Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

...le groupe socialiste à l’Assemblée et le PS qui éditent un véritable kit de défense du quinquennat. Avec fiches thématiques, cartes postales et clip vidéo (lire ci-contre). Il s’agit de faire mousser ce qui a été dénigré, ou de remettre en lumière ce qui a été oublié.

Pour 97% d'entre eux, les élèves sont aussi «plus fatigués». «Les enfants sont surmenés, surexcités» détaille un enseignant. Autre conséquence, «les conditions d'exercice du métier sont très dégradées car l'enseignant n'est plus le référent unique dans l'école. Il est très dévalorisé», explique une enseignante. Pour elle, comme pour 94% des personnes interrogées, les conséquences de la réforme des rythmes sur les conditions d'exercice du métier sont «négatives». D'autant plus que les «élèves sont moins disponibles et moins attentifs à la parole de l'enseignant qui est noyée parmi celles des autres adultes.»

.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Une réaction à l'enquête accablante du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

— LoysBonod(@loysbonod) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

may68 a écrit:Toujours le même disque (rayé visiblement ) :

-Les opposants aux nouveaux rythmes étaient de vilains conservateurs
-Les opposants à Collège 2016 sont de vilains conservateurs
-Les opposants à la Loi "Travaille" (et tais-toi ) sont de vilains conservateurs

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Ronin a écrit:Et ne sont pas dans le camp du Progrès, de l'Histoire

XIII a écrit:Tout à fait d'accord avec toi, je voulais juste relever l'existence de ce rapport...

Ainsi donc, 57 % des Français se disent "plutôt favorables" à la semaine de 4 jours et demi, instituée par la réforme des rythmes scolaires et en vigueur dans toutes les écoles publiques depuis la rentrée 2014. Un chiffre bien trompeur en réalité. Car, ce que révèle surtout le sondage que nous publions, c'est que parmi les sondés, les plus concernés, les parents d'élèves, expriment leur opposition tout aussi nettement. Avec un taux plus relevé chez ceux dont les enfants sont en élémentaire (du CP au CM2) : 61 % de "plutôt défavorable".

Aujourd'hui, à l'échelle nationale, c'est carrément un tiers des communes françaises qui se renflouent en faisant payer peu ou prou aux parents les activités, à l'encontre de l'esprit social initial de la réforme, la gratuité donnant accès au plus grand nombre à des activités sportives et culturelles.

La FCPE note encore, dans le registre des travestissements de l'esprit initial, "des remontées négatives venues de communes où les activités ont été rendues payantes

Que ressortira-t-il de ces différents rapports, s’ajoutant à ceux des associations d’élus et des Caisses d’allocations familiales (CAF), et interrogeant, tous azimuts, tout le spectre des nouveaux rythmes ? Le bilan d’étape rendu public le 22 juin 2015 par le Comité national de suivi de la réforme présidé par la rectrice de Lyon, Françoise Moulin-Civil, rappelait que les « bénéfices pédagogiques se mesureront scientifiquement sur le temps long ».

NVB a écrit:J'en retiens que la fatigue des enfants, désormais scolarisés sur cinq jours au lieu de quatre, vous émeut, mais que lorsqu'on les pressurait sur quatre journées avec des dégradations de résultats scolaires qu'on connaissait, ça, ça ne vous faisait ni chaud ni froid.

À l'Unsa, on n'hésite pas à remettre en cause les observations des chronobiologistes.