- User5899Demi-dieu
ComparaisonPresse-purée a écrit:Et selon vous, à la fin de la troisième, sur tout ce que vous nommez, lesquelles doivent être connues?
Métaphore
Personnification
Périphrase
Euphémisme
Litote
Gradation
Antiphrase
- thrasybuleDevin
Et pas d'"hyperboule"'? (rencontrée dans une copie et j'ai noté: "c'est couillu!")
- User5899Demi-dieu
:lol: :lol:thrasybule a écrit:Et pas d'"hyperboule"'? (rencontrée dans une copie et j'ai noté: "c'est couillu!")
J'aurais noté : "Levez donc les yeux, jeune homme, c'est ce que j'écris qu'il faut mater"
- leyadeEsprit sacré
Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- User5899Demi-dieu
Les Français sont des veauxleyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore?
- LilypimsGrand sage
leyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
Le rossignol milanais se produira à Moulinsart ce dimanche pour le plus grand plaisir du capitaine Haddock.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- InvitéInvité
leyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
https://www.youtube.com/watch?v=9I7C0ASH3cg
- leyadeEsprit sacré
Mais euhhh!!!! ze voulais des exemples exploitables en classe! :lol:
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- User5899Demi-dieu
"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses".
- leyadeEsprit sacré
Ah oui, là oui tout de suite!
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- Bonnie BlueNiveau 9
Lilypims a écrit:leyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
Le rossignol milanais se produira à Moulinsart ce dimanche pour le plus grand plaisir du capitaine Haddock.
C'est pas de l'ironie ça ?
- LilypimsGrand sage
Bonnie Blue a écrit:Lilypims a écrit:leyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
Le rossignol milanais se produira à Moulinsart ce dimanche pour le plus grand plaisir du capitaine Haddock.
C'est pas de l'ironie ça ?
Aussi. Je fais du deux en un, moi, madame ; je donne dans la
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Thalia de GMédiateur
+ l'hyperboule etCripure a écrit:ComparaisonPresse-purée a écrit:Et selon vous, à la fin de la troisième, sur tout ce que vous nommez, lesquelles doivent être connues?
Métaphore
Personnification
Périphrase
Euphémisme
Litote
Gradation
Antiphrase
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ysabelDevin
J'ai déjà eu droit à l'hyperball... :lol:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NLM76Grand Maître
En réalité, voici où je veux en venir : s'il y a une connaissance technique à exiger des élèves, c'est la maîtrise de la grammaire. Ainsi, observer à quels noms se rapportent les adjectifs d'un texte permet de remarquer d'éventuelles alliances de mots (oxymores pour les jargonnistes), personnifications, mais surtout toutes sortes d'effets pas forcément prévus par la liste des "figures de style". Savoir repérer quel est l'objet d'un verbe permet d'apercevoir que cet objet est surprenant, qu'il est longuement attendu, que c'est toujours tel personnage qui est l'objet dans le texte. Etc.
En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes. Je n'ai jamais lu ou entendu d'élève commenter intelligemment une métaphore, une alliance de mots, une litote. Toutes les remarques intelligentes que j'ai entendues se passaient de la connaissance des figures (sauf deux ou trois fois en tout au cours de ma carrière, et uniquement à l'oral). Les figures de style, ça donne :
«Grâce à cette [FDS], l'auteur insiste sur...»
ou
«Par cette [FDS], l'auteur veut dire que...»
En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes. Je n'ai jamais lu ou entendu d'élève commenter intelligemment une métaphore, une alliance de mots, une litote. Toutes les remarques intelligentes que j'ai entendues se passaient de la connaissance des figures (sauf deux ou trois fois en tout au cours de ma carrière, et uniquement à l'oral). Les figures de style, ça donne :
«Grâce à cette [FDS], l'auteur insiste sur...»
ou
«Par cette [FDS], l'auteur veut dire que...»
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Vous avez sûrement raison, Nlm, mais le fond du problème, à mon sens, vient, au-delà de la méconnaissance de la grammaire, et donc de la sensibilité à la langue, du fait que depuis qu'on a massifié l'enseignement, des optimistes pensent que la méthode peut remplacer l'intuition: le problème en littérature c'est que c'est une affaire de sensibilité, qui se travaille depuis le plus jeune âge, par la lecture... Ceux qui ont râté cette étape première ont des sensibilités de fer à repasser: alors on leur donne des figures de style et des champs lexicaux et des temps verbaux et des narrateurs externes ou internes en pâture, ce qui ne fait pas en réalité avancer d'un iota leur compréhension en finesse du texte: il manquera toujours l'intelligence au sens de capacité à relier entre elles et en profondeur les remarques, et pour ça, je ne connais pas de méthode.
Il y a des jours où on peut se demander si le combat n'est pas foutu avec le commentaire de texte, sauf à accepter une sorte d'état des lieux digne d'un arpenteur sans poésie...
Il y a des jours où on peut se demander si le combat n'est pas foutu avec le commentaire de texte, sauf à accepter une sorte d'état des lieux digne d'un arpenteur sans poésie...
- doctor whoDoyen
nlm76 a écrit:En réalité, voici où je veux en venir : s'il y a une connaissance technique à exiger des élèves, c'est la maîtrise de la grammaire. Ainsi, observer à quels noms se rapportent les adjectifs d'un texte permet de remarquer d'éventuelles alliances de mots (oxymores pour les jargonnistes), personnifications, mais surtout toutes sortes d'effets pas forcément prévus par la liste des "figures de style". Savoir repérer quel est l'objet d'un verbe permet d'apercevoir que cet objet est surprenant, qu'il est longuement attendu, que c'est toujours tel personnage qui est l'objet dans le texte. Etc.
En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes. Je n'ai jamais lu ou entendu d'élève commenter intelligemment une métaphore, une alliance de mots, une litote. Toutes les remarques intelligentes que j'ai entendues se passaient de la connaissance des figures (sauf deux ou trois fois en tout au cours de ma carrière, et uniquement à l'oral). Les figures de style, ça donne :
«Grâce à cette [FDS], l'auteur insiste sur...»
ou
«Par cette [FDS], l'auteur veut dire que...»
Entièrement d'accord.
C'est la position de l'analyse de Servais Etienne quand il se distingue de l'histoire littéraire à la Lanson.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bude_0004-5527_1967_num_1_1_2965
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- User5899Demi-dieu
Non, l'ironie n'est pas une figure. "Pour le plus grand plaisir du capitaine" est une antiphrase.Bonnie Blue a écrit:Lilypims a écrit:leyade a écrit:Qui pourrait me donner quelques exemples de métaphore? Pour les autres figures, j'ai des exemples en tête, mais là, je n'ai plus d'idées.
Le rossignol milanais se produira à Moulinsart ce dimanche pour le plus grand plaisir du capitaine Haddock.
C'est pas de l'ironie ça ?
- User5899Demi-dieu
Bah non, il ne veut pas dire que, il le ditnlm76 a écrit:En réalité, voici où je veux en venir : s'il y a une connaissance technique à exiger des élèves, c'est la maîtrise de la grammaire. Ainsi, observer à quels noms se rapportent les adjectifs d'un texte permet de remarquer d'éventuelles alliances de mots (oxymores pour les jargonnistes), personnifications, mais surtout toutes sortes d'effets pas forcément prévus par la liste des "figures de style". Savoir repérer quel est l'objet d'un verbe permet d'apercevoir que cet objet est surprenant, qu'il est longuement attendu, que c'est toujours tel personnage qui est l'objet dans le texte. Etc.
En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes. Je n'ai jamais lu ou entendu d'élève commenter intelligemment une métaphore, une alliance de mots, une litote. Toutes les remarques intelligentes que j'ai entendues se passaient de la connaissance des figures (sauf deux ou trois fois en tout au cours de ma carrière, et uniquement à l'oral). Les figures de style, ça donne :
«Grâce à cette [FDS], l'auteur insiste sur...»
ou
«Par cette [FDS], l'auteur veut dire que...»
- IphigénieProphète
ah oui, cette remarque n'est pas fausse: car c'est fou le mal que les auteurs se donnent pour dire confusément ce qu'un élève traduit clairement en une phrase, fût-elle mal construite. :lol:Bah non, il ne veut pas dire que, il le dit
- Bonnie BlueNiveau 9
Notre prof de philo en hypokhâgne nous avait donné une fiche de toutes les erreurs à éviter. Par exemple "n'écrivez pas "dans son texte, l'auteur nous dit que" : s'il vous parle, il faut consulter!"
- IphigénieProphète
:lol:
Voilà. Et pour les messages, préférez la poste (les sms pour actualiser)
Voilà. Et pour les messages, préférez la poste (les sms pour actualiser)
- Nom d'utilisateurNiveau 10
nlm76 a écrit:En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes.
Les techniques servent, en l'occurrence, à ne pas penser, à organiser des routines.
Et cette remarque peut être sans dommage élargie à l'ensemble des techniques de lecture/interprétation/commentaire des textes proposées aux étudiants (le mot "student" nous manque en français : il permet de faire le pont avec le Supérieur, sans tomber dans "apprenant"). On peut donc y inclure les φαρμακα du XXe s. offerts par Jakobson, Chklovski, Tynianov, Propp, Μυ, Genette, Austin etc. Mais aussi l'analyse grammaticale dite "scolaire", qui elle-même n'est guère plus vieille, et qui risque à tout moment de devenir un aimable jeu de perles avec pour seul enjeu l'orthographe d'un participe passé.
Pourquoi accepter de relativiser les dénominations de figures (on a raison de le faire, à mon avis), et pas les termes de l'analyse grammaticale ? "COD" désigne une notion aussi bidouillée, faite de bric et de broc que "hypallage" ou "métonymie". Il n'y a qu'à voir les quelques cas où grammaire et figures se rencontrent : quand on croit tenir quelque chose de ferme lorsqu'on oppose "métaphore" et "comparaison" sur la base de la présence versus absence de "mot comparatif", on voit bien qu'il s'agit, par accord tacite, d'accepter sur ce point de ne pas réfléchir.
EDIT. Relativiser, c'est peut-être, pour rejoindre le sujet de ce fil, accepter qu'il n'y ait pas un stock de "15 figures" qui ferait consensus ? Et si leur usage bien pensé nécessitait quelque souplesse ?
- doctor whoDoyen
Nom d'utilisateur a écrit:nlm76 a écrit:En fait, je pense que les figures de style sont, dans les faits, un moyen pour ne pas lire les textes.
Les techniques servent, en l'occurrence, à ne pas penser, à organiser des routines.
Et cette remarque peut être sans dommage élargie à l'ensemble des techniques de lecture/interprétation/commentaire des textes proposées aux étudiants (le mot "student" nous manque en français : il permet de faire le pont avec le Supérieur, sans tomber dans "apprenant"). On peut donc y inclure les φαρμακα du XXe s. offerts par Jakobson, Chklovski, Tynianov, Propp, Μυ, Genette, Austin etc. Mais aussi l'analyse grammaticale dite "scolaire", qui elle-même n'est guère plus vieille, et qui risque à tout moment de devenir un aimable jeu de perles avec pour seul enjeu l'orthographe d'un participe passé.
Pourquoi accepter de relativiser les dénominations de figures (on a raison de le faire, à mon avis), et pas les termes de l'analyse grammaticale ? "COD" désigne une notion aussi bidouillée, faite de bric et de broc que "hypallage" ou "métonymie". Il n'y a qu'à voir les quelques cas où grammaire et figures se rencontrent : quand on croit tenir quelque chose de ferme lorsqu'on oppose "métaphore" et "comparaison" sur la base de la présence versus absence de "mot comparatif", on voit bien qu'il s'agit, par accord tacite, d'accepter sur ce point de ne pas réfléchir.
EDIT. Relativiser, c'est peut-être, pour rejoindre le sujet de ce fil, accepter qu'il n'y ait pas un stock de "15 figures" qui ferait consensus ? Et si leur usage bien pensé nécessitait quelque souplesse ?
COD est bricolé, OK.
Mais complément et objet sont des notions bien utiles pour parler couramment (vs "scientifiquement") du langage.
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