Grand oral

Ils vont apprendre à choisir le mot juste, à argumenter, à capter l’attention de leur auditoire.

Ruthven a écrit:Je me demande vraiment si cela me met hors de moi parce que j'enseigne la philosophie et que je baigne quand même dans Platon ou si c'est réellement horripilant pour tout le monde.

Cela fait vingt ans que j’enseigne l’art oratoire à des jeunes, donc j’en suis persuadé. Une quinzaine d’heures suffit pour enseigner les fondamentaux de la prise de parole en public. 

Ruthven a écrit:Je me demande vraiment si cela me met hors de moi parce que j'enseigne la philosophie et que je baigne quand même dans Platon ou si c'est réellement horripilant pour tout le monde.

Danska a écrit:

Cela fait vingt ans que j’enseigne l’art oratoire à des jeunes, donc j’en suis persuadé. Une quinzaine d’heures suffit pour enseigner les fondamentaux de la prise de parole en public. 

Ben voyons, comme c'est facile ! Et ces 15h, on les sort d'où ? Et combien de collègues de lycée se sentent compétents pour enseigner ces "fondamentaux de la parole en public" ? (moi non en tout cas : je sais parler devant une classe, je peux donner quelques astuces, mais ça s'arrête là, merci.)

Et il s'imagine vraiment qu'en quelques heures on va gommer les différences de vocabulaire et d'expression entre les élèves ?! 

ce grand oral pourrait aussi permettre à des élèves, moyens par ailleurs, de se révéler

Le Monde a écrit:Trois étapes
Jusqu’à présent, il était question d’un oral de vingt minutes scindé en deux parties – un temps de présentation d’un projet adossé à une ou deux disciplines de spécialité, un temps d’échanges. C’est en tout cas ce qui avait été retenu de la communication en conseil des ministres, le 14 février 2018, des grandes lignes de la réforme du baccalauréat général et technologique. Le rapport Delhay ajoute aux deux premières étapes, qu’il intitule respectivement « s’engager et convaincre » et « dialoguer », une troisième : « revenir sur sa réflexion et exprimer une pensée en acte ».

« Il n’est pas question d’un oral sanction mais d’un oral de coconstruction et de progression », affirme Cyril Delhay. Trois « compétences fondamentales » seraient évaluées : parler debout devant les autres, dans le temps imparti et sans notes ; soutenir un propos exact, clair et pertinent ; être en interaction avec le jury. Un « bon entraînement » devrait garantir le succès dans la première partie – et une note égale ou supérieure à 10/20.
(...)
Pour le rapporteur, les « parcours de progression » sont plus rapides qu’on ne le croit : deux séquences de deux demi-journées, à plusieurs étapes de la scolarité, peuvent suffire. « On ne part pas de rien, rappelle-t-il. Les enseignants de langue vivante, ceux de la voie technologique ou qui ont déjà pris en charge des TPE ont des bonnes pratiques à partager. » Les enseignants d’EPS aussi qui, selon lui, pourraient prendre en charge la « préparation physique » à l’oral – respiration, gestion du stress… Sur ce point comme sur les autres, les arbitrages de M. Blanquer sont attendus.

Danska a écrit:"Un oral de coconstruction". Mazette, il fallait l'inventer, celui-là !

Ruthven a écrit:
Les TPE c'était un bonus, là il est quand même question d'un coeff. 10 pour le bac, autant que l'écrit et l'oral de français, pour ce qui s'annonce un foutage de gueule et une fumisterie complets. Marre.

Danska a écrit:"Un oral de coconstruction". Mazette, il fallait l'inventer, celui-là !