Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

En Pyrénées-Atlantiques, seules 17 communes devraient au final voir leurs écoles rester à 4 jours et demi alors que plus de 320 seront à 4 jours.

"Ce retour massif à la semaine de 4 jours, loin de régler les problèmes de l'échec scolaire et de la fatigue des élèves en soulève d'autres. A l'UNSA Education, nous ne revendiquons pas un temps scolaire identique pour tous les élèves de France car nous savons que, pour nos élèves, l'essentiel passe par une meilleure articulation des temps de l'enfant" pointe le syndicat.

La conférence du 25 avril avait permis de dresser plusieurs pistes de réflexion. "Par exemple, différentes études ont montré que les écarts de niveau entre les enfants se creusaient pendant les vacances scolaires. Or, la France est l'un des pays où les vacances sont les plus longues. Peut-être faudait-il donc raccourcir les journées d'école et a fortiori les vacances ?", questionne Fabien Malbet.

" C'est la volonté de la quasi totalité des conseils d'école" a t- il précisé. Mais la mesure ne sera appliquée qu'à la rentrée 2019 pour permettre aux centres de loisirs et MJC de réorganiser l'accueil du mercredi.

The Goon a écrit:Grenoble lance une réflexion collective sur les rythmes scolaires

La conférence du 25 avril avait permis de dresser plusieurs pistes de réflexion. "Par exemple, différentes études ont montré que les écarts de niveau entre les enfants se creusaient pendant les vacances scolaires. Or, la France est l'un des pays où les vacances sont les plus longues. Peut-être faudait-il donc raccourcir les journées d'école et a fortiori les vacances ?", questionne Fabien Malbet.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un nouveau revirement pour Val-de-Charente qui s'était prononcé la semaine dernière pour un rythme scolaire uniforme autour de 4,5 jours "par souci de cohérence territoriale" et vient de revenir en arrière, dans une ambiance plus que tendue. A une petite voix près: 22 élus se sont prononcés pour l'harmonisation, 23 contre. Un vote qui revient de facto à la situation antérieure, laissant le choix à chaque école de décider de son rythme.

Lors du dernier conseil départemental de l’Education nationale, les projets d’horaires des écoles souhaitant repasser à quatre jours travaillés ont été validés. Sur les 1 089 écoles de Seine-et-Marne, 97,98 % vont revenir sur les rythmes scolaires.

Après passage aux comités départementaux CTSD et CDEN par les services de l'Éducation nationale du Tarn, l'organisation des rythmes scolaires des écoles maternelles et élémentaires de Saint-Sulpice-la-Pointe passera à 4 jours (au lieu de 4 jours et demi) à partir de la rentrée prochaine en septembre 2018. Cette décision concerne sur la commune les écoles Henri-Matisse, Marcel-Pagnol et Louisa-Paulin.

La semaine des quatre jours

M. Blanquer annonce que « 70 % des communes à la rentrée 2018 », et 60 % des élèves (les grandes villes conservant les quatre jours et demi), repasseront à la semaine des quatre jours. Mais, pour le ministre, « l’éducation nationale doit se réimpliquer dans le temps périscolaire ». Ainsi, il travaille sur « le plan mercredi » avec les municipalités.

N’installons pas de faux suspens : les écoles de Seine-et-Marne qui ne repasseront pas à la semaine de 4 jours en 2018 sont peu nombreuses. Très peu, même. Au point que le taux d’école choisissant de nouveaux rythmes scolaires à 4 jours en 2018-2019 est de… 98,65 % !

Comme l’explique France Bleu Hérault, la ville a embauché moins d’animateurs dans les écoles situées dans des quartiers défavorisés, estimant que celles-ci étaient dotées par l’Education nationale de davantage d’enseignants, ATSEM, etc. Sauf que le temps périscolaire n’est pas géré par les enseignants, mais des animateurs recrutés par la ville. « Résultat, dans ces écoles, les enfants se sont rapidement retrouvés en soutien scolaire à 24 pour un seul adulte, là où ils auraient dû être huit », relèvent nos confrères.

Pour Fanny Bovetto, adjointe au maire de Briançon en charge des affaires scolaires, il s’agit là d’un énorme gâchis, mais la décision a été prise pour tenir compte de la large consultation des enseignants et des parents d’élèves qui s’étaient prononcés pour ce retour à la semaine de 4 jours.

Elisa Martin, première adjointe de la Ville de Grenoble, en charge des parcours éducatifs, explique : « nous ne sommes pas des élus autocrates, avec le pouvoir de décider pour les autres. Donc nous avons concerté les parents ». Car depuis 4 ans, elle estime que les communes ont travaillé à la création de vrais parcours d'apprentissage. « Si on arrête tout maintenant, il sera trop tôt pour pouvoir évaluer le dispositif », poursuit Jacqueline Madrennes, adjointe à l'éducation à Echirolles, chiffres à l'appui. « Un jeune enfant ne peut pas travailler six heures par jour. En ne travaillant que le matin, on travaille mieux. Gagner une matinée par semaine, en travaillant moins l'après-midi, on gagne l'équivalent d'un mois d'apprentissage sur une année scolaire. A la fin de la scolarité obligatoire, c'est l'équivalent d'une année supplémentaire […] Avec ces dérogations, l'Etat s'est dédouané d'un vrai enjeu de société, et fait sortir l'Education de l'unicité de l'apprentissage laïque ».
C'est pourquoi ces communes ont fait « le choix politique » de rester à 4,5 jours. Y compris lorsque parents et professeurs y étaient opposés, comme à Saint-Egrève ou à Bresson. « La concertation faisait remonter la volonté de passer à 4 jours, au détriment de l'intérêt de l'enfant.»

Le maire de Périgueux (Dordogne), Antoine Audi, l’avait envisagé. Il va bien aller devant le tribunal administratif de Bordeaux pour contester la décision du directeur académique de l’Education nationale, prise début mai, de conserver la semaine d’école de 4,5 jours.
Les élus, réunis en Conseil municipal vendredi 1er juin, devront se prononcer sur l’introduction d’un recours contre cette décision.

Au global, à la rentrée 2018, 70 % des écoles (représentant 85 % des communes) seront organisées sur une semaine de 4 jours, indique l’inspection académique de la Manche.

Dans le Loiret, la grande majorité des communes souhaitent revenir à l'ancienne formule : où le mercredi matin n'est pas travaillé. Dans la métropole d'Orléans, seules deux municipalités veulent conserver cette demi-journée : il s'agit de Semoy et de Saint-Jean-de-la-Ruelle. La décision finale sera de toute façon prise par l'inspection académique.
Une majorité de conseils d'école en faveur du retour à quatre jours

À Saint-Jean-de-la-Ruelle, la plupart des parents aimeraient abandonner le mercredi. Sur douze conseils d'école (des instances composées de personnels de l'école et de représentants des parents d'élèves), onze vont dans ce sens.

Le mercredi n’aurait plus la cote dans les écoles ? Pas à Malakoff, qui a décidé, contrairement à la quasi-totalité des communes des Hauts-de-Seine*, de conserver la semaine à 4,5 jours l’an prochain. Et les rythmes scolaires ne devraient pas évoluer, non plus, en 2019-2020.

Ce lundi, la municipalité (PCF) a dévoilé le résultat d’une votation réalisée auprès des parents, enseignants, animateurs et personnels de service. 1 594 personnes ont participé au scrutin, sur environ 3 300 votants potentiels. Et le score est sans appel, avec 64,4 % en faveur du maintien du système actuel à la rentrée 2019, contre 32,9 % pour le retour aux 4 jours (2,7 % ne se sont pas prononcés).

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : Malakoff vote à 64,4 % pour la semaine à 4,5 jours

Le mercredi n’aurait plus la cote dans les écoles ? Pas à Malakoff, qui a décidé, contrairement à la quasi-totalité des communes des Hauts-de-Seine*, de conserver la semaine à 4,5 jours l’an prochain. Et les rythmes scolaires ne devraient pas évoluer, non plus, en 2019-2020.

Ce lundi, la municipalité (PCF) a dévoilé le résultat d’une votation réalisée auprès des parents, enseignants, animateurs et personnels de service. 1 594 personnes ont participé au scrutin, sur environ 3 300 votants potentiels. Et le score est sans appel, avec 64,4 % en faveur du maintien du système actuel à la rentrée 2019, contre 32,9 % pour le retour aux 4 jours (2,7 % ne se sont pas prononcés).

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il sera intéressant de suivre l'ancienneté des enseignants dans les prochaines années.

« Alors que la grande majorité des communes a organisé une consultation, la ville de Rennes n’a consulté ni les usagers, ni les personnels et maintenu son organisation du temps scolaire à 4,5 jours », s’étonne le syndicat SE-Unsa, qui a décidé de lancer une consultation sur internet.
« Une plus grande fatigue des enfants »
« Selon la municipalité, les temps d’activités périscolaires contribuent à lutter contre les inégalités d’accès aux sports, à la culture et aux loisirs, poursuit le syndicat, dans un communiqué. Or, sur le terrain, certains enseignants et certains parents constatent une plus grande fatigue de leurs élèves ou de leurs enfants et souhaiteraient un retour à la semaine de 4 jours. »

Selon nos informations, la Direction académique a validé le projet de la municipalité. À la rentrée, dans les écoles publiques, la semaine des élèves de l’élémentaire reste étalée sur 4,5 jours. En maternelle, les heures de classe seront organisées sur 4 jours, avec un accueil gratuit le mercredi matin.

Nicolas Hélary, président yonnais de la Fédération de conseils de parents d'élèves (FCPE), a réagi dans la foulée à ce qui n'est « pas une surprise ».
Pour autant le militant regrette une décision qui, d'après lui, « ne va pas dans le sens de l'intérêt de l'enfant », avec la perte « de trois heures d'enseignement par semaine pour les élèves de maternelle. Quel impact à terme sur les enfants les plus en difficulté? »

Une semaine après leur première manifestation, les parents d’élèves de Servas ne baissent pas les bras. Ce vendredi, en fin d’après-midi, ils ont une nouvelle fois montré leur détermination en agitant leurs banderoles devant l’école maternelle. Favorables au retour de la semaine de quatre jours, ils reprochent à la municipalité d’avoir arbitrairement décidé de maintenir la semaine de 4,5 jours.

L’idée a été d’associer les familles et l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, au-delà d’un simple référendum. Et, au terme des rencontres proposées, il faut admettre que les parents d’élèves ont le plus souvent brillé par leur absentéisme. Une poignée à l’école Anatole-France, « et c’était plutôt pas mal », se désolait un participant au sortir de cette rencontre, pourtant très ouverte aux propositions et fort instructive.
« Rien n’est fait »

Si bien qu’aujourd’hui, « nous comptons sur leur participation active lors de cette phase de questionnaire qui nous permettra ensuite de dégager plusieurs scénarii soumis à votation à l’automne », écrit Yvon Robert, maire de Rouen, associé dans cet appel à Frédéric Marchand, adjoint en charge des écoles, et Jean-Michel Bérégovoy, adjoint chargé de la démocratie participative. « Rien n’est fait », assuraient encore les élus au cours d’une de ces rencontres.

La municipalité de Châlons organise, samedi 16 juin, ses Assises des rythmes scolaires de 9 à 13 heures à l’auditorium Pelloutier. Il s’agit d’une nouvelle étape de la concertation entre parents et enseignants sur les rythmes scolaires à adopter pour la rentrée 2019. Ces assises permettront de faire la synthèse des avis recueillis depuis plusieurs mois, plusieurs réunions publiques ayant déjà eu lieu sur le sujet.