais même de loin, ils pourront être convoqués pour être jury naïf, me trompè-je ?

Danska a écrit:Désolée, Caspar, c'était trop tentant

J'ai fait la même chose à d'autres Neo donc tu es pardonnée. Les collègues qui n'enseignent pas en spé VOIENT le grand oral de très loin (et je les comprends) même si effectivement ils peuvent très bien être convoqués pour faire passer ledit GO.

VinZT a écrit:J'ai croisé un collègue, ce matin, qui ignorait tout du grantoral.  

Il était persuadé qu'on posait des exercices au candidat, et qu'il les corrigeait au tableau, bref, il pensait que c'était une espèce d'oral de rattrapage mais obligatoire.  

La vérité m'oblige à signaler que c'était un collègue de langues …

C'est pas gagné, le pari à Jean-Michel Marelle …

Et le jour de l'épreuve, on peut se retrouver avec deux membres d'un même jury qui n'auraient pas du tout la même perception du Grand Oral. Le plus amusant serait que ça tourne à l'engueulade entre les deux examinateurs en présence du candidat ; d'ailleurs je suis en train de me dire que, pour meubler ce qui s'annonce comme de looongues journées (sauf si préavis de grève), on pourrait se mettre d'accord avec l'autre collègue pour mettre en scène ce genre de situation.

Ce serait le Grand Jury du Grand Oral !

Sponsorisé par le cirque Pinder, ça aurait de la gueule, en effet.

Je vois déjà qu'entre matières on n'a pas la même conception des sujets. Alors je pense que ça va être sympa si l'un des collègues trouve que le sujet n'a aucun intérêt alors que l'autre l'adore.
Perso, ma collègue de SES a dit OK à des sujets super vastes (du type quelles sont les causes des discriminations à l'embauche) alors que nous avons demandé des questions très précises en HGGSP.

Je pense que j'aurais "accepté" moi aussi le premier sujet, en conseillant probablement de le limiter à une région/une époque/un aspect précis parce qu'on n'expose pas une thèse entière en cinq minutes... Mais pour le reste je n'ai donné aucune indication aux élèves : en SES on n'a aucun exemple de sujets et pas davantage d'indications sur le choix du sujet, donc je ne vois pas de raisons de demander aux élèves des sujets aux caractéristiques particulières.

Et tomber sur un binôme qui ne partage pas ma conception des choses ne m'affolera pas beaucoup, pour être honnête : s'il prend les choses à cœur il peut mettre la note qu'il veut, ça m'est bien égal !

Cléopatra2 a écrit:Je vois déjà qu'entre matières on n'a pas la même conception des sujets. Alors je pense que ça va être sympa si l'un des collègues trouve que le sujet n'a aucun intérêt alors que l'autre l'adore.
Perso, ma collègue de SES a dit OK à des sujets super vastes (du type quelles sont les causes des discriminations à l'embauche) alors que nous avons demandé des questions très précises en HGGSP.

Moi, j'aurais mis en garde l'élève sur le fait qu'il ne s'agit pas simplement de lister une série de causes. Ce GO pose problème car on ne le comprend pas tous les attentes de la même façon … comment noter dans de telles conditions ?

Cleroli a écrit:
Moi, j'aurais mis en garde l'élève sur le fait qu'il ne s'agit pas simplement de lister une série de causes. Ce GO pose problème car on ne le comprend pas tous les attentes de la même façon … comment noter dans de telles conditions ?

Au pif.
Au doigt mouillé.
Au chifoumi.

L'essentiel étant de mettre une bonne note en moyenne.

En « formation » j'ai posé la question « faut-il faire un rapport ou une observation justifiant notre note ? ». La question a pris de court les ipéhères. La réponse a été du genre « euh … groumph … non ».
La « grille » qui circule nous a été vendue comme non contraignante. Que veux-tu de plus ? Tout le monde s'en tape. Il s'agit de faire semblant. Dont acte.

Oui voilà. En HGGSP on nous a dit : "question très précise sur un thème de l'année de première ou de terminale mais pas de jalon". Donc on en a déduit que ça devait aussi précis que les jalons. Et puis par bon sens, on voit que certains sujets ne sont pas traitables du tout en 5 minutes.
Nous sommes 3 profs, nous avons donné notre avis sur tous les sujets de grand oral (nous ne le ferons pas les autres années, nous voulions voir le plus de sujets possible également).
Exemple de sujet intéressant trouvé par mes élèves après de multiples reformulations : Comment se déroule la scolarisation des enfants réfugiés Syriens au Liban?
Autre sujet, par une jeune fille cavalière : L'équitation, patrimoine français vitrine de l'excellence (ou un truc du genre).
Sujet transversal : la reine d'Angleterre est-elle un élément du patrimoine britannique?
Bah je préfère écouter ça, personnellement, que le sujet sur les causes des discriminations à l'embauche, sur lequel on peut être très très taquin si ce n'est pas problématisé (et vu l'élève en question ça ne le sera pas du tout et le jury aura droit à une interminable liste insipide).

J'ai demandé à mes élèves de m'écrire leurs sujets ou "questions" et leurs grandes idées sur une feuille pour que je puisse faire le point. Beaucoup d'entre eux n'ont encore que des idées très vagues: questions mal formulées, très éloignées des thématiques du programme (l'un d'entre eux veut parler de littérature russe en LLCE anglais par exemple)...je commence à stresser un peu là. En tout cas par question que j'autorise certaines questions complètement farfelues ou casse-gueule.

Bien d 'accord ! certains veulent placer à tout prix un sujet trouvé sur le net sans lien avec les programmes ou plus basiquement leur sujet c'est carrément une question de cours comme si ils allaient étaler leur connaissances sans problématisation ni recherche/travail personnel. Tous les collègues sont unanimes, une majorité attend qu'on fasse le boulot à leur place ! Hors de question !  Et on va faire 4 jours d'oraux blancs... on va entendre de la daube...

Désolé, j'édite par souci de discrétion.

Cléopatra2 a écrit:Oui voilà. En HGGSP on nous a dit : "question très précise sur un thème de l'année de première ou de terminale mais pas de jalon". Donc on en a déduit que ça devait aussi précis que les jalons. Et puis par bon sens, on voit que certains sujets ne sont pas traitables du tout en 5 minutes.
Nous sommes 3 profs, nous avons donné notre avis sur tous les sujets de grand oral (nous ne le ferons pas les autres années, nous voulions voir le plus de sujets possible également).
Exemple de sujet intéressant trouvé par mes élèves après de multiples reformulations : Comment se déroule la scolarisation des enfants réfugiés Syriens au Liban?
Autre sujet, par une jeune fille cavalière : L'équitation, patrimoine français vitrine de l'excellence (ou un truc du genre).
Sujet transversal : la reine d'Angleterre est-elle un élément du patrimoine britannique?
Bah je préfère écouter ça, personnellement, que le sujet sur les causes des discriminations à l'embauche, sur lequel on peut être très très taquin si ce n'est pas problématisé (et vu l'élève en question ça ne le sera pas du tout et le jury aura droit à une interminable liste insipide).

Bonjour...je pense que nous "nous tous...moi aussi" allons mesurer notre ignorance...

Tu dis  "sujet sur les causes des discriminations à l'embauche, sur lequel on peut être très très taquin"
et tu cites comme sujet intéressant  "L'équitation, patrimoine français vitrine de l'excellence"...
Ma vie ce n'est pas les maths ou l'enseignement, c'est l'équitation....il n'y a pas de sujet plus polémique que celui-là...des gens sont prêts à s'étriper là dessus et cela a commencé dès le classement au patrimoine de l'unesco!!!! On peut être pire que taquin...méchant et dans le monde de l'équitation, on ne s"en prive pas!
A côté de ça les discriminations à l'embauche, c'est un sujet soft...!

Et c'est un des problèmes, en maths (et encore...) on peut penser que la connaissance d'un prof va au delà de celle d'un élève et qu'on est à l'abri, ailleurs, cela peut ratisser très très large...et ce que racontent les élèves, tu peux imaginer qu'il sera plus facile de paraître convaincant face a un ignorant (sans nuance péjorative) que devant un initié... Ou alors on ne juge QUE l'élocution et disons "la façon d'être à l'examen" en réussissant à faire abstraction de ce que l'on pourrait appeler le "charme" (et là encore sans nuance sous-entendue) de la personne.....chose vis à vis de laquelle, hélas, nous ne naissons pas tout à fait égaux.

je crois qu'en notre âme et conscience, la vraie question n'est pas "ce truc est-il intéressant?" mais "ce truc mérite t-il le temps qu'on y passe?" et là on voit bien poindre que parmi les profs, les avis sont partagés...pour moi, prof de maths, comme visiblement d'autres, je pense: intérêt sous la forme présente, zéro. Ce qui manque aux élèves ce n'est pas le bagout mais la maitrise des outils de base, donnez nous 10 heures à faire du calcul, du vrai, ce sera 1000 fois plus profitable que 20 heures passées sur ce truc, donc pour ma matière tout est dit...on peut avoir un autre avis. Et je ne pense pas que l'avis des profs de maths soit majoritaire.

Dans mon lycée on s'était mis d'accord pour que les 4 semaines de distanciel-vacances-distanciel soient consacrées à la préparation du GO pour les élèves de Terminale. GO blanc bientôt avec pour consigne de la cheffe de faire preuve "de discernement et de bienveillance dans la notation".
Retour au lycée lundi : les trois quarts des élèves n'ont absolument rien fichu. En LLCE j'ai des élèves qui vont parler de livres qu'ils n'ont pas lus et qu'ils n'ont pas l'intention de lire, d'autres qui ont décidé de changer de question au dernier moment sans m'en parler pour finalement prendre quelque chose trouvé sur le net. J'ai des questions prometteuses et bien formulées, mais avec en guise de plan de la récitation de cours sans aucun rapport avec la question choisie.
Je les guide énormément et j'ai déjà l'impression d'avoir fait le boulot à leur place, je ne peux pas faire plus, à eux d'écouter les conseils. Bref je me dis que mes élèves, pour la plupart, n'en ont plus rien à faire, alors moi c'est pareil.

mamieprof a écrit:Bien d 'accord ! certains veulent placer à tout prix un sujet trouvé sur le net sans lien avec les programmes ou plus basiquement leur sujet c'est carrément une question de cours comme si ils allaient étaler leur connaissances sans problématisation ni recherche/travail personnel. Tous les collègues sont unanimes, une majorité attend qu'on fasse le boulot à leur place ! Hors de question !  Et on va faire 4 jours d'oraux blancs... on va entendre de la daube...

nous aussi...comme toi...ils attendent, je crois finalement qu'ils sont plus intelligents (au sens primitif du mot) que nous, ils ont bien compris qu'un truc bricolé en quelques heures fera le boulot...et je suis persuadé qu'ils ont raison!!!!
Les seuls à stresser sont les profs, et ce n'est pas nouveau.

Nous aussi des oraux blancs...du temps perdu où on aurait pu consolider le programme...mais les CE doivent se faire bien voir du ministre et avoir l'air impliqués et concernés, quoique chez moi des collègues ont un avis contraire au mien.

Baie d'Or a écrit:Dans mon lycée on s'était mis d'accord pour que les 4 semaines de distanciel-vacances-distanciel soient consacrées à la préparation du GO pour les élèves de Terminale. GO blanc bientôt avec pour consigne de la cheffe de faire preuve "de discernement et de bienveillance dans la notation".
Retour au lycée lundi : les trois quarts des élèves n'ont absolument rien fichu. En LLCE j'ai des élèves qui vont parler de livres qu'ils n'ont pas lus et qu'ils n'ont pas l'intention de lire, d'autres qui ont décidé de changer de question au dernier moment sans m'en parler pour finalement prendre quelque chose trouvé sur le net. J'ai des questions prometteuses et bien formulées, mais avec en guise de plan de la récitation de cours sans aucun rapport avec la question choisie.
Je les guide énormément et j'ai déjà l'impression d'avoir fait le boulot à leur place, je ne peux pas faire plus, à eux d'écouter les conseils. Bref je me dis que mes élèves, pour la plupart, n'en ont plus rien à faire, alors moi c'est pareil.

Pareil pour moi...en distanciel, je leur ai dit. Je ne vous bombarde pas de travail, mais je demande des choses précises sur le GO avec une feuille à remplir pour cadrer le truc....quasi pas de retour! Et certains ont le culot de se dire débordés à la reprise..

Cléopatra2 a écrit:Oui voilà. En HGGSP on nous a dit : "question très précise sur un thème de l'année de première ou de terminale mais pas de jalon".

Ton message m'a fait tilter... étant donné que les jalons sont tout ce que nous avons en commun, ça me parait résumer les questions à des questions de vocabulaire, ou alors, pas des questions très précises, mais une vérification de maitrise d'enjeux vagues (je vois pas ce que je peux demander à un élève inconnu de précis sur le patrimoine en dehors des jalons, si ce n'est des questions sur le voc ( vitrification, UNESCO...)

VinZT a écrit:J'ai croisé un collègue, ce matin, qui ignorait tout du grantoral.  

Il était persuadé qu'on posait des exercices au candidat, et qu'il les corrigeait au tableau, bref, il pensait que c'était une espèce d'oral de rattrapage mais obligatoire.  

La vérité m'oblige à signaler que c'était un collègue de langues …

C'est pas gagné, le pari à Jean-Michel Marelle …

VinZT a écrit:Mais même de loin, ils pourront être convoqués pour être jury naïf, me trompè-je ?

Je ne savais pas que nous étions collègues, tiens.
J'ai appris hier que la chose allait très probablement me concerner, et je cherche encore la logique.

piesco a écrit:

VinZT a écrit:J'ai croisé un collègue, ce matin, qui ignorait tout du grantoral.  

Il était persuadé qu'on posait des exercices au candidat, et qu'il les corrigeait au tableau, bref, il pensait que c'était une espèce d'oral de rattrapage mais obligatoire.  

La vérité m'oblige à signaler que c'était un collègue de langues …

C'est pas gagné, le pari à Jean-Michel Marelle …

VinZT a écrit:Mais même de loin, ils pourront être convoqués pour être jury naïf, me trompè-je ?

Je ne savais pas que nous étions collègues, tiens.  
J'ai appris hier que la chose allait très probablement me concerner, et je cherche encore la logique.

Le point rassurant pour les collègues naïfs (à défaut de l'être pour les élèves), c'est que les collègues qui enseignent les spés n'en savent guère plus. Au moins on part sur un pied d'égalité.

Franchement, j'hallucine quand je lis que certains collègues ont eu des instructions concernant les sujets : dans ma discipline, on n'a rien, rien, rien. Pas un exemple, pas une consigne, pas un mot des IPR, rien.

Et comme pour beaucoup de collègues qui témoignent ici, on ne peut pas dire que mes élèves s'affolent beaucoup : les sérieux et les anxieux m'ont demandé conseil sur des ébauches de sujets, parfois assez élaborés, mais les deux tiers de mes Tles n'ont strictement rien rendu et rien demandé. Ma foi, tant pis pour eux, je refuse absolument de stresser à leur place pour cette foutaise.

Idem ici en maths, rien. Des pseudos formations où le formateur nous a lu un diaporama ...
L'histoire du programme de spé pris en compte dans le GO m'a mis un coup de stress et puis maintenant je relativise.
Les élèves n'ont pas l'air très angoissé. J'ai fait le point sur leurs sujets, ce n'est pas très avancé. J'ai bien dû mal à imaginer ce qu'ils vont raconter en 5min ... je fais des oraux blancs la semaine prochaine en classe, on verra bien. Je sens que l'on va se marrer.

Balthazaard a écrit:

Baie d'Or a écrit:Dans mon lycée on s'était mis d'accord pour que les 4 semaines de distanciel-vacances-distanciel soient consacrées à la préparation du GO pour les élèves de Terminale. GO blanc bientôt avec pour consigne de la cheffe de faire preuve "de discernement et de bienveillance dans la notation".
Retour au lycée lundi : les trois quarts des élèves n'ont absolument rien fichu. En LLCE j'ai des élèves qui vont parler de livres qu'ils n'ont pas lus et qu'ils n'ont pas l'intention de lire, d'autres qui ont décidé de changer de question au dernier moment sans m'en parler pour finalement prendre quelque chose trouvé sur le net. J'ai des questions prometteuses et bien formulées, mais avec en guise de plan de la récitation de cours sans aucun rapport avec la question choisie.
Je les guide énormément et j'ai déjà l'impression d'avoir fait le boulot à leur place, je ne peux pas faire plus, à eux d'écouter les conseils. Bref je me dis que mes élèves, pour la plupart, n'en ont plus rien à faire, alors moi c'est pareil.

Pareil pour moi...en distanciel, je leur ai dit. Je ne vous bombarde pas de travail, mais je demande des choses précises sur le GO avec une feuille à remplir pour cadrer le truc....quasi pas de retour! Et certains ont le culot de se dire débordés à la reprise..

Exactement pareil ! On a les mêmes élèves !
Clairement ils ne veulent plus rien foutre et savent que personne aura moins de 10 au GO....
Je me demande quelle marge de manœuvre on aura , pourra-t-on mettre de sales notes aux Oraux nullissimes ?

De la bouche de Jean-Michel Blanquer, il faut juste savoir parler.... tu voudrais  quand même  pas des consignes  plus claires ?
Et je rappelle  que c'est le ministre que l'on evalue, pas les candidats. Son taux de réussite ne pouvant  pas baisser,  je ne vois pas pourquoi il faudrait  stresser.

Je suis aussi motivé que les élèves pour le GO ...

Danska a écrit:

piesco a écrit:

VinZT a écrit:J'ai croisé un collègue, ce matin, qui ignorait tout du grantoral.  

Il était persuadé qu'on posait des exercices au candidat, et qu'il les corrigeait au tableau, bref, il pensait que c'était une espèce d'oral de rattrapage mais obligatoire.  

La vérité m'oblige à signaler que c'était un collègue de langues …

C'est pas gagné, le pari à Jean-Michel Marelle …

VinZT a écrit:Mais même de loin, ils pourront être convoqués pour être jury naïf, me trompè-je ?

Je ne savais pas que nous étions collègues, tiens.  
J'ai appris hier que la chose allait très probablement me concerner, et je cherche encore la logique.

Le point rassurant pour les collègues naïfs (à défaut de l'être pour les élèves), c'est que les collègues qui enseignent les spés n'en savent guère plus. Au moins on part sur un pied d'égalité.

Franchement, j'hallucine quand je lis que certains collègues ont eu des instructions concernant les sujets : dans ma discipline, on n'a rien, rien, rien. Pas un exemple, pas une consigne, pas un mot des IPR, rien.

Et comme pour beaucoup de collègues qui témoignent ici, on ne peut pas dire que mes élèves s'affolent beaucoup : les sérieux et les anxieux m'ont demandé conseil sur des ébauches de sujets, parfois assez élaborés, mais les deux tiers de mes Tles n'ont strictement rien rendu et rien demandé. Ma foi, tant pis pour eux, je refuse absolument de stresser à leur place pour cette foutaise.

Même si je serais en principe d'accord avec toi, il ne faut pas oublier que le préparation de cette épreuve est explicitement confiée aux professeurs de spécialité.
Blanquer le rappelle d'ailleurs dans son dernier courrier en disant que les 72 h qui restent sont bien suffisantes... les élèves qui entendent cela attendent bien entendu qu'on les guide sur cette épreuve, comme sur chaque autre tâche...