- mathmaxExpert spécialisé
De nombreuses prépas proposent des internats (logement, restauration...) qui représentent une solution économique pour se loger mais aussi une solution très conseillée pour travailler dans les meilleures conditions (concentration, calme, entre-aide, gain de temps Vs transport). Plus de 11 300 places d'internat existent pour un coût moyen additionnel de 2000 euros par an, repas compris.
source http://m.leparisien.fr/etudiant/etudiant/prepa.html#xtref=http%3A%2F%2Fetudiant.aujourdhui.fr%2Fetudiant%2Finfo%2Fprepa.html
- RuthvenGuide spirituel
freche a écrit:Ramanujan974 a écrit:cassiopella a écrit:
J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
Beaucoup de prépas ont des internats, au moins pour la première année. On est nourri-logé pour pas cher.
Et s'ils ne peuvent pas financer la prépa, ils ne peuvent pas plus le faire pour la fac. Je ne vois pas ce que ça change.
Le rythme de la fac permet d'avoir un emploi salarié.
- archebocEsprit éclairé
freche a écrit:Et s'ils ne peuvent pas financer la prépa, ils ne peuvent pas plus le faire pour la fac. Je ne vois pas ce que ça change.
Tu fais la fac en bossant à côté.
cassiopella a écrit:J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
Un prêt auprès d'une banque ? Un prêt d'honneur auprès d'un organisme social ?
Boursier à l'échelon 0, c'est déjà la gratuité des frais de scolarité de la prépa, et de beaucoup d'inscription aux concours. Ensuite, attention, de plus en plus d'écoles d'ingénieurs ont supprimé la gratuité des inscriptions pour les boursiers. Ce sont maintenant des frais réduits.
- Olympias : Comme les cop et les CIO ne poussent pas les élèves qui peuvent suivre vers les prépas...
- cassiopela : Est-ce que c'est vrai? Si oui, pour quelle raison?
"Parce que les prépa, c'est trop dur, j'ai po envie de diminuer mon temps de loisirs" (entendu tant et tant de fois dans les JPO et forum d'école d'ingénieur - c'est le principal argument commercial des prépa intégrés : "viendez chez nous pour glander").
- frecheGrand sage
Pas franchement possible en sciences, du moins pas en semaine.
- JennyMédiateur
cassiopella a écrit:J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
Il faut toujours faire une simulation sur le site du CROUS. Ils ne sont pas boursiers en lycée, mais peuvent l'être en tant qu'étudiants (surtout avec 3 enfants dont 2 étudiants, les barèmes ne seront pas les mêmes).
Ils auront le droit aux APL.
Les aides possibles : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32456
- SulfolobusÉrudit
cassiopella a écrit:En théorie. Sauf que dans la vie réelle on doit manger, s'habiller, dormir quelque part etc. Tout cela n'est jamais couvert par la bourse. Donc étudiant en prépa doit trouvé quelque part 700-800 euros par mois. Pour beaucoup, les parents ne peuvent pas aider financièrement... ou ne veulent pas. Il faut donc travailler, mais c'est complétement incompatible avec la prépa.Bouboule a écrit:
Côté prépas scientifiques, elles sont gratuites, pas pleines, possèdent des internats ; la plupart des grandes écoles sont quasi gratuites (500€, gratuites si boursier du supérieur) voire paient l'étudiant (ENS qui certaines années ne remplissent pas en physique).
Il y en a une qui fortement augmenté ses tarifs récemment c'est Centrale Paris (2200€ pour les non boursiers) mais quand tu intègres Centrale Paris, je crois qu'il n'y a pas de soucis à se faire.
Bref, tout le monde devrait foncer.
J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
Quand j'étais en prépa, l'internat coûtait 2000 euros l'année, logement, petit-déjeuner, déjeuner et diner inclus (sauf de mémoire samedi soir, dimanche matin, dimanche midi, j'arrive pas à me rappeler s'il y avait quelque chose le samedi midi, l'internat fermait cependant une semaine sur deux, il fallait donc pouvoir rentrer de temps en temps). Par ailleurs, le lycée disposait d'une caisse de solidarité qui était là pour aider les parents qui ne pouvaient pas payer cette somme (ou le matériel pour leurs enfants y compris les frais de concours).
Le lycée en question dispose de toute les filières de prépa sauf la BL.
C'est bien moins cher que l'université.
- AustrucheerranteHabitué du forum
J'en rajoute une couche sur la prépa et les internats : dans mon lycée, qui propose également toutes les prépas sauf BL, en mon temps (2006-2009), les internes étaient nourris trois par jours et logés tous les jours hors vacances scolaires (y compris les week-ends, donc : la cantine était fermée, mais il y avait des partenariats avec d'autres organismes) ; je payais moins de 1000€ par an. Et j'habitais la ville du lycée, et je n'étais pas boursier.
- BoubouleDoyen
cassiopella a écrit:En théorie. Sauf que dans la vie réelle on doit manger, s'habiller, dormir quelque part etc. Tout cela n'est jamais couvert par la bourse. Donc étudiant en prépa doit trouvé quelque part 700-800 euros par mois. Pour beaucoup, les parents ne peuvent pas aider financièrement... ou ne veulent pas. Il faut donc travailler, mais c'est complétement incompatible avec la prépa.Bouboule a écrit:
Côté prépas scientifiques, elles sont gratuites, pas pleines, possèdent des internats ; la plupart des grandes écoles sont quasi gratuites (500€, gratuites si boursier du supérieur) voire paient l'étudiant (ENS qui certaines années ne remplissent pas en physique).
Il y en a une qui fortement augmenté ses tarifs récemment c'est Centrale Paris (2200€ pour les non boursiers) mais quand tu intègres Centrale Paris, je crois qu'il n'y a pas de soucis à se faire.
Bref, tout le monde devrait foncer.
J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
On trouvera toujours des cas particuliers mais ces cas ne suffisent pas à expliquer que les prépas ne soient pas pleines.
D'autres vous ont répondu et je ne peux que souscrire à leurs propos. Bien sûr, il est plus facile de travailler à côté avec un rythme de fac et on peut réussir aussi bien. Mais si on ne vise pas ENS/X, on peut aussi faire une prépa en travaillant à côté, rentrer dans une école d'ingénieur qui propose l'alternance et on est payé par l'entreprise. Cette année, sur un forum (L'étudiant ou studyrama je ne sais plus), un intervenant a cité un cas d'une école qui avait 40 contrats de ce type et pas assez d'étudiants intéressés...
Les bourses du supérieur sont beaucoup plus faciles à obtenir que les bourses du secondaire. Avec 3 enfants dont deux dans le supérieur on est très vite à 7 points de charge, ce qui met l'échelon 0 bis à 58000 € de revenus.
Il y a plein d'autres solutions qui sont mises en place par des associations ou l'Etat, par les lycées, etc. Chaque cas est particulier (à combien de km est la prépa scientifique la plus proche dans votre cas ?) mais il faut se manifester au moins localement.
- lisa81Habitué du forum
A côté oui mais pas...en parallèle.Bouboule a écrit:cassiopella a écrit:En théorie. Sauf que dans la vie réelle on doit manger, s'habiller, dormir quelque part etc. Tout cela n'est jamais couvert par la bourse. Donc étudiant en prépa doit trouvé quelque part 700-800 euros par mois. Pour beaucoup, les parents ne peuvent pas aider financièrement... ou ne veulent pas. Il faut donc travailler, mais c'est complétement incompatible avec la prépa.Bouboule a écrit:
Côté prépas scientifiques, elles sont gratuites, pas pleines, possèdent des internats ; la plupart des grandes écoles sont quasi gratuites (500€, gratuites si boursier du supérieur) voire paient l'étudiant (ENS qui certaines années ne remplissent pas en physique).
Il y en a une qui fortement augmenté ses tarifs récemment c'est Centrale Paris (2200€ pour les non boursiers) mais quand tu intègres Centrale Paris, je crois qu'il n'y a pas de soucis à se faire.
Bref, tout le monde devrait foncer.
J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
On trouvera toujours des cas particuliers mais ces cas ne suffisent pas à expliquer que les prépas ne soient pas pleines.
D'autres vous ont répondu et je ne peux que souscrire à leurs propos. Bien sûr, il est plus facile de travailler à côté avec un rythme de fac et on peut réussir aussi bien. Mais si on ne vise pas ENS/X, on peut aussi faire une prépa en travaillant à côté.
En prépa on a les vacances scolaires, il est donc parfaitement possible de travailler un mois l'été et de compléter par quelques cours particuliers donnés à des lycéens. Il est possible ensuite comme cela a été dit de faire une formation par alternance en école d'ingénieur ou de viser la fonction publique :
http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/190-grandes-ecoles-gratuites-16979/des-ecoles-d-ingenieurs-qui-remunerent-leurs-etudiants-19673.html
- lisa81Habitué du forum
cassiopella a écrit:Est-ce que c'est vrai? Si oui, pour quelle raison?Olympias a écrit:Comme les cop et les CIO ne poussent pas les élèves qui peuvent suivre vers les prépas...
Je pense que c'est de moins en moins vrai. Cette année j'ai une élève de TES qui est revenue pleine d'enthousiasme d'un rendez-vous au CIO où on lui avait conseillé une prépa B/L. Quand je lui ai dit qu'elle n'avait aucune chance ( au vu de ses notes de maths mais pas que...) cela a été la douche froide.
Quant aux prépas scientifiques c'est le même discours, les élèves sont fortement encouragés par le CIO à s'engager dans cette voie. Idem pour les bacs techno. La plupart du temps le refus de la prépa vient de l'élève.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Et attention à ne pas confondre les "prépas" médecine, sciences po .. hors de prix avec les cpge qui comme il a été dit font partie des études supérieures les moins chères. ...
- BoubouleDoyen
lisa81 a écrit:A côté oui mais pas...en parallèle.Bouboule a écrit:cassiopella a écrit:En théorie. Sauf que dans la vie réelle on doit manger, s'habiller, dormir quelque part etc. Tout cela n'est jamais couvert par la bourse. Donc étudiant en prépa doit trouvé quelque part 700-800 euros par mois. Pour beaucoup, les parents ne peuvent pas aider financièrement... ou ne veulent pas. Il faut donc travailler, mais c'est complétement incompatible avec la prépa.Bouboule a écrit:
Côté prépas scientifiques, elles sont gratuites, pas pleines, possèdent des internats ; la plupart des grandes écoles sont quasi gratuites (500€, gratuites si boursier du supérieur) voire paient l'étudiant (ENS qui certaines années ne remplissent pas en physique).
Il y en a une qui fortement augmenté ses tarifs récemment c'est Centrale Paris (2200€ pour les non boursiers) mais quand tu intègres Centrale Paris, je crois qu'il n'y a pas de soucis à se faire.
Bref, tout le monde devrait foncer.
J'ai des amis qui ont 3 enfants: un en TS, l'autre en 1ière S. Les deux sont bons avec 15-16 de moyenne. Ils n'ont pas droit à une bourse parce que les parents travaillent (peut-être une bourse avec échelon 0?). Les parents n'ont pas d'argent à côté parce que le père était très malade il y a quelques années. Je ne vois pas comment les parents peuvent financer une, voir 2 prépas. Si vous avez une solution, dites...
On trouvera toujours des cas particuliers mais ces cas ne suffisent pas à expliquer que les prépas ne soient pas pleines.
D'autres vous ont répondu et je ne peux que souscrire à leurs propos. Bien sûr, il est plus facile de travailler à côté avec un rythme de fac et on peut réussir aussi bien. Mais si on ne vise pas ENS/X, on peut aussi faire une prépa en travaillant à côté.
En prépa on a les vacances scolaires, il est donc parfaitement possible de travailler un mois l'été et de compléter par quelques cours particuliers donnés à des lycéens. Il est possible ensuite comme cela a été dit de faire une formation par alternance en école d'ingénieur ou de viser la fonction publique :
http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/190-grandes-ecoles-gratuites-16979/des-ecoles-d-ingenieurs-qui-remunerent-leurs-etudiants-19673.html
Je l'ai vu en parallèle (serveur certains soirs et le week-end + vacances scolaires, caissier le week-end et les vacances scolaires, ...). Je ne dis pas que c'est généralisable mais à cas particulier, je réponds par des cas particuliers.
Il y a prépa et prépa, à chacun son rythme en fonction de ses contraintes et de ses objectifs.
- lisa81Habitué du forum
Une idée du coût des études en CPGE
http://fauriel.org/jpo/PCSI.pdf
http://fauriel.org/jpo/PCSI.pdf
Dans les lycées publics (comme le lycée Claude-Fauriel), les études en prépa sont gratuites. Les élèves de prépa (sauf boursiers) doivent cependant s’acquitter des
frais d’inscription dans une des universités conventionnées par le lycée Claude-Fauriel (Jean-Monnet à
Saint-Etienne, Claude-Bernard, Lumière, Jean-Moulin à Lyon); cette double inscription facilite leur réorientation éventuelle.
L'internat
Le lycée offre aux élèves (garçons et filles) de prépa
154 places d'internat en chambres par deux, disposant toutes de l'accès à Internet. Les élèves qui le souhaitent peuvent rester à l'internat les week-ends (sauf veilles de vacances et week-ends prolongés) pour un surcoût modeste
; il n'y a pas de repas servi samedi soir et dimanche mais une petite restauration est disponible à proximité).
Tarif annuel en 2017 (payable en trois fois):
Internes: 1 760 €
Internes+week-end: 1 862 €
Internes externés: 1 476 €
- RuthvenGuide spirituel
http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/04/21/parcoursup-810-000-candidats-ont-valide-des-v-ux-d-etudes-superieures-pour-la-rentree_5288631_4401467.html
810 000 voeux validés / 2 voeux sur 3 en filière sélective.
Satisfecit de la ministre sur la suppression de la pastille verte :
« Si les filières non sélectives représentent 32 % des vœux en 2018, c’est (…) que nous avons supprimé l’obligation de candidater dans au moins une filière non sélective – ces fameuses pastilles vertes qui ont laissé de très mauvais souvenirs aux bacheliers et à leurs familles. Cela veut donc dire, mécaniquement, que de nombreux vœux faits en licence l’année dernière ne correspondaient, en réalité, à aucun projet ou à aucune envie. Ces “vœux contraints” disparaissent avec Parcoursup. Et c’est une excellente chose. »
Mais que feront ceux qui n'ont pas prévu de plan B ? A coup sûr, une manne supplémentaire pour le supérieur privé (qui est déjà en plein essor).
810 000 voeux validés / 2 voeux sur 3 en filière sélective.
Satisfecit de la ministre sur la suppression de la pastille verte :
« Si les filières non sélectives représentent 32 % des vœux en 2018, c’est (…) que nous avons supprimé l’obligation de candidater dans au moins une filière non sélective – ces fameuses pastilles vertes qui ont laissé de très mauvais souvenirs aux bacheliers et à leurs familles. Cela veut donc dire, mécaniquement, que de nombreux vœux faits en licence l’année dernière ne correspondaient, en réalité, à aucun projet ou à aucune envie. Ces “vœux contraints” disparaissent avec Parcoursup. Et c’est une excellente chose. »
Mais que feront ceux qui n'ont pas prévu de plan B ? A coup sûr, une manne supplémentaire pour le supérieur privé (qui est déjà en plein essor).
- mathmaxExpert spécialisé
C'est complètement idiot ce qu' elle dit ! Cette obligation représentait, comme tu le dis, un plan B. Sa disparition n'a rien de réjouissant. Et ce «mauvais souvenir» laissé est, je suppose, surtout lié à la déception d'avoir été refusé sur ses autres voeux. A moins que cette diminution en proportion soit due à une augmentation des demandes de formations selectives ? En regardant sur parcoursup les demandes dans plusieurs CPGE j'ai constaté une forte hausse par rapport à l'an dernier.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- RuthvenGuide spirituel
mathmax a écrit: Et ce «mauvais souvenir» laissé est, je suppose, surtout lié à la déception d'avoir été refusé sur ses autres voeux.
Le mauvais souvenir, me semble-t-il, est lié au fait que les licences à pastille verte, non contingentées, ont subi apparemment une pression telle qu'elles n'ont pu accueillir tout le monde (contrairement à ce qui était affiché).
- VoltigeurHabitué du forum
mathmax a écrit:C'est complètement idiot ce qu' elle dit ! Cette obligation représentait, comme tu le dis, un plan B. Sa disparition n'a rien de réjouissant. Et ce «mauvais souvenir» laissé est, je suppose, surtout lié à la déception d'avoir été refusé sur ses autres voeux. A moins que cette diminution en proportion soit due à une augmentation des demandes de formations selectives ? En regardant sur parcoursup les demandes dans plusieurs CPGE j'ai constaté une forte hausse par rapport à l'an dernier.
Sans prétendre généraliser, je peux en effet attester au niveau d'une modeste prépa de province que la crue des candidatures est assez spectaculaire : un tiers de postulants supplémentaires enregistrés en filière littéraire. Reste à voir ce qu'il en restera sur le recrutement final, en fonction des choix ultimes des élèves. Peut-être cette grande marée finira-t-elle en vaguelette...
_________________
«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- JPhMMDemi-dieu
810 000
C’est le nombre de candidats qui ont finalement confirmé un ou plusieurs vœux sur Parcoursup, alors que 887 681 y avaient formulé au moins un vœu d’orientation lors de la précédente étape, qui s’était achevée le 13 mars. Comparé à l’année dernière, la hausse est nette et dépasse l’effet de la seule démographie : 853 262 s’étaient inscrits et avaient demandé au moins une formation sur Admission post-bac (APB), parmi lesquels seuls 761 659 candidats avaient en définitive confirmé leurs vœux.
S'il y a progrès, il est cependant loin d'être spectaculaire, en regard des proportions.
810 000 / 887 681 = 91,2 % environ
761 659 / 853 262 = 89,2 % environ.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mathmaxExpert spécialisé
Ce qui est surtout affolant, c'est plus de 48 000 demandes supplémentaires ! Et combien de places créées ?
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- JPhMMDemi-dieu
Le mini babyboom de l'an 2000.mathmax a écrit:Ce qui est surtout affolant, c'est plus de 48 000 demandes supplémentaires ! Et combien de places créées ?
Heureusement que les gouvernants ont réussi à l'anticiper en étant prévenus 18 ans en avance, sinon le terme "crétin fini" aurait été trop modéré pour les qualifier.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- BoubouleDoyen
Voltigeur a écrit:mathmax a écrit:C'est complètement idiot ce qu' elle dit ! Cette obligation représentait, comme tu le dis, un plan B. Sa disparition n'a rien de réjouissant. Et ce «mauvais souvenir» laissé est, je suppose, surtout lié à la déception d'avoir été refusé sur ses autres voeux. A moins que cette diminution en proportion soit due à une augmentation des demandes de formations selectives ? En regardant sur parcoursup les demandes dans plusieurs CPGE j'ai constaté une forte hausse par rapport à l'an dernier.
Sans prétendre généraliser, je peux en effet attester au niveau d'une modeste prépa de province que la crue des candidatures est assez spectaculaire : un tiers de postulants supplémentaires enregistrés en filière littéraire. Reste à voir ce qu'il en restera sur le recrutement final, en fonction des choix ultimes des élèves. Peut-être cette grande marée finira-t-elle en vaguelette...
Les CPGE scientifiques ont reçu un nombre de candidatures en hausse de 50 à plus de 100% suivant les endroits, ce pourcentage étant encore plus élevé si on enlève les dossiers étrangers. Ce n'est pas dû à la hausse démographique mais au passage à parcoursup où il n'y a plus à classer ses voeux. Beaucoup ont candidaté juste pour voir s'ils seront pris (mais n'ont pas l'intention d'y aller si j'en crois nos TS).
- xyzNiveau 2
Blog très intéressant sur Parcoursup, écrit par un enseignant en IUT qui fait partager son expérience sur le tri des candidats:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/02/02/parcoursup-petit-manuel-de-tri-des-candidatures-a-lusage-des-enseignants-du-superieur/
D'autres pages du même blog portent sur la place à accorder (ou pas) au lycée d'origine:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/07/parcoursup-quelle-place-pour-le-lycee-dorigine-dans-le-tri-des-dossiers/
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/29/parcoursup-et-lycee-dorigine-une-difficulte-technique-de-moins-pour-une-difficulte-philosophique-de-plus/
Cette page montre comment des élèves pourraient aboutir dans des filières qui n'ont pas leur préférence faute d'avoir une hiérarchie des voeux:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/13/alice-et-bob-sont-dans-parcoursup/
C'est un aspect très dérangeant auquel je n'avais pas pensé.
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/02/02/parcoursup-petit-manuel-de-tri-des-candidatures-a-lusage-des-enseignants-du-superieur/
D'autres pages du même blog portent sur la place à accorder (ou pas) au lycée d'origine:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/07/parcoursup-quelle-place-pour-le-lycee-dorigine-dans-le-tri-des-dossiers/
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/29/parcoursup-et-lycee-dorigine-une-difficulte-technique-de-moins-pour-une-difficulte-philosophique-de-plus/
Cette page montre comment des élèves pourraient aboutir dans des filières qui n'ont pas leur préférence faute d'avoir une hiérarchie des voeux:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/13/alice-et-bob-sont-dans-parcoursup/
C'est un aspect très dérangeant auquel je n'avais pas pensé.
- CleroliDoyen
Merci pour ces liens, la lecture des articles est très intéressante et éclairante.xyz a écrit:Blog très intéressant sur Parcoursup, écrit par un enseignant en IUT qui fait partager son expérience sur le tri des candidats:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/02/02/parcoursup-petit-manuel-de-tri-des-candidatures-a-lusage-des-enseignants-du-superieur/
D'autres pages du même blog portent sur la place à accorder (ou pas) au lycée d'origine:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/07/parcoursup-quelle-place-pour-le-lycee-dorigine-dans-le-tri-des-dossiers/
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/29/parcoursup-et-lycee-dorigine-une-difficulte-technique-de-moins-pour-une-difficulte-philosophique-de-plus/
Cette page montre comment des élèves pourraient aboutir dans des filières qui n'ont pas leur préférence faute d'avoir une hiérarchie des voeux:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/13/alice-et-bob-sont-dans-parcoursup/
C'est un aspect très dérangeant auquel je n'avais pas pensé.
- archebocEsprit éclairé
xyz a écrit:Cette page montre comment des élèves pourraient aboutir dans des filières qui n'ont pas leur préférence faute d'avoir une hiérarchie des voeux:
http://blog.educpros.fr/julien-gossa/2018/03/13/alice-et-bob-sont-dans-parcoursup/
C'est un aspect très dérangeant auquel je n'avais pas pensé.
Oui, même chose pour moi, je me disais qu'on allait jouer l'algorithme de Gale-Shapley en ralenti, mais en fait, même pas. C'est simplement stupéfiant d'incapacité à entendre les experts. Ils ont toute l'école d'économie de Paris sous la main, et le pire du pire, c'est qu'ils les font venir pour recevoir leurs explications, ils sont simplement incapables de les écouter.
- MatheodHabitué du forum
Sauf qu'on peut le voir autrement. Peut être que ni Alice ni Bob n'ont le niveau requis pour la filière qu'ils veulent.
- xyzNiveau 2
Matheod a écrit:Sauf qu'on peut le voir autrement. Peut être que ni Alice ni Bob n'ont le niveau requis pour la filière qu'ils veulent.
C'est vrai s'ils sont loin sur la liste d'attente. Mais si leur désistement mutuel suffit, c'est qu'ils sont en tête de liste.
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