Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

les témoignages locaux et articles de blog ne justifiant pas en soi l’ouverture d’un sujet spécialement dédié, mais méritant selon moi d’être portés à la connaissance des membres

« Il faut que les organisations dérogatoires puissent voir le jour dans les écoles partout où les enseignants les demandent  »

Êtes-vous satisfaits de l’assouplissement des rythmes scolaires ?

Sébastien SIHR - Secrétaire général du SNUipp, principal syndicat d'enseignants de l'école primaire

Valérie MARTY - Présidente nationale de la PEEP (Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public)

"laissons le libre choix aux maires"

La pre­mière concerne "encore et tou­jours le finan­ce­ment" de la réforme. "L'Association des maires de France évalue à près d'1 mil­liard son coût pour les com­munes. Alors que l'Etat vient d'annoncer la réduc­tion de 11 mil­liards des res­sources des col­lec­ti­vi­tés, l'équation finan­cière reste inso­luble pour toutes les com­munes modestes", soutient-il.

Jean-François Copé est égale­ment revenu sur le fait que les maires pour­ront, s'ils le sou­haitent, concen­trer les acti­vi­tés péri­sco­laires "sur une seule demi-journée" comme l'a affirmé Benoît Hamon. "Si l'on regroupe les acti­vi­tés péri­sco­laires sur un après-midi par semaine, que fait-on sur les 3 autres après-midi quand les élèves sortent plus tôt de classe ? Beaucoup de parents ne pour­ront aller les cher­cher. Faut-il réor­ga­ni­ser les gar­de­ries ?" constate le pré­sident de l'UMP.

Enfin, Jean-François Copé s'interroge sur la mise en œuvre de la réforme pour la ren­trée 2014, soit dans quatre mois.

Sept membres de la Mission commune d'information sur les rythmes scolaires (MCIRS) viennent ce lundi écouter élus, techniciens, enseignants et intervenants associatifs à la veille de la présentation de la nouvelle mouture par le ministre de l'Education

Fabrice Loncol, Le maire de Mourmelon-le-Grand, écrit à Manuel Valls pour lui demander d'aménager la réforme des rythmes scolaires. Il estime insuffisants les assouplissements annoncés vendredi par le ministre de l'Education, Benoît Hamon.

The Goon a écrit:le SNUipp trouve que une commune une organisation c'est pas encore assez à la carte :

« Il faut que les organisations dérogatoires puissent voir le jour dans les écoles partout où les enseignants les demandent  »

voilà, une organisation différente par école ça serait top ! Surtout pour gérer les remplaçants.

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doublecasquette a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La Ville de Marseille refuse d'appliquer la réforme des rythmes scolaires

La réforme des rythmes scolaires ne s’appliquera pas à Marseille à la rentrée prochaine. Ainsi en a décidé ce matin le conseil municipal. Et aucun élu, y compris sur les bancs de la gauche n’a voté contre cette décision, le PS ayant refusé de participer au vote.

"Tant que nous ne savons pas à qui nous donnerons nos enfants, ni comment nous allons payer, nous ne voudrons pas de cette réforme (...) C'est une faute politique du gouvernement d'avoir voulu passer en force".

Des élus du Rhône se réunissent ce lundi pour un recours contre la réforme des rythmes scolaires

atrium a écrit:Une bonne synthèse que lira attentivement notre camarade de l'UNSA qui se demandait pourquoi cette réforme était perçue comme une attaque contre le statut des PE.

Hamon et les rythmes scolaires: trois leçons pour un recul

la brèche est ouverte: la souplesse introduite par le nouveau décret remet en cause le mercredi matin "travaillé", socle de la réforme "Peillon". Les maires de droite n'ont d'ailleurs pas attendu ces mesures pour annoncer qu'ils n'appliqueront pas la réforme. Dans le Rhône, ils sont ainsi une soixantaine à brandir la menace du boycott à la rentrée prochaine. En outre, la question du financement reste entière, puisque la reconduction du fond de péréquation destiné à compenser les dépenses des collectivités (150 euros par an et par enfant), n'est toujours pas actée.

Dans un des premiers scénarios étudiés, Benoît Hamon avait même envisagé de laisser la possibilité aux communes de ne pas travailler tous les mercredis matin, contre un raccourcissement des vacances. Ce scenario avait reçu un accueil favorable à Matignon... et provoqué un branle-bas de combat à Paris. Craignant de devoir remettre en cause une réforme chèrement acquise, le recteur de Paris François Weil et les équipes du nouveau maire Anne Hidalgo ont fait un lobbying intense à l'Elysée et Matignon pour que ce scénario soit écarté

henriette a écrit:Donc pas de gommettes vertes pour eux...
Merci de rassembler tout cela : mis bout à bout, c'est assez impressionnant !

valeriek84 a écrit:

henriette a écrit:Donc pas de gommettes vertes pour eux...
Merci de rassembler tout cela : mis bout à bout, c'est assez impressionnant !

oui merci pour toute cette revue de presse très détaillée. Ce qui m'impressionne le plus, c'est le déni du gouvernement face à tous les problèmes engendrés!

valeriek84 a écrit:Dans l'article de l'express:
Par ailleurs, cette hâte à enterrer les fondamentaux de la réforme des rythmes - le retour du mercredi matin travaillé - est la conséquence du "deal" obtenu par Hamon avec Manuel Valls: sauver les 58 000 postes et sacrifier les rythmes. Tête d'affiche de l'aile gauche du PS, la situation de Benoît Hamon serait devenue intenable s'il avait dû assumer une enveloppe budgétaire amputée de 10 000 postes, comme l'envisageait Bercy.


J'ai loupé un épisode ou bien?   Le mercredi matin n'est pas du tout enterré et les 60 000 postes plus garantis du tout, non?

atrium a écrit:

valeriek84 a écrit:Dans l'article de l'express:
Par ailleurs, cette hâte à enterrer les fondamentaux de la réforme des rythmes - le retour du mercredi matin travaillé - est la conséquence du "deal" obtenu par Hamon avec Manuel Valls: sauver les 58 000 postes et sacrifier les rythmes. Tête d'affiche de l'aile gauche du PS, la situation de Benoît Hamon serait devenue intenable s'il avait dû assumer une enveloppe budgétaire amputée de 10 000 postes, comme l'envisageait Bercy.


J'ai loupé un épisode ou bien?   Le mercredi matin n'est pas du tout enterré et les 60 000 postes plus garantis du tout, non?

C'est le même principe que les économies qui ne seraient pas faites sur le dos des fonctionnaires selon Mme Lebranchu... au mois de janvier! On peut choisir de croire les promesses.

The Goon a écrit:Gaudin a réussi son coup il fait le buzz :

BFM :
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Le Figaro :
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Le Figaro a écrit:Patrick Mennucci et Samia Ghali, étaient, eux, absents.

La municipalité réclame donc un report, dans l'attente « des solutions sur la compensation financière intégrale » des dépenses engagées. Et « si le gouvernement n'accepte pas le moratoire, on ne mettra pas en œuvre la réforme. On n'a pas l'intention de se laisser embrigader dans une affaire qui peut conduire à des déficits publics abyssaux », a assuré M. Blum.

Je suis par ailleurs sidéré que ce texte soit présenté comme définitif, alors même que la rencontre et le dialogue avec les représentants des Maires de France n’a lieu que dans une semaine.

La mobilisation des parents réunis dans différents collectifs se maintient, malgré les vacances scolaires. Il est souhaitable que cette contestation se durcisse et se radicalise.

Je le déplore sincèrement, mais comment pourrait-il en être autrement quand le gouvernement s’entête et s’enferre ?

Pour moi, je continue d’espérer que la raison l’emportera : les ajustements proposés vendredi ne conviennent pas et ne remettent pas en cause la décision prise par la ville de Talant qui a suspendu l’application de cette réforme.

Marseille, deuxième ville de France, vient de décider de ne pas appliquer la réforme dont on découvre qu’elle a été maintenue par M. Hamon uniquement pour plaire à la nouvelle maire de Paris qui l’applique dans un contexte délétère.