- ParménideNeoprof expérimenté
Cette prise de conscience tardive est due au fait que j'avais besoin d'expérimenter la même chose pour vraiment le croire de façon totale: j'ai eu le déclic quand j'ai eu le retour de ma première dissertation, en octobre. Je n'ai quasiment pas utilisé de références et c'était susceptible de valoir 10. J'avais besoin de le vivre pour y croire d'un point de vue émotionnel, mais ça n'enlève rien au fait que je croyais ce que tu m'avais dit dès le début.
Après, est ce que la copie en question aurait vraiment valu 10, ou plus, ou moins par rapport à d'autres: c'est tout le problème
Concernant la façon dont je considère a présent les références, j'ai caricaturé mais j'ai l'impression que la vérité n'est pas loin. Je pense qu'une référence ne tient pas lieu de réflexion, par conséquent elle a toujours un côté contingent
Après, est ce que la copie en question aurait vraiment valu 10, ou plus, ou moins par rapport à d'autres: c'est tout le problème
Concernant la façon dont je considère a présent les références, j'ai caricaturé mais j'ai l'impression que la vérité n'est pas loin. Je pense qu'une référence ne tient pas lieu de réflexion, par conséquent elle a toujours un côté contingent
- RendashBon génie
Parménide a écrit:
Quand je suis rentré en contact avec ce professeur je pensais pas qu'il irait jusqu'à me demander 20 euros par devoir.
PauvreYorick a écrit:
Ami renne, la flagornerie ne vous attirera nul privilège
Je savais que ça finirait en queue de poisson : assis, renne, et tais-toi
Parménide a écrit:Désolé pour la longueur,
Ils s'excusent toujours tous pour la longueur.
Parménide a écrit:
je me suis lancé sans aucun recul dans la lecture des rapports de jury qui ont totalement corrompu ma perception des exigences du concours, la pression a été mise sur moi par mon entourage, etc... donc j'ai été pendant plusieurs années dans les pires conditions qui soient pour réussir.
[...]j'avais l'impression d'être dans un milieu trop vaste , sans repères de travail.[...]
Comme tout le monde. Tout le monde.
Parménide a écrit:
Ce qui n'est pas normal c'est que tout le monde n'a pas été contraint à ça. Je maintiens et je maintiendrai toujours mes accusations envers la fac, qui pour moi, non seulement n'a pas joué le jeu, mais en plus a dispensé sa formation à la "tête du client", semble t il.
C'est drôel, tu disais quelques posts plus haut que des gens étaient allés voir en-dehors de l'institution
"A la tête du client" : ils avaient des cours particuliers auxquels tu n'étais pas convié? Des exercices supplémentaires? Les sujets du CAPES à l'avance, peut-être? :lol:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User19866Expert
Rendash, sur l'injustice au sein de la fac, j'ai connu un peu la même chose lorsque je me suis inscrite en "M2" pour préparer les oraux du CAPES (session exceptionnelle, nous avions un an pour nous concentrer sur l'admission).
En fait de M2, il s'agissait exclusivement de préparer le concours, et effectivement, "on" a refusé de me faire passer des oraux blancs que passaient les autres ou refusé que je fasse les exercices oraux que tout le monde faisait. Cela était dû, pour ce que j'en ai compris,à leur bêtise au fait que je ne venais pas de cette fac et que j'avais été admissible sans faire mon M1 chez eux.
Bref, tout ça pour corroborer le témoignage de Mafalda et dire que oui, les injustices à la fac, ça existe. Mais bon, comme je suis une fille un peu têtue, je n'ai pas attendu de planter le CAPES pour faire comme la totalité des gens ici (et la totalité des gens ayant réussi un concours) : remonter mes manches me mettre au travail.
En fait de M2, il s'agissait exclusivement de préparer le concours, et effectivement, "on" a refusé de me faire passer des oraux blancs que passaient les autres ou refusé que je fasse les exercices oraux que tout le monde faisait. Cela était dû, pour ce que j'en ai compris,
Bref, tout ça pour corroborer le témoignage de Mafalda et dire que oui, les injustices à la fac, ça existe. Mais bon, comme je suis une fille un peu têtue, je n'ai pas attendu de planter le CAPES pour faire comme la totalité des gens ici (et la totalité des gens ayant réussi un concours) : remonter mes manches me mettre au travail.
- JennyMédiateur
J'ai eu aussi beaucoup de mal à avoir des colles, puisqu'il fallait être présent à une réunion, qui tombait toujours pendant mes heures de travail. Impossible d'en avoir par email même avec des justificatifs.
J'essayais de poser un jour de congé pour y aller (et pour passer les colles, vu que je n'étais pas non plus prioritaire pour les horaires).
Je rejoins Dalathée sur le fait qu'il faut se bouger pour avoir le concours. Certains candidats le passent avec des enfants, en travaillant, loin d'une fac... et parviennent à le décrocher car ils se mettent au travail.
J'essayais de poser un jour de congé pour y aller (et pour passer les colles, vu que je n'étais pas non plus prioritaire pour les horaires).
Je rejoins Dalathée sur le fait qu'il faut se bouger pour avoir le concours. Certains candidats le passent avec des enfants, en travaillant, loin d'une fac... et parviennent à le décrocher car ils se mettent au travail.
- RendashBon génie
Dalathée2 a écrit:Rendash, sur l'injustice au sein de la fac, j'ai connu un peu la même chose lorsque je me suis inscrite en "M2" pour préparer les oraux du CAPES (session exceptionnelle, nous avions un an pour nous concentrer sur l'admission).
En fait de M2, il s'agissait exclusivement de préparer le concours, et effectivement, "on" a refusé de me faire passer des oraux blancs que passaient les autres ou refusé que je fasse les exercices oraux que tout le monde faisait. Cela était dû, pour ce que j'en ai compris,à leur bêtiseau fait que je ne venais pas de cette fac et que j'avais été admissible sans faire mon M1 chez eux.
Bref, tout ça pour corroborer le témoignage de Mafalda et dire que oui, les injustices à la fac, ça existe. Mais bon, comme je suis une fille un peu têtue, je n'ai pas attendu de planter le CAPES pour faire comme la totalité des gens ici (et la totalité des gens ayant réussi un concours) : remonter mes manches me mettre au travail.
C'est dans le pire des cas ponctuel, et davantage lié à un dysfonctionnement qu'à l'injustice dont se réclame Parménide, tu ne crois pas?
Et dans tous les cas, c'est ce que je dis depuis six mois : quand bien même ça aurait, effectivement, été une volonté d'exclure Parménide, ça ne justifie ni n'excuse le fait qu'il ait attendu six ans avant de se mettre au boulot seul, comme tu l'as fait.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- supersosoSage
Non mais des dysfonctionnements dans des petits départements comme en philo, on en trouvera toujours... Après il faut arrêter de se cacher derrière, la poutre toussa... D'autant plus qu'en philo, et dans les années où Parménide l'a passé c'est d'autant plus vrai, le nombre de poste faisait qu'il fallait avoir particulièrement une bonne préparation et qu'on n'était jamais sûr de faire parti des quelques uns qui auraient le concours malgré cette bonne préparation... Pas besoin d'aller crier au complot ou à l'injustice : quand on prépare un concours avec un taux aussi faible de réussite, on accepte de fait la forte probabilité de ne pas être reçu. Et si on veut vraiment réussir, on s'en donne les moyens (comme préparer l'agreg en plus du CAPES pour multiplier les chances, etc...)
- User17706Bon génie
*cough ! cough !*supersoso a écrit: la poutre toussa...
- User19866Expert
PauvreYorick a écrit:*cough ! cough !*supersoso a écrit: la poutre toussa...
C'est lumeeka, je crois, qui a réussi l'exceptionnel d'anglais en travaillant à temps plein, et en étant maman d'une pitchoune de trois ans, et en habitant loin de la fac. On est quand même quelques uns à avoir travaillé seul de notre côté pour réussir : nul complot, nul privilège. Juste
- RendashBon génie
Et on est, de même, nombreux à avoir été salariés durant notre préparation au concours tout en assurant du mieux que l'on pouvait à la fac. Nul complot, nul privilège, juste du travail et de la persévérance (et de la lecture à foison, aussi )
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ParménideNeoprof expérimenté
J'espère que les témoignages de Dalathée et de Jenny seront appréciés comme il conviendra.
L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire (oui je n'hésite pas à employer ce mot!) J'ai vécu plusieurs années de désespoir intense à cause d'eux. Et qu'on me fasse confiance, une fois le/les concours réussi(s), je saurai faire part, si l'occasion s'en présente, de mon indignation et de ma fureur aux personnes concernées pour la façon dont elles m'ont traité.
Là où je suis responsable c'est le fait que j'ai sans doute péché par mécompréhension du nouveau milieu dans lequel je pénétrais en quittant la prépa : pour moi l'affaire était claire : les profs étaient censés tout faire pour que je sois au niveau du concours. Et je n'avais pas vraiment conscience du fait qu'à la fac les enseignants préfèrent se mettre en scène et en valeur en donnant leur séminaire plutôt que de subir la "corvée" de préparer des étudiants aux concours (parce que ce serait déchoir voyons, ce serait faire tomber un maitre de conférence ou un professeur d'université de son statut d'enseignant chercheur, et le placer dans un rôle analogue à celui d'un professeur de lycée préparant les élèves au bac... )
Je comprends ô combien c'était justifié lorsqu'en début d'hypokhâgne le prof de philo que j'avais me disait que j'avais vraiment intérêt à me retrouver à la fac le plus tard possible (il faisait allusion par là à l'éventualité de cuber) tellement la formation là bas était catastrophique. Sur le moment je n'ai pas prêté attention plus que ça parce que c'était absolument pas d'actualité , j'étais au tout début du cursus, et le contexte était fondamentalement différent.
Mais là, maintenant, j'ai compris, on peut vraiment dire que j'ai très bien compris.
Et c'est inexplicable que quelqu'un d'un tempérament aussi méfiant que moi ait pu se laisser berner à ce point.
L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire (oui je n'hésite pas à employer ce mot!) J'ai vécu plusieurs années de désespoir intense à cause d'eux. Et qu'on me fasse confiance, une fois le/les concours réussi(s), je saurai faire part, si l'occasion s'en présente, de mon indignation et de ma fureur aux personnes concernées pour la façon dont elles m'ont traité.
Là où je suis responsable c'est le fait que j'ai sans doute péché par mécompréhension du nouveau milieu dans lequel je pénétrais en quittant la prépa : pour moi l'affaire était claire : les profs étaient censés tout faire pour que je sois au niveau du concours. Et je n'avais pas vraiment conscience du fait qu'à la fac les enseignants préfèrent se mettre en scène et en valeur en donnant leur séminaire plutôt que de subir la "corvée" de préparer des étudiants aux concours (parce que ce serait déchoir voyons, ce serait faire tomber un maitre de conférence ou un professeur d'université de son statut d'enseignant chercheur, et le placer dans un rôle analogue à celui d'un professeur de lycée préparant les élèves au bac... )
Je comprends ô combien c'était justifié lorsqu'en début d'hypokhâgne le prof de philo que j'avais me disait que j'avais vraiment intérêt à me retrouver à la fac le plus tard possible (il faisait allusion par là à l'éventualité de cuber) tellement la formation là bas était catastrophique. Sur le moment je n'ai pas prêté attention plus que ça parce que c'était absolument pas d'actualité , j'étais au tout début du cursus, et le contexte était fondamentalement différent.
Mais là, maintenant, j'ai compris, on peut vraiment dire que j'ai très bien compris.
Et c'est inexplicable que quelqu'un d'un tempérament aussi méfiant que moi ait pu se laisser berner à ce point.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- keroGrand sage
Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
Non mais, gars. Faut consulter, là.
- supersosoSage
Vraiment, "génocidaire" ? Tu ne manque pas d'air, vraiment ! (mais tu arrives à me faire rire car tu arrives toujours à me surprendre malgré tout )
- JPhMMDemi-dieu
Dalathée2 a écrit:PauvreYorick a écrit:*cough ! cough !*supersoso a écrit: la poutre toussa...
C'est lumeeka, je crois, qui a réussi l'exceptionnel d'anglais en travaillant à temps plein, et en étant maman d'une pitchoune de trois ans, et en habitant loin de la fac. On est quand même quelques uns à avoir travaillé seul de notre côté pour réussir : nul complot, nul privilège. Justedu sang, de la sueur et des larmestravail et persévérance.
Certains ne se sont pas inscrits à une préparation au concours, privilégiant l'autodidaxie appuyée par la "littérature".Rendash a écrit:Et on est, de même, nombreux à avoir été salariés durant notre préparation au concours tout en assurant du mieux que l'on pouvait à la fac. Nul complot, nul privilège, juste du travail et de la persévérance (et de la lecture à foison, aussi )
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ParménideNeoprof expérimenté
kero a écrit:Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
Non mais, gars. Faut consulter, là.
J'ai réfléchi à deux fois avant de laisser ce terme. Et finalement c'est ce qui m'a semblé le plus approprié. Donc j'ai aucune raison de ne pas l'utiliser. J'ai passé des années de désespoir invraisemblable à cause d'eux, sans progression, et sans que mes chances de succès au concours n'augmentent en quoi que ce soit.
Mais cessons de parler du passé et de ces questions de la responsabilité de la fac, ce n'est pas important. Ma boite MP vous est ouverte si vous voulez des précisions sur ce qui s'est passé, au moins peut être que de cette façon je serai cru. L'essentiel aujourd'hui c'est d'acquérir ce niveau dont on m'a refusé l'accès durant des années.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- keroGrand sage
Parménide a écrit:kero a écrit:Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
Non mais, gars. Faut consulter, là.
J'ai réfléchi à deux fois avant de laisser ce terme. Et finalement c'est ce qui m'a semblé le plus approprié. Donc j'ai aucune raison de ne pas l'utiliser. J'ai passé des années de désespoir invraisemblable à cause d'eux, sans progression, et sans que mes chances de succès au concours n'augmentent en quoi que ce soit.
Tu utilises donc des termes dont tu ne comprends visiblement pas la signification. Si tu fais la même chose dans tes dissertes, pas étonnant que...
- JPhMMDemi-dieu
Si si, de nombreuses.Parménide a écrit:kero a écrit:Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
Non mais, gars. Faut consulter, là.
J'ai réfléchi à deux fois avant de laisser ce terme. Et finalement c'est ce qui m'a semblé le plus approprié. Donc j'ai aucune raison de ne pas l'utiliser.
Mais tu fais comme tu veux, hein.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- supersosoSage
Parménide a écrit:kero a écrit:Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
Non mais, gars. Faut consulter, là.
J'ai réfléchi à deux fois avant de laisser ce terme. Et finalement c'est ce qui m'a semblé le plus approprié. Donc j'ai aucune raison de ne pas l'utiliser. J'ai passé des années de désespoir invraisemblable à cause d'eux, sans progression, et sans que mes chances de succès au concours n'augmentent en quoi que ce soit.
Mais cessons de parler du passé et de ces questions de la responsabilité de la fac, ce n'est pas important. Ma boite MP vous est ouverte si vous voulez des précisions sur ce qui s'est passé, au moins peut être que de cette façon je serai cru. L'essentiel aujourd'hui c'est d'acquérir ce niveau dont on m'a refusé l'accès durant des années.
Ce n'était pas suffisant, je crois. Des fois il faut accepter d'y réfléchir, 10, 20 ou 30 fois. Il faut aussi parfois accepter de s'abstenir .
Bon maintenant que la fac a fait un génocide à ton égard et que t'es mort, gars, il va nous être difficile de te poser des questions en MP. Faut nous comprendre, le spiritisme ça n'est pas trop notre truc (enfin, je ne parle que pour moi, hein, mais des fois, moi aussi je suis plusieurs avec mon neurone défaillant :lol: ).
- ParménideNeoprof expérimenté
Les conséquences du refus de la fac de s'investir dans l'entrainement des candidats au concours a eu des effets criminels dans mon cas : je me suis mis à presque détester la philo, je me suis mis à enchainer les présentations au concours comme une espèce d'automate dépersonnalisé allant tenter sa chance comme s'il s'agissait de valider un ticket de loto, mes "échecs" successifs ont été exploités par mon entourage pour me mettre dans la case de "celui qui n'aura jamais son concours", j'ai été mis au banc de mon entourage, je me suis fait traiter de tous les noms etc...
ça a été l'enfer.
ça a été l'enfer.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- HélipsProphète
Parménide a écrit:L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire
C'était donc ça : Parménide est un peuple à lui tout seul. Je comprends
Je crois que ça a déjà été dit, mais je suis impressionnée par cette capacité à dire dans la même phrase "je ne rejette pas la faute sur les autres, mais c'est de leur faute".
Je suis certaine que ça a été dit, mais je le redis : tu as besoin d'aide pour passer au delà de ça.
Et j'ai bien ri sur le coup des 20€. Pour info, en 3ème, en math, 1h30, un de mes amis demande 40€. Et 30€ de l'heure en première S. Alors niveau CAPES.... Et 20€ de l'heure, c'est moins cher que le coiffeur. Jdçjdr
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:J'espère que les témoignages de Dalathée et de Jenny seront appréciés comme il conviendra.
L'attitude de la fac à mon égard a été tout simplement génocidaire (oui je n'hésite pas à employer ce mot!) J'ai vécu plusieurs années de désespoir intense à cause d'eux. Et qu'on me fasse confiance, une fois le/les concours réussi(s), je saurai faire part, si l'occasion s'en présente, de mon indignation et de ma fureur aux personnes concernées pour la façon dont elles m'ont traité.
Là où je suis responsable c'est le fait que j'ai sans doute péché par mécompréhension du nouveau milieu dans lequel je pénétrais en quittant la prépa : pour moi l'affaire était claire : les profs étaient censés tout faire pour que je sois au niveau du concours. Et je n'avais pas vraiment conscience du fait qu'à la fac les enseignants préfèrent se mettre en scène et en valeur en donnant leur séminaire plutôt que de subir la "corvée" de préparer des étudiants aux concours (parce que ce serait déchoir voyons, ce serait faire tomber un maitre de conférence ou un professeur d'université de son statut d'enseignant chercheur, et le placer dans un rôle analogue à celui d'un professeur de lycée préparant les élèves au bac... )
En fait, on dirait le discours d'un gamin de 4e qui rate son contrôle parce qu'il n'a pas ouvert son livre pour apprendre sa leçon et qui rejette la faute sur le prof.
J'admire vraiment la patience de ceux sur ce fil qui continuent de te donner des conseils (que tu ne prends même pas en compte).
Il t'a fallu 8 ans pour comprendre que pour réussir un concours sélectif, il fallait s'entraîner et travailler, mais sinon tout est de la faute de la fac, hein...
- keroGrand sage
Parménide a écrit:Les conséquences du refus de la fac de s'investir dans l'entrainement des candidats au concours a eu des effets criminels dans mon cas : je me suis mis à presque détester la philo, je me suis mis à enchainer les présentations au concours comme une espèce d'automate dépersonnalisé allant tenter sa chance comme s'il s'agissait de valider un ticket de loto, mes "échecs" successifs ont été exploités par mon entourage pour me mettre dans la case de "celui qui n'aura jamais son concours", j'ai été mis au banc de mon entourage, je me suis fait traiter de tous les noms etc...
ça a été l'enfer.
Bah, c'est-à-dire que vu ce que tu nous donnes à lire ici...
- HélipsProphète
Parménide a écrit:Les conséquences du refus de la fac de s'investir dans l'entrainement des candidats au concours a eu des effets criminels dans mon cas : je me suis mis à presque détester la philo, je me suis mis à enchainer les présentations au concours comme une espèce d'automate dépersonnalisé allant tenter sa chance comme s'il s'agissait de valider un ticket de loto, mes "échecs" successifs ont été exploités par mon entourage pour me mettre dans la case de "celui qui n'aura jamais son concours", j'ai été mis au banc de mon entourage, je me suis fait traiter de tous les noms etc...
ça a été l'enfer.
Désolée d'être brutale, mais les guillemets, c'est pour quoi faire ? Non parce que c'en sont des échecs (@ Rendash : je suis d'accord, fallait pas se couper les cheveux avant d'y aller).
Quant à ton entourage, je ne le connais pas, mais si tu geins pareil qu'ici en disant que ce n'est pas ta faute, crois moi, je comprends que tu te sois fait jeter. Parce que là, quand j'en ai assez, je ferme ce sujet et tu ne me parles plus, mais si tu les as saoulés à chaque repas avec ça, ils ont craqués, c'est normal.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ParménideNeoprof expérimenté
Bref, passons, ne revenons pas sur ce qui est révolu.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- HélipsProphète
Bonne résolution ! Va de l'avant, c'est plus constructif !
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- BlackMailExpert
Parménide a écrit:
Les choses s'améliorent pour moi. Je suis davantage dans le bain de la préparation qu'il y a 6 mois ou un an. Je suis justement en train de finir un quatrième devoir que je vais remettre à mon correcteur. Je me rends compte que c'était les entrainements qui me manquaient vraiment, plus que l'érudition ou les lectures.
Tu as eu la correction de ce 4e devoir ? Tu as progressé ?
Qu'as-tu lu comme ouvrages depuis septembre ?
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- Le capes de philosophie et moi. Bilan
- Philosophie : Pourquoi mes copies de Capes ne m'ont-elles pas valu une bonne note ? Sénèque (capes 2012) et "L'art est-il un langage ?" (capes 2014)
- Bilan de l'agrégation de philosophie
- Le jury du CAFEP de philosophie est-il distinct du jury du CAPES de philosophie
- Sujets du Capes de philosophie 2022
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum