- ErgoDevin
Il y a en effet aussi la possibilité du pied au...
Bon, j'y suis pas hein. Mais si j'y suis, j'ai déjà donné et ça s'est pas très très bien passé.
Bon, j'y suis pas hein. Mais si j'y suis, j'ai déjà donné et ça s'est pas très très bien passé.
- Pierre-HenriHabitué du forum
"Bon allez, vous formez des groupes, je vous laisse réfléchir trois quarts d'heures et on met en commun..." Et ça, répété jusqu'à la folie, jusqu'à l'obsession.
Resistance is futile. You will be assimilated.
Resistance is futile. You will be assimilated.
- ErgoDevin
Les borgs, c'est rien que des pièces rapportées. Je suis puriste, moi.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
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- DesolationRowEmpereur
Tu prends un journal et tu le lis tranquillement. J'ai fait ça pendant un an, et tout s'est très bien passé. La pression qui pèse sur les doctorants contractuels n'a rien à voir avec celle qui rend impossible la vie des collègues du secondaire. Il faut en profiter.
- barègesÉrudit
Pierre-Henri a écrit:"Bon allez, vous formez des groupes, je vous laisse réfléchir trois quarts d'heures et on met en commun..." Et ça, répété jusqu'à la folie, jusqu'à l'obsession.
Resistance is futile. You will be assimilated.
Le but de la manoeuvre est bien plus là que dans le confort des
- ErgoDevin
Tu es raisonnable.DesolationRow a écrit:Tu prends un journal et tu le lis tranquillement. J'ai fait ça pendant un an, et tout s'est très bien passé. La pression qui pèse sur les doctorants contractuels n'a rien à voir avec celle qui rend impossible la vie des collègues du secondaire. Il faut en profiter.
Ma haine ne l'est pas.
- CondorcetOracle
Si je comprends bien, on va demander aux MCF stagiaires qui ont déjà un CV plus que fourni côté enseignement à l'université (allocataire-moniteur, contrat doctoral, ATER, vacataire et autres chargés de cours, PRAG/PRCE...) de suivre une formation pédagogique, laquelle sera assurée en grande-partie par des enseignants d'une autre spécialité que la leur. Et que vive l'interdisciplinarité !
Si jamais ils n'étaient pas titularisés, l'université devrait recommencer une procédure de recrutement (et réunir les jurys de sélection).
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Si jamais ils n'étaient pas titularisés, l'université devrait recommencer une procédure de recrutement (et réunir les jurys de sélection).
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- DesolationRowEmpereur
Je ne peux pas croire un instant qu'il y aurait un risque de non-titularisation.
- OlympiasProphète
C'est une blague ?????
- ErispoeNiveau 6
J'ai moi aussi cru à une blague en lisant le titre du message.
Ça promet...
Ça promet...
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"Mage Mystérieux De La Scission Épectatique" (titre honorifique décerné par Puck dans le topic "Flood...")
- ErgoDevin
Condorcet a écrit:
Si jamais ils n'étaient pas titularisés, l'université devrait recommencer une procédure de recrutement (et réunir les jurys de sélection).
- SulfolobusÉrudit
Oh je ne suis pas aussi convaincue que toi.DesolationRow a écrit:Je ne peux pas croire un instant qu'il y aurait un risque de non-titularisation.
Tu commences par dire que le travail d'un maitre de conférence est d'être simultanément enseignant et chercheur. Tu fais remarquer que la partie recherche dépend entièrement de son directeur d'équipe mais que la partie enseignement doit être vérifiée par l'université. Tu fais remarquer de plus que seuls des personnes avec un très haut niveau en pratique pédagogique sont aptes à juger la pratique d'un jeune maitre de conférence : tu pousses donc vers une double validation : par les sciences de l'éduc et par la recherche.
Simultanément, dans le public tu vends ça comme un contrôle de la qualité des enseignants recrutés à l'université : qui pourrait s'opposer à l'idée d'évaluer l'aptitude à enseigner des jeunes maitres de conférence ? Tu fais de plus remarquer que cette validation existe dans de nombreux pays étrangers (et tu omets les différences avec ce que tu proposes hein, bien sûr; mais ça fait bien de dire que l'on va faire comme les grandes).
Tu ajoutes à cela que le monde universitaire (au sens large) n'est pas très revendicatif et ça ne m'étonnerait pas qu'à terme ça passe.
- Dark ShadokNiveau 1
Sweet Lord Jesus... la situation est donc pire que ce que je craignais...Ruthven a écrit: Il y a des départements de Sciences de l'Education dans les universités.
Blague mise à part, si la formation est assurée par les universitaires spécialistes de Sciences de l'Éducation, le problème est à mes yeux toujours le même : pour être en mesure de venir donner des conseils sur la pédagogie adéquate en vue d'enseigner, disons, les mathématiques en licence 3 (je prends ma discipline, mais on peut adapter l'argument à tout autre exemple), oui, connaître cette discipline à ce niveau me paraît être un prérequis, quand bien même les conseils porteraient uniquement sur l'aspect pédagogique. En fait, il est même préférable *d'avoir enseigné la dite discipline au dit niveau*, ce qui ne peut concerner que très peu de gens dans un département de sciences de l'éducation. Entre un conseil d'un de mes collègues qui a effectivement une expérience dans l'enseignement en question, et un conseil de quelqu'un qui n'a jamais enseigné ma discipline, mon choix sera vite fait.
- DesolationRowEmpereur
Sulfolobus a écrit:Oh je ne suis pas aussi convaincue que toi.DesolationRow a écrit:Je ne peux pas croire un instant qu'il y aurait un risque de non-titularisation.
Tu commences par dire que le travail d'un maitre de conférence est d'être simultanément enseignant et chercheur. Tu fais remarquer que la partie recherche dépend entièrement de son directeur d'équipe mais que la partie enseignement doit être vérifiée par l'université. Tu fais remarquer de plus que seuls des personnes avec un très haut niveau en pratique pédagogique sont aptes à juger la pratique d'un jeune maitre de conférence : tu pousses donc vers une double validation : par les sciences de l'éduc et par la recherche.
Simultanément, dans le public tu vends ça comme un contrôle de la qualité des enseignants recrutés à l'université : qui pourrait s'opposer à l'idée d'évaluer l'aptitude à enseigner des jeunes maitres de conférence ? Tu fais de plus remarquer que cette validation existe dans de nombreux pays étrangers (et tu omets les différences avec ce que tu proposes hein, bien sûr; mais ça fait bien de dire que l'on va faire comme les grandes).
Tu ajoutes à cela que le monde universitaire (au sens large) n'est pas très revendicatif et ça ne m'étonnerait pas qu'à terme ça passe.
C'est là que ça va bloquer.
Il faut être sérieux une minute : absolument tout le monde universitaire méprise les sciences de l'éducation. Dans toutes les disciplines sérieuses, on rigole à gorges déployées à la seule mention des thèses en sciences de l'éducation. Ok, ils ont une place à l'université pour leur faire plaisir, et même une section CNU pour faire joli, mais personne ne les prend au sérieux. Je ne peux pas croire un instant que les présidents d'université laisseraient faire ça.
Mais si ça se trouve, je suis d'un optimisme délirant.
- ben2510Expert spécialisé
C'est la raison pour laquelle ces formations seront obligatoires, et ces conseils seront des ordres.
Les kuduk ont-ils une autre façon de se faire entendre ?
[je répondais à Dark Shadow]
DR, la seule solution raisonnable est que les présidents soient obligatoirement issus des kuduk, ce qui montrera à quel point le gouvernement est soucieux definir le boulot mettre la pédagogie au centre.
Les kuduk ont-ils une autre façon de se faire entendre ?
[je répondais à Dark Shadow]
DR, la seule solution raisonnable est que les présidents soient obligatoirement issus des kuduk, ce qui montrera à quel point le gouvernement est soucieux de
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Pierre-HenriHabitué du forum
Je l'ai déjà posté ici, mais je suis amoureux du formulaire de candidature aux postdoctoral fellowships de Princeton :
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Rubrique "eligibility" : "recipients of doctorates in education are not eligible to apply".
Admirons l'efficacité, la précision, la concision américaines. Toute une discipline académique annulée en une petite phrase. Couic. Qui aura le courage de faire ça en France ?
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Rubrique "eligibility" : "recipients of doctorates in education are not eligible to apply".
Admirons l'efficacité, la précision, la concision américaines. Toute une discipline académique annulée en une petite phrase. Couic. Qui aura le courage de faire ça en France ?
- e-WandererGrand sage
Le monde universitaire, comme tu dis, est aussi très mandarinal. Je vois mal un ponte accepter sans réagir la non-titularisation d'un de ses poulains à cause des gugusses des sciences de l'éduk'. On veut bien être tolérant, mais comme disait Audiard, il y avait des maisons pour ça et on les a fermées.Sulfolobus a écrit:Oh je ne suis pas aussi convaincue que toi.DesolationRow a écrit:Je ne peux pas croire un instant qu'il y aurait un risque de non-titularisation.
Tu commences par dire que le travail d'un maitre de conférence est d'être simultanément enseignant et chercheur. Tu fais remarquer que la partie recherche dépend entièrement de son directeur d'équipe mais que la partie enseignement doit être vérifiée par l'université. Tu fais remarquer de plus que seuls des personnes avec un très haut niveau en pratique pédagogique sont aptes à juger la pratique d'un jeune maitre de conférence : tu pousses donc vers une double validation : par les sciences de l'éduc et par la recherche.
Simultanément, dans le public tu vends ça comme un contrôle de la qualité des enseignants recrutés à l'université : qui pourrait s'opposer à l'idée d'évaluer l'aptitude à enseigner des jeunes maitres de conférence ? Tu fais de plus remarquer que cette validation existe dans de nombreux pays étrangers (et tu omets les différences avec ce que tu proposes hein, bien sûr; mais ça fait bien de dire que l'on va faire comme les grandes).
Tu ajoutes à cela que le monde universitaire (au sens large) n'est pas très revendicatif et ça ne m'étonnerait pas qu'à terme ça passe.
Ne pas sous-estimer non plus les relations des PU, fussent-ils jeunes et pas spécialement en vue : même sans le vouloir, on finit par avoir un carnet d'adresses extrêmement fourni (présidents d'université, IGEN, présidents de section CNU, recteurs, présidents de jurys de concours, et même des ministres !). Simplement parce que ce sont parfois d'anciens professeurs ou d'anciens copains d'études, ou des gens rencontrés en jury de concours, en colloque, en jury de thèse, en commission de spécialistes, au CNU, dans des sociétés savantes etc. Le PU est une espèce qui voyage beaucoup. Donc s'il n'est pas lui-même un mandarin, il a à peu près 100% de chances de très bien connaître des gens extrêmement influents.
- DesolationRowEmpereur
e-Wanderer a écrit:Le monde universitaire, comme tu dis, est aussi très mandarinal. Je vois mal un ponte accepter sans réagir la non-titularisation d'un de ses poulains à cause des gugusses des sciences de l'éduk'. On veut bien être tolérant, mais comme disait Audiard, il y avait des maisons pour ça et on les a fermées.Sulfolobus a écrit:Oh je ne suis pas aussi convaincue que toi.DesolationRow a écrit:Je ne peux pas croire un instant qu'il y aurait un risque de non-titularisation.
Tu commences par dire que le travail d'un maitre de conférence est d'être simultanément enseignant et chercheur. Tu fais remarquer que la partie recherche dépend entièrement de son directeur d'équipe mais que la partie enseignement doit être vérifiée par l'université. Tu fais remarquer de plus que seuls des personnes avec un très haut niveau en pratique pédagogique sont aptes à juger la pratique d'un jeune maitre de conférence : tu pousses donc vers une double validation : par les sciences de l'éduc et par la recherche.
Simultanément, dans le public tu vends ça comme un contrôle de la qualité des enseignants recrutés à l'université : qui pourrait s'opposer à l'idée d'évaluer l'aptitude à enseigner des jeunes maitres de conférence ? Tu fais de plus remarquer que cette validation existe dans de nombreux pays étrangers (et tu omets les différences avec ce que tu proposes hein, bien sûr; mais ça fait bien de dire que l'on va faire comme les grandes).
Tu ajoutes à cela que le monde universitaire (au sens large) n'est pas très revendicatif et ça ne m'étonnerait pas qu'à terme ça passe.
Ne pas sous-estimer non plus les relations des PU, fussent-ils jeunes et pas spécialement en vue : même sans le vouloir, on finit par avoir un carnet d'adresses extrêmement fourni (présidents d'université, IGEN, présidents de section CNU, recteurs, présidents de jurys de concours, et même des ministres !). Simplement parce que ce sont parfois d'anciens professeurs ou d'anciens copains d'études, ou des gens rencontrés en jury de concours, en colloque, en jury de thèse, en commission de spécialistes, au CNU, dans des sociétés savantes etc. Le PU est une espèce qui voyage beaucoup. Donc s'il n'est pas lui-même un mandarin, il a à peu près 100% de chances de très bien connaître des gens extrêmement influents.
C'est pas Claudel ?
- Pierre-HenriHabitué du forum
DesolationRow a écrit:
C'est là que ça va bloquer.
Il faut être sérieux une minute : absolument tout le monde universitaire méprise les sciences de l'éducation. Dans toutes les disciplines sérieuses, on rigole à gorges déployées à la seule mention des thèses en sciences de l'éducation.
Justement. Qui de mieux placé pour soumettre les universitaires ? Les sciences de l'éducation le feront sans état d'âme, conscientes d'écraser un adversaire qui les méprise, et applaudiront toutes les mesures de restriction budgétaire qui leur permettront d'atteindre ce but. Donner les pouvoirs à des médiocres revanchards pour écraser sans remords les autres, c'est le B-A-BA du management.
- RuthvenGuide spirituel
C'est aussi un moyen insidieux pour pointer la responsabilité de l'échec massif en L1 (les méchants non pédagogues).
- LefterisEsprit sacré
C'est exactement ça. Les sienséduk sont depuis 1989 le bras armé du management, lui-même au service de l'orientation néo-libérale de l'E.N. On voit les dégâts déjà causés dans le premier degré, puis le second (ou quoique honnies elles arrivent à rester au pouvoir). Reste à cramer le supérieur, comme le feu qui prend au rez-de-chaussée... Le grand rêve d'un seul corps de la maternelle à l'université et de la soi-disant "culture commune" prend forme par ce biais. L'échange des services inter-degrés , voulu par les technocrates-gestionnaires, pourra se faire par ce biais.Pierre-Henri a écrit:
Justement. Qui de mieux placé pour soumettre les universitaires ? Les sciences de l'éducation le feront sans état d'âme, conscientes d'écraser un adversaire qui les méprise, et applaudiront toutes les mesures de restriction budgétaire qui leur permettront d'atteindre ce but. Donner les pouvoirs à des médiocres revanchards pour écraser sans remords les autres, c'est le B-A-BA du management.
Aussi . Ca permettra de mettre sur le dos des "pratiques" enseignantes les échecs et le laxisme organisés par l'institution au collège, au lycée, au jury de bac. Et il y aura aussi l'injonction d'êtreRuthven a écrit:C'est aussi un moyen insidieux pour pointer la responsabilité de l'échec massif en L1 (les méchants non pédagogues).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- e-WandererGrand sage
Oui, tu as raison . Audiard, c'est :DesolationRow a écrit:
C'est pas Claudel ?
"Y devrait y avoir des cliniques pour les obsédés.
– Y en avait mais on les a fermées." (Le Pacha)
- FeuchtwangerNiveau 9
DesolationRow a écrit:
C'est là que ça va bloquer.
Il faut être sérieux une minute : absolument tout le monde universitaire méprise les sciences de l'éducation. Dans toutes les disciplines sérieuses, on rigole à gorges déployées à la seule mention des thèses en sciences de l'éducation. Ok, ils ont une place à l'université pour leur faire plaisir, et même une section CNU pour faire joli, mais personne ne les prend au sérieux. Je ne peux pas croire un instant que les présidents d'université laisseraient faire ça.
Mais si ça se trouve, je suis d'un optimisme délirant.
Il y a quelques décennies, tous les profs du secondaire trouvaient aussi les sciences de l'éducation délirantes et on voit le résultat à l'heure actuelle.
- PrezboGrand Maître
Feuchtwanger a écrit:
Il y a quelques décennies, tous les profs du secondaire trouvaient aussi les sciences de l'éducation délirantes et on voit le résultat à l'heure actuelle.
Oui, on se moque, on se moque, mais...Ils ont une place à l'université, ils ont une section CNU, et ils ont mis la main sur la formation des profs du premier et second degré via les IUFM puis ESPE.
Une telle capacité d'entrisme, ça devrait laisser admiratif, quand même. Ou méfiant, du moins.
- OlympiasProphète
Dans ma fac, c'était au département des sciencedeleduk qu'il avait le plus de doctorants et il était notoire qu'on devenait docteur avec des travaux d'une grande médiocrité.
- barègesÉrudit
Prezbo a écrit:Feuchtwanger a écrit:
Il y a quelques décennies, tous les profs du secondaire trouvaient aussi les sciences de l'éducation délirantes et on voit le résultat à l'heure actuelle.
Oui, on se moque, on se moque, mais...Ils ont une place à l'université, ils ont une section CNU, et ils ont mis la main sur la formation des profs du premier et second degré via les IUFM puis ESPE.
Une telle capacité d'entrisme, ça devrait laisser admiratif, quand même. Ou méfiant, du moins.
Quelqu'un s'est-il amusé à compter le nombre de postes de 70e et à le comparer avec le nombre de postes "disciplinaires" ?
C'est bien l'avantage de la place de méta-machin transversal : alors que les disciplines qui se considèrent comme sérieuses sont atomisées en micro-domaines, parce que c'est nécessaire, justement, pour qu'il y ait véritable maîtrise du sous-domaine (pour la littérature, les siècles par exemple, avec en plus des entrées très spécifiques), la section méprisée est la plus généreusement dotée de toutes.
Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de postes, disons, en littérature classique, si en plus on soustrait ceux qui deviennent "didactique de la littérature française", on tombe sur la situation de l'emploi scientifique en ce moment : mieux vaut être didacticien d'un domaine que spécialiste du domaine.
- Les enseignants recrutés par Pôle Emploi auront "une formation qui accompagne leur exercice".
- Dans mon lycée, les S n'auront pas le droit de faire du latin.
- Droit au DIF (droit indiv. de formation) dans l'EN..?
- Combien de vers vos élèves auront-ils appris par cœur à la fin de leur seconde ?
- New York : 45% (!) des profs qui enseignent depuis trois ans n'auront même pas droit à un CDI cette année.
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