- lene75Prophète
Elaïna a écrit:L'enseignement de la soumission à l'arbitraire, quoi. Sympa la formation à la citoyenneté.
+1
Et je ne vois pas bien en quoi ça pourrait renforcer l'autorité de qui que ce soit que de soutenir ce genre de pratiques.
- doubledeckerSage
lene75 a écrit:Elaïna a écrit:L'enseignement de la soumission à l'arbitraire, quoi. Sympa la formation à la citoyenneté.
+1
Et je ne vois pas bien en quoi ça pourrait renforcer l'autorité de qui que ce soit que de soutenir ce genre de pratiques.
Entièrement d’accord avec vous. Et je souscris aussi à ce qu’a écrit @Henriette : ne pas admettre que des enseignants puissent dysfonctionner (comme n’importe quelle profession) est assez curieux.
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- ProtonExpert
henriette a écrit:J'ai du mal à comprendre la dispute ici : il y a des enseignants qui dysfonctionnent, comme il y a, dans toutes les professions sans exception, des professionnels qui dysfonctionnent, pour x ou y raisons dont ils sont responsables ou pas (conditions de travail, problèmes de positionnement, maîtrise insuffisante, lassitude, burn-out...).
Ne pas l'admettre me semble étonnant.
Je suis prêt à parier que ce professeur n'est pas titulaire.
Dans ma conception de l'enseignement, le professeur n'est pas sur un piédestal et les décisions qu'il prend il doit être capable de les justifier. Oui on peut être fatigué et prendre une décision impulsive (il faut quand même rester maitre de soi ou alors on n'est pas vraiment un professionnel !). Dans ce cas, il faut être capable de savoir faire machine arrière, de l'assumer et de trouver une solution alternative.
Peut-être que certains rêvent encore de l'école des années 50 ... ça tombe bien, il parait qu'il y a un candidat à l'élection présidentielle qui est aussi nostalgique de cette époque ...
- MitcindyNiveau 10
Je suis prêt à parier que ce professeur n'est pas titulaire.
Possible mais désolée, ce n'est pas le fait d'être titulaire qui fait qu'on a de l'autorité.
Je suis contractuelle depuis plusieurs années et je me fais respecter dans mes classes. Je maitrise parfaitement ma matière alors que je n'ai pas passé le concours (aucune envie pour l'instant).
- doubledeckerSage
Proton a écrit:henriette a écrit:J'ai du mal à comprendre la dispute ici : il y a des enseignants qui dysfonctionnent, comme il y a, dans toutes les professions sans exception, des professionnels qui dysfonctionnent, pour x ou y raisons dont ils sont responsables ou pas (conditions de travail, problèmes de positionnement, maîtrise insuffisante, lassitude, burn-out...).
Ne pas l'admettre me semble étonnant.
Je suis prêt à parier que ce professeur n'est pas titulaire.
Dans ma conception de l'enseignement, le professeur n'est pas sur un piédestal et les décisions qu'il prend il doit être capable de les justifier. Oui on peut être fatigué et prendre une décision impulsive (il faut quand même rester maitre de soi ou alors on n'est pas vraiment un professionnel !). Dans ce cas, il faut être capable de savoir faire machine arrière, de l'assumer et de trouver une solution alternative.
Peut-être que certains rêvent encore de l'école des années 50 ... ça tombe bien, il parait qu'il y a un candidat à l'élection présidentielle qui est aussi nostalgique de cette époque ...
Je n’y mettrais pas ma main à couper mais je m’éloigne de la discussion.
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- FeynNiveau 7
Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
- doubledeckerSage
Feyn a écrit:Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
Il ne s’agit pas tant de se croire en position de juger ce qui se passe que d’affirmer qu’il existe suffisamment d’outils à la disposition des enseignants pour punir des bavardages (retenue ; observation ; appel aux parents ; exercice de réflexion ou que sais-je encore) sans avoir à se tourner vers quelque chose d’injuste (seuls quelques élèves parmi les fauteurs de trouble) voire qui flirte avec l’illégalité (note pour sanctionner un comportement).
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- ElyasEsprit sacré
Feyn a écrit:Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
A quel moment Lyne a parlé de monter une cabale ? Là, je ne sais plus où je suis à lire ce genre de propos.
- dandelionVénérable
Lyne a agi avec mesure: elle a contacté l’enseignant et essayé de voir si d’autres parents rapportaient des difficultés, et elle a reçu une réponse de l’enseignant qui a confirmé qu’il s’agissait d’un zéro de comportement. Son fils a aussi fait un pas vers l’enseignant (ce qui n’est pas si facile). Si l’enseignant refuse de recevoir Lyne, c’est tout de même un problème. Il n’est pas exclu aussi que sa hiérarchie soit compétente et lui vienne en aide.
- LagomorpheFidèle du forum
doubledecker a écrit:Feyn a écrit:Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
Il ne s’agit pas tant de se croire en position de juger ce qui se passe que d’affirmer qu’il existe suffisamment d’outils à la disposition des enseignants pour punir des bavardages (retenue ; observation ; appel aux parents ; exercice de réflexion ou que sais-je encore) sans avoir à se tourner vers quelque chose d’injuste (seuls quelques élèves parmi les fauteurs de trouble) voire qui flirte avec l’illégalité (note pour sanctionner un comportement).
Comme le dit @Feyn, aucun d'entre nous n'était là pour voir ce qui s'est réellement passé, et aucun d'entre nous ne devrait se permettre d'affirmer que la sanction (dans son existence, pas dans sa forme) est injuste : nous n'avons que la version des faits de l'élève, relatés par sa mère. Qui le croit, soit, mais qui peut aussi se tromper, ou avoir été trompée. Il n'y a rien d'injuste à sanctionner, parmi des fauteurs de troubles, ceux qu'on a identifié comme les principaux fauteurs de troubles. Ces derniers étant calmés, les suivants pourront y avoir droit s'ils persistent. Aucune injustice là-dedans.
Après certes, dans sa forme, la sanction en elle-même est une boulette. Elle est illégale et il y a d'autres moyens de sanctionner des bavardages. Par exemple l'appréciation salée dans le bulletin ou la suppression de toute récompense au prochain trimestre...dont je ne suis pas certain qu'elles soient préférables pour l'avenir de l'élève à un zéro noyé dans une moyenne. J'espère que le collègue incriminé par @Lyne sera épaulé par une direction solide, qui aura l'intelligence de convertir le zéro en jour d'exclusion, heure de colle ou autre.
- frimoussette77Guide spirituel
Lagomorphe a écrit:doubledecker a écrit:Feyn a écrit:Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
Il ne s’agit pas tant de se croire en position de juger ce qui se passe que d’affirmer qu’il existe suffisamment d’outils à la disposition des enseignants pour punir des bavardages (retenue ; observation ; appel aux parents ; exercice de réflexion ou que sais-je encore) sans avoir à se tourner vers quelque chose d’injuste (seuls quelques élèves parmi les fauteurs de trouble) voire qui flirte avec l’illégalité (note pour sanctionner un comportement).
Comme le dit @Feyn, aucun d'entre nous n'était là pour voir ce qui s'est réellement passé, et aucun d'entre nous ne devrait se permettre d'affirmer que la sanction (dans son existence, pas dans sa forme) est injuste : nous n'avons que la version des faits de l'élève, relatés par sa mère. Qui le croit, soit, mais qui peut aussi se tromper, ou avoir été trompée. Il n'y a rien d'injuste à sanctionner, parmi des fauteurs de troubles, ceux qu'on a identifié comme les principaux fauteurs de troubles. Ces derniers étant calmés, les suivants pourront y avoir droit s'ils persistent. Aucune injustice là-dedans.
Après certes, dans sa forme, la sanction en elle-même est une boulette. Elle est illégale et il y a d'autres moyens de sanctionner des bavardages. Par exemple l'appréciation salée dans le bulletin ou la suppression de toute récompense au prochain trimestre...dont je ne suis pas certain qu'elles soient préférables pour l'avenir de l'élève à un zéro noyé dans une moyenne. J'espère que le collègue incriminé par @Lyne sera épaulé par une direction solide, qui aura l'intelligence de convertir le zéro en jour d'exclusion, heure de colle ou autre.
Convertir le zéro pour bavardages en jour d'exclusion ! Rien que ça !
On ne doit pas vivre sur la même planète.
- LagomorpheFidèle du forum
frimousette77 a écrit:
Convertir le zéro pour bavardages en jour d'exclusion ! Rien que ça !
On ne doit pas vivre sur la même planète.
Il y a bavardage et bavardage. C'est à dire bavardage "ordinaire" (qui peut cependant être épouvantablement nuisible à la longue) et grosse foire où des propos inacceptables peuvent être tenus. La réponse du professeur à @Lyne, pas très maline (la réponse, pas Lyne) ne permet pas de conclure, personne n'était sur place au moment des faits.
J'ai connu un cas d'exclusion temporaire décrit (par le fauteur de troubles) comme consécutif à un simple bavardage (et donc d'une injuste cruauté), puis en obtenant auprès du collègue concerné la description réelle des faits et des propos tenus, j'ai trouvé la sanction bien légère.
- ProtonExpert
Quand je dis que cette personne n'est pas titulaire, c'est qu'elle n'a visiblement pas les bons réflexes.
On m'a toujours appris qu'il faut être capable de justifier tous ses choix. Cours, exercices, sanctions, notations, évaluations, ... tout doit être réfléchi et pensé en amont.
Ce qui montre d'ailleurs que le métier de professeur ne s'improvise pas. On ne peut pas recruter un professeur au pied levé. Or ici, selon les faits rapportés, la décision semble avoir été prise de façon impulsive et sans explications devant les élèves. On ne peut pas agir ainsi dans leur dos et en plus pour mettre un 0. C'est contraire à tout ce que l'on apprend en formation.
Bien souvent les profs recrutés au dernier moment à la rentrée arrivent sans aucune formation, sans aucun tuteur et agissent à l'instinct dans leur gestion de classe. Ils n'ont pas les réflexes qui les professionnalisent. Ce qui est triste c'est que personne dans ce lycée ne semble aider ce professeur, titulaire ou non ...
On m'a toujours appris qu'il faut être capable de justifier tous ses choix. Cours, exercices, sanctions, notations, évaluations, ... tout doit être réfléchi et pensé en amont.
Ce qui montre d'ailleurs que le métier de professeur ne s'improvise pas. On ne peut pas recruter un professeur au pied levé. Or ici, selon les faits rapportés, la décision semble avoir été prise de façon impulsive et sans explications devant les élèves. On ne peut pas agir ainsi dans leur dos et en plus pour mettre un 0. C'est contraire à tout ce que l'on apprend en formation.
Bien souvent les profs recrutés au dernier moment à la rentrée arrivent sans aucune formation, sans aucun tuteur et agissent à l'instinct dans leur gestion de classe. Ils n'ont pas les réflexes qui les professionnalisent. Ce qui est triste c'est que personne dans ce lycée ne semble aider ce professeur, titulaire ou non ...
- eolyenNiveau 8
Sinon pour pallier à (la supposée) injustice, mettre un zéro à toute la classe... :lol!:
- henrietteMédiateur
Je n'arrive pas à saisir comment certains peuvent en venir à défendre la pratique du zéro pour bavardage utilisée là par cet enseignant : quel que soit le motif qui l'y a poussé, c'est une mauvaise décision, et ce même si à la base les élèves étaient dans leur tort. Car quel que soit le motif qui l'a amené à prendre cette décision, aucun n'est recevable puisque la sanction n'est pas légale.
Il est de plus évident qu'il ne pourra en aucun cas la maintenir. Il me semble alors nettement préférable pour lui que ce soit un rendez-vous avec un parent comme Lyne, qui cherche manifestement à lui donner la possibilité d'en sortir par le haut, qui l'amène à comprendre cela et à changer sa punition, plutôt que d'en arriver à ce que les parents d'élèves se plaignent de lui au proviseur.
Je ne comprends donc absolument pas comment on peut en arriver à reprocher cela à Lyne.
Et je rappelle juste une chose : ce fil est en accès public, absolument n'importe qui peut le lire, en citer les propos, en faire des captures d'écran (oui, c'est déjà arrivé, et plus d'une fois). Or je trouve que certaines réponses ici donnent une image assez triste des enseignants, entre aveuglement corporatiste et mauvaise foi.
Il me semble que vouloir a priori et à tout prix justifier une décision par nature indéfendable au motif que c'est un parent qui pointe le problème, ce n'est pas aider les enseignants à être mieux respectés, au contraire.
Il est de plus évident qu'il ne pourra en aucun cas la maintenir. Il me semble alors nettement préférable pour lui que ce soit un rendez-vous avec un parent comme Lyne, qui cherche manifestement à lui donner la possibilité d'en sortir par le haut, qui l'amène à comprendre cela et à changer sa punition, plutôt que d'en arriver à ce que les parents d'élèves se plaignent de lui au proviseur.
Je ne comprends donc absolument pas comment on peut en arriver à reprocher cela à Lyne.
Et je rappelle juste une chose : ce fil est en accès public, absolument n'importe qui peut le lire, en citer les propos, en faire des captures d'écran (oui, c'est déjà arrivé, et plus d'une fois). Or je trouve que certaines réponses ici donnent une image assez triste des enseignants, entre aveuglement corporatiste et mauvaise foi.
Il me semble que vouloir a priori et à tout prix justifier une décision par nature indéfendable au motif que c'est un parent qui pointe le problème, ce n'est pas aider les enseignants à être mieux respectés, au contraire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- doubledeckerSage
Une fois encore je souscris totalement aux propos d’@henriette.
Je reste interdite à la lecture de certaines réponses.
Je reste interdite à la lecture de certaines réponses.
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- IphigénieProphète
Oui moi aussi.
S’il est coupable il est coupable et si le parent dit vrai par une vision objective , c’est que c’est objectivement vrai.
Mais gardons bien la règle à l’esprit:
ça veut dire qu’il faut avoir une excellente formation- ( espérons qu’elle ait été donnée avec la règle)
ou/ et ….qu’au moindre problème vous serez bien seul.
Je crois que certains l’ont bien éprouvé .
S’il est coupable il est coupable et si le parent dit vrai par une vision objective , c’est que c’est objectivement vrai.
Mais gardons bien la règle à l’esprit:
On m'a toujours appris qu'il faut être capable de justifier tous ses choix.
ça veut dire qu’il faut avoir une excellente formation- ( espérons qu’elle ait été donnée avec la règle)
ou/ et ….qu’au moindre problème vous serez bien seul.
Je crois que certains l’ont bien éprouvé .
- lene75Prophète
doubledecker a écrit:Une fois encore je souscris totalement aux propos d’@henriette.
Je reste interdite à la lecture de certaines réponses.
+1
Par ailleurs, ce 0 est non seulement illégal, mais injustifiable d'un point de vue pédagogique.
Et d'un point de vue strictement pragmatique, si avec de telles pratiques il ne récolte pas l'hostilité de la classe, c'est vraiment qu'ils sont gentils. Bon courage à ce monsieur pour tenir jusqu'à la fin de l'année s'il retourne la classe contre lui. Il est donc en effet dans l'intérêt de tout le monde, le sien comme celui des élèves, de trouver une porte de sortie avant que l'affaire ait pris de trop grandes proportions.
- kiwiGuide spirituel
henriette a écrit:Je n'arrive pas à saisir comment certains peuvent en venir à défendre la pratique du zéro pour bavardage utilisée là par cet enseignant : quel que soit le motif qui l'y a poussé, c'est une mauvaise décision, et ce même si à la base les élèves étaient dans leur tort. Car quel que soit le motif qui l'a amené à prendre cette décision, aucun n'est recevable puisque la sanction n'est pas légale.
Il est de plus évident qu'il ne pourra en aucun cas la maintenir. Il me semble alors nettement préférable pour lui que ce soit un rendez-vous avec un parent comme Lyne, qui cherche manifestement à lui donner la possibilité d'en sortir par le haut, qui l'amène à comprendre cela et à changer sa punition, plutôt que d'en arriver à ce que les parents d'élèves se plaignent de lui au proviseur.
Je ne comprends donc absolument pas comment on peut en arriver à reprocher cela à Lyne.
Et je rappelle juste une chose : ce fil est en accès public, absolument n'importe qui peut le lire, en citer les propos, en faire des captures d'écran (oui, c'est déjà arrivé, et plus d'une fois). Or je trouve que certaines réponses ici donnent une image assez triste des enseignants, entre aveuglement corporatiste et mauvaise foi.
Il me semble que vouloir a priori et à tout prix justifier une décision par nature indéfendable au motif que c'est un parent qui pointe le problème, ce n'est pas aider les enseignants à être mieux respectés, au contraire.
Absolument. Et j’ajouterai qu’être capable de revenir sur une erreur n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire.
On peut comprendre qu’une personne excédée adopte une réaction à chaud qui n’est pas toujours bonne. Mais une fois la pression redescendue, on revient dessus, et on sanctionne de manière juste et appropriée.
- Cléopatra2Guide spirituel
Lagomorphe a écrit:doubledecker a écrit:Feyn a écrit:Il ne s'agit pas tant de défendre un collègue ou de le croire irréprochable que d'être prudent et d'avoir un peu de hauteur sur un discours. Il est tellement facile de se croire en position de juger ce qui se passe, quand on ne connaît rien à une situation. À l'inverse, des cabales montées de toute pièces contre des collègues, et particulièrement pour des histoires de notes, ça existe. Même parmi les collègues qui surnotent. Aux collègues qui se pressent de définir ce professeur comme "en difficulté" ou "non titulaire" (?!), je leur souhaite de ne jamais se retrouver dans sa position où, parce que vous punissez, on viendra vous considérer vous, en difficulté. Peut-être qu'un jour, le progrès fera qu'on aura une loi pour interdire toutes punitions ? Et où le professeur devra encore plus se prosterner pour demander gentiment que ses élèves l'écoutent ?
Enfin, de manière plus générale je plains les élèves à qui on peut faire croire que papa-maman viendront les sauver à chaque fois qu'ils sont punis sur les points qui font mal (c'est-à-dire ici, les notes).
Il ne s’agit pas tant de se croire en position de juger ce qui se passe que d’affirmer qu’il existe suffisamment d’outils à la disposition des enseignants pour punir des bavardages (retenue ; observation ; appel aux parents ; exercice de réflexion ou que sais-je encore) sans avoir à se tourner vers quelque chose d’injuste (seuls quelques élèves parmi les fauteurs de trouble) voire qui flirte avec l’illégalité (note pour sanctionner un comportement).
Comme le dit @Feyn, aucun d'entre nous n'était là pour voir ce qui s'est réellement passé, et aucun d'entre nous ne devrait se permettre d'affirmer que la sanction (dans son existence, pas dans sa forme) est injuste : nous n'avons que la version des faits de l'élève, relatés par sa mère. Qui le croit, soit, mais qui peut aussi se tromper, ou avoir été trompée. Il n'y a rien d'injuste à sanctionner, parmi des fauteurs de troubles, ceux qu'on a identifié comme les principaux fauteurs de troubles. Ces derniers étant calmés, les suivants pourront y avoir droit s'ils persistent. Aucune injustice là-dedans.
Après certes, dans sa forme, la sanction en elle-même est une boulette. Elle est illégale et il y a d'autres moyens de sanctionner des bavardages. Par exemple l'appréciation salée dans le bulletin ou la suppression de toute récompense au prochain trimestre...dont je ne suis pas certain qu'elles soient préférables pour l'avenir de l'élève à un zéro noyé dans une moyenne. J'espère que le collègue incriminé par @Lyne sera épaulé par une direction solide, qui aura l'intelligence de convertir le zéro en jour d'exclusion, heure de colle ou autre.
Mais personne ici n'a remis en cause le bien-fondé de la punition donnée sur le fond. Il n'a jamais été question de cela.
Comme les autres, je rejoins ce que dis Henriette.
Je pense aussi que le collègue est contractuel, en poste depuis peu de temps. Là, il suffit qu'on l'accompagne un peu au-dessus. On a eu une collègue comme ça, au lycée, elle s'était retrouvée devant les classes sans avoir la moindre idée de ce qu'on pouvait faire ou pas, personne ne l'avait briefée. Une fois qu'elle a su, ça allait beaucoup mieux.
Ou alors c'est un collègue proche de la retraite qui s'en fiche totalement.
- ElyasEsprit sacré
Je partage totalement l'avis de Henriette. Cependant, dans les réponses suivantes, certains développement me gênent :
- Subodorer que le collègue est contractuel me semble peu pertinent.
- Avancer la question de l'âge m'effraie, en sous-entendant qu'on s'en fiche et qu'on est plus faible à cet âge. J'ai peut-être mal compris mais des gens qui s'en fichent, on en a à tous les niveaux de carrière. Pour la faiblesse due à l'âge, pareil, on en a à chaque âge et surtout c'est souvent vu comme une tare (j'emploie un mot fort) alors que non, on passe tous par des moments de faiblesse et l'âge, on le subit tous. Là où ça me questionne est le jeunisme triomphant avec l'idée que les vieux sont forcément faibles et sujets, plus que les autres, aux erreurs et aux mauvaises gestions de classe. J'en parle parce que je vois ça dans mon bahut en ce moment, une collègue à un an de la retraite et fortement marquée par la vie qui est laissée seule face aux parents et sur laquelle des gens médisent en salle des professeurs. Pourtant, quand je vois ce qu'elle offre aux élèves, c'est simple, je voudrais qu'elle soit la professeure de mes enfants si d'aventure elle était dans le collège où ils iraient.
- Subodorer que le collègue est contractuel me semble peu pertinent.
- Avancer la question de l'âge m'effraie, en sous-entendant qu'on s'en fiche et qu'on est plus faible à cet âge. J'ai peut-être mal compris mais des gens qui s'en fichent, on en a à tous les niveaux de carrière. Pour la faiblesse due à l'âge, pareil, on en a à chaque âge et surtout c'est souvent vu comme une tare (j'emploie un mot fort) alors que non, on passe tous par des moments de faiblesse et l'âge, on le subit tous. Là où ça me questionne est le jeunisme triomphant avec l'idée que les vieux sont forcément faibles et sujets, plus que les autres, aux erreurs et aux mauvaises gestions de classe. J'en parle parce que je vois ça dans mon bahut en ce moment, une collègue à un an de la retraite et fortement marquée par la vie qui est laissée seule face aux parents et sur laquelle des gens médisent en salle des professeurs. Pourtant, quand je vois ce qu'elle offre aux élèves, c'est simple, je voudrais qu'elle soit la professeure de mes enfants si d'aventure elle était dans le collège où ils iraient.
- roxanneOracle
Il y a aussi des collègues qui sont dans un fonctionnement depuis des années, persuadé que c'est le bon "parce que ça marche" sans que finalement il ne se passe grand chose pour eux. Une collègue nous racontait que on fils s'était pris 500 lignes (et pas de recopiage pédagogique, non des bonnes vieilles lignes à recopier 500 fois la même phrase ) dès son premier cours de 6e en techno parce qu'il n'avait pas les bonnes feuilles, celles prévues sur la liste donnée en juin (qu'il avait d'ailleurs mais qu'il n'avait pas su sortir) .En plus, le gamin a un PAP où il est demandé qu'il ne fasse pas trop de copies. J'ai demandé à ma collègue si elle était intervenue , elle m'a dit "Oh, il est connu, c'est un .., mais bon on n'y peut rien, il risque de l'avoir 4 ans (petit collège) ". Donc, ils se sont partagé les lignes avec son mari, le gamin et la grande sœur et elle lui met les bonnes feuilles chaque semaine . Donc, de fait, la punition a marché et d'ailleurs beaucoup de gamins savaient qu'il faisait ça par les frères et sœurs ou bruits de couloirs donc avaient les bonnes feuilles ce qui conforte évidemment le prof dans l'idée que c'est la bonne méthode. Mais il y a toujours un bleu qui arrive à qui on ne dit rien et même si ses parents râlent, ma foi, c'est un parent vite catalogué comme "pénible". Alors, peut-être que la fin justifie les moyens , je ne sais pas.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La seule punition dont je garde un souvenir positif, c'est un recopiage de lignes, en CP. 100 lignes. Elle m'a permis de prendre conscience que 100 n'était pas un nombre si important et qu'une activité répétitive pouvait être réalisée en pensant à autre chose
Pardon pour ce HS. Je ne pouvais résister à l'envie d'évoquer ce souvenir ébloui.
Pardon pour ce HS. Je ne pouvais résister à l'envie d'évoquer ce souvenir ébloui.
- doubledeckerSage
Iphigénie a écrit:Oui moi aussi.
S’il est coupable il est coupable et si le parent dit vrai par une vision objective , c’est que c’est objectivement vrai.
Mais gardons bien la règle à l’esprit:
On m'a toujours appris qu'il faut être capable de justifier tous ses choix.
ça veut dire qu’il faut avoir une excellente formation- ( espérons qu’elle ait été donnée avec la règle)
ou/ et ….qu’au moindre problème vous serez bien seul.
Je crois que certains l’ont bien éprouvé .
Iphigénie a écrit:Il boite.
Il boit.
C’est un ivrogne.
J’ai le sentiment que tu verses un peu dans l’exagération là où les messages qui précèdent tes commentaires insistent sur l’étonnement de certains contributeurs sur le fait de justifier une note dont la légalité est sujette à caution et qui donne d’autres pistes. Et cela justement parce que personne n’est infaillible et que c’est une chance (c’est du moins comme cela que je le ressens dans ma vie professionnelle) de bénéficier du retour d’expérience (sans que l’âge n’ait rien à voir là dedans) de ses pairs.
Et comme souligné déjà reconnaître qu’on s’est trompé n’est ni infamant ni une concession d’une part de son autorité, bien au contraire.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
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- ElaïnaDevin
Je ne vois pas non plus tellement le rapport entre une sanction illégale et le fait d'être contractuel ou âgé, en effet.
Il est vrai que des collègues arrivent à l'âge de la retraite en ayant toujours pratiqué le zéro de comportement sans que personne n'y ait trouvé à redire. J'ai une collègue assez âgée qui met des notes de comportement, et à part quelques râleries, il n'y a jamais rien eu, sauf une fois un parent qui a déboulé avec son avocat. Dans la mesure où on est réputé être un lycée avec des parents friqués et relous, je trouve que du coup ils sont quand même vachement moins relous que ce qu'on dit parce qu'un seul parent sur des centaines d'élèves qu'elle a pu avoir, c'est pas grand-chose. Après, Madame a été scandalisée par la présence de l'avocat, mais j'ai envie de dire tant pis, on l'a assez prévenue de ne pas le faire.
Il est vrai que des collègues arrivent à l'âge de la retraite en ayant toujours pratiqué le zéro de comportement sans que personne n'y ait trouvé à redire. J'ai une collègue assez âgée qui met des notes de comportement, et à part quelques râleries, il n'y a jamais rien eu, sauf une fois un parent qui a déboulé avec son avocat. Dans la mesure où on est réputé être un lycée avec des parents friqués et relous, je trouve que du coup ils sont quand même vachement moins relous que ce qu'on dit parce qu'un seul parent sur des centaines d'élèves qu'elle a pu avoir, c'est pas grand-chose. Après, Madame a été scandalisée par la présence de l'avocat, mais j'ai envie de dire tant pis, on l'a assez prévenue de ne pas le faire.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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