- DigilovelyNiveau 3
Personnellement, je n'ai pas pu assister à la formation Lettres et j'en suis bien déçue...
Nous sommes trois en français et j'étais volontaire pour participer à la formation, sachant qu'une seule de nous trois pouvait y participer (déjà, j'ai dû appeler un syndicat pour être sûre de cette bêtise!). Mais le principal a donné la convocation à une de mes collègue!! o_O Incompréhension... Ah! Elle est professeur référent bla bla bla...? Bon... Je me tais!
Les formations actuellement "en établissement" sont plutôt des demi-journées (pourries...) d'information... et encore! Quand on ne nous dit pas gentiment: "Voilà, vous êtes en groupe, parlez de ça et ça! On revient dans trois heures ramasser vos copies!" (Réel!!)
Je suis blasée...
(3e année d'enseignement... seulement!)
Nous sommes trois en français et j'étais volontaire pour participer à la formation, sachant qu'une seule de nous trois pouvait y participer (déjà, j'ai dû appeler un syndicat pour être sûre de cette bêtise!). Mais le principal a donné la convocation à une de mes collègue!! o_O Incompréhension... Ah! Elle est professeur référent bla bla bla...? Bon... Je me tais!
Les formations actuellement "en établissement" sont plutôt des demi-journées (pourries...) d'information... et encore! Quand on ne nous dit pas gentiment: "Voilà, vous êtes en groupe, parlez de ça et ça! On revient dans trois heures ramasser vos copies!" (Réel!!)
Je suis blasée...
(3e année d'enseignement... seulement!)
- AnaroreNiveau 9
Tu n'as pas du rater grand chose : ce déroulement que tu décris est aussi celui des formations de lettres que j'ai suivies. Avec pas mal de blabla entre chaque phase de travail en groupes...
_________________
"En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde." - Le Cercle des Poètes Disparus
"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui se veut confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, une communion ayant un goût de fleur, une façon d'un peu se respirer le coeur, et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!" - Cyrano de Bergerac
- User5899Demi-dieu
Celeborn a écrit:trompettemarine a écrit:"les enfants ont changé" etc.
Ils changent d'ailleurs de + en + vite. D'après ma formation, ils ne sont plus les mêmes qu'il y a… 5 ans (!).
Ils changent même si vite que chaque année, il faut les changer de classe
- DigilovelyNiveau 3
Anarore a écrit:Tu n'as pas du rater grand chose : ce déroulement que tu décris est aussi celui des formations de lettres que j'ai suivi. Avec pas mal de blabla entre chaque phase de travail en groupes...
Que de temps perdu!
C'est pas de la formation!! Pas de formateur et en plus c'est à nous de réfléchir sur un thème et débrouillez-vous!
Moi je râle à chaque fois, mais mes collègues sont plutôt du genre moutons... alors je finis par me fondre dans le troupeau ^^'
- AnaroreNiveau 9
De mon côté si ça s'est bien passé en Lettres parce que nos IPR sont humains, ça a bien gueulé sur la dernière formation transversale (AP/EPI/Evaluation) : on a fait remarquer x fois au "formateur" que ce n'était pas une formation, qu'on n'avait aucune infos officielles, qu'on s'organisait à peine dans nos collèges, qu'on venait pour rien, qu'on laissait les gamins sans cours, et que depuis le début de l'année ils en étaient au 15eme emploi du temps à cause de toutes ces co*****es !
Résultat, prise de bec générale (certains collègues d'autres collèges étaient pro-réforme alors forcément...). La moitié de la salle est partie avant la fin de la formation, et certains en criant que de toute façon pour une journée comme ça ils ne voulaient pas être payés !
On résiste, on résiste :aac:
Résultat, prise de bec générale (certains collègues d'autres collèges étaient pro-réforme alors forcément...). La moitié de la salle est partie avant la fin de la formation, et certains en criant que de toute façon pour une journée comme ça ils ne voulaient pas être payés !
On résiste, on résiste :aac:
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"En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde." - Le Cercle des Poètes Disparus
"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui se veut confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, une communion ayant un goût de fleur, une façon d'un peu se respirer le coeur, et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!" - Cyrano de Bergerac
- SergeMédiateur
J'ai lu que dans plusieurs formations on incitait les enseignants à poser le moins de questions possibles et à s'effacer lors de la lecture des textes pour laisser les élèves débattre entre eux et construire le sens, puis faire leur propre trace écrite (si certains confirment que c'est bien ça) ...
J'imagine qu'ils suggèrent que les élèves établissent aussi d'eux-mêmes des axes de lecture et fassent un plan en deux ou trois parties ... ou c'est à présent dispensable dans la trace écrite ? Parce que déjà que ça semble surréaliste, là on nagerait carrément dans de la science fiction. :shock:
J'imagine qu'ils suggèrent que les élèves établissent aussi d'eux-mêmes des axes de lecture et fassent un plan en deux ou trois parties ... ou c'est à présent dispensable dans la trace écrite ? Parce que déjà que ça semble surréaliste, là on nagerait carrément dans de la science fiction. :shock:
- CelebornEsprit sacré
Serge a écrit:J'ai lu que dans plusieurs formations on incitait les enseignants à poser le moins de questions possibles et à s'effacer lors de la lecture des textes pour laisser les élèves débattre entre eux et construire le sens, puis faire leur propre trace écrite (si certains confirment que c'est bien ça) ...
J'imagine qu'ils suggèrent que les élèves établissent aussi d'eux-mêmes des axes de lecture et fassent un plan en deux ou trois parties ... ou c'est à présent dispensable dans la trace écrite ? Parce que déjà que ça semble surréaliste, là on nagerait carrément dans de la science fiction. :shock:
Ah non, chez nous, on évite la trace écrite… Mais le reste correspond pas mal, oui
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- User5899Demi-dieu
Et si on restait chez nous pendant qu'ils construisent le sens, non ? Pas possible ?
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:Et si on restait chez nous pendant qu'ils construisent le sens, non ? Pas possible ?
Ç'a été une proposition faite in petto par certains collègues : on leur distribue les textes, on leur file la problématique, et on va boire un café :diable:.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- PuckVénérable
Ces histoires de "traces" me font toujours penser aux limaces !!!
- Spoiler:
- Ce que j'avais du reste dit à un IPR
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Puck a écrit:Ces histoires de "traces" me font toujours penser aux limaces !!!
- Spoiler:
Ce que j'avais du reste dit à un IPR
Et encore, ça reste poli... ça aurait pu être pire
- AnaxagoreGuide spirituel
Puck a écrit:Ces histoires de "traces" me font toujours penser aux limaces !!!
- Spoiler:
Ce que j'avais du reste dit à un IPR
Et encore tu avais été très correcte.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- DigilovelyNiveau 3
Anarore a écrit: qu'on venait pour rien, qu'on laissait les gamins sans cours, et que depuis le début de l'année ils en étaient au 15eme emploi du temps à cause de toutes ces co*****es !
Ah ah! Tu as la chance de libérer tes élèves! Nous c'est tout en dehors de nos heures de cours!... mercredi aprem et samedi matin! Youpi!! ... Quelqu'un a eu le droit à cet emploi du temps extra aussi???
- carpemuetteNiveau 5
Serge a écrit:J'ai lu que dans plusieurs formations on incitait les enseignants à poser le moins de questions possibles et à s'effacer lors de la lecture des textes pour laisser les élèves débattre entre eux et construire le sens, puis faire leur propre trace écrite (si certains confirment que c'est bien ça) ...
J'imagine qu'ils suggèrent que les élèves établissent aussi d'eux-mêmes des axes de lecture et fassent un plan en deux ou trois parties ... ou c'est à présent dispensable dans la trace écrite ? Parce que déjà que ça semble surréaliste, là on nagerait carrément dans de la science fiction. :shock:
Ici, les élèves doivent construire le sens (et ce n'est pas grave si ne n'est pas le véritable sens, d'après ce que j'ai compris, on doit accepter une façon naïve de lire : ce que j'entends, mais à quoi sert-on alors ?.)
Pas question de I, II ni du moindre plan, sclérosant pour la pensé : la lecture de texte (et non pas son analyse, nous ne sommes pas à la fac) doit être un bouillonnement qui part des émotions des élèves. Les seules traces écrites doivent être les productions de l'élève.
Compter 9 séquences bouillonnantes (c'est un minimum acceptable) par an.
- ThalieGrand sage
Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs mais dans mon académie les inspecteurs sont très clairs. Il n'est jamais question de s'arrêter au ressenti des élèves. Ils conseillent de partir de là (voir les analyses d'Anne Vibert) mais il n'est absolument jamais question d'en rester là. Notre rôle est bien de partir de leurs impressions de lecture (afin de les impliquer) pour leur montrer comment analyser un texte et leur apporter ainsi nos compétences de professeurs de littérature. Ils y tiennent et ne cessent de le répéter. Je suis toujours aussi étonnée quand j'entends le discours qui arrive d'autres académies.
- henrietteMédiateur
Merci de témoigner sur ce fil, mais de réagir ici : https://www.neoprofs.org/t100161-discussions-digressions-autour-des-retours-sur-les-formations-a-la-reforme-du-college
Les réactions ont donc été déplacées dans le fil indiqué ci-dessus.
Les réactions ont donc été déplacées dans le fil indiqué ci-dessus.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BussyNiveau 10
De formation hier sur les programmes.
Quelques grognements de ma part, des bâillements irrépressibles... surtout durant les ateliers de l'après-midi.
Malgré tout, la plupart du temps, durant le long exposé de la matinée, les deux IPR présents ont eu un discours de bon sens :
- regrets concernant les horaires ;
- regrets concernant la place réduite accordée à la littérature dans la première version de ces programmes ;
- littérature patrimoniale en classe et littérature jeunesse à réserver aux lectures cursives ;
- privilégier l'étude d’œuvres intégrales pour que les élèves s'intéressent aux personnages, aux histoires...
- pour les GT : des extraits longs pour les mêmes raisons ;
- le mot "séquence" a disparu : grande liberté dans la mise en œuvre des programmes, même s'il faut bien sûr réfléchir à la progressivité des apprentissages et organiser l'année selon des entrées littéraires limitées dans le temps (6 périodes minimum) ;
- les séances de langues sont à décrocher pour améliorer la progressivité des apprentissages ;
- ne pas oublier malgré tout d'ouvrir ces séances de langue sur l'écrit ou l'oral ;
- ne pas hésiter également à s'appuyer sur des faits de syntaxe remarquables pour appuyer une analyse littéraire, sans être trop techniciste ;
- pour l'écrit et l'oral, travailler régulièrement sur de petits exercices courts d'entraînement ou de perfectionnement avant la performance finale ;
- pour l'écrit et l'oral, il faut simplifier les grilles de critères lors des évaluations : faire simple et progressif, surtout pas d'inflation du nombre de critères et de termes techniques inutiles ;
- pour l'oral : la lecture expressive d'un texte est un vrai travail ;
- pour l'écrit : l'expression s'enseigne, là encore de façon progressive ;
- pour l'écrit : il est important d'insister sur le travail du brouillon et sur la relecture, avec des objectifs réalistes et réévalués tout au long de l'année et du cycle ;
- au collège, il faut privilégier le sens des textes et amener les élèves à interroger eux-mêmes leurs réactions de lecteurs.
- faire réfléchir les élèves à la manière dont les effets à la lecture sont créés par le texte, sans inflation techniciste (pas de liste des figures, pas de schémas...) ;
- langue : pas d'inflation techniciste (ça revient souvent...) ; "vraiment pas nécessaire d'utiliser la notion de prédicat" dixit IPR 1 avec un petit sourire de connivence ;
- culture : ne pas avoir une lecture bornée des entrées du programmes, ne pas soumettre les œuvres à ces entrées de façon myope ; "rien n'empêche de voir d'autres aspects que ces entrées lorsque vous étudiez une œuvre riche" (ex : L'Odyssée en lien avec l'entrée "les monstres" très réductrice et peu intéressante pour elle-même).
D'autres éclaircissements ont été apportés.
Je n'ai pas tout écrit et je n'adhérais pas à tout ce qui se disait, notamment concernant l'importance des manipulations pour l'enseignement de la grammaire.
Quelques grognements de ma part, des bâillements irrépressibles... surtout durant les ateliers de l'après-midi.
Malgré tout, la plupart du temps, durant le long exposé de la matinée, les deux IPR présents ont eu un discours de bon sens :
- regrets concernant les horaires ;
- regrets concernant la place réduite accordée à la littérature dans la première version de ces programmes ;
- littérature patrimoniale en classe et littérature jeunesse à réserver aux lectures cursives ;
- privilégier l'étude d’œuvres intégrales pour que les élèves s'intéressent aux personnages, aux histoires...
- pour les GT : des extraits longs pour les mêmes raisons ;
- le mot "séquence" a disparu : grande liberté dans la mise en œuvre des programmes, même s'il faut bien sûr réfléchir à la progressivité des apprentissages et organiser l'année selon des entrées littéraires limitées dans le temps (6 périodes minimum) ;
- les séances de langues sont à décrocher pour améliorer la progressivité des apprentissages ;
- ne pas oublier malgré tout d'ouvrir ces séances de langue sur l'écrit ou l'oral ;
- ne pas hésiter également à s'appuyer sur des faits de syntaxe remarquables pour appuyer une analyse littéraire, sans être trop techniciste ;
- pour l'écrit et l'oral, travailler régulièrement sur de petits exercices courts d'entraînement ou de perfectionnement avant la performance finale ;
- pour l'écrit et l'oral, il faut simplifier les grilles de critères lors des évaluations : faire simple et progressif, surtout pas d'inflation du nombre de critères et de termes techniques inutiles ;
- pour l'oral : la lecture expressive d'un texte est un vrai travail ;
- pour l'écrit : l'expression s'enseigne, là encore de façon progressive ;
- pour l'écrit : il est important d'insister sur le travail du brouillon et sur la relecture, avec des objectifs réalistes et réévalués tout au long de l'année et du cycle ;
- au collège, il faut privilégier le sens des textes et amener les élèves à interroger eux-mêmes leurs réactions de lecteurs.
- faire réfléchir les élèves à la manière dont les effets à la lecture sont créés par le texte, sans inflation techniciste (pas de liste des figures, pas de schémas...) ;
- langue : pas d'inflation techniciste (ça revient souvent...) ; "vraiment pas nécessaire d'utiliser la notion de prédicat" dixit IPR 1 avec un petit sourire de connivence ;
- culture : ne pas avoir une lecture bornée des entrées du programmes, ne pas soumettre les œuvres à ces entrées de façon myope ; "rien n'empêche de voir d'autres aspects que ces entrées lorsque vous étudiez une œuvre riche" (ex : L'Odyssée en lien avec l'entrée "les monstres" très réductrice et peu intéressante pour elle-même).
D'autres éclaircissements ont été apportés.
Je n'ai pas tout écrit et je n'adhérais pas à tout ce qui se disait, notamment concernant l'importance des manipulations pour l'enseignement de la grammaire.
- V.MarchaisEmpereur
Bussy a écrit:De formation hier sur les programmes.
Quelques grognements de ma part, des bâillements irrépressibles... surtout durant les ateliers de l'après-midi.
Malgré tout, la plupart du temps, durant le long exposé de la matinée, les deux IPR présents ont eu un discours de bon sens :
- regrets concernant les horaires ;
- regrets concernant la place réduite accordée à la littérature dans la première version de ces programmes ;
- littérature patrimoniale en classe et littérature jeunesse à réserver aux lectures cursives ;
- privilégier l'étude d’œuvres intégrales pour que les élèves s'intéressent aux personnages, aux histoires...
- pour les GT : des extraits longs pour les mêmes raisons ;
- le mot "séquence" a disparu : grande liberté dans la mise en œuvre des programmes, même s'il faut bien sûr réfléchir à la progressivité des apprentissages et organiser l'année selon des entrées littéraires limitées dans le temps (6 périodes minimum) ;
- les séances de langues sont à décrocher pour améliorer la progressivité des apprentissages ;
- ne pas oublier malgré tout d'ouvrir ces séances de langue sur l'écrit ou l'oral ;
- ne pas hésiter également à s'appuyer sur des faits de syntaxe remarquables pour appuyer une analyse littéraire, sans être trop techniciste ;
- pour l'écrit et l'oral, travailler régulièrement sur de petits exercices courts d'entraînement ou de perfectionnement avant la performance finale ;
- pour l'écrit et l'oral, il faut simplifier les grilles de critères lors des évaluations : faire simple et progressif, surtout pas d'inflation du nombre de critères et de termes techniques inutiles ;
- pour l'oral : la lecture expressive d'un texte est un vrai travail ;
- pour l'écrit : l'expression s'enseigne, là encore de façon progressive ;
- pour l'écrit : il est important d'insister sur le travail du brouillon et sur la relecture, avec des objectifs réalistes et réévalués tout au long de l'année et du cycle ;
- au collège, il faut privilégier le sens des textes et amener les élèves à interroger eux-mêmes leurs réactions de lecteurs.
- faire réfléchir les élèves à la manière dont les effets à la lecture sont créés par le texte, sans inflation techniciste (pas de liste des figures, pas de schémas...) ;
- langue : pas d'inflation techniciste (ça revient souvent...) ; "vraiment pas nécessaire d'utiliser la notion de prédicat" dixit IPR 1 avec un petit sourire de connivence ;
- culture : ne pas avoir une lecture bornée des entrées du programmes, ne pas soumettre les œuvres à ces entrées de façon myope ; "rien n'empêche de voir d'autres aspects que ces entrées lorsque vous étudiez une œuvre riche" (ex : L'Odyssée en lien avec l'entrée "les monstres" très réductrice et peu intéressante pour elle-même).
D'autres éclaircissements ont été apportés.
Je n'ai pas tout écrit et je n'adhérais pas à tout ce qui se disait, notamment concernant l'importance des manipulations pour l'enseignement de la grammaire.
Bon, ben jusqu'à présent, je ne vois qu'un seul manuel qui réponde au cahier des charges...
(Bon, c'est bien beau, d'exprimer des regrets, mais ils faisaient quoi, ces IPR, quand les profs faisaient grève ?)
- BussyNiveau 10
Nous sommes d'accord !
Un détail quand même concernant pour les schémas : il était question du schéma narratif et du schéma des actants, encore très largement enseignés.
Un détail quand même concernant pour les schémas : il était question du schéma narratif et du schéma des actants, encore très largement enseignés.
- FlofloNiveau 10
Chez nous, les IPR ont particulièrement insisté sur nos pratiques en ce qui concerne la langue : partir de corpus de phrases soigneusement préparés par nos soins (incluant les particularités et autres exceptions), faire manipuler les élèves, leur faire produire la trace écrite induite par leurs manipulations. Et bien évidemment, "fabriquer" des outils, des méthodes pour leur faire "deviner" les règles. Plus de cours "magistral". Partir des composants de la phrase : verbe, sujet, compléments de verbe, compléments de phrase. Ensuite on approfondit petit à petit.
J'aurais aimé que l'on parle de la place de la conjugaison, par quoi commencer, etc ...
L'orthographe se voit à partir des travaux d'écriture des élèves.
Pour la littérature, tout comme ce que Thalie a dit.
J'aurais aimé que l'on parle de la place de la conjugaison, par quoi commencer, etc ...
L'orthographe se voit à partir des travaux d'écriture des élèves.
Pour la littérature, tout comme ce que Thalie a dit.
_________________
Les mots sont
La voix de l'émotion
Grand Corps Malade
- V.MarchaisEmpereur
J'avais bien compris. (Et c'est un truc que TDL n'a jamais pratiqué.)
- doctor whoDoyen
C'est la nouvelle doxa. Globalement inefficace.Floflo a écrit:Chez nous, les IPR ont particulièrement insisté sur nos pratiques en ce qui concerne la langue : partir de corpus de phrases soigneusement préparés par nos soins (incluant les particularités et autres exceptions), faire manipuler les élèves, leur faire produire la trace écrite induite par leurs manipulations. Et bien évidemment, "fabriquer" des outils, des méthodes pour leur faire "deviner" les règles. Plus de cours "magistral". Partir des composants de la phrase : verbe, sujet, compléments de verbe, compléments de phrase. Ensuite on approfondit petit à petit.
J'aurais aimé que l'on parle de la place de la conjugaison, par quoi commencer, etc ...
L'orthographe se voit à partir des travaux d'écriture des élèves.
Pour la littérature, tout comme ce que Thalie a dit.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- BussyNiveau 10
Floflo a écrit:Chez nous, les IPR ont particulièrement insisté sur nos pratiques en ce qui concerne la langue : partir de corpus de phrases soigneusement préparés par nos soins (incluant les particularités et autres exceptions), faire manipuler les élèves, leur faire produire la trace écrite induite par leurs manipulations. Et bien évidemment, "fabriquer" des outils, des méthodes pour leur faire "deviner" les règles. Plus de cours "magistral".
Même chose ici, avec acquiescement de l'immense majorité des collègues. En fait, je crois que j'étais la seule à être agacée par ce que j'entendais.
De mémoire, parce que je n'ai rien écrit de tout ça :
- Observation
- Manipulations, sans aucune explication du sens des notions étudiées "pour ne pas embrouiller les élèves"
- Quelques astuces ou outils fournis par le professeur si les élèves ne les devinent pas eux-mêmes
- Élaboration d'une "trace écrite", d'un schéma, d'une carte mentale par les élèves
- Quelques activités de comparaison écrit / oral
- ...
- MUTISExpert
doctor who a écrit:C'est la nouvelle doxa. Globalement inefficace.Floflo a écrit:Chez nous, les IPR ont particulièrement insisté sur nos pratiques en ce qui concerne la langue : partir de corpus de phrases soigneusement préparés par nos soins (incluant les particularités et autres exceptions), faire manipuler les élèves, leur faire produire la trace écrite induite par leurs manipulations. Et bien évidemment, "fabriquer" des outils, des méthodes pour leur faire "deviner" les règles. Plus de cours "magistral". Partir des composants de la phrase : verbe, sujet, compléments de verbe, compléments de phrase. Ensuite on approfondit petit à petit.
Je dirais même plus : c'est la vieille doxa, totalement inefficace et ringarde, le constructivisme idéologique mal digéré...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- V.MarchaisEmpereur
Oui, ça fait des décennies qu'on nous impose ça en grammaire. On voit bien le résultat.
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