- LefterisEsprit sacré
Le vers est déjà dans le fruit depuis un moment : les collègues qui se font descendre par des IPR, voire par des vulgaires chargés d'inspection, pour des questions de méthode, alors qu'ils font le programme, sont légion.Balthazaard a écrit:Lefteris a écrit:Ne pas oublier le bénévolat obligatoire qui commence à être une nouvelle "pratique" de cette administration qui aime l'oxymore.pseudo-intello a écrit: Mais du bénévolat c'est du bénévolat, et le métier, c'est le métier.
Nous allons bientôt être en liberté pédagogique surveillée, d'ailleurs..
Exemple entre mille : un de mes collègues s'est fait démolir parce qu'il faisait des cours de grammaire. L'IPR qui précédait cette furie (et sur lequel j'étais tombé peu avant) était pour les cours de grammaire. Fragilité et versatilité des choses humaines...
- Une passanteEsprit éclairé
J'aime enseigner, tenter de faire apprécier ma discipline aux élèves, mais depuis plusieurs années, je supporte de moins en moins le poids de l'institution. Que ce soit les réformes visant à chaque fois à dégrader ce qui existait, les CDE tyranniques et maltraitants, les IPR hors sol et pourtant moralement très nocifs. Et j'ajoute le mépris fréquemment rencontré envers mon métier ou encore le salaire de certifié qui ne permet pas un niveau de vie correspondant à nos qualifications (agrégé, c'est moins pesant, si on ne regarde pas les autres cadres A de la fonction publique...), la retraite que nous sommes censés prendre à 67 ans (si on a fait des études jusqu'à 25 ans). J'en ai assez d'être traitée de feignasse trop payée par rapport à ce que je fais.
J'ai la nostalgie de l'école que j'ai connue, celle qui permettait à chacun d'avoir des bases suffisamment solides pour poursuivre des études, où on allait apprendre à l'école sans contester la parole de l'enseignant, où il n'y avait pas trente-six mille projets, éducation à ceci ou cela. Celle où on pouvait s'extraire un peu de son milieu en apprenant de nouveaux codes.
Je dois en oublier sans doute... mais si c'était à refaire, je prendrais une autre voie, c'est certain !
J'ai la nostalgie de l'école que j'ai connue, celle qui permettait à chacun d'avoir des bases suffisamment solides pour poursuivre des études, où on allait apprendre à l'école sans contester la parole de l'enseignant, où il n'y avait pas trente-six mille projets, éducation à ceci ou cela. Celle où on pouvait s'extraire un peu de son milieu en apprenant de nouveaux codes.
Je dois en oublier sans doute... mais si c'était à refaire, je prendrais une autre voie, c'est certain !
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