- BoubouleDoyen
mathmax a écrit:Bouboule a écrit:mathmax a écrit:Pour ce qui concerne la « vitesse de convergence » de la procédure, je tente quelques prévisions :
- facs de médecine (PACES) : je pense que la situation devrait être figée très rapidement puisque ces voeux, le plus souvent, étaient classés en tête dans l'ancien système. Mettons une ou deux itérations pour que ceux qui ont demandé plusieurs facs donnent leur choix.
- Pour les CPGE très cotées la situation devrait être définitive dès le 22 mai.
- Pour les petites prépas, il faudra plusieurs itérations en fonction du niveau (et en scientifique, il y a beaucoup de niveaux) : cela risque de conduire jusqu'en juillet
- Pour les IUT cela devrait être comme pour les prépas, avec une semaine de décalage pour les scientifiques en raison des élèves qui auront mis ce voeu en cas de refus en prépa.
- Les BTS devront attendre encore une ou deux itérations de plus pour que la situation soit définitive.
- Pour les facs, en tout cas de sciences, qui sont des voeux de précaution pour les élèves qui seront finalement pris en prépa, IUT ou BTS, je pense que les élèves qui y seront finalement affectés auront du attendre très longtemps, voire jusqu'en septembre pour avoir un «oui».
Après échanges avec quelques prépas, ce n'est pas encore décidé. Je dirais que pour l'instant, on va peut-être définir une prépa (en fait une filière dans un lycée) cotée via sa vitesse de convergence.
Pour les filières qui m'intéressent essentiellement, les élèves demandent souvent MPSI puis PCSI dans le lycée, ce qui leur importe c'est le lycée. Certains lycées vont décider de pratiquer le surbooking : 48 places, ils vont en appeler 58. Le 22 mai au soir, ils auront 4 "oui" si on se fie aux chiffres des années précédentes, ce ne sera pas bouclé.
Pour les facs de sciences, elles vont pratiquer l'overbooking (car la plupart ne sont pas pleines et n'ont pas de risque de manquer de places), et appelleront quasiment tout le monde dès le 22 mai. La situation que tu décris me laisse penser que ce sont plutôt les facs qui vont attendre les "oui".
Ce que je voulais dire c'est que les prépas très cotées, celles qui auraient été classées en voeu 1, devraient pouvoir boucler leurs inscriptions dès fin mai. Tu es sûr que les facs auront le droit de faire de l'overbooking ? Ce serait une bonne nouvelle pour certains de mes élèves au dossier médiocre que j'imaginais complètement démotivés sans réponse avant le bac.
Je ne suis sûr de rien puisque tout n'est pas arrêté. Par exemple, les recteurs doivent décider d'un taux minimal de boursiers du secondaire dans une liste d'appel dans les filières sélectives comme les CPGE.
Mais je trouve ça logique sinon ça va durer très longtemps.
Pour les prépas très cotées, si on reste à 7 jours de réponse pour le "premier" appel, elles seront très peu nombreuses et uniquement si elles choisissent l'overbooking, ce qui n'est pas acté.
J'ai eu un échange pour un élève, l'une des ces prépas monte en général au 350è rang pour recruter 48 élèves mais en l'absence de visibilité, elle pense appeler les 60 premiers classés le 22 mai, ce qui ne laisserait que 4 ou 5 recrutés. Et sur les 48 recrutés, il n'y avait les années précédentes qu'un tiers de voeux 1 ce qui signifie que tous les autres restaient en attente jusqu'à début juillet.
A suivre...
- BoubouleDoyen
Les éléments suivants ont été annoncés hier par parcoursup et la ministre.
Les licences les plus demandées concernent cette année encore le droit, la psychologie, les Staps et la Paces :
+2 % de candidatures en psychologie et en Paces ;
+17 % en Staps ;
- 18 % en droit.
En parallèle 19000 places supplémentaires ont été financées.
Le ministère en garde 3000 de plus qu'il ventilera en fonction des tensions qui apparaîtront une fois que les choix auront été majoritairement validés par les candidats (période du bac).
Du coup, je repose la question du fil : la ministre ment-elle ? (Je ne vois pas pourquoi, on sait que mai 1968 + 50 ans = mai 2018, les beaux jours reviennent, les jours fériés aussi, il ne faut pas chatouiller les lycéens même si les agit'pro essaient au max pour le retour des vacances.)
Si la réponse est non, où est cette fameuse sélection qui provoque les blocages ?
(Je reste évidemment toujours sceptique sur la convergence de l'algorithme décidé avec la suppression des voeux 1 même si j'en comprends la philosophie, laisser plus de temps aux candidats pour réfléchir.)
- may68Expert
https://www.franceinter.fr/societe/parcoursup-la-machine-va-t-elle-se-gripper
https://mobile.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/la-loi-d-orientation-et-de-reussite-des-etudiants-des-presidents-d-universite-denoncent-un-manque-de-moyens_2708980.html#xtref=https://m.facebook.com/
Quand ça veut pas, ça veut pas ...
Les vœux des lycéens pour leur entrée dans l'enseignement supérieur commencent à être examinés par des commissions dans les universités et déjà certaines fac pointent l'impossibilité de classer tous les dossiers.
https://mobile.francetvinfo.fr/societe/education/parcoursup/la-loi-d-orientation-et-de-reussite-des-etudiants-des-presidents-d-universite-denoncent-un-manque-de-moyens_2708980.html#xtref=https://m.facebook.com/
Une quinzaine d’universités sont toujours bloquées à cause de l’opposition à la réforme d’entrée à l’université. Certains présidents d’universités refusent de classer les demandes des étudiants sur Parcoursup, par principe, mais aussi par manque de moyens.
Quand ça veut pas, ça veut pas ...
- archebocEsprit éclairé
Zagara a écrit:C'est un peu spécieux de débattre des meilleures manières de sélectionner alors que c'est le principe-même d'une sélection qui devrait poser question.
La majorité des membres de ce forum semble d'accord avec le principe d'une sélection. Nous n'avons pas envie de tendre la fesse à une infirmière qui peut se gourer d'un facteur dix dans la dose qu'elle va nous intramusculer. Il faut donc sélectionner les infirmières, comme à peu près tous les individus à qui notre société complexe confie les différents aspects de nos vies.
C'est donc bien la question du comment sélectionner qui se pose à nous. J'ai l'impression que dans la plupart des pays, la sélection commence entre le début du collège et le début du lycée, et que cela n'y pose de problème de conscience à personne. Nous sommes le seul pays qui a du mal avec la sélection même à bac+3.
La sélection est le gros problème du supérieur, esquivé par tous les gouvernements depuis la réforme Devaquet. Le gouvernement actuel, le couteau sous la gorge, a espéré faire passer l'opération en faisant la sélection sans la dire. L'avenir nous dira jusqu'où cela passe.
En fait, le problème est l'inverse de celui d'affelnet à Paris : dans Parcoursup, il faut sélectionner sans le dire. Dans Affelnet Paris, le rectorat essaye de faire disparaître la prise en compte des résultats des élèves sans que cela se voit.
- Spoiler:
- [quote="Elyas][...] Au mieux, on recrée la situation d'avant 1975 où on permettait à une fraction des classes populaires de monter socialement, le fameux "ascenseur social" tant vanté. La réalité est qu'on avait besoin massivement de gens bien formés pour notre économie, on a donc ouvert les vannes de la réussite. Actuellement, c'est l'inverse.
On n'a jamais en France créé un système scolaire qui détruise totalement les parcours sociologiques d'échec.[/quote]
Ce serait bien une des seules choses que notre système scolaire n'aurait pas détruites.
Vous mélangez deux phénomènes différents : d'une part la société française s'est enrichie, a vu son niveau de vie monter depuis les années 1880 avec un coup d'accélérateur depuis 1945. Tous les français ont profité de cette entrée dans la société d'abondance. D'autres part certains français ont connu de réelles ascensions sociales, et vous les chiffrez à 20% de la population, ce qui est énorme. A démographie uniforme, cela signifierait que plus de la moitié des CSP+ auraient au moins un grand-parent d'une catégorie sociale inférieur.
Même si cela a baissé, cela reste très important. Je pense qu'on ne rencontrait pas une telle mobilité sociale au temps de Louis XIV ou de Louis XV, et qu'on doit être proche des mobilités sociales des débuts de la IIIe République.
On en conclut une chose importante : décrire la situation actuelle en terme de « castes », même avec des guillemets, est une escroquerie. Pour aller plus loin, il faudrait des statistiques sur les stratifications sociales que nous n'avons pas.
Quant à « détruire totalement les parcours sociologiques d'échec », c'est une formulation spécieuse pour un argument très dangereux. Spécieux, car ce serait comme de reprocher à notre système de santé la persistante du cancer et des démences séniles. Dangereux, car imposer à l'école une obligation de résultat, c'est assurer la certitude de son échec, c'est fournir aux ultra-libéraux l'accusation de rage qui leur permettra de nous noyer tous.
L'ascenseur social a toujours été une illusion ou un effet levier momentané. Il faut arrêter avec cette notion. Le but est d'assurer la démocratisation du savoir académique.
Pourquoi LE but ? Pourquoi ce seul but ? Pourquoi l'école n'aurait-elle que ce seul but ? Qui a supprimé tous les autres ?
L'école n'a en tout cas jamais atteint aussi bien ce but de démocratisation des savoirs académiques que lorsqu'elle avait aussi pour objectif de sélectionner en son sein les élèves qui, dès l'âge de 13 ans, était retirés de la masse de leur condisciple pour recevoir un enseignement de plus haut niveau.
Notons ainsi que mettre en avant pour seul but de l'école la démocratisation des savoirs est le programme politique égalitariste qui a accompagné l'effondrement de l'école républicaine depuis cinquante ans, effondrement qui a touché en premier lieu la faculté à diffuser ce fameux savoir académique.Elyas a écrit:L'ascenseur social à été un outil utile pendant les 30 Glorieuses. Maintenant, tu n'es pas d'accord avec les statistiques officielles et celles de la recherche depuis 30 ans, soit.
Vous êtes des gens qui ont réussi mais combien ne l'ont pas été. Vous êtes fiers. C'est très bien mais cette fierté semble montrer le fait que vous appartenez à une poignée, pas à une majorité.
Lorsqu'un enfant seul de tout un village devenait enseignant en lycée, c'était une fierté pour tout le village. D'un point de vue sociologique, une poignée suffisait pour irriguer le tissu social d'un modèle républicain fort.Zagara a écrit:Faut moins réfléchir en terme de groupe sociopro que de revenus disponibles pour évaluer l'ascension sociale, parce qu'un ingénieur d'aujourd'hui (en informatique en tout cas, secteur que je connais un peu) commence sa vie active avec un pouvoir d'achat équivalent à celui d'un technicien des années 70. La compression des salaires due à l'ouverture à une concurrence "libre et non faussée" globale fait que des gens qui ont un "beau travail" en théorie se retrouvent avec un salaire minable qui de facto les déclasse ou les fait stagner dans un groupe social inférieur. Sur le papier, ils sont enviables, dans les faits, ils sont mal lotis. On assiste à une prolétarisation des métiers dits de cadres qui est très impressionnante en France.
Tiens bah prenons notre cas. Le salaire d'un enseignant débutant aujourd'hui est 200 euros au dessus du smic. il paraît qu'on est des cadres. Mais payés comme des tâcherons alors. C'est largement inférieur à ce qu'avaient les enseignants des années 70-80. Nous sommes déclassés par rapport à nos prédécesseurs. Désormais, devenir enseignant ne relève pas de l'ascension sociale, comme ça pouvait être le cas il y a encore 20 ans. C'est un job intermédiaire, voire inférieur.
Bref la question du niveau de vie est plus importante que la catégorie supposée du métier. Mes parents n'ont pas dépassé le niveau équivalent bac+2/+3, mais à mon âge ils avaient un meilleur pouvoir d'achat que le mien, alors que je suis agrégée.
Cette présentation est assez exacte, mais passe sous silence plusieurs faits fondamentaux :
*** La première chose, c'est que le salaire ne signifie rien en soi, il faut raisonner en terme de pouvoir d'achat, ce qui signifie, en fait, en terme de ressource disponible. Depuis environ un siècle, la ressource disponible, au niveau mondial, peut se mesurer en quantité d'énergie extraite de l'environnement.
*** La ressource disponible globale a augmenté très fortement durant les trente glorieuses, puis a connu un taux d'augmentation en déclin jusqu'à aujourd'hui. Cela continue d'augmenter, mais moins vite.
*** Ensuite, il faut raisonner en terme de proportion de la population, et comme nous sommes en économie ouverte, en proportion de la population mondiale. Bac+2 quand l'Occident persistait à tenir le haut du pavé, c'était une fraction de la population mondiale bien plus faible que bac+5 aujourd'hui. Normal donc que le pouvoir d'achat des bac+5 soit en forte baisse.Elyas a écrit:Tout d'abord, ce que tu nommes "ascenseur social" n'a existé qu'entre 1945 et la fin des années 70, càd les Trente Glorieuses. C'est un fait historique qui est né d'un contexte et qui a cessé dès que ce contexte n'était plus présent. Les politiques actuels veulent faire de ce phénomène très contextualisé un mythe essentialiste bien pratique pour faire du contrôle social. C'est sur ce point qu'on ne se comprend pas.
Une vraie politique ne parlerait pas d'ascenseur social mais de démocratisation et d'émancipation sociale par rapport à ses origines sociales. En gros, ce serait une politique où la naissance ne statuerait pas dans 80% des cas ton parcours sociologique.
Première grossière erreur, l'ascenseur social a fonctionné durant toute la IIIe République. Il me semble qu'est assez bien documentée l'ascenseur social des années 1920, qui a permis de combler la saignée subie spécifiquement par la bourgeoisie, et encore plus la bourgeoisie intellectuelle, lors de la Grande Guerre. C'est un ascenseur social qui était fondé essentiellement sur l'instruction et les écoles primaires.
L'ascenseur social ne date pas de 1945. Antoine Prost a montré que si Carcopino a supprimé le cours supérieur sous Vichy, c'était parce que cette école de pauvre commençait à concurrencer l'école des riches. C'est bien la preuve que l'école de la IIIe République assurait une progression culturelle inquiétante pour les classes supérieures, c'est-à-dire pas seulement une démocratisation du savoir (ce que l'école de la IIIe République produisait assurément) mais aussi une montée des compétences qui permettait une réelle ascension sociale.Zagara a écrit:Toute expérience apporte quelque chose ; même ceux qui sont saqués ou partent au bout de 1 ou 2 mois en retirent quelque chose et n'ont pas "perdu leur temps". C'est ça la vie aussi, si on nous empêche d'expérimenter, de se tromper et de saisir des opportunités, comment devenir adulte ?
On peut recycler cet argument pour n'importe quelle situation : même ceux qui n'ont pas leur bac en tirent quelque chose, même ceux qui sont refusés partout en tirent quelque chose. Même ceux qui quittent l'école en 3e en tirent quelque chose.
C'est l'argument dogmatique par excellence, qui refuse de considérer la dimension économique et sociale de la question, qui refuse de considérer que pour un ou deux mois de glandouille et un échec prévisible, c'est une belle injustice si cette place a été refusé à un étudiant qui avait le niveau et la motivation pour réussir, et un gâchis soviétique si le système paye des enseignants pour sélectionner par le découragement, sur un à six mois, des cohortes d'élèves à qui on aurait pu éviter de s'infliger cela.
- BoubouleDoyen
archeboc a écrit:Zagara a écrit:C'est un peu spécieux de débattre des meilleures manières de sélectionner alors que c'est le principe-même d'une sélection qui devrait poser question.
La majorité des membres de ce forum semble d'accord avec le principe d'une sélection. Nous n'avons pas envie de tendre la fesse à une infirmière qui peut se gourer d'un facteur dix dans la dose qu'elle va nous intramusculer. Il faut donc sélectionner les infirmières, comme à peu près tous les individus à qui notre société complexe confie les différents aspects de nos vies.
C'est donc bien la question du comment sélectionner qui se pose à nous. J'ai l'impression que dans la plupart des pays, la sélection commence entre le début du collège et le début du lycée, et que cela n'y pose de problème de conscience à personne. Nous sommes le seul pays qui a du mal avec la sélection même à bac+3.
La sélection est le gros problème du supérieur, esquivé par tous les gouvernements depuis la réforme Devaquet. Le gouvernement actuel, le couteau sous la gorge, a espéré faire passer l'opération en faisant la sélection sans la dire. L'avenir nous dira jusqu'où cela passe.
[...]
Comme le dit le titre, "la ministre a-t-elle menti ?" mais pour l'instant les filières dites non sélectives ne peuvent répondre que "oui", "oui si" et "en attente d'une place".
Donc ce que certains appellent "sélection", c'est le "oui si" ce qui part du présupposé que les formations sont perverses et vont demander à des candidats de faire une remise à niveau alors qu'ils l'auraient ?
Faut pas prévenir l'échec, laissons le mur arriver, si possible bien fort.
- LaotziSage
Bouboule a écrit:
Les éléments suivants ont été annoncés hier par parcoursup et la ministre.
Les licences les plus demandées concernent cette année encore le droit, la psychologie, les Staps et la Paces :
+2 % de candidatures en psychologie et en Paces ;
+17 % en Staps ;
- 18 % en droit.
En parallèle 19000 places supplémentaires ont été financées.
Le ministère en garde 3000 de plus qu'il ventilera en fonction des tensions qui apparaîtront une fois que les choix auront été majoritairement validés par les candidats (période du bac).
Du coup, je repose la question du fil : la ministre ment-elle ? (Je ne vois pas pourquoi, on sait que mai 1968 + 50 ans = mai 2018, les beaux jours reviennent, les jours fériés aussi, il ne faut pas chatouiller les lycéens même si les agit'pro essaient au max pour le retour des vacances.)
Si la réponse est non, où est cette fameuse sélection qui provoque les blocages ?
(Je reste évidemment toujours sceptique sur la convergence de l'algorithme décidé avec la suppression des voeux 1 même si j'en comprends la philosophie, laisser plus de temps aux candidats pour réfléchir.)
A propos de la chute en droit, ce graphique :
Où l'on voit que la chute n'est pas la même partout... Plusieurs explications me semblent possibles : les voeux groupés l'an dernier obligeaient à mettre toutes les filières de droit d'IDF, y compris à l'autre bout de la région ; les licences de droit sur parcoursup obligent à remplir un questionnaire qui indique ensuite si l'on devrait ou non maintenir le voeu : l'autocensure dans les universités de banlieue doit être beaucoup plus forte qu'à Paris. En tout cas le ministère aura de quoi recaser tous les recalés de Paris 1 ou 2 dans les facs de banlieue (à la différence d'APB, ils n'auront pas classés leur préférence, donc garde aux affectations très éloignées...).
Après, il serait donc intéressant de voir si le nombre de candidats a lui aussi chuté ou bien si c'est seulement le nombre de candidatures (ce qui reste le plus plausible).
Edit : la sélection n'est pas le "oui si" mais le "en attente" qui deviendra dans beaucoup d'endroits "non" (pourquoi demande-t-on sinon à toutes les formations même non sélectives de classer les candidats ?).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JPhMMDemi-dieu
Dans un bus, on ne peut pas mettre le contenu de 3 bus sans que les usagers soient maltraités.
Après, on peut toujours dire que ce n'est pas une question de moyens.
Quand 3 bus sont nécessaires, ce n'est pas changeant l'ordre d'entrée dans le bus que sa contenance change.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mathmaxExpert spécialisé
Laotzi a écrit: la sélection n'est pas le "oui si" mais le "en attente" qui deviendra dans beaucoup d'endroits "non" (pourquoi demande-t-on sinon à toutes les formations même non sélectives de classer les candidats ?).
Voilà, c'est bien ça. Ceux qui n'auront que des «en attente» en septembre n'auront pas accès aux études supérieures. Quant aux «oui si» je crains qu'ils ne soient encore plus contingentés que les «oui» puisqu'ils demandent des moyens supplémentaires.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- BoubouleDoyen
mathmax a écrit:Laotzi a écrit: la sélection n'est pas le "oui si" mais le "en attente" qui deviendra dans beaucoup d'endroits "non" (pourquoi demande-t-on sinon à toutes les formations même non sélectives de classer les candidats ?).
Voilà, c'est bien ça. Ceux qui n'auront que des «en attente» en septembre n'auront pas accès aux études supérieures. Quant aux «oui si» je crains qu'ils ne soient encore plus contingentés que les «oui» puisqu'ils demandent des moyens supplémentaires.
C'est là où on verra si la ministre a menti
Pour l'instant, elle annonce qu'il y a 3000 places "en attente" et qui seront distribuées vers les filières qui seront effectivement en tension fin juin. Les formations non sélectives qui veulent récupérer ces moyens ont tout intérêt à classer tous les candidats.
Les candidats qui n'auront que des "non" le 22 mai seront pris en charge par la commission d'accès à l'enseignement supérieur pour leur trouver une place en lien avec les préférences qu'ils ont indiquées. Je me demande comment sera traitée la priorité entre ceux qui ont des "non" partout le 22/05 et ceux qui se retrouveront avec des "non" partout seulement en septembre.
(Et combien seront-ils dans chaque catégorie ?)
- LaotziSage
Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- BoubouleDoyen
Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
Je ne peux pas te répondre, je n'ai pas vu les publications des DGH des universités et je ne sais pas où il y a(ura) des besoins.
Il y a aussi des facultés qui manquent cruellement d'étudiants dans certaines filières apparemment.
- archebocEsprit éclairé
Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
3000 places en attente, cela veut dire qu'il y aura des sous pour embaucher des vacataires. Le seul avantage, c'est que cela donnera aux présidents d'université les plus habiles les armes pour que les recteurs soient obligés de lâcher les enseignants du secondaire à qui ils refusent d'habitude leur détachement.
- BoubouleDoyen
archeboc a écrit:Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
3000 places en attente, cela veut dire qu'il y aura des sous pour embaucher des vacataires. Le seul avantage, c'est que cela donnera aux présidents d'université les plus habiles les armes pour que les recteurs soient obligés de lâcher les enseignants du secondaire à qui ils refusent d'habitude leur détachement.
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
- Marie LaetitiaBon génie
C'est autorisé, ça?Bouboule a écrit:archeboc a écrit:Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
3000 places en attente, cela veut dire qu'il y aura des sous pour embaucher des vacataires. Le seul avantage, c'est que cela donnera aux présidents d'université les plus habiles les armes pour que les recteurs soient obligés de lâcher les enseignants du secondaire à qui ils refusent d'habitude leur détachement.
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps... Je ne sais pas comment font les collègues qui assurent des vacations dans le sup, parce qu'assurer une journée de travail en plus (préparation des séances+heures+corrections éventuelles) de sa semaine habituelle... On m'en a proposé cette année, j'ai refusé. D'ailleurs, il est fréquent de voire passer des annonces de recherche de vacataires, en trouver est loin, très loin d'être évident, ce ne doit pas être sans raison. Je doute que ce système puisse être généralisé.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
Il semblerait que des facs aient (déjà?) obtenu des créations de postes. J'en ai vu passer dans ma matière à Paris 7. Je ne savais même pas que les créations de poste se faisaient encore dans une matière comme la mienne... La procédure de recrutement "au fil de l'eau" le permet, aujourd'hui.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElaïnaDevin
Marie Laetitia a écrit:C'est autorisé, ça?Bouboule a écrit:
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps... Je ne sais pas comment font les collègues qui assurent des vacations dans le sup, parce qu'assurer une journée de travail en plus (préparation des séances+heures+corrections éventuelles) de sa semaine habituelle... On m'en a proposé cette année, j'ai refusé. D'ailleurs, il est fréquent de voire passer des annonces de recherche de vacataires, en trouver est loin, très loin d'être évident, ce ne doit pas être sans raison. Je doute que ce système puisse être généralisé.
C'est possible avec un 80 % par exemple. Une amie thésarde est à un peu moins de 80 % et fait quelques vacations en fac.
Dans noter bahut on est plusieurs à faire quelques cours/colles en fac ou en prépa. Du point de vue financier, d'ailleurs, en ce qui me concerne, ce n'est pas plus intéressant. On a fait le calcul avec mon mari, une fois qu'on a déduit la garde des enfants + les impôts, les colles me rapportent 10 euros de l'heure... (je garde ce calcul sous la main pour la prochaine fois qu'une inspectrice me reprochera d'aller "m'enrichir dans le supérieur en délaissant mes élèves").
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- BoubouleDoyen
Marie Laetitia a écrit:C'est autorisé, ça?Bouboule a écrit:archeboc a écrit:Laotzi a écrit:Ca veut dire quoi, "3 000 places en attente" (ou "19 000 places supplémentaires") concrètement ? A partir du moment où il y a chaque année de moins en moins de recrutement en MCF ? Dire que l'on crée des places sans mettre réellement les moyens derrière dans des universités déjà en très fort sous-effectif, c'est juste un effet d'affichage, ou bien cela contribuera juste à bourrer un peu plus les Td et les amphis, faute d'enseignants supplémentaires (hormis, peut-être, des vacataires recrutés en catastrophe en septembre...).
3000 places en attente, cela veut dire qu'il y aura des sous pour embaucher des vacataires. Le seul avantage, c'est que cela donnera aux présidents d'université les plus habiles les armes pour que les recteurs soient obligés de lâcher les enseignants du secondaire à qui ils refusent d'habitude leur détachement.
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps... Je ne sais pas comment font les collègues qui assurent des vacations dans le sup, parce qu'assurer une journée de travail en plus (préparation des séances+heures+corrections éventuelles) de sa semaine habituelle... On m'en a proposé cette année, j'ai refusé. D'ailleurs, il est fréquent de voire passer des annonces de recherche de vacataires, en trouver est loin, très loin d'être évident, ce ne doit pas être sans raison. Je doute que ce système puisse être généralisé.
Quand j'ai appris ça, j'ai eu du mal à m'en remettre car dans le même temps, on a dû recruter un vacataire pour assurer les heures dans le lycée. Je ne sais pas si c'est une dérogation particulière.
Pour le reste, j'ai vraiment beaucoup de collègues (à temps plein) qui font des vacations (il n'y a des copies que deux fois par an) et je suppose que c'est possible dans des niches. Par exemple en physique-chimie, encadrer un TP, ce n'est pas forcément une grosse préparation, ni réaliser un TD quand le sujet t'est donné par le prof.
La fac n'est pas forcément très exigeante sur la prestation vu le salaire, on trouve donc de tout.
- archebocEsprit éclairé
Les créations "au fil de l'eau" permettent surtout de fluidifier les cascades de nominations : avant, lorsque X était promu ou muté d'une université à une autre, si son poste était reconduit, il ne passait au mouvement qu'une année plus tard. Le passage "au fil de l'eau" permet de faire des soudures plus rapides. Sur le papier en tout cas.
Je pense que les 3000 places seront soit en vacation, soit en ATER, mais pas en MCF. C'est vraiment conçu comme un volant mobile pour amortir les effets de mode entre disciplines, et à l'échelle de cinq ans, pour absorber la vague démographique des années 2000.
Je pense que les 3000 places seront soit en vacation, soit en ATER, mais pas en MCF. C'est vraiment conçu comme un volant mobile pour amortir les effets de mode entre disciplines, et à l'échelle de cinq ans, pour absorber la vague démographique des années 2000.
- Marie LaetitiaBon génie
Elaïna a écrit:Marie Laetitia a écrit:C'est autorisé, ça?Bouboule a écrit:
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps... Je ne sais pas comment font les collègues qui assurent des vacations dans le sup, parce qu'assurer une journée de travail en plus (préparation des séances+heures+corrections éventuelles) de sa semaine habituelle... On m'en a proposé cette année, j'ai refusé. D'ailleurs, il est fréquent de voire passer des annonces de recherche de vacataires, en trouver est loin, très loin d'être évident, ce ne doit pas être sans raison. Je doute que ce système puisse être généralisé.
C'est possible avec un 80 % par exemple. Une amie thésarde est à un peu moins de 80 % et fait quelques vacations en fac.
Dans noter bahut on est plusieurs à faire quelques cours/colles en fac ou en prépa. Du point de vue financier, d'ailleurs, en ce qui me concerne, ce n'est pas plus intéressant. On a fait le calcul avec mon mari, une fois qu'on a déduit la garde des enfants + les impôts, les colles me rapportent 10 euros de l'heure... (je garde ce calcul sous la main pour la prochaine fois qu'une inspectrice me reprochera d'aller "m'enrichir dans le supérieur en délaissant mes élèves").
D'accord. Bon, de toute façon, je ne peux pas me permettre un 80%, on ne boucle pas le budget... Et faire ça en plus de mes 18h, ce n'est pas possible. Et ça le sera encore moins l'année prochaine.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Ouais. Mais je n'ai jamais réussi à bâcler des prépas de TD d'histoire... et dans ces cours, les copies sont souvent toutes les semaines pour obliger les étudiants à s'y mettre.Bouboule a écrit:Marie Laetitia a écrit:C'est autorisé, ça?Bouboule a écrit:archeboc a écrit:
3000 places en attente, cela veut dire qu'il y aura des sous pour embaucher des vacataires. Le seul avantage, c'est que cela donnera aux présidents d'université les plus habiles les armes pour que les recteurs soient obligés de lâcher les enseignants du secondaire à qui ils refusent d'habitude leur détachement.
Les enseignants feront comme dans les lycées et collèges des alentours, des vacations à la fac plutôt que des heures sup au bahut, voire un temps partiel au lycée et des vacations à la fac.
Ils seront même considérés comme spécialistes pour les formations mises en place pour les "oui si". Ces formations seront appelées AP pour "accompagnement personnalisé".
Toujours recycler ce qui ne marche pas mais sonne bien.
Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps... Je ne sais pas comment font les collègues qui assurent des vacations dans le sup, parce qu'assurer une journée de travail en plus (préparation des séances+heures+corrections éventuelles) de sa semaine habituelle... On m'en a proposé cette année, j'ai refusé. D'ailleurs, il est fréquent de voire passer des annonces de recherche de vacataires, en trouver est loin, très loin d'être évident, ce ne doit pas être sans raison. Je doute que ce système puisse être généralisé.
Quand j'ai appris ça, j'ai eu du mal à m'en remettre car dans le même temps, on a dû recruter un vacataire pour assurer les heures dans le lycée. Je ne sais pas si c'est une dérogation particulière.
Pour le reste, j'ai vraiment beaucoup de collègues (à temps plein) qui font des vacations (il n'y a des copies que deux fois par an) et je suppose que c'est possible dans des niches. Par exemple en physique-chimie, encadrer un TP, ce n'est pas forcément une grosse préparation, ni réaliser un TD quand le sujet t'est donné par le prof.
La fac n'est pas forcément très exigeante sur la prestation vu le salaire, on trouve donc de tout.
Ouais, sur le papier. Pour le recrutement au fil de l'eau auquel j'ai participé, il fallait rendre le dossier beaucoup plus tôt et j'aurai la réponse... beaucoup plus tard que pour les autres postes...archeboc a écrit:Les créations "au fil de l'eau" permettent surtout de fluidifier les cascades de nominations : avant, lorsque X était promu ou muté d'une université à une autre, si son poste était reconduit, il ne passait au mouvement qu'une année plus tard. Le passage "au fil de l'eau" permet de faire des soudures plus rapides. Sur le papier en tout cas.
Je pense que les 3000 places seront soit en vacation, soit en ATER, mais pas en MCF. C'est vraiment conçu comme un volant mobile pour amortir les effets de mode entre disciplines, et à l'échelle de cinq ans, pour absorber la vague démographique des années 2000.
Pas sûr qu'il y ait des recrutements d'ATER, en principe ça se fait avant la mi-juin. Après, c'est compliqué d'en trouver...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- BoubouleDoyen
Marie Laetitia a écrit:
Ouais. Mais je n'ai jamais réussi à bâcler des prépas de TD d'histoire... et dans ces cours, les copies sont souvent toutes les semaines pour obliger les étudiants à s'y mettre.
C'est une prépa qui t'a fait croire que c'était une fac, non ?
- Dr RaynalHabitué du forum
Elaïna a écrit: les colles me rapportent 10 euros de l'heure... (je garde ce calcul sous la main pour la prochaine fois qu'une inspectrice me reprochera d'aller "m'enrichir dans le supérieur en délaissant mes élèves").
Ce à quoi j'aurais immédiatement répondu "il est vrai que les IPR ne délaissent pas leurs chers élèves, et ne s'enrichissent pas. Ils sont donc bien placés pour en juger".
avant de balancer les chiffres, et de parler d'enrichissement intellectuel (en plaçant combien il est difficilement compréhensible de ceux qui se consacrent à des taches administratives).
Oui, je ne sais pas pourquoi, mais les zipéhaire ne viennent plus m'inspecter depuis.... longtemps, si longtemps...
- BrindIfFidèle du forum
Ma gestionnaire au rectorat m'avait dit que je pouvais demander un temps partiel sur autorisation en mars (?), pour finalement décider en juin de ne pas le prendre. Je lui avais posé la question parce que nous sommes une petite équipe, et il était délicat de savoir quel pourcentage demander avant d'avoir fait la répartition de services entre nous.Marie Laetitia a écrit:Et si ça l'est, le problème, c'est qu'on ne peut pas anticiper une proposition de vacation en demandant plus de 8 mois à l'avance un mi-temps...
C'est donc techniquement possible... mais il est moins évident d'invoquer la nescessité de service pour une question de vacations ailleurs.
- Marie LaetitiaBon génie
Bouboule a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Ouais. Mais je n'ai jamais réussi à bâcler des prépas de TD d'histoire... et dans ces cours, les copies sont souvent toutes les semaines pour obliger les étudiants à s'y mettre.
C'est une prépa qui t'a fait croire que c'était une fac, non ?
Pardon? Je parlais d'une vacation en fac, je ne comprends pas ta question...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- archebocEsprit éclairé
Marie Laetitia a écrit:Bouboule a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Ouais. Mais je n'ai jamais réussi à bâcler des prépas de TD d'histoire... et dans ces cours, les copies sont souvent toutes les semaines pour obliger les étudiants à s'y mettre.
C'est une prépa qui t'a fait croire que c'était une fac, non ?
Pardon? Je parlais d'une vacation en fac, je ne comprends pas ta question...
Bouboule voulait sans doute dire que tu t'es fait refiler des vacations payées au tarif fac, pour un boulot aussi prenant qu'une prépa.
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