- JennyMédiateur
Parménide : Ce qui m'inquiète, c'est que ce manque de légitimité, on le ressent aussi quand on est stagiaire. Parfois, on sent qu'on n'a pas été bon, qu'on aurait du faire autrement. L'année de stage est parfois infantilisante et du coup, ce n'est pas toujours simple de se sentir "vrai prof". Je pense qu'on se sent légitime avec l'expérience.
Pourquoi ne pas chercher des remplacements dans ta matière ? Si tu as ton concours, tu auras forcément des classes à examen, c'est une grosse responsabilité. Acquérir un peu d'expérience avant peut être positif (et te permettre de voir si le métier te plaît vraiment).
Ca t'avait plu ton remplacement ?
Pour les cours particuliers, tu sais, la majorité des intervenants sont des étudiants. Si tu fais ton travail correctement, il n'y a pas de culpabilité à avoir.
Pourquoi ne pas chercher des remplacements dans ta matière ? Si tu as ton concours, tu auras forcément des classes à examen, c'est une grosse responsabilité. Acquérir un peu d'expérience avant peut être positif (et te permettre de voir si le métier te plaît vraiment).
Ca t'avait plu ton remplacement ?
Pour les cours particuliers, tu sais, la majorité des intervenants sont des étudiants. Si tu fais ton travail correctement, il n'y a pas de culpabilité à avoir.
- ShajarVénérable
Que tu aies déjà vu une classe, c'est quand même positif. Par contre, tu ne te sentiras pas plus légitime avec un concours que sans, à mon avis, que ce soit ta matière ou non. L'acte d'enseignement est le même.Parménide a écrit:
Oui, en plus de cours particuliers (j'ai été recruté par ACADOMIA en 2010) j'ai fait un remplacement en lettres en collège. ça ne m'a pas déplu mais c'est une expérience que je ne renouvelerai pas car je me suis beaucoup trop senti "en amateur", devant les élèves. Notamment à cause du fait que la discipline n'était pas la même. Et puis j'éprouve beaucoup de culpabilité à l'idée d'enseigner sans être titulaire d'un concours. Même dans le cadre de cours particuliers.
La fac offre ce qu'offre toutes les facs : des cours magistraux pour permettre de débroussailler le sujet et de faciliter les lectures, des TD pour comprendre des points précis, éventuellement des méthodes, et des entraînements - plutôt pas mal, si tu as pu passer 4 écrits/an. On pourrait te demander pourquoi tu t'es senti rejeté, qu'est-ce qui, matériellement, s'est mal passé, mais ça n'amènerait qu'à une chose : tu vas continuer de défendre ton point de vue becs et ongles, tu vas ruminer, recommencer, quelqu'un va répondre, et ça va continuer le cercle vicieux. Alors maintenant, prend acte que tu as quitté la fac, que tu as eu un mauvais ressenti que personne ici ne partage, et passe à la suite. Arrête d'en parler, ne répond plus à ceux qui t'en parlent, ça va te prendre du temps et de l'énergie vis à vis de ton concours. Tu as visiblement trouvé ta manière de fonctionner, tant mieux ; tes questions ont trouvé beaucoup de réponses. Donc file bosser.Parménide a écrit:
La fac a été malhonnête au sens où elle a prétendu assurer une formation qui est pour l'essentiel restée lettre morte. Dans le monde du commerce on appellerait ça de la publicité mensongère. Et encore, ça , ça pourrait être pardonnable, mais le pire c'est la façon dont j'ai été rejeté !
- DesolationRowEmpereur
Al-qalam a écrit:Que tu aies déjà vu une classe, c'est quand même positif. Par contre, tu ne te sentiras pas plus légitime avec un concours que sans, à mon avis, que ce soit ta matière ou non. L'acte d'enseignement est le même.Parménide a écrit:
Oui, en plus de cours particuliers (j'ai été recruté par ACADOMIA en 2010) j'ai fait un remplacement en lettres en collège. ça ne m'a pas déplu mais c'est une expérience que je ne renouvelerai pas car je me suis beaucoup trop senti "en amateur", devant les élèves. Notamment à cause du fait que la discipline n'était pas la même. Et puis j'éprouve beaucoup de culpabilité à l'idée d'enseigner sans être titulaire d'un concours. Même dans le cadre de cours particuliers.La fac offre ce qu'offre toutes les facs : des cours magistraux pour permettre de débroussailler le sujet et de faciliter les lectures, des TD pour comprendre des points précis, éventuellement des méthodes, et des entraînements - plutôt pas mal, si tu as pu passer 4 écrits/an. On pourrait te demander pourquoi tu t'es senti rejeté, qu'est-ce qui, matériellement, s'est mal passé, mais ça n'amènerait qu'à une chose : tu vas continuer de défendre ton point de vue becs et ongles, tu vas ruminer, recommencer, quelqu'un va répondre, et ça va continuer le cercle vicieux. Alors maintenant, prend acte que tu as quitté la fac, que tu as eu un mauvais ressenti que personne ici ne partage, et passe à la suite. Arrête d'en parler, ne répond plus à ceux qui t'en parlent, ça va te prendre du temps et de l'énergie vis à vis de ton concours. Tu as visiblement trouvé ta manière de fonctionner, tant mieux ; tes questions ont trouvé beaucoup de réponses. Donc file bosser.Parménide a écrit:
La fac a été malhonnête au sens où elle a prétendu assurer une formation qui est pour l'essentiel restée lettre morte. Dans le monde du commerce on appellerait ça de la publicité mensongère. Et encore, ça , ça pourrait être pardonnable, mais le pire c'est la façon dont j'ai été rejeté !
Amen.
- ParménideNeoprof expérimenté
Jenny a écrit: Parménide : Ce qui m'inquiète, c'est que ce manque de légitimité, on le ressent aussi quand on est stagiaire.
Oui je comprends. Mais tout de même, être reçu au concours a une valeur en soi. Une valeur psychologique aussi. Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années
Jenny a écrit:
Pourquoi ne pas chercher des remplacements dans ta matière ?
J'avais fait un dossier par rapport à ça mais ça n'a jamais eu de suites. Je ne comprends pas trop ce qui s'est passé... Soit ils ont perdu ce que j'ai envoyé, soit j'ai pas du faire ça dans les règles. Il faut dire que j'ai un rapport tellement chaotique a l'administration... (point à travailler ça aussi !)
Et puis j'avais envoyé mon dossier dans un lycée où il n'y avait plus de prof de philo 2 mois avant le bac. Ils ont totalement fait le mort. :shock:
Jenny a écrit:
Ca t'avait plu ton remplacement ?
Comme j'ai dit : c'était intéressant mais pas révélateur de grand chose. Pas titulaire d'un concours, pas la même discipline...
En tous cas j'ai compris une chose, en liant cette expérience avec ce qui m'a été raconté ici bien plus tard : c'est que l'autorité sur les élèves au lycée doit être plus compliquée à mettre en œuvre et délicate à gérer. Parce que les collégiens sont quand même assez impressionnables. Tandis que les lycéens ce sera moins le cas, je pense, et aussi , il me semble qu'ils agiront de façon plus sournoise.
Jenny a écrit:
Pour les cours particuliers, tu sais, la majorité des intervenants sont des étudiants. Si tu fais ton travail correctement, il n'y a pas de culpabilité à avoir.
Si parce que lorsque les élèves me montraient leurs devoirs je me suis senti beaucoup trop démuni pour les aider. Je pu transmettre un certain nombre de connaissances mais j'étais vraiment en deçà du niveau pour prétendre enseigner la philo honnêtement.
Après, c'est tellement difficile de se rendre compte : un élève est passé de 5 à 8. Est ce que c'est grâce à moi ou pas? Est ce qu'il aurait pu aller au delà avec quelqu'un d'autre? etc...
Il ne faut pas oublier que j'ai donné des cours particuliers en ayant un niveau très faible en explication de texte. Si bien que j'ai été obligé d'éviter la chose, plus ou moins.
Mais je me suis bien juré de ne plus travailler en amateur.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- MalagaModérateur
Ce topic est effrayant, vraiment effrayant. Parmenide, je suis désolée de te lire (et j'espère avoir tort) mais je ne t'imagine pas du tout enseignant. Face à une classe, il faut savoir écouter, réagir vite, ne pas rester fixé à tout prix sur l'image qu'on a des élèves, d'un cours parfait... Bref, il faut souvent savoir improviser et que les élèves ressentent que le prof est le seul maître à bord et qu'il sait où il va.
Or, en te lisant, on a le sentiment que tu ne sais pas du tout où tu vas. J'espère que tu es bien conscient du fait que, si tu obtiens le CAPES, tu devras commencer à enseigner le 1er septembre sans préparation au métier de prof. Qu'il faudra que tu fasses preuve d'autonomie, de débrouillardise pour ne pas couler et pour ne pas faire couler tes élèves...
Or, en te lisant, on a le sentiment que tu ne sais pas du tout où tu vas. J'espère que tu es bien conscient du fait que, si tu obtiens le CAPES, tu devras commencer à enseigner le 1er septembre sans préparation au métier de prof. Qu'il faudra que tu fasses preuve d'autonomie, de débrouillardise pour ne pas couler et pour ne pas faire couler tes élèves...
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- MalagaModérateur
Parménide a écrit:Jenny a écrit: Parménide : Ce qui m'inquiète, c'est que ce manque de légitimité, on le ressent aussi quand on est stagiaire.
Oui je comprends. Mais tout de même, être reçu au concours a une valeur en soi. Une valeur psychologique aussi. Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années
Certaines IUFM accueillaient les stagiaires en leur disant "vous avez eu le concours, c'est bien, mais cela ne prouve rien. Il va falloir nous montrer, nous prouver que vous pouvez être prof".
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- JPhMMDemi-dieu
Là est tout le nœud de la situation.Parménide a écrit:Jenny a écrit: Parménide : Ce qui m'inquiète, c'est que ce manque de légitimité, on le ressent aussi quand on est stagiaire.
Oui je comprends. Mais tout de même, être reçu au concours a une valeur en soi. Une valeur psychologique aussi. Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années.
Valeur et dépréciation ne sont pas à interroger dans l'extérieur à soi, pour des raisons de définition y compris (mais pas seulement). C'est évidemment une tentation forte, mais cette tentation est une simple esquive de la réalité, et donc un empêchement de la résolution de la tension problématique. Dans la relation Moi <> Non-moi, elle est à résoudre dans le premier élément.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DesolationRowEmpereur
JPhMM a écrit:Là est tout le nœud de la situation.Parménide a écrit:Jenny a écrit: Parménide : Ce qui m'inquiète, c'est que ce manque de légitimité, on le ressent aussi quand on est stagiaire.
Oui je comprends. Mais tout de même, être reçu au concours a une valeur en soi. Une valeur psychologique aussi. Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années.
Valeur et dépréciation ne sont pas à interroger dans l'extérieur à soi, pour des raisons de définition y compris (mais pas seulement). C'est évidemment une tentation forte, mais cette tentation est une simple esquive de la réalité, et donc un empêchement de la résolution de la tension problématique. Dans la relation Moi <> Non-moi, elle est à résoudre dans le premier élément.
:shock:
- ParménideNeoprof expérimenté
Malaga a écrit:
Face à une classe, il faut savoir écouter, réagir vite, ne pas rester fixé à tout prix sur l'image qu'on a des élèves, d'un cours parfait... Bref, il faut souvent savoir improviser et que les élèves ressentent que le prof est le seul maître à bord et qu'il sait où il va.
Je sais. Et j'ai envie d'apprendre à faire tout ça.
J'ai VRAIMENT envie d'apprendre à faire tout ça.
Le problème c'est que j'ai eu des bâtons constants dans les roues, à cause de ces histoires disciplinaires, de méthode , etc...
Malaga a écrit:
Or, en te lisant, on a le sentiment que tu ne sais pas du tout où tu vas. J'espère que tu es bien conscient du fait que, si tu obtiens le CAPES, tu devras commencer à enseigner le 1er septembre sans préparation au métier de prof.
Malaga a écrit:
Qu'il faudra que tu fasses preuve d'autonomie, de débrouillardise pour ne pas couler et pour ne pas faire couler tes élèves...
Je ne peux pas répondre autre chose que ce que j'ai mis précédemment. Mais je suis quand même soulagé de savoir un peu mieux où je vais. Maintenant il va falloir que je fasse fructifier l'avantage initial conquis (malheureusement avec 8 ans de retard ! ) .
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- JPhMMDemi-dieu
Ben quoi ?DesolationRow a écrit:JPhMM a écrit:Là est tout le nœud de la situation.Parménide a écrit:
Oui je comprends. Mais tout de même, être reçu au concours a une valeur en soi. Une valeur psychologique aussi. Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années.
Valeur et dépréciation ne sont pas à interroger dans l'extérieur à soi, pour des raisons de définition y compris (mais pas seulement). C'est évidemment une tentation forte, mais cette tentation est une simple esquive de la réalité, et donc un empêchement de la résolution de la tension problématique. Dans la relation Moi <> Non-moi, elle est à résoudre dans le premier élément.
:shock:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
Parménide a écrit:NON
Je ne peux pas laisser dire des choses pareilles.
La fac a été malhonnête au sens où elle a prétendu assurer une formation qui est pour l'essentiel restée lettre morte. Dans le monde du commerce on appellerait ça de la publicité mensongère. Et encore, ça , ça pourrait être pardonnable, mais le pire c'est la façon dont j'ai été rejeté !
Et je trouve que c'est trop facile de parler d'autonomie à tous bouts de champs. Il y a des choses qu'on n'acquiert pas par soi-même. Et on ne peut pas corriger soi même ses propres copies, par exemple.
Ha mais j'ai bien compris que tu n'étais pas d'accord. Je parle de faits, moi, pas de ressenti. Traite donc le sujet proposé par philopoussin, tiens.
Quant aux deux phrases en gras, deux choses :
1/ Certes, certaines choses ne peuvent s'acquérir par soi-même. Mais aucune de ces choses n'entre dans le cadre des concours.
2/ Bien sûr que si, on peut. Tu crois que j'ai fait quoi, en préparant mon concours? Je piochais un sujet dans la liste que je m'étais établie en début d'année, je le traitais en six, cinq, quatre, puis trois heures (plan détaillé), puis je le corrigeais moi-même. Bien sûr, une correction externe par un prof compétent aurait été préférable, mais puisque ce n'était pas possible, je faisais avec ce que j'avais.
Le but de ces entraînements, c'est surtout de réfléchir à un maximum de sujets, de façon à ce qu'on ait traité quelque chose qui s'approche un maximum de ce qui tombe le jour du concours. Pas besoin de correction pour ça, juste une paire de...stylos, et de la volonté. Mais je te l'ai déjà dit trente fois, ça. Mais tu t'en fous, tu préfères pleurnicher plutôt que de bosser. Tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de l'emploi du temps que je te proposais, par exemple.
Parménide a écrit:Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années
Pauvre chéri.
Parle d'adversité à quelqu'un qui a préparé le concours tout en bossant à mi-temps, en se relevant tout juste d'un cancer. Sans rougir, si possible.
Ou à ceux qui ont préparé et préparent ce concours tout en faisant bouillir la marmite parce que gamins, etc. , autrement dit, en bossant à temps plein.
Alors tes couineries sur l'adversité, toi qui as la chance de n'avoir que ça à foutre de tes journées, merci de te les garder, steuplé. Un peu de décence, Parménide.
Parménide a écrit:Si parce que lorsque les élèves me montraient leurs devoirs je me suis senti beaucoup trop démuni pour les aider. Je pu transmettre un certain nombre de connaissances mais j'étais vraiment en deçà du niveau pour prétendre enseigner la philo honnêtement.
Mais tu ne seras pas davantage au niveau l'an prochain face à des élèves. Il serait temps que tu le comprennes. Que réussir le concours soit une aide psychologique, qu'on se sente plus apte et plus légitime à enseigner, OK, je veux bien. Mais ça ne tiendra que jusqu'à ce que tu arrives dans ta classe. Après, la légitimité, tu la remettras constamment en question, toute ton année de stage. Tu te sentiras nul, désarmé, pas fait pour ça, comme neuf stagiaires sur dix. Et c'est quelqu'un dont l'année de stage se passe idéalement qui te le dit : j'ai une tutrice fantastique, un établissement tranquille, des élèves gérables (voire exceptionnels pour mes 4e ♥), aucune difficulté de gestion de classe, etc. Des conditions en établissement idéales, donc. Et pourtant je me sens souvent nul, et rarement légitime.
Alors imagine ce que peut être ce sentiment chez un stagiaire qui est dans un établissement difficile. Qui a un tuteur fantôme ou pourri. Des élèves affreux. Tout ça à la fois.
Parménide a écrit:En tous cas j'ai compris une chose, en liant cette expérience avec ce qui m'a été raconté ici bien plus tard : c'est que l'autorité sur les élèves au lycée doit être plus compliquée à mettre en œuvre et délicate à gérer. Parce que les collégiens sont quand même assez impressionnables. Tandis que les lycéens ce sera moins le cas, je pense, et aussi , il me semble qu'ils agiront de façon plus sournoise.
*smiley qui se roule par terre de rire*
Mon pauvre, je crois que tu te fais beaucoup d'illusions sur beaucoup de choses.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DesolationRowEmpereur
JPhMM a écrit:Ben quoi ?DesolationRow a écrit:JPhMM a écrit:
Là est tout le nœud de la situation.
Valeur et dépréciation ne sont pas à interroger dans l'extérieur à soi, pour des raisons de définition y compris (mais pas seulement). C'est évidemment une tentation forte, mais cette tentation est une simple esquive de la réalité, et donc un empêchement de la résolution de la tension problématique. Dans la relation Moi <> Non-moi, elle est à résoudre dans le premier élément.
:shock:
Je me moquais (gentiment, hein).
- JPhMMDemi-dieu
Je sais bien.
Je ne l'ai pas pris autrement.
Je ne l'ai pas pris autrement.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- philopoussinNiveau 8
Maintenant que j’y repense, à cette session du capes j’avais eu le choix entre le sujet proposé plus haut et : Y a-t-il des devoirs envers soi - même?
A reconsidérer la chose aujourd’hui, je ne sais lequel serait le plus profitable à Parmenide.
Dans les deux cas, ma boîte à MP est ouverte (mais je précise prompto que je suis jeune professeur débutante, fraîchement sortie du concours, et qu’en conséquence peut être n’ai-je pas aux yeux de l ’ intéressé la légitimité à vouloir aider qui que ce soit, si c’est le cas il aura bien sûr l'amabilité de me le faire savoir...)
A reconsidérer la chose aujourd’hui, je ne sais lequel serait le plus profitable à Parmenide.
Dans les deux cas, ma boîte à MP est ouverte (mais je précise prompto que je suis jeune professeur débutante, fraîchement sortie du concours, et qu’en conséquence peut être n’ai-je pas aux yeux de l ’ intéressé la légitimité à vouloir aider qui que ce soit, si c’est le cas il aura bien sûr l'amabilité de me le faire savoir...)
- ParménideNeoprof expérimenté
philopoussin a écrit:
mais je précise prompto que je suis jeune professeur débutante, fraîchement sortie du concours, et qu’en conséquence peut être n’ai-je pas aux yeux de l ’ intéressé la légitimité à vouloir aider qui que ce soit, si c’est le cas il aura bien sûr l'amabilité de me le faire savoir...
Je ne me permettrais pas de penser ça. :shock:
Après tout, tu as été reçue...
Mais là je travaille sur un texte !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Oui, mais philopoussin a été favorisée, elle connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a un jour vaguement entendu parler de quelqu'un qui aurait eu un prof de philo, une fois.
Tu ne te permettrais pas de penser ça, dis-tu. Mais tu te conduis exactement comme si tu le pensais. En tout cas avec les lauréats d'autres concours que le CAPES de philo.
Bien. Bon courage.
Tu ne te permettrais pas de penser ça, dis-tu. Mais tu te conduis exactement comme si tu le pensais. En tout cas avec les lauréats d'autres concours que le CAPES de philo.
Parménide a écrit:Mais là je travaille sur un texte !
Bien. Bon courage.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
Rendash : entièrement d'accord
Pour les collégiens "impressionnables", ça doit être une espèce rare. J'ai une classe comme ça cette année… mais le contexte est favorable. Ce n'est pas l'adjectif que j'aurais choisi pour désigner mes 6e de l'an dernier.
Parménide : bien
Pour les collégiens "impressionnables", ça doit être une espèce rare. J'ai une classe comme ça cette année… mais le contexte est favorable. Ce n'est pas l'adjectif que j'aurais choisi pour désigner mes 6e de l'an dernier.
Parménide : bien
- philopoussinNiveau 8
Parménide a écrit:
Je ne me permettrais pas de penser ça. :shock:
Après tout, tu as été reçue...
Mais là je travaille sur un texte !
Le texte sera fini ce soir heure de Paris (pas plus de 5 heures!)
JE VEUX UN PLAN DETAILLE SUR MON BUREAU DEMAIN MATIN (ou comment Philopoussin en profite pour tester son autorité naturelle )
- DesolationRowEmpereur
philopoussin a écrit:Parménide a écrit:
Je ne me permettrais pas de penser ça. :shock:
Après tout, tu as été reçue...
Mais là je travaille sur un texte !
Le texte sera fini ce soir heure de Paris (pas plus de 5 heures!)
JE VEUX UN PLAN DETAILLE SUR MON BUREAU DEMAIN MATIN (ou comment Philopoussin en profite pour tester son autorité naturelle )
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:Je comprends que la solidarité pousse tout le monde ici à défendre la fac. Mais personnellement , j'ai vécu à cause d'eux des années de cauchemar.
Tout le monde s'en bat l'aile de ta fac et personne ne la défend.
Rejeter la faute de ses échecs sur les autres, ce n'est pas très adulte.
Un concours, c'est par définition sélectif, ta fac n'a sûrement jamais prétendu que tous les étudiants suivant la formation le décrocheraient.
Ça va peut-être t'étonner mais il faut bosser pour réussir pas se laisser porter par le vent pendant 10 ans et se plaindre ensuite !
Parménide a écrit:Pourquoi je pourrais pas préparer cette année de stage et la réussir?Gryphe a écrit: Bon, OK, il te faut ce concours. OK.
Et une fois que tu l'as, et que tu te fais rétamer à l'année de stage (certitude)
Pourquoi je pourrais pas faire en sorte que ça se passe de façon normale?
Pourquoi je ne parviendrais pas à acquérir les compétences nécessaires à tous points de vue?
Ne dit on pas qu'il faut positiver et se prendre en mains?
Il n'y a matériellement pas le temps de "préparer" une année de stage entre la réussite du concours en juin et la rentrée en septembre où l'on prend ses classes en charge tout de suite., surtout quand on est capable de poser 35 890 fois les mêmes questions sans jamais écouter les réponses.
Parménide a écrit:J'avais fait un dossier par rapport à ça mais ça n'a jamais eu de suites. Je ne comprends pas trop ce qui s'est passé... Soit ils ont perdu ce que j'ai envoyé, soit j'ai pas du faire ça dans les règles. Il faut dire que j'ai un rapport tellement chaotique a l'administration... (point à travailler ça aussi !)Jenny a écrit: Pourquoi ne pas chercher des remplacements dans ta matière ?
Et puis j'avais envoyé mon dossier dans un lycée où il n'y avait plus de prof de philo 2 mois avant le bac. Ils ont totalement fait le mort. :shock:
Je te l'ai déjà dit, une recherche d'emploi réelle ne se résume pas à envoyer quelques dossiers/CV et ne rien faire ensuite. Dans un contexte économique où le chômage atteint des records, il faut un peu se bouger le c** et se déplacer, téléphoner, relancer et ne pas simplement attendre que des gens qui reçoivent des dizaines de CV décident de te rappeler. C'est toi qui a "fait le mort" dans cette situation.
Parménide a écrit: Comme j'ai dit : c'était intéressant mais pas révélateur de grand chose. Pas titulaire d'un concours, pas la même discipline...
En tous cas j'ai compris une chose, en liant cette expérience avec ce qui m'a été raconté ici bien plus tard : c'est que l'autorité sur les élèves au lycée doit être plus compliquée à mettre en œuvre et délicate à gérer. Parce que les collégiens sont quand même assez impressionnables. Tandis que les lycéens ce sera moins le cas, je pense, et aussi , il me semble qu'ils agiront de façon plus sournoise.
6 mois (ou plus) après ton arrivée sur le forum, tu es encore capable de sortir de telles absurdités ?
Des élèves de collège plus faciles à gérer que des lycéens ? Mais tu vis dans quel monde ?
Parménide a écrit: Si parce que lorsque les élèves me montraient leurs devoirs je me suis senti beaucoup trop démuni pour les aider. Je pu transmettre un certain nombre de connaissances mais j'étais vraiment en deçà du niveau pour prétendre enseigner la philo honnêtement.
Après, c'est tellement difficile de se rendre compte : un élève est passé de 5 à 8. Est ce que c'est grâce à moi ou pas? Est ce qu'il aurait pu aller au delà avec quelqu'un d'autre? etc...
Il ne faut pas oublier que j'ai donné des cours particuliers en ayant un niveau très faible en explication de texte. Si bien que j'ai été obligé d'éviter la chose, plus ou moins.
Mais je me suis bien juré de ne plus travailler en amateur.
À ce rythme-là, tu ne vas jamais travailler, pas plus en prof qu'en plombier, secrétaire ou manutentionnaire. Et quand tes parents en auront marre de t'entretenir à rien faire, tu vas connaître la vraie galère !
- JennyMédiateur
Parménide : Tu te rends quand même compte, que plus tu attends pour travailler, plus ça va être difficile de trouver un emploi ? Un employeur te demandera forcément des explications sur les "trous" dans ton CV.
Si tu ne décroches pas le CAPES, il faudra bien travailler. Ta famille ne pourra peut être pas éternellement t'entretenir.
Si tu ne décroches pas le CAPES, il faudra bien travailler. Ta famille ne pourra peut être pas éternellement t'entretenir.
- SphinxProphète
Je trouve qu'Henriette a très bien résumé le cycle infernal
C'est ce que je me dis depuis plusieurs pages : le bilan d'une année de concours plusieurs mois avant de passer les écrits ? Et après, Parménide se demande pourquoi on dit qu'il va au casse-pipe, alors que dans sa propre tête c'est déjà plié.
J'allais carrément embrayer sur les gens qui n'ont même pas la chance de faire des études et qui vivent dans des pays en guerre, mais oui, il y a aussi ça...
M'enfin bon, pour ce qu'on en sait, vu que Parménide fait toujours des allusions mystérieuses à ses malheurs mystérieux sans jamais préciser quoi (a-t-il répondu à ton MP), pour ce qu'on en sait, il est père célibataire de quatre enfants, travaille comme manutentionnaire le jour et vigile la nuit, vient d'un pays en guerre et a déjà eu plusieurs cancers, sans parler des Chinois du FBI qui noyautent la fac (il ne nous l'a pas dit, mais sa fac, c'était en Corée du Nord)
Quant aux collégiens impressionnables : lol. Si j'ose dire.
piesco a écrit:Sei a écrit:J'ai pas trouvé le bilan…?
Au même temps, faire le bilan avant de passer les épreuves, comment dire...
C'est ce que je me dis depuis plusieurs pages : le bilan d'une année de concours plusieurs mois avant de passer les écrits ? Et après, Parménide se demande pourquoi on dit qu'il va au casse-pipe, alors que dans sa propre tête c'est déjà plié.
Rendash a écrit:Parménide a écrit:Surtout pour quelqu'un comme moi, qui est confronté à l'adversité depuis des mois et des années
Pauvre chéri.
Parle d'adversité à quelqu'un qui a préparé le concours tout en bossant à mi-temps, en se relevant tout juste d'un cancer. Sans rougir, si possible.
Ou à ceux qui ont préparé et préparent ce concours tout en faisant bouillir la marmite parce que gamins, etc. , autrement dit, en bossant à temps plein.
Alors tes couineries sur l'adversité, toi qui as la chance de n'avoir que ça à foutre de tes journées, merci de te les garder, steuplé. Un peu de décence, Parménide.
J'allais carrément embrayer sur les gens qui n'ont même pas la chance de faire des études et qui vivent dans des pays en guerre, mais oui, il y a aussi ça...
M'enfin bon, pour ce qu'on en sait, vu que Parménide fait toujours des allusions mystérieuses à ses malheurs mystérieux sans jamais préciser quoi (a-t-il répondu à ton MP), pour ce qu'on en sait, il est père célibataire de quatre enfants, travaille comme manutentionnaire le jour et vigile la nuit, vient d'un pays en guerre et a déjà eu plusieurs cancers, sans parler des Chinois du FBI qui noyautent la fac (il ne nous l'a pas dit, mais sa fac, c'était en Corée du Nord)
Quant aux collégiens impressionnables : lol. Si j'ose dire.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- SphinxProphète
Par ailleurs, Parménide : tu parles plus haut (j'ai la flemme de retrouver le message) de dichotomie entre la philo bossée pour ton plaisir et la philo bossée pour le concours. La philo bossée pour le concours, ça consiste, on l'a bien compris, pendant six ans, à lire un manuel de Terminale, et depuis quatre mois, à lire le Gorgias. Mais la philo pour le plaisir, si tu n'as jamais lu un livre, ça consiste en quoi ?
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JPhMMDemi-dieu
J'ai bien une réponse, mais elle n'est pas charto-compatible.Sphinx a écrit:Par ailleurs, Parménide : tu parles plus haut (j'ai la flemme de retrouver le message) de dichotomie entre la philo bossée pour ton plaisir et la philo bossée pour le concours. La philo bossée pour le concours, ça consiste, on l'a bien compris, pendant six ans, à lire un manuel de Terminale, et depuis quatre mois, à lire le Gorgias. Mais la philo pour le plaisir, si tu n'as jamais lu un livre, ça consiste en quoi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ShajarVénérable
Je vous signale que depuis 2h, bien que toujours en ligne (personne n'est parfait), Parménide n'est pas intervenu. Peut-être qu'il bosse !
- WonderWomanBon génie
Est-ce que tu te rends compte que personne ne te donnera une méthode, personne ne t'apprendra comment te comporter face à une classe ? Que tu devras te débrouiller TOUT SEUL, i.e. chercher des idées par toi-même, tâtonner, échouer, essayer, recommencer. Que tu ne pourras pas dire "c'est la faute à l'ESPE, elle ne m'a pas appris" parce que l'ESPE ne t'apprendra rien ? Ton tuteur pourra, au mieux, te donner quelques conseils, mais il faut se rendre à l'évidence : face à de l'humain, ce qui fonctionne pour qqun ne fonctionne par pour qqun d'autre, et ce qui fonctionne avec une classe ne fonctionnera pas avec une autre ?Parménide a écrit:Malaga a écrit:
Face à une classe, il faut savoir écouter, réagir vite, ne pas rester fixé à tout prix sur l'image qu'on a des élèves, d'un cours parfait... Bref, il faut souvent savoir improviser et que les élèves ressentent que le prof est le seul maître à bord et qu'il sait où il va.
Je sais. Et j'ai envie d'apprendre à faire tout ça.
J'ai VRAIMENT envie d'apprendre à faire tout ça.
Le problème c'est que j'ai eu des bâtons constants dans les roues, à cause de ces histoires disciplinaires, de méthode , etc...
Tu devras apprendre TOUT SEUL.
De façon AUTONOME.
Et il n'y a pas 8 années de stage, hein.
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