- IphigénieProphète
La voltige.Quelle figure dans Vol au-dessus d'un nid de coucou ?
ça dépend de l'avion?
- thrasybuleDevin
quand on est mis en trope, c'est dur de bien réagir.Iphigénie a écrit:Allons, allons, avec un peu de charisme et de charactère, ça passe, non,thrasybule a écrit:Moi je n'écris plus le mot "chiasme" au tableau, les rires gras des crétins encore au stade anal me gonflent!.
- thrasybuleDevin
Un vol piqué ? :helico:Iphigénie a écrit:La voltige.Quelle figure dans Vol au-dessus d'un nid de coucou ?
ça dépend de l'avion?
- Thalia de GMédiateur
thrasybule a écrit:Un vol piqué ? :helico:Iphigénie a écrit:La voltige.Quelle figure dans Vol au-dessus d'un nid de coucou ?
ça dépend de l'avion?
J'explicite ma question : les coucous ne faisant pas de nid, il est impossible de voler au-dessus du nid de cet oiseau.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- GilbertineNeoprof expérimenté
Thalia de G a écrit:
J'explicite ma question : les coucous ne faisant pas de nid, il est impossible de voler au-dessus du nid de cet oiseau.
Un adynaton
- Thalia de GMédiateur
J'ai vérifié sur mon Gradus et cela ne correspond pas, alors que pour moi c'en est un.Gilbertine a écrit:Thalia de G a écrit:
J'explicite ma question : les coucous ne faisant pas de nid, il est impossible de voler au-dessus du nid de cet oiseau.
Un adynaton
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- GilbertineNeoprof expérimenté
Thalia de G a écrit: J'ai vérifié sur mon Gradus et cela ne correspond pas, alors que pour moi c'en est un.
Commenta s'appelle la figure de style qui consiste à ne pas être d'accord avec le Gradus ?
- doctor whoDoyen
nlm76 a écrit:Quelles sont, d'après vous, les 15 figures de style dont la connaissance est indispensable (et suffisante) au lycée ? J'en compterais une vingtaine
assonance, allitération;
métaphore, métonymie, périphrase, alliance de mots, (zeugma?);
euphémisme, litote, hyperbole, antiphrase, prétérition;
parallélisme, antithèse, chiasme, accumulation, gradation;
enjambement, rejet & contre-rejet, suspension.
Ca ne va pas la tête ! 15 figures de styles ! Pourquoi pas tout le Gradus pendant que tu y es ?
Pour ma part, je retiendrais, dans un monde idéal :
répétition (de mot, de rythme, de son)
métaphore et comparaison
énumération
euphémisme et hyperbole
antithèse
Ces figures sont passées dans le langage cultivé courant.
Pour le reste, on peut le dire en bon français.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- InvitéeEvNiveau 5
Vous êtes pas sérieux !
Bon, j'ai fait mon petit tour,
Je compte 20 figures que je n'oserais pas ne pas enseigner aux élèves :
1-5) Comparaison/métaphore/personnification/allégorie/métonymie
6-7) Hyperbole et adunaton (adynaton)
8-12) Périphrase/euphémisme/pléonasme/prétérition/litote
13-14) Antithèse/Oxymore
15-16) Parallélisme/Chiasme
17-18) Énumération/Accumulation/gradation
19) Hypallage
20) Hypotypose (comment s'en passer désormais ?)
Pour moi, ce sont les seules figures que les élèves doivent absolument savoir NOMMER
pour le reste, l'important me semblent qu'ils décrivent ce qu'ils observent dans la forme que prend l'énoncé…
Même dans ma liste, il y a des termes que j'admettrais qu'un élève ne retrouve pas…
En fait, de toute façon, ça leur permet juste d'économiser la définition du procédé, qu'ils devraient donner s'ils ne connaissaient pas le nom de leur figure…
Bon, j'ai fait mon petit tour,
Je compte 20 figures que je n'oserais pas ne pas enseigner aux élèves :
1-5) Comparaison/métaphore/personnification/allégorie/métonymie
6-7) Hyperbole et adunaton (adynaton)
8-12) Périphrase/euphémisme/pléonasme/prétérition/litote
13-14) Antithèse/Oxymore
15-16) Parallélisme/Chiasme
17-18) Énumération/Accumulation/gradation
19) Hypallage
20) Hypotypose (comment s'en passer désormais ?)
Pour moi, ce sont les seules figures que les élèves doivent absolument savoir NOMMER
pour le reste, l'important me semblent qu'ils décrivent ce qu'ils observent dans la forme que prend l'énoncé…
Même dans ma liste, il y a des termes que j'admettrais qu'un élève ne retrouve pas…
En fait, de toute façon, ça leur permet juste d'économiser la définition du procédé, qu'ils devraient donner s'ils ne connaissaient pas le nom de leur figure…
- sadisme:
- Dialogue :
L'ÉLÈVE Dans la phrase "Ils courent, ils volent", on peut remarquer une hyperbole. Rica renforce l'impression de précipitation en utilisant le verbe "voler", et crée un effet comique, car c'est quelque chose que les humains ne peuvent pas réellement faire. Ça donne l'impression que la précipitation "donne des ailes" aux Parisiens.
LE PROF Oui, et ça s'appelle comment ?
L'ÉLÈVE Ben, une hyperbole.
LE PROF Non, quand c'est impossible de le faire…
L'ÉLÈVE Euh, je sais pas.
LE PROF Tu va me le dire, ahuri ? Ça s'appelle comment, b… ?
- doctor whoDoyen
Hypallage? Adynaton ?
Asyndète et parataxe, pendant qu'on y est.
Asyndète et parataxe, pendant qu'on y est.
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- GilbertineNeoprof expérimenté
doctor who a écrit:Hypallage? Adynaton ?
Asyndète et parataxe, pendant qu'on y est.
J'aime les polyptotes
- LefterisEsprit sacré
Qui se marient fort bien avec les homéotéleutes .Gilbertine a écrit:doctor who a écrit:Hypallage? Adynaton ?
Asyndète et parataxe, pendant qu'on y est.
J'aime les polyptotes
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IphigénieProphète
L'asyndète on s'en sert tout le temps en latin, cela dit. Et l'hendiadyn. Pour pouvoir traduire.
- User5899Demi-dieu
Oui, pareil, mais en fait, je crois que je n'ai jamais employé "alliance de mots", que j'ai stockée dans ma no go cerebral zone parmi les zeugmes, vu qu'un attelage est tout de même une alliance, j'allais dire par définition.. Mais soitthrasybule a écrit:J'ai toujours fait la distinction entre l'oxymore et l'alliance de mots.
Je n'ai jamais rencontré l'hypotypose que par allusion à Sextus Empiricus cité par Montaigne. Donc non.
Pareil pour l'adynaton : non.
La comparaison maintient le comparant et le comparé distincts dans le discours quand la métaphore affirme qu'il n'y en a plus qu'une, c'est pour ça qu'elle me semble importante (je refuse qu'on me décrive la métaphore comme une comparaison sans mot de comparaison, par parenthèse : la comparaison n'existant que par son mot, je ne vois pas comment sans celui-ci elle pourrait s'envisager).
L'hypallage ? Je réfléchis, mais finalement, en rencontre-t-on tant que ça ? Finalement, vu comme nos élèves écrivent, je crois que l'asyndète est bien plus utile (mais parataxe ne me semble pas relever des figures de style au sens courant)
Evina, on a dit 15
- AnacycliqueÉrudit
nlm76 a écrit:Quant à la largeur d'esprit de l'alliance de mots, ce n'est qu'un argument de plus en sa faveur. Ce qui compte dans cet étiquetage, ce n'est pas "d'avoir bon", c'est d'aider repérer qu'il se passe quelque chose dans un texte, et où ça se passe. Après, le nom de la figure n'aide pas beaucoup à interpréter.
On dévie du sujet (bien entendu que ce qui compte ce n'est pas l'outil pour l'outil, mais son utilisation; nul besoin de parler de dérive techniciste, ce n'est pas le sujet, je crois). Ce qui compte dans cet étiquetage, c'est qu'il soit parlant, facilement assimilable pour être retenu et utilisé correctement (la limitation du nombre de figures participe aussi à cela, d'ailleurs). De fait, il me semble qu'il faut choisir des étiquettes sans ambiguïté (exit l'alliance de mot qui recouvre plusieurs figures, finalement), éviter de jargonner lorsque c'est possible -parler d'attelage ou de zeugme (au lieu de zeugma), de "tableau vivant" plutôt que d’hypotypose, si vous voulez.
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- IphigénieProphète
le "mot" est pratique parce qu'il économise une description pas toujours aisée de la "chose" mais les figures de style deviennent une plaie comme les champs lexicaux: on a l'impression que certains élèves croient qu'expliquer un texte ce n'est plus que faire des catalogues, sans plus jamais se préoccuper du sens.
C'était particulièrement sensible dans la correction du bac, l'an dernier, avec le fameux poème de Victor Hugo, forcément!
C'est pourquoi personnellement j'avoue ne plus consacrer aucune séance en seconde aux "figures de style": ils en connaissent un stock grâce au collège, ils en rencontrent certaines au hasard des textes, et basta.
Ils sont très demandeurs, parce qu'au fond ils pensent que ça ne leur demande pas de réfléchir trop:
la méthodologie, si prisée aujourd'hui (on ne parle plus que de ça) a abouti à des stratégies d'évitement du travail de réflexion. Les élèves veulent des "méthodes" qui leur évitent de réfléchir.
C'est comme les "présentations des textes du corpus" avec leur énumération à la khon des auteurs et des œuvres (fautes d'orthographe mises à part) ,"annonces de plan" avec une problématique à la khon, quand ce n'est pas une question(à la khon) posée par le prof lui-même qui interroge , parce que hein bon, je ne vais pas pouvoir leur demander comment Ronsard se distingue ici du sonnet pétrarquiste ou comment Montaigne tire profit, à travers les citations, de sa lecture de Plutarque...
Et dans tous les cas j'essaie de leur faire comprendre qu'une fois le repérage fait il ne sert à rien s'ils n'en font pas profit pour affiner leur interprétation du texte.
Donc plutôt d'accord avec la question "les quinze figures" indispensables, et je vois qu'en gros on est d'accord sur les plus courantes.
Je vais une fois de plus endosser le rôle du senis severioris mais finalement, le temps où on n'abordait les figures de style qu'en cours de stylistique en licence (oui je sais, c'était la préhistoire :lol: ) n'était pas si bête.
C'était particulièrement sensible dans la correction du bac, l'an dernier, avec le fameux poème de Victor Hugo, forcément!
C'est pourquoi personnellement j'avoue ne plus consacrer aucune séance en seconde aux "figures de style": ils en connaissent un stock grâce au collège, ils en rencontrent certaines au hasard des textes, et basta.
Ils sont très demandeurs, parce qu'au fond ils pensent que ça ne leur demande pas de réfléchir trop:
la méthodologie, si prisée aujourd'hui (on ne parle plus que de ça) a abouti à des stratégies d'évitement du travail de réflexion. Les élèves veulent des "méthodes" qui leur évitent de réfléchir.
C'est comme les "présentations des textes du corpus" avec leur énumération à la khon des auteurs et des œuvres (fautes d'orthographe mises à part) ,"annonces de plan" avec une problématique à la khon, quand ce n'est pas une question(à la khon) posée par le prof lui-même qui interroge , parce que hein bon, je ne vais pas pouvoir leur demander comment Ronsard se distingue ici du sonnet pétrarquiste ou comment Montaigne tire profit, à travers les citations, de sa lecture de Plutarque...
Et dans tous les cas j'essaie de leur faire comprendre qu'une fois le repérage fait il ne sert à rien s'ils n'en font pas profit pour affiner leur interprétation du texte.
Donc plutôt d'accord avec la question "les quinze figures" indispensables, et je vois qu'en gros on est d'accord sur les plus courantes.
Je vais une fois de plus endosser le rôle du senis severioris mais finalement, le temps où on n'abordait les figures de style qu'en cours de stylistique en licence (oui je sais, c'était la préhistoire :lol: ) n'était pas si bête.
- egometDoyen
Cripure a écrit:L'ironie est plutôt le résultat d'un procédé, non ? En plus d'être, en grec, l'interrogation caractéristique de la démarche de Socrate.lumeeka a écrit:Allégorie, oxymore et l'ironie ?
En effet, on peut la décrire comme un résultat, au même titre que le comique, ou comme un état d'esprit, au même titre que l'humour.
Ce n'est pas un procédé. D'ailleurs plusieurs procédés peuvent contribuer à l'ironie: l'antiphrase, la litote, l'oxymore, diverses figures de rupture...
Pour ma part, les figures qui me paraissent les plus importantes à connaître au lycée sont, dans l'ordre:
- l'antiphrase
- la litote
- l'euphemisme
Rater une antiphrase, c'est passer complètement à côté du texte. Il y a du ridicule à ne pas saisir que l'auteur d'un propos est ironique. Les élèves le comprennent très bien quand on leur explique le procédé avec des exemples tirés de leur vie quotidienne. "Wahou, super, continue comme ça! " On peut ne pas saisir toutes les subtilités d'une métaphore, ou ne pas accorder d'importance à des astuces de construction, ce n'est pas grave. Mais manquer l'ironie, c'est la loose.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- User5899Demi-dieu
Seuerior senum duorum non est quae putatur primumIphigénie a écrit:le "mot" est pratique parce qu'il économise une description pas toujours aisée de la "chose" mais les figures de style deviennent une plaie comme les champs lexicaux: on a l'impression que certains élèves croient qu'expliquer un texte ce n'est plus que faire des catalogues, sans plus jamais se préoccuper du sens.
C'était particulièrement sensible dans la correction du bac, l'an dernier, avec le fameux poème de Victor Hugo, forcément!
C'est pourquoi personnellement j'avoue ne plus consacrer aucune séance en seconde aux "figures de style": ils en connaissent un stock grâce au collège, ils en rencontrent certaines au hasard des textes, et basta.
Ils sont très demandeurs, parce qu'au fond ils pensent que ça ne leur demande pas de réfléchir trop:
la méthodologie, si prisée aujourd'hui (on ne parle plus que de ça) a abouti à des stratégies d'évitement du travail de réflexion. Les élèves veulent des "méthodes" qui leur évitent de réfléchir.
C'est comme les "présentations des textes du corpus" avec leur énumération à la khon des auteurs et des œuvres (fautes d'orthographe mises à part) ,"annonces de plan" avec une problématique à la khon, quand ce n'est pas une question(à la khon) posée par le prof lui-même qui interroge , parce que hein bon, je ne vais pas pouvoir leur demander comment Ronsard se distingue ici du sonnet pétrarquiste ou comment Montaigne tire profit, à travers les citations, de sa lecture de Plutarque...
Et dans tous les cas j'essaie de leur faire comprendre qu'une fois le repérage fait il ne sert à rien s'ils n'en font pas profit pour affiner leur interprétation du texte.
Donc plutôt d'accord avec la question "les quinze figures" indispensables, et je vois qu'en gros on est d'accord sur les plus courantes.
Je vais une fois de plus endosser le rôle du senis severioris mais finalement, le temps où on n'abordait les figures de style qu'en cours de stylistique en licence (oui je sais, c'était la préhistoire :lol: ) n'était pas si bête.
Entièrement d'accord sur tous les points, comme d'habitude
Marre de voir que les fameuses fiches méthodes données par certains sont seulement utilisées pour s'éviter de réfléchir, marre des méthodes qui ne masquent pas le vide du contenu (non, on ne bâtit pas un plan de dissert ou de commentaire sans contenu ), marre de ces questions sur corpus développées sur trois pages avec une page et demi de blabla censé présenter les documents ! Débarrasse-toi de ces âneries, jeune padawan, et va donc au plus vite réfléchir au vrai travail qu'on t'a donné à faire après !
Quand je vois une question sur le corpus traitée en trois pages, et le commentaire développé sur deux pages, ça donne quoi, en note, hein ? 3 ? 4 ?
Bien d'accord là aussi.egomet a écrit:Cripure a écrit:L'ironie est plutôt le résultat d'un procédé, non ? En plus d'être, en grec, l'interrogation caractéristique de la démarche de Socrate.lumeeka a écrit:Allégorie, oxymore et l'ironie ?
En effet, on peut la décrire comme un résultat, au même titre que le comique, ou comme un état d'esprit, au même titre que l'humour.
Ce n'est pas un procédé. D'ailleurs plusieurs procédés peuvent contribuer à l'ironie: l'antiphrase, la litote, l'oxymore, diverses figures de rupture...
Pour ma part, les figures qui me paraissent les plus importantes à connaître au lycée sont, dans l'ordre:
- l'antiphrase
- la litote
- l'euphemisme
Rater une antiphrase, c'est passer complètement à côté du texte. Il y a du ridicule à ne pas saisir que l'auteur d'un propos est ironique. Les élèves le comprennent très bien quand on leur explique le procédé avec des exemples tirés de leur vie quotidienne. "Wahou, super, continue comme ça! " On peut ne pas saisir toutes les subtilités d'une métaphore, ou ne pas accorder d'importance à des astuces de construction, ce n'est pas grave. Mais manquer l'ironie, c'est la loose.
- doctor whoDoyen
Je ne crois pas que la connaissance du mot "antiphrase" apporte quoi que ce soit au fait de pouvoir saisir l'ironie d'un propos et pouvoir en parler.
Le mot "ironie" suffit bien, mais ce n'est pas à proprement parler une figure de style, en tout cas pas au premier lieu.
Le mot "ironie" suffit bien, mais ce n'est pas à proprement parler une figure de style, en tout cas pas au premier lieu.
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- User5899Demi-dieu
C'est ce qu'on a dit plus haut.doctor who a écrit:Je ne crois pas que la connaissance du mot "antiphrase" apporte quoi que ce soit au fait de pouvoir saisir l'ironie d'un propos et pouvoir en parler.
Ensuite, avec l'oral du bac, il faut être prudent. Parce que si les examinateurs sont très cool à l'écrit, vu qu'il faut rendre les copies devant
- dandelionVénérable
Comme Seurat?Cripure a écrit:C'est ce qu'on a dit plus haut.doctor who a écrit:Je ne crois pas que la connaissance du mot "antiphrase" apporte quoi que ce soit au fait de pouvoir saisir l'ironie d'un propos et pouvoir en parler.
Ensuite, avec l'oral du bac, il faut être prudent. Parce que si les examinateurs sont très cool à l'écrit, vu qu'il faut rendre les copies devantPapaDieul'IPR et qu'on ne saurait "avoir obtenu" une moyenne inférieure à 11,qqch, en revanche à l'oral, certains se lâchent et sont très pointillistes sur les termes techniques.
- NLM76Grand Maître
Cripure a écrit:
Entièrement d'accord sur tous les points, comme d'habitude
Marre de voir que les fameuses fiches méthodes données par certains sont seulement utilisées pour s'éviter de réfléchir, marre des méthodes qui ne masquent pas le vide du contenu (non, on ne bâtit pas un plan de dissert ou de commentaire sans contenu ), marre de ces questions sur corpus développées sur trois pages avec une page et demi de blabla censé présenter les documents ! Débarrasse-toi de ces âneries, jeune padawan, et va donc au plus vite réfléchir au vrai travail qu'on t'a donné à faire après !
Quand je vois une question sur le corpus traitée en trois pages, et le commentaire développé sur deux pages, ça donne quoi, en note, hein ? 3 ? 4 ?
Oui, voilà. D'ailleurs, ces copies qui devraient obtenir automatiquement moins de 05 se développent et constituent entre un tiers et la moitié des copies !
@luniquecordeau
C'est possible d'attribuer à une figure de style des effets ? Je crains fort encore une méthode qui dispense de réfléchir ?
@DoctorWho
Tu as raison : je préciserais bien que mon "indispensable" est bien exagéré. Je voulais dire "vraiment utiles, utilisables".
En somme, j'aimerais tant qu'on dise qu'aucune de ces figures de style n'est "à connaître". Ce qui est à connaître, c'est les textes. Et... j'oubliais: la grammaire. Mais je crains qu'en effet beaucoup ne pensent que le cours de français a pour but de transmettre ces connaissances-là (les figures, les genres, les registres, l'histoire littéraire avec ses prétendus "mouvements") que celles-ci (les textes, les textes, les textes).
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
Anacyclique a écrit:nlm76 a écrit:Quant à la largeur d'esprit de l'alliance de mots, ce n'est qu'un argument de plus en sa faveur. Ce qui compte dans cet étiquetage, ce n'est pas "d'avoir bon", c'est d'aider repérer qu'il se passe quelque chose dans un texte, et où ça se passe. Après, le nom de la figure n'aide pas beaucoup à interpréter.
On dévie du sujet (bien entendu que ce qui compte ce n'est pas l'outil pour l'outil, mais son utilisation; nul besoin de parler de dérive techniciste, ce n'est pas le sujet, je crois). Ce qui compte dans cet étiquetage, c'est qu'il soit parlant, facilement assimilable pour être retenu et utilisé correctement (la limitation du nombre de figures participe aussi à cela, d'ailleurs). De fait, il me semble qu'il faut choisir des étiquettes sans ambiguïté (exit l'alliance de mot qui recouvre plusieurs figures, finalement), éviter de jargonner lorsque c'est possible -parler d'attelage ou de zeugme (au lieu de zeugma), de "tableau vivant" plutôt que d’hypotypose, si vous voulez.
Ah si justement, c'est le sujet ! En l'occurrence, il me semble que l'exigence d'univocité relève de cette dérive techniciste: les mots de la langue sont polysémiques, et c'est une excellente chose. Le fantasme d'une bijection entre le monde et les mots n'est qu'un fantasme, fantasme, il me semble l'avoir remarqué, plus souvent cultivé, pour ce qui concerne les figures de style, par les gens qui ne savent pas le grec, et sont tout excités par l'allure de mots qu'ils ne comprennent pas.
Pour autant, la question de choisir entre "oxymore" et "alliance de mots" me paraît ouverte. Peut-être pourrons-nous y revenir sur un fil spécifique.
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- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Presse-puréeGrand sage
Et selon vous, à la fin de la troisième, sur tout ce que vous nommez, lesquelles doivent être connues?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
ComparaisonPresse-purée a écrit:Et selon vous, à la fin de la troisième, sur tout ce que vous nommez, lesquelles doivent être connues?
Métaphore
Personnification
Périphrase
Euphémisme
Litote
Gradation
Antiphrase
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