- HerrelisGrand sage
Très sincèrement, être parent d'un enfant qui ne rentre pas dans une case c'est difficile, parce que notre société adore les cases, et que ce qui dépasse...
- lene75Prophète
PauvreYorick a écrit:Mais n'est-ce pas un peu louche de poster ça sur un forum? Tu es sûr que ça va, lene75?
- Spoiler:
De toute manière il est bien connu que les gens qui fréquentent les forum sont des asociaux. Je me demande pourquoi on continue à discuter parce qu'on est tous bizarres. Déjà qu'il faut être un peu timbré pour être prof (il n'y a qu'à voir la proportion de profs qui n'ont pas la télé) :lol:
Lornet a écrit:Et autre chose qui cafouille avec les psy : quand on la malchance d'avoir un enfant handicapé, on a l'impression d'être soudain suspect(é). C'est très étrange. Mais il y a un côté intrusif et une remise en question des parents.
Surtout que c'est pour l'enfant qu'on consulte, à la base.
Ce n'est pas une impression, ou alors on a la même. Et la fratrie aussi est sous haute surveillance. Je n'imagine même pas le calvaire psychologique que doivent vivre les parents dont l'enfant a un handicap qui n'a pas de manifestations physiques.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Je suis choquée par certaines interventions. Beaucoup a été dit, on tourne en rond. Je voudrais juste rappeler deux interventions que je trouve importantes de Nasopi, qui pour moi résument bien le malentendu.
Mon expérience de gens talentueux (sinon "HQI", "précoces", "surdoués" ou autres, faute de test), ressemble à ça:
Je ne nie pas qu'une intelligence supérieure puisse causer des soucis d'adaptation, voire le rejet, et rendre passagèrement malheureux. C'est très bien de s'en préoccuper, de reconnaître les enfants talentueux pour ce qu'ils sont, de leur faire sauter des classes, de leur apprendre plein de choses et de les rendre heureux.
Mais je suis absolument convaincue que toute cette folie du surdon repose en grande partie sur une confusion entre troubles neurologiques et capacités intellectuelles (non, il n'y a pas de corrélation positive entre les deux, mais on peut - exceptionnellement - cumuler les deux). Cela ne rend service ni aux uns ni aux autres. A commencer par les enfants affublés d'un "diagnostic" de surdon (est-ce bien une maladie?) souffrant de tout autre chose.
(Pour répondre à Ventre-Saint-Gris, je n'appartiens à aucune chapelle, j'ai juste un parcours personnel cabossé. Je serais prête à me battre pour la reconnaissance de troubles neurologiques - on est tous différents mais il y a malheureusement des cas où les étiquettes sont utiles, mais comme on avance à grands pas vers une ère de sur-diagnostic, je ne suis pas convaincue que ce soit pertinent.)
Mon expérience de gens talentueux (sinon "HQI", "précoces", "surdoués" ou autres, faute de test), ressemble à ça:
Par ailleurs, souffrant d'un trouble neurologique, je me retrouve dans ceci:Nasopi a écrit:Non, ils en ont aussi parlé pour mon fils (enfin, plus précisément, ils ont parlé de "prodige" ) au moment où il a gagné son fameux tournoi mondial de mathématiciens. Sauf que justement, il n'a jamais été diagnostiqué précoce vu qu'on n'a jamais ressenti la nécessité de lui faire passer des tests, et comme il n'a jamais posé le moindre problème de comportement et qu'il a toujours été un enfant particulièrement facile à élever j'en avais déduit qu'il ne devait pas être précoce. Donc quand je lis maintenant qu'à partir du moment où on a un QI supérieur à 130, on a forcément un fonctionnement de précoce, je n'y comprends plus rien.
C'est un jeune homme particulièrement équilibré, très solide psychologiquement ; et il serait en souffrance parce que tous les adultes supérieurement intelligents sont en souffrance ?
Il y a quelque chose qui me dépasse...
Comme elle j'ai des enfants relevant des deux catégories (un de mes enfants vient d'entrer en 3e à moins de 12 ans, avec un diagnostic neurologique) et comme elle je suis blessée.Nasopi a écrit:
Je ne connais pas bien la précocité, mais, hélas, je connais bien l'autisme. On peut très bien être Asperger et avoir un QI de 80, ou en tout cas une intelligence tout à fait ordinaire. La seule chose dont on est sûr, avec le syndrome d'Asperger, c'est que contrairement aux autres formes d'autisme, il n'y a jamais de déficience intellectuelle associée. Ce qui n'exclut pas, naturellement, qu'on puisse être Asperger et précoce en même temps.
Mes deux derniers, comme la majorité des autistes typiques, ont une déficience intellectuelle associée. Je ne puis pas affirmer que mon aîné est précoce puisque je ne l'ai jamais fait tester, mais il est manifestement exceptionnellement intelligent. Et, selon moi, le considérer comme une personne handicapée, ce serait vraiment se foutre du monde (désolée, mais en temps que mère d'enfants handicapés, je suis blessée, et en colère, après ce que j'ai lu).
Je ne nie pas qu'une intelligence supérieure puisse causer des soucis d'adaptation, voire le rejet, et rendre passagèrement malheureux. C'est très bien de s'en préoccuper, de reconnaître les enfants talentueux pour ce qu'ils sont, de leur faire sauter des classes, de leur apprendre plein de choses et de les rendre heureux.
Mais je suis absolument convaincue que toute cette folie du surdon repose en grande partie sur une confusion entre troubles neurologiques et capacités intellectuelles (non, il n'y a pas de corrélation positive entre les deux, mais on peut - exceptionnellement - cumuler les deux). Cela ne rend service ni aux uns ni aux autres. A commencer par les enfants affublés d'un "diagnostic" de surdon (est-ce bien une maladie?) souffrant de tout autre chose.
(Pour répondre à Ventre-Saint-Gris, je n'appartiens à aucune chapelle, j'ai juste un parcours personnel cabossé. Je serais prête à me battre pour la reconnaissance de troubles neurologiques - on est tous différents mais il y a malheureusement des cas où les étiquettes sont utiles, mais comme on avance à grands pas vers une ère de sur-diagnostic, je ne suis pas convaincue que ce soit pertinent.)
- User17706Bon génie
Tu as l'air de te traîner une petite orthodoxophobie, toi.Herrelis a écrit:Très sincèrement, être parent d'un enfant qui ne rentre pas dans une case c'est difficile, parce que notre société adore les cases, et que ce qui dépasse...
La bonne nouvelle, c'est que ça se soigne
- InvitéInvité
Blablatrice occasionnelle a écrit:Comme elle j'ai des enfants relevant des deux catégories (un de mes enfants vient d'entrer en 3e à moins de 12 ans, avec un diagnostic neurologique) et comme elle je suis blessée.
Voilà !
Je me blesse moi-même, dans ce cas.
Quand j'étais enfant, mon père m'appelait "Andy de la famille des Capet", "Gogole". Bref. J'avais l'impression d'avoir un problème. Forcément. Et puis mes parents ont été convoqués par l'école et on leur a dit que j'étais surdouée et que j'allais sauter une classe.
Ils étaient contents. Ce qui n'a pas empêché mon père de continuer à m'affubler de plein de surnoms "rigolos" (pour lui). :| Il me disait par exemple que j'avais été coincée au passage comme notre voisin d'en face qui avait été bloqué au passage et qui était autiste.
En même temps, il était fier de mes résultats scolaires. C'était bizarre. Il me voyait comme une handicapée douée à l'école, me disait que mon cerveau était trop développé d'un côté et pas du tout de l'autre, que j'étais instruite mais pas intelligente. :scratc
A l'âge adulte, j'ai une fille surdouée, mais bien dans ses baskets. Mon autre fille est handicapée.
Alors forcément que je fais le lien... :|
Mais c'est sûr que ma fille aînée vit dans un autre environnement que celui dans lequel j'ai vécu, donc c'est logique qu'elle soit bien dans ses baskets. Il n'y avait pas de livres chez moi quand j'étais petite. J'allais dans une école publique maintenant classée ZEP.
Un enfant surdoué né dans une famille d'ouvriers, ça donne un albatros au milieu des pigeons. Ça se cogne aux chaises et au final, il y a des chances pour que ça ne vive pas bien vieux ou finisse dans un hôpital psychiatrique.
Mais si l'albatros naît dans une famille d'albatros, ce n'est pas tout à fait la même chose, c'est sûr.
Merci de ne pas citer.
- InvitéInvité
Les capacités intellectuelles, un atout ?
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos. Pas dans toutes les classes. Tout dépend du milieu familial, du milieu social dans lequel l'enfant évolue, aussi. Et dans ce cas, c'est vrai que la souffrance ne vient pas des capacités intellectuelles, mais plutôt de : "qu'est-ce que j'en fais là où je suis né(e) ? J'aurais préféré être beau, ou populaire, ou avoir plein d'amis. J'aurais préféré ne pas me poser de questions."
Maintenant, si on naît dans une famille qui aime les livres et les ordinateurs, où on fait des activités, où on a la possibilité de participer à des championnats, de suivre des cours de solfège et de piano, etc. ça change forcément la donne.
Mais le gamin surdoué qui rentre chez lui et retrouve sa fratrie devant les Chtis, qu'est-ce qu'il en fait de sa douance ?
Bien sûr, dans Matilda, Roald Dahl a exagéré les choses avec Mlle Legourdin et la télékinésie, mais si la petite fille n'avait pas été adoptée par Mlle Candy et était resté chez ses parents, elle aurait forcément fini dans un état de souffrance. Un gros état de souffrance.
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos. Pas dans toutes les classes. Tout dépend du milieu familial, du milieu social dans lequel l'enfant évolue, aussi. Et dans ce cas, c'est vrai que la souffrance ne vient pas des capacités intellectuelles, mais plutôt de : "qu'est-ce que j'en fais là où je suis né(e) ? J'aurais préféré être beau, ou populaire, ou avoir plein d'amis. J'aurais préféré ne pas me poser de questions."
Maintenant, si on naît dans une famille qui aime les livres et les ordinateurs, où on fait des activités, où on a la possibilité de participer à des championnats, de suivre des cours de solfège et de piano, etc. ça change forcément la donne.
Mais le gamin surdoué qui rentre chez lui et retrouve sa fratrie devant les Chtis, qu'est-ce qu'il en fait de sa douance ?
Bien sûr, dans Matilda, Roald Dahl a exagéré les choses avec Mlle Legourdin et la télékinésie, mais si la petite fille n'avait pas été adoptée par Mlle Candy et était resté chez ses parents, elle aurait forcément fini dans un état de souffrance. Un gros état de souffrance.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
OK, je n'ai pas été précise, et mon cas est clairement mois lourd que celui des enfants de Nasopi, je voulais rééditer cette partie et je lui présente mes excuses. J'ai dit plus haut que mes enfants étaient moins atteints que moi et je n'ai pas très envie de parler de moi. Je voulais simplement dire que pour moi la souffrance ne vient pas des capacités intellectuelles, qui sont un atout. Elle peut éventuellement venir d'une "dysharmonie" (par exemple des compétences sociales dans les normes apparaissant comme insuffisantes au vu d'autres compétences très supérieures), mais surtout des faiblesses qu'on peut éventuellement cumuler avec un QI élevé.Lornet a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:Comme elle j'ai des enfants relevant des deux catégories (un de mes enfants vient d'entrer en 3e à moins de 12 ans, avec un diagnostic neurologique) et comme elle je suis blessée.
Voilà !
Je me blesse moi-même, dans ce cas.
La blessure vient de la confusion des genres, qui apparaît comme un déni de souffrance: à tort sans doute, j'imagine que les gens qui sont "trop intelligents pour être heureux" souffrent aussi. Mais je ne peux m'empêcher de penser que ce n'est pas une souffrance de même nature, ni de même intensité, ou alors qu'ils se trompent de diagnostic.
Tu as édité ton message, j'édite donc après toi pour répondre à la suite. Ton vécu ressemble un peu à celui de ma mère, qui avait fait beaucoup d'efforts pour m'offrir "autre chose". Elle a évité un écueil mais s'est trompée aussi, mon problème étant ailleurs. Je suis donc naturellement plus sensible à ce qui m'a posé problème, je peux manquer d'objectivité.
Il me semble que dans ton cas le problème tient moins à la misère intellectuelle qu'à la misère affective, à laquelle les enfants sont plus ou moins sensibles. Il y a un bouquin récent, Pour en finir avec Eddy Bellegueule (avec la thématique de l'homosexualité en plus), qui en parle très bien. Mais ce problème ne vient pas de l'école, au contraire.
L'évolution récente de notre système éducatif dans les zones déshéritées n'arrange certainement pas les choses. Les capacités intellectuelles sont effectivement de moins en moins valorisées, donc je veux bien croire que les problèmes que tu décris s'intensifient. J'aurais tendance à répondre que mon expérience te contredit, je connais beaucoup de fruits de la méritocratie républicaine qui ont réussi (intellectuellement et affectivement) sans aménagements particuliers, mais la plupart sont de ma génération...Lornet a écrit:Les capacités intellectuelles, un atout ?
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos. Pas dans toutes les classes. Tout dépend du milieu familial, du milieu social dans lequel l'enfant évolue, aussi. Et dans ce cas, c'est vrai que la souffrance ne vient pas des capacités intellectuelles, mais plutôt de : "qu'est-ce que j'en fais là où je suis né(e) ? J'aurais préféré être beau, ou populaire, ou avoir plein d'amis. J'aurais préféré ne pas me poser de questions."
Maintenant, si on naît dans une famille qui aime les livres et les ordinateurs, où on fait des activités, où on a la possibilité de participer à des championnats, de suivre des cours de solfège et de piano, etc. ça change forcément la donne.
Mais le gamin surdoué qui rentre chez lui et retrouve sa fratrie devant les Chtis, qu'est-ce qu'il en fait de sa douance ?
Bien sûr, dans Matilda, Roald Dahl a exagéré les choses avec Mlle Legourdin et la télékinésie, mais si la petite fille n'avait pas été adoptée par Mlle Candy et était resté chez ses parents, elle aurait forcément fini dans un état de souffrance. Un gros état de souffrance.
- lene75Prophète
Lornet a écrit:Les capacités intellectuelles, un atout ?
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos.
Je suis désolée mais dans un cas pareil, ce n'est pas l'élève qui a un pb et qui a besoin d'aménagements, c'est l'école qui dysfonctionne en ne sachant pas protéger ceux qui correspondent à ses attentes (parce qu'un élève qui a 18 de moyenne, c'est un élève scolairement adapté, pas un élève à pbs). C'est la prime à la médiocrité. Ça n'a rien à voir avec un handicap, bien au contraire.
- Spoiler:
- J'ai toujours eu plus de 16 de moyenne générale et je n'ai jamais eu aucun problème à l'école, bien au contraire, mais il est vrai que mes parents ont choisi de me mettre dans un établissement où les bons élèves sont bien vus. Ça n'a strictement rien à voir avec le surdon : je suis tout sauf surdouée. Idem, d'ailleurs, pour mon père, qui vivait dans un milieu extrêmement défavorisé au point d'avoir parfois pour seul repas celui de la cantine.
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- InvitéInvité
Mes parents m'ont quand même beaucoup suivie, surtout ma mère. Possible qu'elle ait été surdouée non diagnostiquée : là où elle est née, et en plus c'était une fille...
Sinon, il y a une école où j'ai tenu seulement quatre mois. En CM1. Ma famille a déménagé et je suis arrivée dans une école rattachée à l'école normale d'instituteurs, l'ancêtre de l'ESPE et de l'IUFM, une école où on testait et appliquait toutes les réformes et les innovations pédagogiques.
Il a fallu rapidement m'en changer en urgence. :lol: Je suis allée dans une école privée dès janvier.
Sinon, il y a une école où j'ai tenu seulement quatre mois. En CM1. Ma famille a déménagé et je suis arrivée dans une école rattachée à l'école normale d'instituteurs, l'ancêtre de l'ESPE et de l'IUFM, une école où on testait et appliquait toutes les réformes et les innovations pédagogiques.
Il a fallu rapidement m'en changer en urgence. :lol: Je suis allée dans une école privée dès janvier.
- InvitéInvité
lene75 a écrit:Lornet a écrit:Les capacités intellectuelles, un atout ?
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos.
Je suis désolée mais dans un cas pareil, ce n'est pas l'élève qui a un pb et qui a besoin d'aménagements, c'est l'école qui dysfonctionne en ne sachant pas protéger ceux qui correspondent à ses attentes (parce qu'un élève qui a 18 de moyenne, c'est un élève scolairement adapté, pas un élève à pbs). C'est la prime à la médiocrité. Ça n'a rien à voir avec un handicap, bien au contraire.
Mais je n'ai écrit nulle part qu'il était handicapé. En revanche, ses capacités intellectuelles ne l'aidaient pas à s'intégrer.
Des élèves lui criaient "facho !" La professeur d'H/G leur a demandé s'ils savaient ce que ça voulait dire. Ils ont répondu : "Haricot."
Donc oui, ce n'était pas lui l'élève à pbs. Mais les autres ont sûrement eu leur bac depuis. Et puis je suis à peu près sûre qu'ils n'ont pas vu de psy.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Ça n'a rien à voir avec le surdon représenté par le milieu associatif (avec son lot de parents vindicatifs derrière) mais ça peut avoir un rapport avec les problèmes que rencontrent les enfants qui ont des des intérêts intellectuels et des capacités supérieures, plus souvent sans test de QI.lene75 a écrit:Je suis désolée mais dans un cas pareil, ce n'est pas l'élève qui a un pb et qui a besoin d'aménagements, c'est l'école qui dysfonctionne en ne sachant pas protéger ceux qui correspondent à ses attentes (parce qu'un élève qui a 18 de moyenne, c'est un élève scolairement adapté, pas un élève à pbs). C'est la prime à la médiocrité. Ça n'a rien à voir avec un handicap, bien au contraire.Lornet a écrit:Les capacités intellectuelles, un atout ?
Dans un lycée en zone violence, j'avais un élève de 2de qui avait 18 de moyenne générale. En janvier il a été absent. On en a appris la raison : TS.
Mais c'était en zone sensible et il n'était pas forcément né au bon endroit.
Pas forcément en rapport avec le diagnostic. Surtout que non, les capacités intellectuelles ne sont pas forcément valorisées. Intello = bolos.
Je suis d'accord avec Lornet, le pense que le surdon pose davantage de problèmes dans les milieux intellectuellement et affectivement pauvres. Le problème est que cette population n'a de facto pas accès aux prises en charge proposées par l'EN, qui répondent à une demande parentale (demande de parents (sur)investis, le plus souvent aisés, prisant l'intellect et à même d'assurer à leurs enfants une scolarité raisonnable).
- LeclochardEmpereur
Quand on te lit, Lornet, on devine un besoin de reconnaissance, une sorte de quête d'identité et l'affirmation d'une filiation féminine (mère - soi - fille surdouées). Je m'arrête là. Mais il y a sûrement quelque chose à interroger du côté psychologique au-delà du diagnostic médical.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- InvitéInvité
Bah non. Si j'avais eu des fils, il n'y aurait rien de féminin là dedans. Ma seconde fille est épileptique (maladie orpheline) pas surdouée.
Je me demande si les troubles neurologiques de ma cadette, de nature cérébrale, ont finalement la même cause genétique que la "précocité" de sa soeur. Quand je lis Nasopi ou Blablatrice, ça me renforce plutôt dans mon idée. Sauf que je n'ai jamais passé d'IRM. Mais vu où ils en sont au niveau des recherches sur l'épilepsie, ils feraient mieux de cesser de faire des recherches sur les HPI, les HPE, le THQI et le tutti quanti. Qui finance tout ça ? C'est bien gentil mais en fait...voilà, quoi. Il y a plus urgent.
(Non, parce que pour l'épilepsie, c'est pas la joie : tous les médicaments ont des effets secondaires. Et l'école ne s'adaptera pas : je ne pense même pas qu'elle ira.)
Quant au côté psychologique, ça se finira comme à chaque fois. A 12 ans j'ai vu un psychologue. J'étais précoce. Bon. Ben on le savait déjà. A 27 ans j'ai vu un psychothérapeute. Surdouée. Bon. Ben merci, je le savais déjà. Là la psy veut me voir...et je parie que mercredi elle va me dire que je suis surdouée. Bon. Nivil novi sub sole. A la prochaine !
Je me demande si les troubles neurologiques de ma cadette, de nature cérébrale, ont finalement la même cause genétique que la "précocité" de sa soeur. Quand je lis Nasopi ou Blablatrice, ça me renforce plutôt dans mon idée. Sauf que je n'ai jamais passé d'IRM. Mais vu où ils en sont au niveau des recherches sur l'épilepsie, ils feraient mieux de cesser de faire des recherches sur les HPI, les HPE, le THQI et le tutti quanti. Qui finance tout ça ? C'est bien gentil mais en fait...voilà, quoi. Il y a plus urgent.
(Non, parce que pour l'épilepsie, c'est pas la joie : tous les médicaments ont des effets secondaires. Et l'école ne s'adaptera pas : je ne pense même pas qu'elle ira.)
Quant au côté psychologique, ça se finira comme à chaque fois. A 12 ans j'ai vu un psychologue. J'étais précoce. Bon. Ben on le savait déjà. A 27 ans j'ai vu un psychothérapeute. Surdouée. Bon. Ben merci, je le savais déjà. Là la psy veut me voir...et je parie que mercredi elle va me dire que je suis surdouée. Bon. Nivil novi sub sole. A la prochaine !
- CarabasVénérable
Ben... j'ai du mal à voir ça comme un défaut, même en lisant et en reconnaissant les décalages que cela crée.Lornet a écrit:Les capacités intellectuelles, un atout ?
Pour ma part, j'admire l'intelligence, j'aurais adoré être vraiment intelligente.
De toutes façons, sans ces capacités, je n'étais pas intégrée, alors, ça n'aurait pas fait une grande différence à ce niveau-là.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- HerrelisGrand sage
Bonne chance à celui qui essayera de me faire rentrer dans une case :p.PauvreYorick a écrit:Tu as l'air de te traîner une petite orthodoxophobie, toi.Herrelis a écrit:Très sincèrement, être parent d'un enfant qui ne rentre pas dans une case c'est difficile, parce que notre société adore les cases, et que ce qui dépasse...
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- InvitéInvité
Tu es vraiment intelligente. Il n'y a que les idiots qui se croient vraiment intelligents donc tu doutes de l'être. C'et logique.
- gnafron2004Grand sage
Je n'interviens que très peu sur le fil, n'ayant qu'une expérience très limitée de la question (limitée à d'anciens camarades, ou des élèves) mais je dois vous dire que c'est très intéressant de lire aussi vos questionnements car il me semble que ça m'aide à cerner ce qui peut être problématique pour certains élèves.
Au passage, Roald Dahl avait un garçon hydrocéphale qui l'a amené à se pencher sur le fonctionnement du cerveau (et à créer un shunt! https://en.wikipedia.org/wiki/Wade-Dahl-Till_valve), et je ne doute pas qu'il ait eu l'idée de Matilda à cette occasion,devant la complexité de la chose.
Au passage, Roald Dahl avait un garçon hydrocéphale qui l'a amené à se pencher sur le fonctionnement du cerveau (et à créer un shunt! https://en.wikipedia.org/wiki/Wade-Dahl-Till_valve), et je ne doute pas qu'il ait eu l'idée de Matilda à cette occasion,devant la complexité de la chose.
- JaneMonarque
Lornet a écrit:Herrelis a écrit:Pas mieux. Tout comme être précoce n'est pas du tout facile à vivre (se sentir toujours en décalage, quel merveilleux sentiment!!!).Jane a écrit:Quoi que ce soit... Je souhaite surtout à chacun d'entre vous de ne pas être parent de vrai(s) précoce(s)... C'est extrêmement difficile à gérer :|
Je suis bien d'accord.
Après, je suis d'accord aussi pour dire que ma précoce n'est pas difficile à gérer. Ce n'est pas une question de vrai / faux précoce.
Et c'est peanuts par rapport au fait d'être parent d'un enfant handicapé.
Ce qui ne m'empêche pas de savoir qu'être précoce n'est pas du tout facile à vivre.
évidemment ! loin de moi l'idée de soutenir le contraire !
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- PseudoDemi-dieu
Lornet, je crois qu'il ne faut pas lier ce que pouvait dire ton père avec ce que tu vis aujourd’hui, ni avec ce que tu es ou n'es pas.
Il avait trouvé cette excuse là pour t'humilier, il en aurait trouvé une autre. Ce qu'il te disait visait juste à régler un problème à lui, un problème d'estime de soi, probablement (en écrasant quelqu'un je me rehausse) et un problème avec l'altérité (ce qui est différent, je le dégomme, parce que ça me remet en question). Ca n'a aucun, mais aucun lien avec toi, avec tes qualités ou défauts supposés. Et encore moins de liens avec tes enfants.
Ton père n'était pas guidé par la réalité, il n'avait pas un savoir précieux sur la vie (repérer que intelligence supérieure et handicap intellectuel était lié, par exemple) il était guidé par une tension interne à résoudre en la balançant sur quelqu'un, de préférence quelqu'un qui ne pourrait pas se défendre.
Un conseil : laisse tomber les prophecies paternelles !
Il avait trouvé cette excuse là pour t'humilier, il en aurait trouvé une autre. Ce qu'il te disait visait juste à régler un problème à lui, un problème d'estime de soi, probablement (en écrasant quelqu'un je me rehausse) et un problème avec l'altérité (ce qui est différent, je le dégomme, parce que ça me remet en question). Ca n'a aucun, mais aucun lien avec toi, avec tes qualités ou défauts supposés. Et encore moins de liens avec tes enfants.
Ton père n'était pas guidé par la réalité, il n'avait pas un savoir précieux sur la vie (repérer que intelligence supérieure et handicap intellectuel était lié, par exemple) il était guidé par une tension interne à résoudre en la balançant sur quelqu'un, de préférence quelqu'un qui ne pourrait pas se défendre.
Un conseil : laisse tomber les prophecies paternelles !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LenagcnNiveau 10
Je me suis construite une représentation très personnelle du lien précocité/asperger (avec QI >> 80).
Dans mon esprit, il s'agit d'un continuum avec une séparation basée sur la souffrance sociale.
La personne précoce (ou tout autre terme de votre choix) fonctionne finalement correctement dans son environnement social (même si elle est gênée aux entournures), alors que la personne asperger n'y arrive pas (se fait tabasser - souvent le déclencheur de la détection pour les garçons, dans l'asso de parents où je vais - , a des réactions surprenantes ou franchement décalées voire déplacées, n'arrive pas à passer des oraux, n'arrive pas à garder un emploi, par ex ).
De là à considérer la personne en question handicapée:
Au sens de la MDPH, certainement (un truc du genre "n'est pas capable de faire les choses comme les autres") . Or, pour certaines (ré?)éducations, il faut une reconnaissance MDPH pour avoir une prise en charge financière; la psychomotricité et l'ergothérapie, tout particulièrement.
Je trouve que l'étiquetage en soit n'est rien.
Ce sont les pistes pour améliorer la situation de la personne concernée qui le sont!
Mais tant que l'on ne sait pas "ce qu'il y a", on tâtonne.
Que ce soit du côté de l'autisme comme des troubles des apprentissages.
Lornet, tes écrits me touchent beaucoup.
Tu es dans une période de grande insécurité.
Quel que soit le diagnostic de mercredi, tu es une personne qui a construit une belle vie familiale, tu as une activité professionnelle stable, et tu as une vie intellectuelle riche et productive. Si tu n'étais pas qui tu es, tes enfants ne seraient pas qui elles sont, avec leurs faiblesses et difficultés, mais aussi leurs forces.
Une étiquette n'y changera rien.
Par contre, connaître mieux les points qui font que tu te sens, et qui font que les autres te sentent, différente, peut te soulager. Et là, ce n'est pas l'étiquette qui te l'apportera, mais ce qui est "caché" derrière dans ton cas précis. Quitte même à, du coup, déterminer quelles/quelques (petites) choses tu peux mettre en route pour diminuer la perception de différence de la part des autres (... qu'ils te laissent plus tranquille ;-) ).
Dans mon esprit, il s'agit d'un continuum avec une séparation basée sur la souffrance sociale.
La personne précoce (ou tout autre terme de votre choix) fonctionne finalement correctement dans son environnement social (même si elle est gênée aux entournures), alors que la personne asperger n'y arrive pas (se fait tabasser - souvent le déclencheur de la détection pour les garçons, dans l'asso de parents où je vais - , a des réactions surprenantes ou franchement décalées voire déplacées, n'arrive pas à passer des oraux, n'arrive pas à garder un emploi, par ex ).
De là à considérer la personne en question handicapée:
Au sens de la MDPH, certainement (un truc du genre "n'est pas capable de faire les choses comme les autres") . Or, pour certaines (ré?)éducations, il faut une reconnaissance MDPH pour avoir une prise en charge financière; la psychomotricité et l'ergothérapie, tout particulièrement.
Je trouve que l'étiquetage en soit n'est rien.
Ce sont les pistes pour améliorer la situation de la personne concernée qui le sont!
Mais tant que l'on ne sait pas "ce qu'il y a", on tâtonne.
Que ce soit du côté de l'autisme comme des troubles des apprentissages.
Lornet, tes écrits me touchent beaucoup.
Tu es dans une période de grande insécurité.
Quel que soit le diagnostic de mercredi, tu es une personne qui a construit une belle vie familiale, tu as une activité professionnelle stable, et tu as une vie intellectuelle riche et productive. Si tu n'étais pas qui tu es, tes enfants ne seraient pas qui elles sont, avec leurs faiblesses et difficultés, mais aussi leurs forces.
Une étiquette n'y changera rien.
Par contre, connaître mieux les points qui font que tu te sens, et qui font que les autres te sentent, différente, peut te soulager. Et là, ce n'est pas l'étiquette qui te l'apportera, mais ce qui est "caché" derrière dans ton cas précis. Quitte même à, du coup, déterminer quelles/quelques (petites) choses tu peux mettre en route pour diminuer la perception de différence de la part des autres (... qu'ils te laissent plus tranquille ;-) ).
- InvitéInvité
Je me suis construite sur cette idée qu'intelligence supérieure et handicap intellectuel sont liés. On se construit toujours selon l'éducation qu'on a reçue. Du coup, je comprends que le fait d'avoir mis en lien les deux a pu paraître blessant, et quand je pense à ma fille, l'idée de mettre en relation les deux me semble ridicule.
Mais c'est une question de perception. Je me souviens d'un professeur d'EPS criant en plein conseil qu'un élève était un *** (ça a été censuré sans être particulièrement vulgaire : abru...). C'était pourtant un excellent élève, mais gauche, maladroit, et à chaque conseil. J'avais tendance à considérer qu'il était comme moi : intelligent mais susceptible d'être vu comme un crétin. Difficile de comprendre comment un élève "surdoué" ou tout simplement intelligent, réussissant bien à l'école, peut ne pas comprendre une consigne toute simple. Mon père s'est heurté à ce mur pendant des années. Ensuite, c'est vrai qu'il a besoin de rabaisser les gens pour se rehausser : il y a deux ans environ, ma fille aînée nous a dit qu'il lui avait dit "petite pisseuse" à un moment où il était seul avec elle.
A mon âge, je suis consciente qu'il a un problème. Mais quand j'étais enfant, ou ado, je ne rejetais pas la parole de mon père. Je me remettais en question.
Mais c'est une question de perception. Je me souviens d'un professeur d'EPS criant en plein conseil qu'un élève était un *** (ça a été censuré sans être particulièrement vulgaire : abru...). C'était pourtant un excellent élève, mais gauche, maladroit, et à chaque conseil. J'avais tendance à considérer qu'il était comme moi : intelligent mais susceptible d'être vu comme un crétin. Difficile de comprendre comment un élève "surdoué" ou tout simplement intelligent, réussissant bien à l'école, peut ne pas comprendre une consigne toute simple. Mon père s'est heurté à ce mur pendant des années. Ensuite, c'est vrai qu'il a besoin de rabaisser les gens pour se rehausser : il y a deux ans environ, ma fille aînée nous a dit qu'il lui avait dit "petite pisseuse" à un moment où il était seul avec elle.
A mon âge, je suis consciente qu'il a un problème. Mais quand j'étais enfant, ou ado, je ne rejetais pas la parole de mon père. Je me remettais en question.
- PseudoDemi-dieu
Lornet a écrit:Je me suis construite sur cette idée qu'intelligence supérieure et handicap intellectuel sont liés. On se construit toujours selon l'éducation qu'on a reçue....
A mon âge, je suis consciente qu'il a un problème. Mais quand j'étais enfant, ou ado, je ne rejetais pas la parole de mon père. Je me remettais en question.
C'est certain. On se construit avec ce qu'on nous donne, mais on n'est pas obligé de le subir toute sa vie ensuite. "L' important n' est pas ce qu' on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu' on a fait de nous" Sartre.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LeclochardEmpereur
***Lornet a écrit:Bah non. Si j'avais eu des fils, il n'y aurait rien de féminin là dedans. Ma seconde fille est épileptique (maladie orpheline) pas surdouée.
Je me demande si les troubles neurologiques de ma cadette, de nature cérébrale, ont finalement la même cause genétique que la "précocité" de sa soeur. Quand je lis Nasopi ou Blablatrice, ça me renforce plutôt dans mon idée. Sauf que je n'ai jamais passé d'IRM. Mais vu où ils en sont au niveau des recherches sur l'épilepsie, ils feraient mieux de cesser de faire des recherches sur les HPI, les HPE, le THQI et le tutti quanti. Qui finance tout ça ? C'est bien gentil mais en fait...voilà, quoi. Il y a plus urgent.
(Non, parce que pour l'épilepsie, c'est pas la joie : tous les médicaments ont des effets secondaires. Et l'école ne s'adaptera pas : je ne pense même pas qu'elle ira.)
Quant au côté psychologique, ça se finira comme à chaque fois. A 12 ans j'ai vu un psychologue. J'étais précoce. Bon. Ben on le savait déjà. A 27 ans j'ai vu un psychothérapeute. Surdouée. Bon. Ben merci, je le savais déjà. Là la psy veut me voir...et je parie que mercredi elle va me dire que je suis surdouée. Bon. Nivil novi sub sole. A la prochaine !
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- InvitéInvité
?
Euh...comment dire ?
????
La vraie rupture ? :lol: :lol: parce que j'ai choisi, peut-être ? Bonjour, Destin, je voudrais une vraie rupture ! Il me faut deux enfants ordinaires.
Merci, c'est gentil. Je vous dois combien ?
:lol: :lol:
Et qui a dit que je souffrais ? Justement, malgré des
raisons indépendantes de ma volonté, je vais bien.
Mais c'est ça que j'entends par handicap social. "Les gens qui sont pas comme nous, ça nous dérange. .." En mieux comme en pire. Des que ce n'est pas ordinaire.
Euh...comment dire ?
????
La vraie rupture ? :lol: :lol: parce que j'ai choisi, peut-être ? Bonjour, Destin, je voudrais une vraie rupture ! Il me faut deux enfants ordinaires.
Merci, c'est gentil. Je vous dois combien ?
:lol: :lol:
Et qui a dit que je souffrais ? Justement, malgré des
raisons indépendantes de ma volonté, je vais bien.
Mais c'est ça que j'entends par handicap social. "Les gens qui sont pas comme nous, ça nous dérange. .." En mieux comme en pire. Des que ce n'est pas ordinaire.
- NasopiBon génie
Blablatrice occasionnelle a écrit:
OK, je n'ai pas été précise, et mon cas est clairement mois lourd que celui des enfants de Nasopi, je voulais rééditer cette partie et je lui présente mes excuses.
Ah, mais tu n'as pas à présenter tes excuses ! Je trouve tes interventions très intéressantes (de même que les autres, d'ailleurs).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- InvitéInvité
Il y a quand même quelque chose de monstrueux (dont il vaut mieux rire ?) dans le fait de m'écrire que ma cadette manifeste sa difference à sa manière. Un bébé qui a passé la moitié de la première année de sa vie à l'hôpital, dont un mois en réanimation, à cause d'une maladie orpheline. Alors je ne sais pas si c'est à sa manière, etc. Je ne comprends pas trop, je dois dire. Elle a voulu faire preuve de singularité ? C'est le sens de ton message ?
Je sors tout juste de cette année-là. Alors ton avis de psychologue sans diplôme de psychologue, tu peux te le garder. Merci.
Je sors tout juste de cette année-là. Alors ton avis de psychologue sans diplôme de psychologue, tu peux te le garder. Merci.
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