- Albert JarlHabitué du forum
Pas sympa Baldred. J'avais réussi à oublier Azouz Begag...
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Si vis pacem, para bellum
- User20159Esprit éclairé
Albert Jarl a écrit:Pas sympa Baldred. J'avais réussi à oublier Azouz Begag...
L'une de mes rares réserves sur la liste....
- Spoiler:
- Tu veux te préparer à la REP+ urbaine, regarde donc La Haine de Kassovitz, toujours d'actualité.
- BaldredSage
Albert Jarl a écrit: J'avais réussi à oublier Azouz Begag...
Lui aussi je crois a réussi à s'oublier
- User20159Esprit éclairé
Forcément, il est devenu sinistre, pardon ministre....
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:Tu veux te préparer à la REP+ urbaine, regarde donc La Haine de Kassovitz, toujours d'actualité.
Tu as raison, mais c'était une bibliographie, je vous laisse proposer la filmographie, La Haine serait en bonne place.
- Ramanujan974Érudit
Baldred a écrit: je vous laisse proposer la filmographie,
Les 10 premières minutes de Full Metal Jacket ?
- roxanneOracle
J'ai des STI très faciles. J'aime bien avoir une classe techno.Elaïna a écrit:roxanne a écrit:Mais entre les deux, il y a tout de même la plupart des établissements comme le mien .
Oui ou comme mon ancien bahut (de banlieue aussi). Où j'étais très bien du reste, et d'où je ne suis partie que pour des raisons d'éloignement. Encore que les ST2S, je ne les regrette pas beaucoup et je suis bien contente d'avoir eu un bahut sans séries techno (enfin ça a son revers de médaille hein : comme les techno sont dans la ville d'à côté, et qu'on n'est pas des monstres au point de les envoyer traverser la Seine pour aller chez les bourges d'en face, ça serait vraiment crocro méchant, on s'en garde des bien gratinés...).
- JmarcelNiveau 5
Stagiaire, je réponds à mes collègues qui prennent souvent de mes nouvelles que j'adore le métier, mais que ce qui me terrorise, c'est son évolution.
Les réformes que vous évoquez le disent assez bien et le système australien pourrait être le parangon des décideurs politiques et du Grenelle. Dans tout cela, l'INSPE n'aide pas beaucoup. Dans une certaine mesure, la formation initiale des stagiaires, qu'ils soient agrégés ou certifiés, sert à "faire passer", à "normaliser" toutes ces réformes et même parfois les modes de gestion managériale, ce qui me déprime encore plus. Il suffit de voir leur champ lexical qui n'aurait presque rien à envier à la startup parfois (adaptabilité ; attractivité etc)
Le pire, si vous me permettez, c'est ceux qui, parmi mes jeunes collègues, acceptent tout cela, soit parce qu'ils ne s'intéressent pas aux évolutions du métier, soit parce qu'ils se laissent berner par les éléments de langage du ministère. "Ah mais regarde, on nous parle de flexibilité, c'est bien ça pour les fonctionnaires qui font que fonctionner" peuvent dire certains tout en pouffant après leur blague vaseuse (vécu à l'INSPE) ...
Ensuite, je comprends la passivité de mes collègues plus expérimentés qui ont eu une longue carrière durant laquelle ils ont vu leur métier peu à peu détricoté.
Les réformes que vous évoquez le disent assez bien et le système australien pourrait être le parangon des décideurs politiques et du Grenelle. Dans tout cela, l'INSPE n'aide pas beaucoup. Dans une certaine mesure, la formation initiale des stagiaires, qu'ils soient agrégés ou certifiés, sert à "faire passer", à "normaliser" toutes ces réformes et même parfois les modes de gestion managériale, ce qui me déprime encore plus. Il suffit de voir leur champ lexical qui n'aurait presque rien à envier à la startup parfois (adaptabilité ; attractivité etc)
Le pire, si vous me permettez, c'est ceux qui, parmi mes jeunes collègues, acceptent tout cela, soit parce qu'ils ne s'intéressent pas aux évolutions du métier, soit parce qu'ils se laissent berner par les éléments de langage du ministère. "Ah mais regarde, on nous parle de flexibilité, c'est bien ça pour les fonctionnaires qui font que fonctionner" peuvent dire certains tout en pouffant après leur blague vaseuse (vécu à l'INSPE) ...
Ensuite, je comprends la passivité de mes collègues plus expérimentés qui ont eu une longue carrière durant laquelle ils ont vu leur métier peu à peu détricoté.
- pseudo-intelloSage
Quand j'ai démarré en 2006, j'étais plutôt enthousiaste (et après une vie d'étudiante plutôt ric rac, en étant sans enfants, je parvenais même à mettre presque 100 euros de côté par mois sans sensation de me priver, donc c'était chouette, malgré la quantité de boulot. J'ai eu bien bien le bazar dans mes cours les premières années, mais je me disais que quand je serais un peu aguerrie, au bout de quelques années d'enseignement, ce serait bien. Sauf qu'il y a encore mois de 15 ans, on n'avait pas :
- la journée de carence
- le gel du point d'indice
- les compétences
- l'oral à la noix de fin de collège (HDA puis oral tout court) (puis celui du lycée)
- la réforme du statu Hamon, qui a fait sauter toutes les protections des compléments de service
- le décret Hamon (toujours lui !) et ses missions liées qui nous foutent dedans
- la première réforme du lycée puis celle du collège puis re-celle du lycée
Voilà. Au fur et à mesure que mes conditions de travail s'amélioraient en classe, changement de collège et bouteille aidant, elles se dégradaient par ailleurs. Les conditions ne s'amélioreront plus en classe, elles continueront de se dégrader sur les autres points. Voilà.
- la journée de carence
- le gel du point d'indice
- les compétences
- l'oral à la noix de fin de collège (HDA puis oral tout court) (puis celui du lycée)
- la réforme du statu Hamon, qui a fait sauter toutes les protections des compléments de service
- le décret Hamon (toujours lui !) et ses missions liées qui nous foutent dedans
- la première réforme du lycée puis celle du collège puis re-celle du lycée
Voilà. Au fur et à mesure que mes conditions de travail s'amélioraient en classe, changement de collège et bouteille aidant, elles se dégradaient par ailleurs. Les conditions ne s'amélioreront plus en classe, elles continueront de se dégrader sur les autres points. Voilà.
- Cléopatra2Guide spirituel
Comme pseudo-intello, je suis découragée par tout ce qu'il y a autour. Et puis le mensonge, tout le temps. Par exemple, on organise des jpo au lycée. Lorsque je demande pourquoi, on me répond que c'est pour l'attractivité du lycée. Mais tout est sectorisé et rien n'est dérogatoire. Tout est comme ça. Mensonges à tous les niveaux.
- A reboursEsprit éclairé
Je rejoins les commentaires précédents, particulièrement les deux derniers. Surtout en lettre classiques, on nous balade chaque année un peu plus, au propre comme au figuré. Les CDE fantaisistes (le mot est faible) se multiplient, font que le cœur du métier n'est plus l'enseignement face aux élèves.
J'enseigne depuis 2003, j'ai toujours voulu enseigner, j'aime être face aux élèves.
Je l'ai fait avec enthousiasme pendant plus de 10 ans. Puis, j'ai commencé à me lasser, à en avoir assez de cet esprit délétère qui règne en salle des profs et dans la hiérarchie. Depuis deux ans, je n'ai plus envie d'y aller. Les aléas de la vie font que j'ai quasiment pris ma décision d'arrêter. Marre de me battre pour enseigner mes disciplines, marre du système qui nous méprise, et pas assez de force de caractère pour vraiment lâcher prise.
C'est bête, j'aimais ça, et mes élèves, alors que je suis en distanciel depuis novembre, me demandent régulièrement quand je reviendrai parce que ça leur manque...
J'enseigne depuis 2003, j'ai toujours voulu enseigner, j'aime être face aux élèves.
Je l'ai fait avec enthousiasme pendant plus de 10 ans. Puis, j'ai commencé à me lasser, à en avoir assez de cet esprit délétère qui règne en salle des profs et dans la hiérarchie. Depuis deux ans, je n'ai plus envie d'y aller. Les aléas de la vie font que j'ai quasiment pris ma décision d'arrêter. Marre de me battre pour enseigner mes disciplines, marre du système qui nous méprise, et pas assez de force de caractère pour vraiment lâcher prise.
C'est bête, j'aimais ça, et mes élèves, alors que je suis en distanciel depuis novembre, me demandent régulièrement quand je reviendrai parce que ça leur manque...
- surfaquitaineNiveau 5
Pour rebondir sur des propos précédents, pour que le métier soit "rentable" il faut :
- être agrégé en lycée ;
- 2 HSA (pas plus) pour mettre du beurre dans les épinards (1h devant élève + 1h de pondération);
- Exit tout le blabla (pas de réunion, pas de projet, pas PP). Faire cours point barre.
- Il faut travailler en fonction de sa rémunération et donc se rémunérer en temps libre.
Dans ces conditions, certes le métier peut devenir usant car répétitif, mais on en a pour son argent !
- être agrégé en lycée ;
- 2 HSA (pas plus) pour mettre du beurre dans les épinards (1h devant élève + 1h de pondération);
- Exit tout le blabla (pas de réunion, pas de projet, pas PP). Faire cours point barre.
- Il faut travailler en fonction de sa rémunération et donc se rémunérer en temps libre.
Dans ces conditions, certes le métier peut devenir usant car répétitif, mais on en a pour son argent !
- gregforeverGrand sage
Cléopatra2 a écrit:Comme pseudo-intello, je suis découragée par tout ce qu'il y a autour. Et puis le mensonge, tout le temps. Par exemple, on organise des jpo au lycée. Lorsque je demande pourquoi, on me répond que c'est pour l'attractivité du lycée. Mais tout est sectorisé et rien n'est dérogatoire. Tout est comme ça. Mensonges à tous les niveaux.
Je suis un lycée hors secteur mais il y a d'autres moyens de faire venir les jeunes chez nous.
- LysandreNiveau 1
Je dirai plutôt : agrégé à 85 % pour ne pas trop bosser et avoir un salaire correct, en fin de carrière .surfaquitaine a écrit:Pour rebondir sur des propos précédents, pour que le métier soit "rentable" il faut :
- être agrégé en lycée ;
- 2 HSA (pas plus) pour mettre du beurre dans les épinards (1h devant élève + 1h de pondération);
- Exit tout le blabla (pas de réunion, pas de projet, pas PP). Faire cours point barre.
- Il faut travailler en fonction de sa rémunération et donc se rémunérer en temps libre.
Dans ces conditions, certes le métier peut devenir usant car répétitif, mais on en a pour son argent !
- Cléopatra2Guide spirituel
Nous sommes très sectorisés, et il y a 3 bahuts dans la ville, chacun avec sa sectorisation. Donc les 2des sont totalement "captifs". Seuls les technos peuvent bouger un peu en 1ère mais c'est à la marge.gregforever a écrit:Cléopatra2 a écrit:Comme pseudo-intello, je suis découragée par tout ce qu'il y a autour. Et puis le mensonge, tout le temps. Par exemple, on organise des jpo au lycée. Lorsque je demande pourquoi, on me répond que c'est pour l'attractivité du lycée. Mais tout est sectorisé et rien n'est dérogatoire. Tout est comme ça. Mensonges à tous les niveaux.
Je suis un lycée hors secteur mais il y a d'autres moyens de faire venir les jeunes chez nous.
- MoulinoisNiveau 1
Pour te répondre et aller dans le sens de certains collègues :
1) Les signes que tu décris montrent que tu as l'impression d'avoir fait une erreur, tu ne te sens pas bien. En fait, c'est une bonne nouvelle : tu n'as pas passé le concours, donc tu n'as pas la pression de te dire "maintenant que je suis certifié et que j'ai réussi, je ne peux plus reculer".
Tu es libre : tu sais que tu ne te sens pas de faire ce pas, ne culpabilise pas, d'autres chemins existent. Les maths t'ouvrent énormément de portes, il suffit simplement de te renseigner et d'ouvrir le champ des possibles.
J'ai un pote qui a passé le capes de maths, démissionné parce qu'il ne supportait pas les collégiens (et je le comprends : je les découvre cette année et c'est vrai : c'est dur), et qui est parti quelques années faire vendeur chez Leroy Merlin avant de se dire qu'il pouvait peut-être aller aux Finances publiques et, depuis, il y est plutôt bien je crois. Tout ça pour dire que toi, tu sais déjà que ce n'est pas ce qui te fait vibrer, tu gagnes du temps, et c'est tant mieux.
2) Comme plein de collègues ici, je trouve qu'aujourd'hui, il faut moins aimer sa matière que les élèves et la transmission. Je crois que le prof créatif et capable de bien gérer sa classe est probablement un meilleur prof que moi, qui ai un profil "d'excellence" mais qui, face à des collégiens, ne sais pas forcément bien se positionner face à ce public, même si en classe je me démène pour les secouer et les faire progresser.
1) Les signes que tu décris montrent que tu as l'impression d'avoir fait une erreur, tu ne te sens pas bien. En fait, c'est une bonne nouvelle : tu n'as pas passé le concours, donc tu n'as pas la pression de te dire "maintenant que je suis certifié et que j'ai réussi, je ne peux plus reculer".
Tu es libre : tu sais que tu ne te sens pas de faire ce pas, ne culpabilise pas, d'autres chemins existent. Les maths t'ouvrent énormément de portes, il suffit simplement de te renseigner et d'ouvrir le champ des possibles.
J'ai un pote qui a passé le capes de maths, démissionné parce qu'il ne supportait pas les collégiens (et je le comprends : je les découvre cette année et c'est vrai : c'est dur), et qui est parti quelques années faire vendeur chez Leroy Merlin avant de se dire qu'il pouvait peut-être aller aux Finances publiques et, depuis, il y est plutôt bien je crois. Tout ça pour dire que toi, tu sais déjà que ce n'est pas ce qui te fait vibrer, tu gagnes du temps, et c'est tant mieux.
2) Comme plein de collègues ici, je trouve qu'aujourd'hui, il faut moins aimer sa matière que les élèves et la transmission. Je crois que le prof créatif et capable de bien gérer sa classe est probablement un meilleur prof que moi, qui ai un profil "d'excellence" mais qui, face à des collégiens, ne sais pas forcément bien se positionner face à ce public, même si en classe je me démène pour les secouer et les faire progresser.
- trompettemarineMonarque
Pour le 2) @Moulinois. C'est ce qu'on veut nous faire accroire. Nous devons résister en transmettant nos connaissances, selon le moyen que nous jugeons le mieux pour nos élèves. C'est ainsi que nous pourrons tous au mieux les aider à grandir. Les élèves n'ont pas changé, c'est l'institution qui a changé.
Je ne dis pas que c'est facile.
Je ne dis pas que c'est facile.
- pseudo-intelloSage
trompettemarine a écrit:Pour le 2) @Moulinois. C'est ce qu'on veut nous faire accroire. Nous devons résister en transmettant nos connaissances, selon le moyen que nous jugeons le mieux pour nos élèves. C'est ainsi que nous pourrons tous au mieux les aider à grandir. Les élèves n'ont pas changé, c'est l'institution qui a changé.
Je ne dis pas que c'est facile.
L'institution a changé, mais le monde extérieur aussi, ce qui fait que les élèves arrivent à l'école différents, moins éveillés, avec moins de vocabulaire et de logique, tout du moins si j’en crois les PE / Atsem de mon entourage qui œuvrent avec les petite classes et qui trouvent que par rapport à leur entrée dans le métier, on voit par exemple davantage d'élèves qui peinent sur un puzzle 4 pièces ou ont des lacunes de langage, ou peine à se focaliser sur ce que raconte le PE, dès leur entrée dans l’institution. Comme l'institution a vrillé dingue par ailleurs, ça ne fait qu'empirer les choses.
- ElaïnaDevin
Le temps partiel c'est quand même souvent une grosse arnaque avec l'EDT pourri qui va avec. Mais bon ça n'est pas spécifique aux profs : mes copines qui bossent dans le privé ont leur mercredi, mais en fait, elles n'ont pas tellement de boulot en moins, elles sont surtout le droit de bosser plus les autres jours et de devoir bosser quand même (de chez elles) le mercredi.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- celitianSage
En lycée, le mieux, c'est de pouvoir avoir un temps complet en BTS, 12h de cours pour un agrégé et 15 pour un certifié.
- pseudo-intelloSage
Elaïna a écrit:Le temps partiel c'est quand même souvent une grosse arnaque avec l'EDT pourri qui va avec. Mais bon ça n'est pas spécifique aux profs : mes copines qui bossent dans le privé ont leur mercredi, mais en fait, elles n'ont pas tellement de boulot en moins, elles sont surtout le droit de bosser plus les autres jours et de devoir bosser quand même (de chez elles) le mercredi.
Ben ça dépend.
Le problème, évidemment, c'est qu'un EDT en conséquence n'est pas garanti. J'ai toujours été servie décemment, mais j'avoue ne pas être optimiste du tout pour l'an prochain.
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- ElaïnaDevin
pseudo-intello a écrit:trompettemarine a écrit:Pour le 2) @Moulinois. C'est ce qu'on veut nous faire accroire. Nous devons résister en transmettant nos connaissances, selon le moyen que nous jugeons le mieux pour nos élèves. C'est ainsi que nous pourrons tous au mieux les aider à grandir. Les élèves n'ont pas changé, c'est l'institution qui a changé.
Je ne dis pas que c'est facile.
L'institution a changé, mais le monde extérieur aussi, ce qui fait que les élèves arrivent à l'école différents, moins éveillés, avec moins de vocabulaire et de logique, tout du moins si j’en crois les PE / Atsem de mon entourage qui œuvrent avec les petite classes et qui trouvent que par rapport à leur entrée dans le métier, on voit par exemple davantage d'élèves qui peinent sur un puzzle 4 pièces ou ont des lacunes de langage, ou peine à se focaliser sur ce que raconte le PE, dès leur entrée dans l’institution. Comme l'institution a vrillé dingue par ailleurs, ça ne fait qu'empirer les choses.
Plus que les élèves, je serais tentée de penser que ce qui a changé, c'est le fait de marteler que n'importe qui pourra faire ce qu'il veut par la grâce de la Sainte Education Nationale. Des élèves aux capacités d'abstractions extrêmement limitées, il y en a toujours eu (si vous avez un parent qui se souvient un peu de des gens qu'il a pu côtoyer au service militaire, demandez-lui, c'est assez édifiant parfois, et on mesure assez bien combien le service militaire était bien un moment de brassage des populations, quel que soit l'avis qu'on puisse avoir sur le service militaire par ailleurs). On a tous des souvenirs de gamins déjà complètement à la ramasse dès le CP - suffit de reprendre La Guerre des Boutons pour s'en rendre compte. Sauf que ces gamins, si l'école primaire les gardait au chaud quelques années, ils n'allaient évidemment pas au collège unique et encore moins au lycée général derrière. Ce qui a changé, c'est qu'on essaie de nous faire croire qu'un gosse qui ne sait toujours pas lire à 12 ans peut bien aller jusqu'en terminale générale à l'ancienneté "et elle est trop gentille, on ne va pas l'envoyer en STMG quand même", et mettre PACES dans ses voeux parcoursup sans sourciller. Et ensuite, oh, ben, oooooh, c'est bizarre, elle a été refusée partout, c'est la faute aux professeurs principaux, ils l'ont mal orientée...
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- IllianeExpert
celitian a écrit:En lycée, le mieux, c'est de pouvoir avoir un temps complet en BTS, 12h de cours pour un agrégé et 15 pour un certifié.
Tout dépend de la matière : pour les profs de l'enseignement technologique/professionnel, c'est intéressant ; pour les profs de l'enseignement général, cela peut faire beaucoup de classes...
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