Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

maîtresse a écrit:Bon, on ne doit pas être dans la même ville alors !
Comme quoi, il doit y avoir au moins deux communes en France qui ont le même rythme. Incroyable !

Pour la piscine c'est étonnant que les CM2 n'y aient pas droit. Ici, ils disent que le "savoir nager" est une priorité.

« L’école nous a prévenus au dernier moment. La semaine dernière, une maman a même découvert que son fils participait à une activité le soir même en venant le chercher à l’étude : il avait fait de la peinture à la place. C’est n’importe quoi ! », s’insurge Pauline. Selon elle, les solutions proposées par la Ville ne seraient que de la poudre aux yeux, destinées à enterrer le problème. « Ce n’est vraiment pas satisfaisant, il n’y a pas assez de places dans les activités et on n’a pas de visibilité. On va dire qu’on n’est jamais contents mais quitte à mettre quelque chose en place, autant le faire bien. »

Madame Mado a écrit:

maîtresse a écrit:Bon, on ne doit pas être dans la même ville alors !
Comme quoi, il doit y avoir au moins deux communes en France qui ont le même rythme. Incroyable !

Pour la piscine c'est étonnant que les CM2 n'y aient pas droit. Ici, ils disent que le "savoir nager" est une priorité.

Le "savoir nager ?"        
Maîtresse franchement....tss  tss...Petite sotte !

Tu veux dire :
"être capable de créer de la vitesse et traverser H2O + CI * en équilibre horizontal par équilibre prolongé de la tête**
dans un milieu aquatique profond standardisé ? "  



* Que les chimistes me pardonnent et me corrigent.
** Aucun mot à notre disposition n'a pu remplacer celui-ci, flûte de crotte !

Yazilikaya a écrit:Ce mercredi férié fait ressortir avec une acuité cuisante combien le mercredi était une respiration indispensable dans la semaine. Ce n'est pas une nouvelle mais un constat teinté d'amertume.

Yazilikaya a écrit:Ce mercredi férié fait ressortir avec une acuité cuisante combien le mercredi était une respiration indispensable dans la semaine. Ce n'est pas une nouvelle mais un constat teinté d'amertume.

coindeparadis a écrit:

Yazilikaya a écrit:Ce mercredi férié fait ressortir avec une acuité cuisante combien le mercredi était une respiration indispensable dans la semaine. Ce n'est pas une nouvelle mais un constat teinté d'amertume.

Oh oui ! En plus on a eu un temps superbe et 26 degrés. On a fait une randonnée en bord de mer, ramassé du thym et du romarin dans le garrigue.... C'est quand le prochain mercredi férié ?

Thierry30 a écrit:

Yazilikaya a écrit:Ce mercredi férié fait ressortir avec une acuité cuisante combien le mercredi était une respiration indispensable dans la semaine. Ce n'est pas une nouvelle mais un constat teinté d'amertume.

Oui, c'est le pire des mauvais coups que j'ai connus en presque 40 ans de carrière!
Et je n'ai subi ce truc qu'une année scolaire.

A la base, le métier d'instit, c'était un contrat entre l'état et nous qui comportait comme "avantages" la pause du mercredi et les vacances scolaires et comme "inconvénient" un salaire plutôt misérable.

Nous avons perdu le mercredi, les vacances sont sur la sellette et le salaire est resté on ne peut plus misérable.
C'est donc une rupture de contrat!

maîtresse a écrit:

Thierry30 a écrit:

Yazilikaya a écrit:Ce mercredi férié fait ressortir avec une acuité cuisante combien le mercredi était une respiration indispensable dans la semaine. Ce n'est pas une nouvelle mais un constat teinté d'amertume.

Oui, c'est le pire des mauvais coups que j'ai connus en presque 40 ans de carrière!
Et je n'ai subi ce truc qu'une année scolaire.

A la base, le métier d'instit, c'était un contrat entre l'état et nous qui comportait comme "avantages" la pause du mercredi et les vacances scolaires et comme "inconvénient" un salaire plutôt misérable.

Nous avons perdu le mercredi, les vacances sont sur la sellette et le salaire est resté on ne peut plus misérable.
C'est donc une rupture de contrat!

D'accord avec toi sauf qu'on n'a pas signé de contrat.

Ils osent tout, c'est donc à cela qu'on les reconnaît!

Si chacun s’accorde à reconnaître, parents et enseignants, qu’à Beaumont l’organisation de ces nouveaux rythmes scolaires est millimétrée et très bien réussie, force est de constater également que la qualité a un coût. C’est ce qu’a démontré Jérôme Cléret, à travers un tableau regroupant les postes de dépenses et recettes. « Quand à l’origine on avait budgété on avait tablé sur 70 000 €. Il s’avère en fin de compte qu’en terme de dépense, le coût réel est de 112 641 € ». Ce qui pour les 400 élèves concernés (soit 98% des effectifs), le coût de dépense est de 281,60 € par enfant.

François Baroin a écrit:La réforme des rythmes scolaires a été imposée par l’Etat, mais ne finance pas et enjoint mes collectivités de se lancer dans des emplois d’avenir. Il s’agit bien de contractualisation qui entraine des charges de fonctionnement !

Ils ont aussi été plusieurs à alerter sur la multiplication des demandes d’exemption  scolaire. « Notre métier évolue, en avons-nous vraiment les moyens ?, s’est ainsi alarmé Jean Rottner, le maire de Mulhouse (Haut-Rhin). Comment admettre que sur nos bureaux s’accumulent de plus en plus de demandes d’exemption du système scolaire français ? Notre seul moyen pour lutter contre l’ouverture d’écoles confessionnelles extrémistes, c’est d’utiliser le droit de l’urbanisme. Nous devons nous emparer de ce sujet notamment au travers des activités proposées sur le temps périscolaire. »

Dans quelques jours, la question de la lutte à plus long terme contre la radicalisation sera certainement évoquée, comme elle l’a été après les attentats de janvier dernier. Les moyens alloués à l’éducation au sens large seront questionnés, alors que les maires se sont une fois de plus alarmés à  la rentrée de septembre de l’insuffisante compensation du coût de la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires…

Inventer de nouveaux métiers de l'éducation

L'articulation avec l'école est davantage pensée. "Le dialogue peut parfois être rugueux, mais du coup il y a dialogue", souligne Sophie Dargelos. Pour elle, les résultats sont déjà visibles : pour preuve ces sixièmes rencontres qui réunissent "l'ensemble des acteurs", avec notamment des enseignants, des syndicats d'animateurs et des parents, ce qui n'était pas le cas lors des éditions précédentes.
Avec les PEDT, "on a créé le contenant, à chacun de mettre son contenu", poursuit Marc Sawicki. Ces rencontres nationales permettent l'échange de bonnes pratiques, avec l'objectif de donner des idées pour construire une complémentarité avec l'école. "Il ne s'agit pas de scolariser le temps libre", ni de "concevoir des réponses consuméristes face à certaines demandes familiales", mais d'offrir des "pratiques ludiques" pour renforcer les apprentissages, expliquent les organisateurs de ces rencontres. "On n'évalue pas les compétences", mais on peut aider à les acquérir, résume Sophie Dargelos, qui insiste sur la notion de "temps de loisir" périscolaire ou extrascolaire.

The Goon a écrit:Projets éducatifs locaux : et si après le saut quanti, on passait au quali ?

Inventer de nouveaux métiers de l'éducation

L'articulation avec l'école est davantage pensée. "Le dialogue peut parfois être rugueux, mais du coup il y a dialogue", souligne Sophie Dargelos. Pour elle, les résultats sont déjà visibles : pour preuve ces sixièmes rencontres qui réunissent "l'ensemble des acteurs", avec notamment des enseignants, des syndicats d'animateurs et des parents, ce qui n'était pas le cas lors des éditions précédentes.
Avec les PEDT, "on a créé le contenant, à chacun de mettre son contenu", poursuit Marc Sawicki. Ces rencontres nationales permettent l'échange de bonnes pratiques, avec l'objectif de donner des idées pour construire une complémentarité avec l'école. "Il ne s'agit pas de scolariser le temps libre", ni de "concevoir des réponses consuméristes face à certaines demandes familiales", mais d'offrir des "pratiques ludiques" pour renforcer les apprentissages, expliquent les organisateurs de ces rencontres. "On n'évalue pas les compétences", mais on peut aider à les acquérir, résume Sophie Dargelos, qui insiste sur la notion de "temps de loisir" périscolaire ou extrascolaire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
:chanson:

may68 a écrit:

The Goon a écrit:Projets éducatifs locaux : et si après le saut quanti, on passait au quali ?

Inventer de nouveaux métiers de l'éducation

L'articulation avec l'école est davantage pensée. "Le dialogue peut parfois être rugueux, mais du coup il y a dialogue", souligne Sophie Dargelos. Pour elle, les résultats sont déjà visibles : pour preuve ces sixièmes rencontres qui réunissent "l'ensemble des acteurs", avec notamment des enseignants, des syndicats d'animateurs et des parents, ce qui n'était pas le cas lors des éditions précédentes.
Avec les PEDT, "on a créé le contenant, à chacun de mettre son contenu", poursuit Marc Sawicki. Ces rencontres nationales permettent l'échange de bonnes pratiques, avec l'objectif de donner des idées pour construire une complémentarité avec l'école. "Il ne s'agit pas de scolariser le temps libre", ni de "concevoir des réponses consuméristes face à certaines demandes familiales", mais d'offrir des "pratiques ludiques" pour renforcer les apprentissages, expliquent les organisateurs de ces rencontres. "On n'évalue pas les compétences", mais on peut aider à les acquérir, résume Sophie Dargelos, qui insiste sur la notion de "temps de loisir" périscolaire ou extrascolaire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
:chanson:

Voilà c'est le gloubiboulga ou garderie géante où on ne fera plus la différence entre l'école et l'animation .
Peut-on me dire pourquoi il devrait y avoir à tout prix pour les enfants , un lien entre ce qu'ils font à l'école et ce qu'ils vont en périscolaire qui doit, pour moi , relever du loisir (sans que cela soit péjoratif , les animateurs font un boulot que je ne sais pas faire mais de plus en plus on leur demande d'avoir des objectifs proches de l'école ) ?

Thierry30 a écrit:

may68 a écrit:

The Goon a écrit:Projets éducatifs locaux : et si après le saut quanti, on passait au quali ?

Inventer de nouveaux métiers de l'éducation

L'articulation avec l'école est davantage pensée. "Le dialogue peut parfois être rugueux, mais du coup il y a dialogue", souligne Sophie Dargelos. Pour elle, les résultats sont déjà visibles : pour preuve ces sixièmes rencontres qui réunissent "l'ensemble des acteurs", avec notamment des enseignants, des syndicats d'animateurs et des parents, ce qui n'était pas le cas lors des éditions précédentes.
Avec les PEDT, "on a créé le contenant, à chacun de mettre son contenu", poursuit Marc Sawicki. Ces rencontres nationales permettent l'échange de bonnes pratiques, avec l'objectif de donner des idées pour construire une complémentarité avec l'école. "Il ne s'agit pas de scolariser le temps libre", ni de "concevoir des réponses consuméristes face à certaines demandes familiales", mais d'offrir des "pratiques ludiques" pour renforcer les apprentissages, expliquent les organisateurs de ces rencontres. "On n'évalue pas les compétences", mais on peut aider à les acquérir, résume Sophie Dargelos, qui insiste sur la notion de "temps de loisir" périscolaire ou extrascolaire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
:chanson:

Voilà c'est le gloubiboulga ou garderie géante où on ne fera plus la différence entre l'école et l'animation .
Peut-on me dire pourquoi il devrait y avoir à tout prix pour les enfants , un lien entre ce qu'ils font à l'école et ce qu'ils vont en périscolaire qui doit, pour moi , relever du loisir (sans que cela soit péjoratif , les animateurs font un boulot que je ne sais pas faire mais de plus en plus on leur demande d'avoir des objectifs proches de l'école ) ?

Et voilà le travail...

Serge Babary, maire de Tours a écrit:Les nouveaux rythmes scolaires ont entraîné un coût supplémentaire pour la ville de Tours de près de 2 millions d’euros par an alors que l’Etat participe à hauteur de 450 000 euros pour 9 000 enfants. Je dois trouver 1M6 de dépenses supplémentaires….