- PseudoDemi-dieu
lene75 a écrit:Pseudo, c'est vrai que je n'y avais pas pensé, mais ça se vérifie dans nos classes, que les petites-timides-sérieuses-discrètes sont plus souvent des filles et les grandes gueules qu'on encense plus souvent des garçons.
Et quand on organise des groupes mixtes, c'est pire. Je me bats régulièrement pour que les garçons (enfin, certains) la bouclent et laissent la place aux autres, et aux filles en particulier. Mais mes efforts sont souvent décevants : les filles n'ont rien de plus pressé que de... se taire, de dire qu'elles n'ont pas d'avis, ou autres truc énervants Mais je ne lâche pas.
Il existe cependant des filles aussi pénibles que les pires des garçons. Certaines sont de véritables tyrans ! :lol: Mais c'est plus rares que les garçons volubiles qui occupent l'espace.
- LeclochardEmpereur
Pseudo a écrit:lene75 a écrit:J'avais lu une étude intéressante concernant les entreprises à ce sujet, dont je n'ai malheureusement pas retenu la référence. L'étude montrait que le travail en équipe systématique, qui s'est beaucoup développé avec les nouvelles pratiques managériales et dont on pensait qu'il était créateur de richesses, avait pour conséquence une perte financière pour l'entreprise, parce les meilleurs éléments étaient rarement ceux qui arrivaient à se faire entendre dans le groupe, de sorte qu'on perdrait leurs ressources. L'étude montrait que ceux qui étaient au-dessus du lot (et donc par définition minoritaires) avaient tendance à se mettre en retrait dans le groupe ou à ne pas être pris en considération quand ils essayaient de s'exprimer.
- Spoiler:
Finalement ça rejoint le vieil adage populaire : "L'intelligence, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"... OK je sors
C'est qu'on a perdu de vue cette autre adage (mais appuyé sur des recherches) : une équipe vaut son élément le plus faible.
D'autre part, privilégier les grandes gueules, c'est terrible pour les introvertis mais pour les femmes aussi. Une étude récente montraient que ceux qui étaient promus chef sont ceux qui ont les gros égos et qu'on voit beaucoup, et pas forcément les plus talentueux. C'est repéré comme une qualité de chef. Or, il se trouve que ce genre de personnalité sont plutôt des hommes.
Je me trompe peut-être mais un chef est destiné à donner des ordres et à prendre des décisions difficiles (autrement dit qui vont déplaire). Il doit savoir décider et imposer ses choix. Serait-il sage qu'un timide, un introverti qui rougirait en public devienne un supérieur dans ces conditions ?
Bien entendu, le seul critère de promotion ne peut pas être "d'avoir une grande gueule".
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Carabas a écrit:Tout à fait.Pseudo a écrit:Notre société est de toute façon de plus en plus intolérantes aux introvertis, HP ou pas. Dans notre monde du paraître et de celui qui a la plus grande bouche, de l'activisme à tout crin, et du toujours plus de vent, l'immobile, l'intériorité, c'est pas bien vu.
Et pourtant, il y a beaucoup à apprendre des introvertis, à commencer par avoir autre chose que du vide en soi.
Quand quelqu'un a une grande gueule, on va dire qu'il a de la personnalité. Quand quelqu'un est introverti, au mieux, on va dire qu'il est transparent, au pire, hautain, froid.
Dans mon appréciation administrative, je suis qualifié de "discret".
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- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:lene75 a écrit:J'avais lu une étude intéressante concernant les entreprises à ce sujet, dont je n'ai malheureusement pas retenu la référence. L'étude montrait que le travail en équipe systématique, qui s'est beaucoup développé avec les nouvelles pratiques managériales et dont on pensait qu'il était créateur de richesses, avait pour conséquence une perte financière pour l'entreprise, parce les meilleurs éléments étaient rarement ceux qui arrivaient à se faire entendre dans le groupe, de sorte qu'on perdrait leurs ressources. L'étude montrait que ceux qui étaient au-dessus du lot (et donc par définition minoritaires) avaient tendance à se mettre en retrait dans le groupe ou à ne pas être pris en considération quand ils essayaient de s'exprimer.
- Spoiler:
Finalement ça rejoint le vieil adage populaire : "L'intelligence, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"... OK je sors
C'est qu'on a perdu de vue cette autre adage (mais appuyé sur des recherches) : une équipe vaut son élément le plus faible.
D'autre part, privilégier les grandes gueules, c'est terrible pour les introvertis mais pour les femmes aussi. Une étude récente montraient que ceux qui étaient promus chef sont ceux qui ont les gros égos et qu'on voit beaucoup, et pas forcément les plus talentueux. C'est repéré comme une qualité de chef. Or, il se trouve que ce genre de personnalité sont plutôt des hommes.
Je me trompe peut-être mais un chef est destiné à donner des ordres et à prendre des décisions difficiles (autrement dit qui vont déplaire). Il doit savoir décider et imposer ses choix. Serait-il sage qu'un timide, un introverti qui rougirait en public devienne un supérieur dans ces conditions ?
Bien entendu, le seul critère de promotion ne peut pas être "d'avoir une grande gueule".
C'est ta vision du chef. Et de l'introversion. Etre introverti n'est pas être timide. Ce sont deux choses distinctes qui ne se recoupent pas forcément.
Et l'article dont je parle montrait que le "charisme" n'était malheureusement pas synonyme de capacités à prendre de bonnes décisions ni de les faire appliquer.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- egometDoyen
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:lene75 a écrit:J'avais lu une étude intéressante concernant les entreprises à ce sujet, dont je n'ai malheureusement pas retenu la référence. L'étude montrait que le travail en équipe systématique, qui s'est beaucoup développé avec les nouvelles pratiques managériales et dont on pensait qu'il était créateur de richesses, avait pour conséquence une perte financière pour l'entreprise, parce les meilleurs éléments étaient rarement ceux qui arrivaient à se faire entendre dans le groupe, de sorte qu'on perdrait leurs ressources. L'étude montrait que ceux qui étaient au-dessus du lot (et donc par définition minoritaires) avaient tendance à se mettre en retrait dans le groupe ou à ne pas être pris en considération quand ils essayaient de s'exprimer.
- Spoiler:
Finalement ça rejoint le vieil adage populaire : "L'intelligence, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"... OK je sors
C'est qu'on a perdu de vue cette autre adage (mais appuyé sur des recherches) : une équipe vaut son élément le plus faible.
D'autre part, privilégier les grandes gueules, c'est terrible pour les introvertis mais pour les femmes aussi. Une étude récente montraient que ceux qui étaient promus chef sont ceux qui ont les gros égos et qu'on voit beaucoup, et pas forcément les plus talentueux. C'est repéré comme une qualité de chef. Or, il se trouve que ce genre de personnalité sont plutôt des hommes.
Je me trompe peut-être mais un chef est destiné à donner des ordres et à prendre des décisions difficiles (autrement dit qui vont déplaire). Il doit savoir décider et imposer ses choix. Serait-il sage qu'un timide, un introverti qui rougirait en public devienne un supérieur dans ces conditions ?
Bien entendu, le seul critère de promotion ne peut pas être "d'avoir une grande gueule".
Commander n'est pas forcément incompatible avec une certaine introversion. Si le chef est investi d'une autorité suffisante, il n'est pas nécessaire qu'il soit grande gueule. Au contraire. Il suffit que sa timidité ne soit pas maladive. Et puis on peut être timide dans certains domaines et pas dans d'autres. Typiquement la timidité s'efface là où on se sent légitime.
L'introverti sera mauvais pour s'emparer du pouvoir, pas forcément pour l'exercer. S'il dirige avec rigueur et sans peur, il peut être très efficace. Son style de commandement sera différent, plus réfléchi. Il sera plus disposé à prendre conseil avant de décider, éventuellement meilleur pour déléguer et respecter les responsabilités de ses subordonnés.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Voilà. Ne cantonnons pas la figure du chef à celle du sergent instructeur.
Ce n'est pas que je n'ose prendre ma part dans la discussion, mais que je ne veux m'engager dans un aucun projet avant qu'on ait sérieusement causé de ce qu'on met dedans. Je suis peut-être un peu trop prudemment conquis par la réforme du collège, aussi.
En tout cas, j'ai pris une bonne petite leçon en matière d'appréciations par compétences.
Alors que moi, je suis "prudemment ouvert au dialogue". :lol:Leclochard a écrit:Dans mon appréciation administrative, je suis qualifié de "discret".
Ce n'est pas que je n'ose prendre ma part dans la discussion, mais que je ne veux m'engager dans un aucun projet avant qu'on ait sérieusement causé de ce qu'on met dedans. Je suis peut-être un peu trop prudemment conquis par la réforme du collège, aussi.
En tout cas, j'ai pris une bonne petite leçon en matière d'appréciations par compétences.
- LeclochardEmpereur
Pseudo a écrit:Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:lene75 a écrit:J'avais lu une étude intéressante concernant les entreprises à ce sujet, dont je n'ai malheureusement pas retenu la référence. L'étude montrait que le travail en équipe systématique, qui s'est beaucoup développé avec les nouvelles pratiques managériales et dont on pensait qu'il était créateur de richesses, avait pour conséquence une perte financière pour l'entreprise, parce les meilleurs éléments étaient rarement ceux qui arrivaient à se faire entendre dans le groupe, de sorte qu'on perdrait leurs ressources. L'étude montrait que ceux qui étaient au-dessus du lot (et donc par définition minoritaires) avaient tendance à se mettre en retrait dans le groupe ou à ne pas être pris en considération quand ils essayaient de s'exprimer.
- Spoiler:
Finalement ça rejoint le vieil adage populaire : "L'intelligence, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"... OK je sors
C'est qu'on a perdu de vue cette autre adage (mais appuyé sur des recherches) : une équipe vaut son élément le plus faible.
D'autre part, privilégier les grandes gueules, c'est terrible pour les introvertis mais pour les femmes aussi. Une étude récente montraient que ceux qui étaient promus chef sont ceux qui ont les gros égos et qu'on voit beaucoup, et pas forcément les plus talentueux. C'est repéré comme une qualité de chef. Or, il se trouve que ce genre de personnalité sont plutôt des hommes.
Je me trompe peut-être mais un chef est destiné à donner des ordres et à prendre des décisions difficiles (autrement dit qui vont déplaire). Il doit savoir décider et imposer ses choix. Serait-il sage qu'un timide, un introverti qui rougirait en public devienne un supérieur dans ces conditions ?
Bien entendu, le seul critère de promotion ne peut pas être "d'avoir une grande gueule".
C'est ta vision du chef. Et de l'introversion. Etre introverti n'est pas être timide. Ce sont deux choses distinctes qui ne se recoupent pas forcément.
Et l'article dont je parle montrait que le "charisme" n'était malheureusement pas synonyme de capacités à prendre de bonnes décisions ni de les faire appliquer.
Ce n'est pas parce qu'on a du charisme qu'on prend des bonnes décisions ou qu'on sera obéi/suivi (selon le contexte), on est d'accord. Mais, quand il s'agit de diriger un groupe, c'est un sacré avantage. Ne pas avoir à batailler pour convaincre autrui d'agir, cela facilite beaucoup les choses. Ce n'est pas un enseignant qui dira le contraire.
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- LeclochardEmpereur
egomet a écrit:Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:lene75 a écrit:J'avais lu une étude intéressante concernant les entreprises à ce sujet, dont je n'ai malheureusement pas retenu la référence. L'étude montrait que le travail en équipe systématique, qui s'est beaucoup développé avec les nouvelles pratiques managériales et dont on pensait qu'il était créateur de richesses, avait pour conséquence une perte financière pour l'entreprise, parce les meilleurs éléments étaient rarement ceux qui arrivaient à se faire entendre dans le groupe, de sorte qu'on perdrait leurs ressources. L'étude montrait que ceux qui étaient au-dessus du lot (et donc par définition minoritaires) avaient tendance à se mettre en retrait dans le groupe ou à ne pas être pris en considération quand ils essayaient de s'exprimer.
- Spoiler:
Finalement ça rejoint le vieil adage populaire : "L'intelligence, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"... OK je sors
C'est qu'on a perdu de vue cette autre adage (mais appuyé sur des recherches) : une équipe vaut son élément le plus faible.
D'autre part, privilégier les grandes gueules, c'est terrible pour les introvertis mais pour les femmes aussi. Une étude récente montraient que ceux qui étaient promus chef sont ceux qui ont les gros égos et qu'on voit beaucoup, et pas forcément les plus talentueux. C'est repéré comme une qualité de chef. Or, il se trouve que ce genre de personnalité sont plutôt des hommes.
Je me trompe peut-être mais un chef est destiné à donner des ordres et à prendre des décisions difficiles (autrement dit qui vont déplaire). Il doit savoir décider et imposer ses choix. Serait-il sage qu'un timide, un introverti qui rougirait en public devienne un supérieur dans ces conditions ?
Bien entendu, le seul critère de promotion ne peut pas être "d'avoir une grande gueule".
Commander n'est pas forcément incompatible avec une certaine introversion. Si le chef est investi d'une autorité suffisante, il n'est pas nécessaire qu'il soit grande gueule. Au contraire. Il suffit que sa timidité ne soit pas maladive. Et puis on peut être timide dans certains domaines et pas dans d'autres. Typiquement la timidité s'efface là où on se sent légitime.
L'introverti sera mauvais pour s'emparer du pouvoir, pas forcément pour l'exercer. S'il dirige avec rigueur et sans peur, il peut être très efficace. Son style de commandement sera différent, plus réfléchi. Il sera plus disposé à prendre conseil avant de décider, éventuellement meilleur pour déléguer et respecter les responsabilités de ses subordonnés.
Je viens de vérifier la définition d'introverti: "Porté à l'introversion, à vivre centré sur soi-même, ce qui, avec un repliement sur soi plus ou moins important, entraîne à se détourner du monde extérieur. " J'ai effectivement du mal à imaginer que ce genre de personne ait envie de toute façon de prendre le pouvoir et de s'exposer aux yeux des autres.
Je suis d'accord: il y a plusieurs formes de timidité. C'est bien pourquoi j'ai parlé de la timidité devant un groupe (pas de celle de l'amoureux qui n'ose déclarer son amour!).
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- VerduretteModérateur
Air connu... J'ai lu cela sur 3 bulletins X 13 années scolaires x 2 filles aînées déjà dans la vie active (niveau master et doctorat donc pas si nulles au bout du compte) + 3 bulletins X 11 années scolaires pour benjamine qui entre en Première...lene75 a écrit:
Et puis la plupart des élèves réservés (certes pas tous) parlent quand on les interroge, simplement, ils ne se mettent pas en avant spontanément, surtout quand il y a dans la classe des élèves qui la ramènent sans arrêt (ce qui est de plus en plus courant) et de ce fait écrasent les autres. Du coup, comme le dit Lornet, ils sont désavantagés par les nouvelles pédagogies : là où ils auraient pratiqué l'oral autant que les autres ou presque dans une pédagogie plus frontale, ils se retrouvent mis de côté dans les nouvelles pratiques pédagogiques, notamment les travaux de groupe et autres pédagogies de projet, où il faut savoir s'imposer pour pouvoir être entendu.
Et cela peut générer une souffrance parfois importante. Mon neveu, par exemple, dit qu'il est "transparent" aux yeux des profs, et il leur en veut beaucoup. Il n'est pourtant pas asocial, il a des copains, avec qui il peut faire plein de choses, mais dans le cadre du cours, il dit souvent qu'il avait la réponse mais qu'on ne lui a pas donné la parole, il a l'impression que même quand il lève la main on ne le voit pas et qu'on ne l'interroge jamais. Et après on le lui reproche sur ses bulletins.
Il ne faut pas confondre réserve et niveau à l'oral : beaucoup de gens qui sont réservés se débrouillent très bien à l'oral. C'est un phénomène assez connu dans le monde du théâtre, par exemple.
Mais bon, ce n'est pas bien grave au regard du problème cité ici. Merci pour les informations, c'était à peu près la conclusion à laquelle nous étions parvenus. Les établissements scolaires ici sont réputés "bons" globalement, mais cela ne donne aucune assurance quant à l'ambiance de classe, je lui ai donc indiqué qu'actuellement le collège-lycée privé où était ma dernière fille avait une attitude que je trouvais bienveillante. Je précise "actuellement" car à l'époque de ma fille dysphasique il y avait un proviseur extraordinaire et elle a été très bien accueillie, une personne l'a remplacé pour ma deuxième fille et là on vécu quelques années effroyables de "marche ou crève", depuis trois ans nous avons de nouveau qqun de très humain...
Cela dépend finalement beaucoup plus de personnes prises individuellement que d'un établissement, c'est cela qui est compliqué, avec des gens très sensibles, un mot ou une personne suffisent et c'est difficile à éviter totalement , sans compter qu'il faut aussi "s'armer" un peu pour la vie quotidienne dans l'avenir. On ne peut pas mettre nos enfants sous cloche, ce ne serait pas leur rendre service, mais quand cela a des conséquences aussi terrible, on se reproche éternellement de ne pas avoir su ce qu'il fallait faire.... C'est ce que j'aurai trouvé de plus difficile dans la vie de parent, trouver le juste milieu entre ce qui est acceptable, éducatif sur le plan du caractère, de la vie en société, et ce qui est excessif voire inadmissible. Et le fait de constater sans finalement pouvoir faire grand-chose de réellement efficace.
Pour le Vésinet : la classe "Mimosa" du Bon Sauveur ? (merci à la modération de supprimer si citer nommément l'établissement est hors charte)
Nous y avons songé, si qqun a des retours ... Merci !!
- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit:
Je viens de vérifier la définition d'introverti: "Porté à l'introversion, à vivre centré sur soi-même, ce qui, avec un repliement sur soi plus ou moins important, entraîne à se détourner du monde extérieur. " J'ai effectivement du mal à imaginer que ce genre de personne ait envie de toute façon de prendre le pouvoir et de s'exposer aux yeux des autres.
Je suis d'accord: il y a plusieurs formes de timidité. C'est bien pourquoi j'ai parlé de la timidité devant un groupe (pas de celle de l'amoureux qui n'ose déclarer son amour!).
C'est une définition très partiale et même un peu bête à mon sens. Parce que les gros égocentriques flamboyants ne sont pas tout tournés sur eux-même, par hasard ?
Etre introverti c'est avant tout avoir besoin de calme, se disperser trop dans l'agitation. C'est avoir besoin de retourner en soi pour pouvoir ensuite être avec les autres. De nombreux introvertis sont de grands empathiques, contrairement à ce que ta définition laisse penser.
En revanche, il est clair qu'ils ne rêvent pas de prendre le pouvoir sur les autres. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas faire des "managers" doués, justement parce que le pouvoir ne les intéressent pas et qu'ils ne chercheront pas forcément à écraser les autres.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- lene75Prophète
Verdurette a écrit:Mais bon, ce n'est pas bien grave au regard du problème cité ici.
J'espère que non. Il y a des signes et des paroles inquiétants. Mais l'administration de son lycée est très bien et, suite à un incident et à un entretien avec lui qui a suivi, l'a envoyé vers un psy spécialisé après avoir exprimé son inquiétude aux parents. Ça a l'air de lui faire du bien. Mieux vaut prévenir que guérir. Mais ça fait toujours peur, on ne sait pas de quoi les ados sont capables quand ils vont mal, surtout ceux, justement, qui ne s'extériorisent pas beaucoup et qui n'attirent pas l'attention sur eux.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- frecheGrand sage
Pseudo a écrit:Leclochard a écrit:
Je viens de vérifier la définition d'introverti: "Porté à l'introversion, à vivre centré sur soi-même, ce qui, avec un repliement sur soi plus ou moins important, entraîne à se détourner du monde extérieur. " J'ai effectivement du mal à imaginer que ce genre de personne ait envie de toute façon de prendre le pouvoir et de s'exposer aux yeux des autres.
Je suis d'accord: il y a plusieurs formes de timidité. C'est bien pourquoi j'ai parlé de la timidité devant un groupe (pas de celle de l'amoureux qui n'ose déclarer son amour!).
C'est une définition très partiale et même un peu bête à mon sens. Parce que les gros égocentriques flamboyants ne sont pas tout tournés sur eux-même, par hasard ?
Etre introverti c'est avant tout avoir besoin de calme, se disperser trop dans l'agitation. C'est avoir besoin de retourner en soi pour pouvoir ensuite être avec les autres. De nombreux introvertis sont de grands empathiques, contrairement à ce que ta définition laisse penser.
En revanche, il est clair qu'ils ne rêvent pas de prendre le pouvoir sur les autres. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas faire des "managers" doués, justement parce que le pouvoir ne les intéressent pas et qu'ils ne chercheront pas forcément à écraser les autres.
Pas d'accord avec toi Pseudo, pour moi la définition que tu donnes est plutôt celle de quelqu'un de réservé, de calme. Introverti a quelque chose de fermé.
- PseudoDemi-dieu
freche a écrit:
Pas d'accord avec toi Pseudo, pour moi la définition que tu donnes est plutôt celle de quelqu'un de réservé, de calme. Introverti a quelque chose de fermé.
On pourra longtemps se chicaner sur la définition des mots.
Etre capable et avoir besoin de se centrer, de se tourner vers soi, n'est pas synonyme de fermeture pour moi.
Je suis introvertie, j'ai besoin de longs temps seule, de calme (chez moi, pas de télé allumée, pas de musique, juste le silence), d'être à l'écoute de mon intériorité pour aller bien. Je n'aime pas les foules, ni les bavardages incessants, j'ai beaucoup de mal avec les temps sociaux que je trouve vides (bavardages, échanges de banalités) mais qui sont pourtant très utiles, je l'admet, mais je m'y ennuie et je m'y sens mal à l'aise. Mais je suis sociable, souriante en générale, j'aime les gens, je suis comme un poisson dans l'eau dans de petits groupes et les moments d'intimité et de sincérité, de partage d'activité intéressantes.
Donc, non, introversion n'est pas synonyme de fermeture à l'autre.
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- PseudoDemi-dieu
Un article qui explique un peu les choses.
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- VerduretteModérateur
lene75 a écrit:Verdurette a écrit:Mais bon, ce n'est pas bien grave au regard du problème cité ici.
J'espère que non. Il y a des signes et des paroles inquiétants. Mais l'administration de son lycée est très bien et, suite à un incident et à un entretien avec lui qui a suivi, l'a envoyé vers un psy spécialisé après avoir exprimé son inquiétude aux parents. Ça a l'air de lui faire du bien. Mieux vaut prévenir que guérir. Mais ça fait toujours peur, on ne sait pas de quoi les ados sont capables quand ils vont mal, surtout ceux, justement, qui ne s'extériorisent pas beaucoup et qui n'attirent pas l'attention sur eux.
J'ai été maladroite, ou peu claire, mea culpa. "Ce n'est pas bien grave" faisait référence aux bulletins de mes filles, qui s'en sont remises.
Dès le moment où un ado se sent "mal vu, mal perçu", oui, il y a toujours des risques, et nous, parents, sommes inquiets ... évidemment nous n'avons pas le même regard que les profs de nos enfants, qui en ont 30, ont plus de recul, et surtout moins d'affects.
Mais certains sont vraiment indifférents, ou très durs, et parfois ne se rendent pas compte des dégâts qu'ils causent sous couvert de "faire le caractère" de leurs élèves.
- Iron_ManNiveau 4
Un enfant précoce est détecté par un psy spécialisé, il y a des indicateurs précis et quantifiable tout de même...
Le mien a été détecté précoce, et ce n'est pas la conséquence d'un souhait de ma part ou une fierté particulière. Les problèmes engendrés ne sont pas nécessairement faciles à gérer, loin de là...
Mais la question que je me pose, et que se posent plein de collègues, les enfants que l'on qualifierait de "normaux", c'est à dire qui vivent dans un environnement socio-culturel dit "favorisé" ne seraient-ils pas finalement "précoces" par contraste avec les autres?
Personnellement, je suis fils d'ouvrier, et si on suit la pensée actuelle, je n'aurai jamais pu/du devenir prof... j'avais juste des parents derrière moi qui me suivaient et me bottaient le train pour que je travaille un peu...
(désolé si redite, je n'ai pas lu les 10 pages de ce fil... honte à moi).
Le mien a été détecté précoce, et ce n'est pas la conséquence d'un souhait de ma part ou une fierté particulière. Les problèmes engendrés ne sont pas nécessairement faciles à gérer, loin de là...
Mais la question que je me pose, et que se posent plein de collègues, les enfants que l'on qualifierait de "normaux", c'est à dire qui vivent dans un environnement socio-culturel dit "favorisé" ne seraient-ils pas finalement "précoces" par contraste avec les autres?
Personnellement, je suis fils d'ouvrier, et si on suit la pensée actuelle, je n'aurai jamais pu/du devenir prof... j'avais juste des parents derrière moi qui me suivaient et me bottaient le train pour que je travaille un peu...
(désolé si redite, je n'ai pas lu les 10 pages de ce fil... honte à moi).
- gnafron2004Grand sage
Tu devrais les lire, les 10 pages, c'est très intéressant!
- CarabasVénérable
Pseudo... tu es moi!! Ou je suis toi! :shock:Pseudo a écrit:
On pourra longtemps se chicaner sur la définition des mots.
Etre capable et avoir besoin de se centrer, de se tourner vers soi, n'est pas synonyme de fermeture pour moi.
Je suis introvertie, j'ai besoin de longs temps seule, de calme (chez moi, pas de télé allumée, pas de musique, juste le silence), d'être à l'écoute de mon intériorité pour aller bien. Je n'aime pas les foules, ni les bavardages incessants, j'ai beaucoup de mal avec les temps sociaux que je trouve vides (bavardages, échanges de banalités) mais qui sont pourtant très utiles, je l'admet, mais je m'y ennuie et je m'y sens mal à l'aise. Mais je suis sociable, souriante en générale, j'aime les gens, je suis comme un poisson dans l'eau dans de petits groupes et les moments d'intimité et de sincérité, de partage d'activité intéressantes.
Donc, non, introversion n'est pas synonyme de fermeture à l'autre.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- PseudoDemi-dieu
Carabas a écrit:Pseudo... tu es moi!! Ou je suis toi! :shock:Pseudo a écrit:
On pourra longtemps se chicaner sur la définition des mots.
Etre capable et avoir besoin de se centrer, de se tourner vers soi, n'est pas synonyme de fermeture pour moi.
Je suis introvertie, j'ai besoin de longs temps seule, de calme (chez moi, pas de télé allumée, pas de musique, juste le silence), d'être à l'écoute de mon intériorité pour aller bien. Je n'aime pas les foules, ni les bavardages incessants, j'ai beaucoup de mal avec les temps sociaux que je trouve vides (bavardages, échanges de banalités) mais qui sont pourtant très utiles, je l'admet, mais je m'y ennuie et je m'y sens mal à l'aise. Mais je suis sociable, souriante en générale, j'aime les gens, je suis comme un poisson dans l'eau dans de petits groupes et les moments d'intimité et de sincérité, de partage d'activité intéressantes.
Donc, non, introversion n'est pas synonyme de fermeture à l'autre.
Je crois que nous sommes en fait assez nombreux
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- AscagneGrand sage
Oh oui, nous sommes nombreux à être introvertis ! Mais nous sommes, forcément, moins visibles et bruyants que les extravertis !Je crois que nous sommes en fait assez nombreux
- InvitéInvité
Sauf ici. Les introverties sont virtuellement extraverties.
- PseudoDemi-dieu
C'est même dans la définition, quasimentAscagne a écrit:Oh oui, nous sommes nombreux à être introvertis ! Mais nous sommes, forcément, moins visibles et bruyants que les extravertis !Je crois que nous sommes en fait assez nombreux
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