- V.MarchaisEmpereur
Je suis très fière d'être "trop littéraire".
Pour un manuel de Maths ou de SVT, j'aurais compris le reproche, mais pour un manuel de Lettres...
On doit être trop grammaticaux, en plus.
Et avec la réforme, on voit être trop ortho-graphiques !
Pour un manuel de Maths ou de SVT, j'aurais compris le reproche, mais pour un manuel de Lettres...
On doit être trop grammaticaux, en plus.
Et avec la réforme, on voit être trop ortho-graphiques !
- JaneMonarque
elpenor a écrit:Jane a écrit:Violet a écrit:Oui, Terre des lettres travaille dans la bonne direction !
Sans aucun doute ! Je l'ai fait acheter pour tous les niveaux en faisant un peu (mais très peu, je le reconnais) pression sur mes collègues
Tu as de la chance. Quand j'ai voulu le proposer, on m'a dit: "trop littéraire". Fermez le ban. Mais j'étais néo-tit, alors mon avis ne comptait pas vraiment...
Mes collègues (moi compris) sont tous de vieux réacs, faut dire :lol: Il n'a fallu insister qu'auprès d'une de mes collègues qui trouvait les textes parfois un peu longs et préférait le Livre scolaire
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- LefterisEsprit sacré
corailc a écrit:Anne Vibert, quand même IG, proscrit le dico, trop compliqué à manipuler. On donne la définition en partant de ce que nous dit l'élève.
Quousque tandem ? ...
Elle l'a écrit quelque part ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Invité ElExpert spécialisé
V.Marchais a écrit:Je suis très fière d'être "trop littéraire".
Pour un manuel de Maths ou de SVT, j'aurais compris le reproche, mais pour un manuel de Lettres...
On doit être trop grammaticaux, en plus.
Et avec la réforme, on voit être trop ortho-graphiques !
Tu peux!
Sur le fil des anciens manuels scolaires, il y a eu récemment une photo d'une page de calcul, pour CE2 je crois: des phrases longues comme le bras pour expliquer l'addition en question, des variations lexicales et syntaxiques. Incroyable. Mais très révélateur.
Littérature+grammaire+orthographe: ce n'est plus de la posture, c'est du délire réactionnaire
- Invité ElExpert spécialisé
Lefteris a écrit:corailc a écrit:Anne Vibert, quand même IG, proscrit le dico, trop compliqué à manipuler. On donne la définition en partant de ce que nous dit l'élève.
Quousque tandem ? ...
Elle l'a écrit quelque part ?
En tout cas elle dit des choses très intéressantes dans le document suivant:
http://eduscol.education.fr/lettres/im_pdflettres/intervention-anne-vibert-lecture-vf-20-11-13.pdf
On n'est pas obligé de tout cautionner, mais avec ça, on peut discuter.
- InvitéInvité
Elle nous l'a dit en formation stagiaires. Pour nuancer, je pense qu'elle se rapproche plutôt de ce que dit Véronique, enfin j'espère! Bon après, elle vend la réforme hein, faut pas se leurrer...
- MaissaHabitué du forum
corailc a écrit:Elle nous l'a dit en formation stagiaires. Pour nuancer, je pense qu'elle se rapproche plutôt de ce que dit Véronique, enfin j'espère! Bon après, elle vend la réforme hein, faut pas se leurrer...
Une IPR de lettres a indiqué, lors d'une formation, que cette dame (Anne Vibert) était l'auteur de la partie "Grammaire/Orthographe" des nouveaux programmes.
- InvitéInvité
OK, elle n'a pas trop parlé de la langue. On peut cependant de temps en temps faire une leçon décrochée, sinon c'est corpus à partir des textes étudiés et décloisonnement.Maissa a écrit:corailc a écrit:Elle nous l'a dit en formation stagiaires. Pour nuancer, je pense qu'elle se rapproche plutôt de ce que dit Véronique, enfin j'espère! Bon après, elle vend la réforme hein, faut pas se leurrer...
Une IPR de lettres a indiqué, lors d'une formation, que cette dame (Anne Vibert) était l'auteur de la partie "Grammaire/Orthographe" des nouveaux programmes.
- V.MarchaisEmpereur
On peut tout le temps.
Notre liberté pédagogique est inscrite dans le code de l'éducation.
Notre liberté pédagogique est inscrite dans le code de l'éducation.
- doctor whoDoyen
V.Marchais a écrit:Perso, je travaille énormément le vocabulaire. C'est la clé de voûte de la compréhension et, tu as raison, il faut nourrir le lexique sans cesse, intensément, depuis les petites classes.
Le problème, c'est que dans ce domaine, comme partout, il y a eu des modes débiles. En primaire, mes fils ont bouffé du "mot du jour", exemple type de la fausse bonne idée : un mot tiré au sort (littéralement sorti du chapeau), sans aucun rapport avec ce qui est travaillé en classe, jamais réinvesti, donc aussitôt oublié ; et puis des absurdités du type "didascalie", "anacoluthe", alors que ce que nos élèves ont besoin d'apprendre, c'est aube, vaillance, entendement, résolution, affligé...
J'étudie quelques mots de vocabulaire à chaque étude de texte, soit une dizaine par semaine. On note sur une fiche, on apprend par coeur, on utilise sans arrêt (je fais faire des phrases avec les mots en exercices maison), on revoit régulièrement grâce à la grille studiométrique conçue à cette fin, et le professeur définitivement réac, en plus de faire apprendre par coeur, fait des contrôles spécifiques.
Toute une culture de la progressivité, du réinvestissement qui s'est perdu, il y a quelques 40 ans...
On y revient parfois, mais jamais sur des choses aussi simples que des mots, des notions, le plus souvent sur des "compétences". Et on y revient une fois et basta.
Je suis en train de fr un article sur les progressions d'autrefois : elles avaient beaucoup de choses pour elles...
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- nat86Niveau 3
Mon témoignage sur la formation que j'ai suivie hier :
L'IA-IPR n'a fait que de l'information descendante ce qui était plaisant car les ateliers qui ne servent pas, moi ça m'exaspère !
La journée se décomposait en 3 axes : l'architecture des programmes, une collègue a fait une proposition de séquence pour montrer comment nous pouvions réinvestir notre travail actuel puis (l'après-midi) la lecture et la culture littéraire. La deuxième journée sera consacrée à l'oral, l'écriture et l'étude de la langue.
Le discours de l'IA-IPR était proche de nos préoccupations et sans langue de bois. Certains diront que ce n'est que pour nous amadouer mais je ne l'ai pas ressenti ainsi. Les propos étaient très réalistes.
"On va tous faire ce que l'on peut !" : une des phrases lancée dans la matinée.
Qu'on ne s'y méprenne pas, je ne suis pas "pour" la mise en place de cette réforme, mais contrairement à la formation interdisciplinaire sur l'AP à laquelle je me suis sentie infantilisée et prise pour ce que je ne suis pas, il m'a semblé entendre hier un discours qui prenait en compte nos inquiétudes et surtout un discours qui pointait des inepties, identiques à celles remarquées par les enseignants.
L'IA-IPR n'a fait que de l'information descendante ce qui était plaisant car les ateliers qui ne servent pas, moi ça m'exaspère !
La journée se décomposait en 3 axes : l'architecture des programmes, une collègue a fait une proposition de séquence pour montrer comment nous pouvions réinvestir notre travail actuel puis (l'après-midi) la lecture et la culture littéraire. La deuxième journée sera consacrée à l'oral, l'écriture et l'étude de la langue.
Le discours de l'IA-IPR était proche de nos préoccupations et sans langue de bois. Certains diront que ce n'est que pour nous amadouer mais je ne l'ai pas ressenti ainsi. Les propos étaient très réalistes.
"On va tous faire ce que l'on peut !" : une des phrases lancée dans la matinée.
Qu'on ne s'y méprenne pas, je ne suis pas "pour" la mise en place de cette réforme, mais contrairement à la formation interdisciplinaire sur l'AP à laquelle je me suis sentie infantilisée et prise pour ce que je ne suis pas, il m'a semblé entendre hier un discours qui prenait en compte nos inquiétudes et surtout un discours qui pointait des inepties, identiques à celles remarquées par les enseignants.
- InvitéTNWNiveau 5
nat86 a écrit:Mon témoignage sur la formation que j'ai suivie hier :
L'IA-IPR n'a fait que de l'information descendante ce qui était plaisant car les ateliers qui ne servent pas, moi ça m'exaspère !
La journée se décomposait en 3 axes : l'architecture des programmes, une collègue a fait une proposition de séquence pour montrer comment nous pouvions réinvestir notre travail actuel puis (l'après-midi) la lecture et la culture littéraire. La deuxième journée sera consacrée à l'oral, l'écriture et l'étude de la langue.
Le discours de l'IA-IPR était proche de nos préoccupations et sans langue de bois. Certains diront que ce n'est que pour nous amadouer mais je ne l'ai pas ressenti ainsi. Les propos étaient très réalistes.
"On va tous faire ce que l'on peut !" : une des phrases lancée dans la matinée.
Qu'on ne s'y méprenne pas, je ne suis pas "pour" la mise en place de cette réforme, mais contrairement à la formation interdisciplinaire sur l'AP à laquelle je me suis sentie infantilisée et prise pour ce que je ne suis pas, il m'a semblé entendre hier un discours qui prenait en compte nos inquiétudes et surtout un discours qui pointait des inepties, identiques à celles remarquées par les enseignants.
Enfin un témoignage rassurant.
Merci
- DinaaaExpert spécialisé
Bon, moi je veux bien ne plus poser de questions aux élèves, les laisser parler de leur ressenti, bla bla bla, mes préparations de cours vont drôlement se simplifier.
Cependant :
- comment évalue-t-on les élèves lors du bla-bla sur un texte ?
- comment prépare-t-on nos 3e au redoutable examen du Brevet ?
Cependant :
- comment évalue-t-on les élèves lors du bla-bla sur un texte ?
- comment prépare-t-on nos 3e au redoutable examen du Brevet ?
- doctor whoDoyen
Je suis étonné d'un truc. Ce sont les mêmes qui nous disent de laisser parler les élèves et qui veulent les faire écrire davantage.
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- Presse-puréeGrand sage
Le brevet ne sera plus un examen redoutable.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
Ce que vous décrivez n'a rien à voir avec la lecture analytique, c'est tout. Mais je n'ai pas envie de passer ma première soirée de vacances à encore énoncer des évidences pour ensuite m'entendre répondre comme sur d'autres fils que gna gna gna ou que ohbénon. Vous avez vous-même récemment lancé des pistes qui ne font qu'établir ce qu'est une lecture analytique, j'ai applaudi, tout en me disant in petto que beaucoup de gens applaudissaient en voyant comme un renouveau de l'exercice ce qui n'est que sa pratique normale (je parle pour le lycée). On en est là. Tant que le cours de français consistera pour certains à préparer une trace figée chez eux et à la transmettre telle quelle en classe par tous les moyens possibles, il y aura problème, et pour eux et pour leurs collègues. Mais il semble que ce soit inévitable.doctor who a écrit:Il y a tout de même des problèmes dans la manière dont nous faisons cours de français, notamment la place de la lecture analytique, qui est effectivement parfois complètement disproportionnée et aboutit à une routine dommageable : questions, relevés, synthèse, cours dicté, technicisme, etc.
Les programmes réagissent contre ça et ils ont raison.
Donc...
- AudreyOracle
Moi, je n'ai quasiment rien d'écrit sous les yeux pour mes lectures analytiques, tout se passe dans le dialogue et l'analyse collective... seule la "leçon" sur un ou deux points importants du texte est déjà rédigée sur ma feuille...
- User5899Demi-dieu
En même temps, ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, nous continuons bien à faire ce que nous, nous voulons C'est cela qu'il faut marteler chez les jeunes collègues.Jane a écrit:Thalie a écrit:Jane, tu peux me donner les initiales de cet inspecteur car j'ai fait plusieurs stages avec eux il y a deux ans et en janvier dernier et je n'ai jamais entendu ces propos parmi tous les inspecteurs de notre académie ?
Je suis justement scandalisée qu'il puisse y avoir autant de discours différents à partir des mêmes programmes.
Ce que tu dis faire est dans les grandes lignes ce qui est prôné par nos inspecteurs.
On part des impressions mais on ne s'arrête justement pas là car nous sommes professeurs de Lettres, ils nous l'ont martelé. Ils refusent que l'on devienne des professeurs de communication. Leur vision de la LA repose sur l'apport du professeur mais en évitant la surenchère techniciste dont parle Docteur Who.
Quant à la grammaire, je l'ai déjà dit mais ils exigent d'avoir une progression autonome et de vrais cours de grammaire décrochés.
Monsieur B, parti à la retraite depuis
Nous étions scandalisés face à ses propos. Après plus d'une heure d'entretien, nous avions découvert:
1) que nous devions laisser réagir les élèves sans leur donner de pistes ni poser de questions => privilégier le plaisir de la lecture au détriment de la compréhension des textes
2) que la grammaire, au collège, consistait uniquement en la reconnaissance du verbe conjugué
3) que nous devions abs-o-lu-ment faire des TICE (notre établissement était à l'époque largement sous-équipé)
Nous étions 8 profs de français parfaitement scandalisés en sortant de cette réunion.
Les IPR sont "de lettres", il n'y a pas d'IPR LC ou LM.Thalie a écrit:M. B est venu aussi chez nous et j'ai noté tout son exposé et rien de tel dans son discours. Il avait bien des marottes que je trouvais idiotes (un classeur sinon rien avec un intercalaire par séquence) mais de là à dire qu'il ne fallait pas aider les élèves à analyser un texte c'est le contraire absolu de ce que prônent les IPR LC de notre académie.
Ben au sens strict, le "ce qu'il a retenu" est ravageur...elpenor a écrit:Je n'ai jamais trop compris la révolution de la chute de l'adjectif "composé" dans la dénomination du sujet. Les exigences "officielles" sont toujours peu ou prou les mêmes:B.O. n° 46 du 14.12.06 a écrit:« le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé de comparer deux textes. En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu’il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail. »
Ca tombe bien, comme personne ne reçoit de consignes, puisque les consignes sont illégales, on peut mettre moins.elpenor a écrit:Violet a écrit:Ce qui est difficile pour les élèves d'aujourd'hui en dissert, c'est qu'ils manquent beaucoup de culture littéraire... Donc pour les exemples, on tourne vite en rond...
Certes, ce n'est pas folichon à corriger.
Mais ceux qui la prennent au bac sont des élèves sérieux: les copies ont le mérite d'être plutôt bien écrites.
Les exigences sont nulles, donc recracher un cours sans problématiser, si on suit les consignes de correction, c'est 12/16 assuré.
Mais non, vous êtes trop sensibleelpenor a écrit:Tu as raison, mais c'est violent à entendre.
Les propos idiots sont toujours amusants.
- doctor whoDoyen
Cripure a écrit:Ce que vous décrivez n'a rien à voir avec la lecture analytique, c'est tout. Mais je n'ai pas envie de passer ma première soirée de vacances à encore énoncer des évidences pour ensuite m'entendre répondre comme sur d'autres fils que gna gna gna ou que ohbénon. Vous avez vous-même récemment lancé des pistes qui ne font qu'établir ce qu'est une lecture analytique, j'ai applaudi, tout en me disant in petto que beaucoup de gens applaudissaient en voyant comme un renouveau de l'exercice ce qui n'est que sa pratique normale (je parle pour le lycée). On en est là. Tant que le cours de français consistera pour certains à préparer une trace figée chez eux et à la transmettre telle quelle en classe par tous les moyens possibles, il y aura problème, et pour eux et pour leurs collègues. Mais il semble que ce soit inévitable.doctor who a écrit:Il y a tout de même des problèmes dans la manière dont nous faisons cours de français, notamment la place de la lecture analytique, qui est effectivement parfois complètement disproportionnée et aboutit à une routine dommageable : questions, relevés, synthèse, cours dicté, technicisme, etc.
Les programmes réagissent contre ça et ils ont raison.
Donc...
Nous sommes d'accord (et vous avez raison de me corriger sur la lecture analytique).
En revanche, je ne suis pas aussi sûr que vous que ce que vous décrivez sous ce nom soit la pratique majoritaire au lycée. En tout cas, et là on sera d'accord, elle ne l'est pas au collège.
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- lisette83Érudit
Si tant est qu'il l'ait été !Presse-purée a écrit:Le brevet ne sera plus un examen redoutable.
- User5899Demi-dieu
Mais hélas, elle n'est pas majoritaire au lycée, si elle y est pourtant normaledoctor who a écrit:Cripure a écrit:Ce que vous décrivez n'a rien à voir avec la lecture analytique, c'est tout. Mais je n'ai pas envie de passer ma première soirée de vacances à encore énoncer des évidences pour ensuite m'entendre répondre comme sur d'autres fils que gna gna gna ou que ohbénon. Vous avez vous-même récemment lancé des pistes qui ne font qu'établir ce qu'est une lecture analytique, j'ai applaudi, tout en me disant in petto que beaucoup de gens applaudissaient en voyant comme un renouveau de l'exercice ce qui n'est que sa pratique normale (je parle pour le lycée). On en est là. Tant que le cours de français consistera pour certains à préparer une trace figée chez eux et à la transmettre telle quelle en classe par tous les moyens possibles, il y aura problème, et pour eux et pour leurs collègues. Mais il semble que ce soit inévitable.doctor who a écrit:Il y a tout de même des problèmes dans la manière dont nous faisons cours de français, notamment la place de la lecture analytique, qui est effectivement parfois complètement disproportionnée et aboutit à une routine dommageable : questions, relevés, synthèse, cours dicté, technicisme, etc.
Les programmes réagissent contre ça et ils ont raison.
Donc...
Nous sommes d'accord (et vous avez raison de me corriger sur la lecture analytique).
En revanche, je ne suis pas aussi sûr que vous que ce que vous décrivez sous ce nom soit la pratique majoritaire au lycée. En tout cas, et là on sera d'accord, elle ne l'est pas au collège.
- PuckVénérable
Au collège, 6e et 3e, je pars de leurs réflexions sur les textes, de l'intérêt qu'on trouve à les lire. S'il y a une figure de style, on en parle mais ce n'est qu'un moyen, pas un but. Et cela passe très bien. J'écris au tableau leurs remarques reconstruites pour les 6e et j'insiste sur l'apprentissage du vocabulaire. En 3e, je dicte en live.
- OlympiasProphète
Purée mais c'est délirant !! Cette IG devrait voir ma salle avec des dicos sur toutes les tables. Et on est en histoire géo : étant donné la faiblesse de leur champ lexical, je ne vois pas comment on peut se passer du dictionnaire ! Je passe beaucoup de temps sur le vocabulaire. Il y a 6/7 ans beaucoup moins. Mais il paraît que le niveau monte ....Lefteris a écrit:corailc a écrit:Anne Vibert, quand même IG, proscrit le dico, trop compliqué à manipuler. On donne la définition en partant de ce que nous dit l'élève.
Quousque tandem ? ...
Elle l'a écrit quelque part ?
- OsmieSage
Je vais finir pas radoter, mais un IEN de mon coin dit aux PE que les élèves ne doivent pas utiliser le dictionnaire car celui-ci bride l'imagination des enfants, enfants qui ne peuvent plus inventer eux-même le sens du mot inconnu...et des PE adhèrent à la chose, tant ils sont tyrannisés. C'est un vrai problème.
- henrietteMédiateur
C'est lamentable.
Et après, au collège, on passe un temps fou à apprendre aux élèves à chercher un mot dans le dictionnaire - avec certains élèves qui ne connaissent même pas l'ordre alphabétique...
Et après, au collège, on passe un temps fou à apprendre aux élèves à chercher un mot dans le dictionnaire - avec certains élèves qui ne connaissent même pas l'ordre alphabétique...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PuckVénérable
Voici les notes qu'a prises une copine-collègue de LC qui a préparé l'agreg. AV était venue expliquer la vie aux agrégatifs.
Anne Vibert, I. G.
Nvx programmes entrées programme culturel et artistique
Gdes entrées : se chercher, se construire, vivre en société, agir sur le monde
enjeux littéraires et de formation personnelle : avec autrui, famille, réseau : découvrir diff formes narratives, comprendre complexité de ses enjeux existentiels.
Transformer les classes en communautés interprétatives !
La lecture actualisante.
J. David, l'implication texte, le premier degré de la littérature, cf.fabula.
Redéfinition de la lecture littéraire, le lecteur n'adopte pas la posture lettrée, savante, il s'implique dans l'oeuvre. Actualisation de l'oeuvre/lecteur.
Tension entre réception subjective et lecture objective.
Faire place au sujet lecteur.
Établissement du texte singulier du lecteur.
Orientations didactiques : partir de la réception réelle des élèves. Favoriser l'engagement des élèves dans la lecture. Prise en compte de l'interaction élèves/textes ; expérience de lecture : par ex, faire leur portrait de lecteur, autobiographie de lecteur à faire faire. Dév blog, carnet de lecteur, cahier de lecteur, promouvoir lecture à haute voix, favoriser lecture échange.
Apprendre à comprendre. Privilégier le débat interprétatif plutôt que l'analyse donnée par l'enseignant.
Ecriture tjs importante. Ecriture d'interprétation, de réception, d'imitation, écrire dans les blancs du texte, écriture créative.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
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