- RendashBon génie
Gryphe a écrit:Z'avez pas bientôt fini de troller le topic de Parménide ?
Mais heu!
C'est pas notre faute si ce topic est trop laid
- supersosoSage
Bah c'est pour lui éviter de ressasserGryphe a écrit:Z'avez pas bientôt fini de troller le topic de Parménide ?
- ParménideNeoprof expérimenté
Quand même, pour en revenir à l'histoire des 20 euros :
Bon depuis octobre j'ai en gros laissé 35 euros par mois à mon correcteur. On ne peut pas dire que ce soit une ruine, bien sur. Mais c'est quand même pour moi, un investissement. Et encore, si j'avais du prendre des cours particuliers stricto sensu, j'aurais payé 30 euros de l'heure en plus. Mais c'est sans doute une situation à laquelle je vais arriver tôt ou tard pour combler certaines lacunes en ce qui concerne les connaissances.
Quand je suis rentré en contact avec ce professeur je pensais pas qu'il irait jusqu'à me demander 20 euros par devoir. Et c'est la raison pour laquelle je partais sur l'idée d'un devoir tous les 15 jours, voire toutes les semaines. Mais quand j'ai su le tarif, j'ai forcément du opter pour une cadence plus lente.
Au fond : Je pourrais faire un devoir toutes les semaines. ça ne ferait jamais que 80 euros par mois. Le problème c'est que ça va me créer des difficultés par rapport à la correction : il est important que je m'entretienne avec le correcteur après coup . Donc il faudrait rajouter 2 h de "cours" par mois. Ce qui ferait du 100 euros par mois. Là aussi c'est peut être faisable. Mais bon, j'en ai des maux de tête à force de recalculer mon budget par mois tous les jours...
Et puis il y a un autre élément qui entre en jeu : désormais je rédige dissertations et commentaires sans consulter aucun document. Et j'ai peur qu'il arrive un moment où il me donnera un de ses sujets typiques sur lesquels je reste pas inspiré. Et là, si jamais je dois rendre une copie de juste 2-3 pages, non seulement je vais y perdre financièrement, mais en plus de ça, il va croire que je me moque du monde.
Parce que j'ai beau lui expliquer que au cours des dernières années mes méthodes de travail en philosophie ont été catastrophiques, au point de n'avoir quasiment jamais rien retenu de mes lectures, il est convaincu en gros qu'au stade où j'en suis, après 10 ans de philo, il est impossible que je parte de zéro. C'est en un sens vrai, mais bon...
***
S'agissant du Gorgias. Je n'ai rien contre ce texte. Mais il se passe maintenant un phénomène : j'ai pris conscience que l'entrainement doit passer au premier plan, et les lectures au second. A partir de là, est ce que lire à tout prix le Gorgias est une nécessité? Je le ferai. Mais je ne sais pas quand.
Parce que j'ai un dilemme désormais :
-Ou bien je privilégie de beaucoup les entrainements et j'augmente le risque d'être faible cognitivement
-Ou bien je privilégie les lectures (stratégie menée depuis des années et qui a eu des effets désastreux)
Et si je recommence à rentrer dans une stratégie de lecture de textes, ça va de nouveau être une prise de tête sans nom à cause du fait que je ne sais pas trop quoi faire pour exploiter le texte.
Bon depuis octobre j'ai en gros laissé 35 euros par mois à mon correcteur. On ne peut pas dire que ce soit une ruine, bien sur. Mais c'est quand même pour moi, un investissement. Et encore, si j'avais du prendre des cours particuliers stricto sensu, j'aurais payé 30 euros de l'heure en plus. Mais c'est sans doute une situation à laquelle je vais arriver tôt ou tard pour combler certaines lacunes en ce qui concerne les connaissances.
Quand je suis rentré en contact avec ce professeur je pensais pas qu'il irait jusqu'à me demander 20 euros par devoir. Et c'est la raison pour laquelle je partais sur l'idée d'un devoir tous les 15 jours, voire toutes les semaines. Mais quand j'ai su le tarif, j'ai forcément du opter pour une cadence plus lente.
Au fond : Je pourrais faire un devoir toutes les semaines. ça ne ferait jamais que 80 euros par mois. Le problème c'est que ça va me créer des difficultés par rapport à la correction : il est important que je m'entretienne avec le correcteur après coup . Donc il faudrait rajouter 2 h de "cours" par mois. Ce qui ferait du 100 euros par mois. Là aussi c'est peut être faisable. Mais bon, j'en ai des maux de tête à force de recalculer mon budget par mois tous les jours...
Et puis il y a un autre élément qui entre en jeu : désormais je rédige dissertations et commentaires sans consulter aucun document. Et j'ai peur qu'il arrive un moment où il me donnera un de ses sujets typiques sur lesquels je reste pas inspiré. Et là, si jamais je dois rendre une copie de juste 2-3 pages, non seulement je vais y perdre financièrement, mais en plus de ça, il va croire que je me moque du monde.
Parce que j'ai beau lui expliquer que au cours des dernières années mes méthodes de travail en philosophie ont été catastrophiques, au point de n'avoir quasiment jamais rien retenu de mes lectures, il est convaincu en gros qu'au stade où j'en suis, après 10 ans de philo, il est impossible que je parte de zéro. C'est en un sens vrai, mais bon...
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S'agissant du Gorgias. Je n'ai rien contre ce texte. Mais il se passe maintenant un phénomène : j'ai pris conscience que l'entrainement doit passer au premier plan, et les lectures au second. A partir de là, est ce que lire à tout prix le Gorgias est une nécessité? Je le ferai. Mais je ne sais pas quand.
Parce que j'ai un dilemme désormais :
-Ou bien je privilégie de beaucoup les entrainements et j'augmente le risque d'être faible cognitivement
-Ou bien je privilégie les lectures (stratégie menée depuis des années et qui a eu des effets désastreux)
Et si je recommence à rentrer dans une stratégie de lecture de textes, ça va de nouveau être une prise de tête sans nom à cause du fait que je ne sais pas trop quoi faire pour exploiter le texte.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JennyMédiateur
Je ne comprends quand tu dis que tu as privilégié les lectures depuis des années. Il me semble bien que tu disais avoir lu très peu de livres de philo.
- RoninMonarque
Mais à part ça, pas besoin de qqn pour faire le tri dans ce fouilli mental...
_________________
- supersosoSage
Ou tu fais les deux, tu lis et tu fais des devoirs. Tu ne bosses pas si je ne m'abuse. Ça ne me semble donc pas impossible de lire un peu tous les jours et de faire un devoir tous les 15 jours, non ?
Quant au prix, honnêtement, tu crois vraiment que tout t'est dû. Il est bien sympa ce prof de ne te faire payer que 20 € et tu présentes les choses comme s'il abusait ! Ça lui donne du boulot, c'est quand même la moindre des choses de payer correctement son travail - ce que tu ne fais même pas d'ailleurs !
Quant au prix, honnêtement, tu crois vraiment que tout t'est dû. Il est bien sympa ce prof de ne te faire payer que 20 € et tu présentes les choses comme s'il abusait ! Ça lui donne du boulot, c'est quand même la moindre des choses de payer correctement son travail - ce que tu ne fais même pas d'ailleurs !
- User19866Expert
Troller Parménide ? C'est Inception, non ?Gryphe a écrit:Z'avez pas bientôt fini de troller le topic de Parménide ?
Tu voudrais que je t'appelle "loulou", toi aussi ? Tu pourrais demander à thrasybule, ou modulo, ou PY, ou matthew, ou ... comment on fait.Clodoald a écrit:Je te trouve de plus en plus familière avec Rendash Dalathée2.
Du coup, on n'aura pas les noms des autres admirateurs de PY, que tu nous as promis plus haut. (Comment ça "tu n'as rien promis" ? C'est aussi ce que je disais Jean Valjean, et regarde.)Rendash a écrit:C'est pas notre faute si ce topic est trop laid
Parce que tu lui parles de tout ça ? Et il t'écoute ? Pour 20€ ? Parménide, tu as trouvé une perle, ne le lâche pas !Parménide a écrit:Parce que j'ai beau lui expliquer que au cours des dernières années mes méthodes de travail en philosophie ont été catastrophiques, au point de n'avoir quasiment jamais rien retenu de mes lectures, il est convaincu en gros qu'au stade où j'en suis, après 10 ans de philo, il est impossible que je parte de zéro. C'est en un sens vrai, mais bon...
En parlant de perles, vais commencer à collectionner celles de Parménide. M'est avis qu'on n'attendra pas tellement longtemps avant d'avoir un collier :
Parménide a écrit:S'agissant du Gorgias. Je n'ai rien contre ce texte.
Ou bien je privilégie de beaucoup les entrainements et j'augmente le risque d'être faible cognitivement
Les lectures d'extraits Jenny ! Enfin, n'as-tu rien lu des cent dix-huit pages qui ont été remplies au sujet de Parménide ?Jenny a écrit:Je ne comprends quand tu dis que tu as privilégié les lectures depuis des années. Il me semble bien que tu disais avoir lu très peu de livres de philo.
Sur ce, je Je n'arrive pas à prendre tout ça au sérieux.
- mafalda16Modérateur
pffff Mais est-ce que tu te rends compte que tu te trouves des excuses pour tout et n'importe quoi??? Des excuses qui t'offrent un confort psychologique, j'ai raté mais c'est pas de ma faute!!
Il faut vraiment que tu arrêtes! Bosse, lis, commente des textes! Tu te rends compte du temps que tu passes sur néo (heu les autres chuuut hein!) à écrire des pavés de justifications et autres, au lieu de bosser???
Il faut vraiment que tu arrêtes! Bosse, lis, commente des textes! Tu te rends compte du temps que tu passes sur néo (heu les autres chuuut hein!) à écrire des pavés de justifications et autres, au lieu de bosser???
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- ParménideNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Je ne comprends quand tu dis que tu as privilégié les lectures depuis des années. Il me semble bien que tu disais avoir lu très peu de livres de philo.
J'ai privilégié un certain type de lecture, à savoir les extraits figurant dans les recueils, mais c'est à peu près tout. On l'avait vu dans les discussions précédentes.
Ronin a écrit:Mais à part ça, pas besoin de qqn pour faire le tri dans ce fouilli mental...
Et encore, là ça va mieux... J'ai moins de questions, l'esprit moins anarchique. J'ai en plus un début de progression. Mais il y a 6 mois c'était l'horreur absolue.
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- RoninMonarque
C'est ce que je dis. Tu peux trouver qqn, faire deux ou trois séances par semaine sur, disons six semaines ou deux mois pour te remettre les idées en place et arrêter de te complaire dans le déni.
Ou alors tu continues à penser que c'est externe et tu as peu de chance d'avoir ton concours.
Ou alors tu continues à penser que c'est externe et tu as peu de chance d'avoir ton concours.
_________________
- JennyMédiateur
Parménide a écrit:Jenny a écrit:Je ne comprends quand tu dis que tu as privilégié les lectures depuis des années. Il me semble bien que tu disais avoir lu très peu de livres de philo.
J'ai privilégié un certain type de lecture, à savoir les extraits figurant dans les recueils, mais c'est à peu près tout. On l'avait vu dans les discussions précédentes.
Donc tu n'as pas essayé de lire des livres de philo.
Tu peux faire les deux, d'autant que tu ne travailles pas à côté. Tous les soirs, tu lis 50 pages de philo par exemple.
- JPhMMDemi-dieu
« La pédagogie est affaire de répétition, et il faut du temps pour apprendre à quelqu'un qu'il est entièrement libre. »
Camille Bordas
Camille Bordas
- Spoiler:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JennyMédiateur
On doit être nombreux à aimer répéter.
(Les sujets de Parménide sont terriblement addictifs )
(Les sujets de Parménide sont terriblement addictifs )
- keroGrand sage
Jenny a écrit:(Les sujets de Parménide sont terriblement addictifs )
N'est-ce pas ? Il y a un côté morbide à cet intérêt que ses fils suscitent.
Bon, sinon. Intéressant quand même. Tout étudiant/candidat à un concours normalement constitué sait que la cuisine interne de la notation constitue une part aléatoire du résultat final sur laquelle ledit candidat n'a pas de prise. Intelligemment, il se concentre donc sur ce, sur quoi il a prise. Connaissances et méthodes.
Là, 9 pages autour d'un facteur sur lequel Parménide n'a aucune prise...
- JennyMédiateur
kero a écrit:Jenny a écrit:(Les sujets de Parménide sont terriblement addictifs )
N'est-ce pas ? Il y a un côté morbide à cet intérêt que ses fils suscitent.
Ca me rend encore plus accro quand je corrige des copies. Je ne comprends pas.
- supersosoSage
Jenny a écrit:Parménide a écrit:Jenny a écrit:Je ne comprends quand tu dis que tu as privilégié les lectures depuis des années. Il me semble bien que tu disais avoir lu très peu de livres de philo.
J'ai privilégié un certain type de lecture, à savoir les extraits figurant dans les recueils, mais c'est à peu près tout. On l'avait vu dans les discussions précédentes.
Donc tu n'as pas essayé de lire des livres de philo.
Tu peux faire les deux, d'autant que tu ne travailles pas à côté. Tous les soirs, tu lis 50 pages de philo par exemple.
Euh, c'est quand même énorme 50 pages par soir :shock: (enfin moi j'dis ça, mais je dois tourner à 4-5 pages par heure sur les bouquins de philosophie - hors commentateur) !
- Spoiler:
- ou alors je suis une vraie tortue
- WonderWomanBon génie
Mais c'est fou ça. Pour t'entraîner, tu dois bien avoir une matière sur laquelle t'appuyer. Et la matière, elle vient bien des lectures, non ?Mais il se passe maintenant un phénomène : j'ai pris conscience que l'entrainement doit passer au premier plan, et les lectures au second.
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- JennyMédiateur
supersoso a écrit:Jenny a écrit:Parménide a écrit:
J'ai privilégié un certain type de lecture, à savoir les extraits figurant dans les recueils, mais c'est à peu près tout. On l'avait vu dans les discussions précédentes.
Donc tu n'as pas essayé de lire des livres de philo.
Tu peux faire les deux, d'autant que tu ne travailles pas à côté. Tous les soirs, tu lis 50 pages de philo par exemple.
Euh, c'est quand même énorme 50 pages par soir :shock: (enfin moi j'dis ça, mais je dois tourner à 4-5 pages par heure sur les bouquins de philosophie - hors commentateur) !
- Spoiler:
ou alors je suis une vraie tortue
Euh oui… j'avais oublié que c'était de la philo
- supersosoSage
Non mais moi je suis vraiment une tortue Jenny. J'ai passé une heure sur un paragraphe de Leibniz tout à l'heure et je suis loin d'avoir tout compris :lol:
- User17706Bon génie
Ça, c'est normal.supersoso a écrit: J'ai passé une heure sur un paragraphe de Leibniz tout à l'heure et je suis loin d'avoir tout compris :lol:
Ça aussiJenny a écrit:Ca me rend encore plus accro quand je corrige des copies. Je ne comprends pas.kero a écrit:N'est-ce pas ? Il y a un côté morbide à cet intérêt que ses fils suscitent.Jenny a écrit:(Les sujets de Parménide sont terriblement addictifs )
Ami renne, la flagornerie ne vous attirera nul privilège
- supersosoSage
Ah mais je n'ai pas dit que ça n'était pas normal. C'était juste pour rappeler qu'en philo le temps de lecture peut être très différent d'autres disciplines...
- JennyMédiateur
Oui et tu as bien fait. L'idée était plutôt une demi-heure ou une heure tous les jours.
- ParménideNeoprof expérimenté
Désolé pour la longueur, mais il faut bien dire les choses :
J'ai déjà donné mon sentiment là dessus. C'est pas un malaise d'ordre métaphysique que j'éprouve. C'est un problème relatif à des questions techniques, théoriques, et complexes, et dont les réponses me seront données par des enseignants professionnels (pas seulement en philosophie d'ailleurs), et non par des médecins. Je ne suis pas du tout en dépression ni en situation qui nécessiterait une prise en charge psycholgique. Pour moi c'est clair, ça ne fait aucun doute. Oui, il y a un problème d'angoisse, mais qui est avant tout conjoncturel. A cause d'une série d'erreurs, d'un manque de stratégie, etc. Bon après, c'est vrai que j'ai une tendance naturelle au stress. Mais si tous les gens qui stressent devaient aller voir un psy...
Encore une fois, il est fondamental pour comprendre mon cas de replacer les choses dans leur contexte, un contexte qui a duré de 2008 à maintenant, à peu près. Et qui a été un contexte d'extremes difficultés. Parce que (entre autres) j'avais pas le bon état d'esprit, j'ai cru - tout à fait à tort - que la fac allait m'aider à acquérir le niveau du concours comme l'avait fait la prépa, je me suis lancé sans aucun recul dans la lecture des rapports de jury qui ont totalement corrompu ma perception des exigences du concours, la pression a été mise sur moi par mon entourage, etc... donc j'ai été pendant plusieurs années dans les pires conditions qui soient pour réussir. Ce n'est qu'aujourd'hui que je commence à respirer. Et je n'ai pas eu besoin d'un psy pour connaitre un début d'amélioration. Et je n'en aurai pas besoin pour la suite.
Non ce sont les cours de fac qui sont bien plus généralistes que les cours de prépa, vu que ces derniers sont axés sur le programme de l'ENS. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquels j'ai très mal vécu le passage de la prépa à la fac, car j'avais l'impression d'être dans un milieu trop vaste , sans repères de travail. Il m'a fallu un an pour m'y faire.
Non tout ne m'est pas du, il est normal en soi que je paye le service qu'on me rend , car tout travail mérite salaire. Ce qui n'est pas normal c'est que tout le monde n'a pas été contraint à ça. Je maintiens et je maintiendrai toujours mes accusations envers la fac, qui pour moi, non seulement n'a pas joué le jeu, mais en plus a dispensé sa formation à la "tête du client", semble t il.
Il va falloir lire, je le sais bien. Et ça signifie affronter à nouveau ces fameux problèmes de "comment lire", et "comment garder une trace écrite", etc... Et pour quelqu'un comme moi, ça va être pénible. ça c'est sur.
Tu crois sérieusement que j'ai attendu ta suggestion pour démarrer?
C'est là qu'est un des problèmes majeurs pour ce qui est des lectures : il n'y a pas qu'une façon de lire. Et la façon de lire est déterminée par chaque texte. Et ce qui est terrible est qu'il n'y a pas de méthode unique et passe partout permettant de repérer ce qu'il faut retenir, ce qu'il faut prendre en notes, etc...
ça c'est très intéressant par contre :
C'est ce que j'ai cru pendant longtemps. Pendant des années j'ai cru que si j'échouais au capes (en dissertation du moins) c'était juste du à un manque de connaissances . Par exemple, quand en 2011 je suis tombé sur "le désir de connaissance", mon premier réflexe a été aussitôt de déplorer le fait de n'avoir pas étudié l'article consacré à "la connaissance" dans la philosophie de A à Z. Un réflexe typique qui dénote un mauvais état d'esprit face à un sujet. Et comme les autres fois, je suis parti d'entrée de jeu du principe que je ne pouvais pas réussir car je me sentais démuni sur le sujet.
Mais maintenant j'ai compris que le capes de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances. Et j'ai même la preuve aujourd'hui qu'il est parfaitement possible de réussir à avoir 10-12 à une dissertation philosophique de capes en citant très peu de références voire en n'en citant pas du tout !
Et c'est là que je m'aperçois que les rapports de jury sont la plupart du temps une gigantesque manipulation destinée à intimider le candidat plutôt qu'à l'éclairer (un intervenant l'a clairement écrit d'ailleurs il y a quelques mois)
Et donc l'idée qu'il faudrait absolument avoir une connaissance très précise de ce qu'on cite et se dispenser de parler des choses qu'on ne connait que superficiellement relève d'un grand mythe, je crois. A partir du moment où on satisfait aux exigences formelles, qu'on est dans le sujet, et qu'on fait vraiment de la philosophie, les références c'est plus de l'ornementation qu'autre chose. J'exagère volontairement, mais c'est l'idée, je pense.
Après, à l'heure où je parle, il existe des sujets comme "le désir de connaissance", "le droit à la différence", ou encore "la moralité est elle utile à la vie sociale?", si je devais les traiter sans documents, il y a de fortes chances que je cale . Et le problème c'est que je ne sais pas si c'est du à un manque de connaissances pur qui m'empêcherait de problématiser et de réfléchir, ou bien, à une sorte de pression due à l'enjeu qui continue de m'étreindre malgré les progrès qui ont commencé.
Ronin a écrit:C'est ce que je dis. Tu peux trouver qqn, faire deux ou trois séances par semaine sur, disons six semaines ou deux mois pour te remettre les idées en place et arrêter de te complaire dans le déni.
Ou alors tu continues à penser que c'est externe et tu as peu de chance d'avoir ton concours.
J'ai déjà donné mon sentiment là dessus. C'est pas un malaise d'ordre métaphysique que j'éprouve. C'est un problème relatif à des questions techniques, théoriques, et complexes, et dont les réponses me seront données par des enseignants professionnels (pas seulement en philosophie d'ailleurs), et non par des médecins. Je ne suis pas du tout en dépression ni en situation qui nécessiterait une prise en charge psycholgique. Pour moi c'est clair, ça ne fait aucun doute. Oui, il y a un problème d'angoisse, mais qui est avant tout conjoncturel. A cause d'une série d'erreurs, d'un manque de stratégie, etc. Bon après, c'est vrai que j'ai une tendance naturelle au stress. Mais si tous les gens qui stressent devaient aller voir un psy...
Encore une fois, il est fondamental pour comprendre mon cas de replacer les choses dans leur contexte, un contexte qui a duré de 2008 à maintenant, à peu près. Et qui a été un contexte d'extremes difficultés. Parce que (entre autres) j'avais pas le bon état d'esprit, j'ai cru - tout à fait à tort - que la fac allait m'aider à acquérir le niveau du concours comme l'avait fait la prépa, je me suis lancé sans aucun recul dans la lecture des rapports de jury qui ont totalement corrompu ma perception des exigences du concours, la pression a été mise sur moi par mon entourage, etc... donc j'ai été pendant plusieurs années dans les pires conditions qui soient pour réussir. Ce n'est qu'aujourd'hui que je commence à respirer. Et je n'ai pas eu besoin d'un psy pour connaitre un début d'amélioration. Et je n'en aurai pas besoin pour la suite.
plotch a écrit:Si tu as fait prépa tu dois relire tes cours, refaire les dissertes et commentaires de texte, en effet les cours de prépa sont bien plus généralistes que ceux de la fac et préparent bien mieux au concours. Un bon élève de khâgne peut clairement réussir le Capes en rajoutant la lectures d'éventuelles oeuvres spécifiques et une préparation aux oraux, mais là visiblement ce sont déjà les écrits qui posent problème.
Non ce sont les cours de fac qui sont bien plus généralistes que les cours de prépa, vu que ces derniers sont axés sur le programme de l'ENS. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquels j'ai très mal vécu le passage de la prépa à la fac, car j'avais l'impression d'être dans un milieu trop vaste , sans repères de travail. Il m'a fallu un an pour m'y faire.
supersoso a écrit:Ou tu fais les deux, tu lis et tu fais des devoirs. Tu ne bosses pas si je ne m'abuse. Ça ne me semble donc pas impossible de lire un peu tous les jours et de faire un devoir tous les 15 jours, non ?
Quant au prix, honnêtement, tu crois vraiment que tout t'est dû. Il est bien sympa ce prof de ne te faire payer que 20 € et tu présentes les choses comme s'il abusait ! Ça lui donne du boulot, c'est quand même la moindre des choses de payer correctement son travail - ce que tu ne fais même pas d'ailleurs !
Non tout ne m'est pas du, il est normal en soi que je paye le service qu'on me rend , car tout travail mérite salaire. Ce qui n'est pas normal c'est que tout le monde n'a pas été contraint à ça. Je maintiens et je maintiendrai toujours mes accusations envers la fac, qui pour moi, non seulement n'a pas joué le jeu, mais en plus a dispensé sa formation à la "tête du client", semble t il.
Il va falloir lire, je le sais bien. Et ça signifie affronter à nouveau ces fameux problèmes de "comment lire", et "comment garder une trace écrite", etc... Et pour quelqu'un comme moi, ça va être pénible. ça c'est sur.
Non, je reste pragmatique : ce professeur est dévolu à la correction de travaux précis . Lors d'un premier contact je lui ai exposé ma situation à grands traits. Ici, sur le forum, j'éclaire l'obscurité dans laquelle je me trouve depuis 2008 (puisque la fac n'a jamais voulu l'éclairer !)Dalathée2 a écrit:Parce que tu lui parles de tout ça ? Et il t'écoute ? Pour 20€ ? Parménide, tu as trouvé une perle, ne le lâche pas !Parménide a écrit:Parce que j'ai beau lui expliquer que au cours des dernières années mes méthodes de travail en philosophie ont été catastrophiques, au point de n'avoir quasiment jamais rien retenu de mes lectures, il est convaincu en gros qu'au stade où j'en suis, après 10 ans de philo, il est impossible que je parte de zéro. C'est en un sens vrai, mais bon...
mafalda16 a écrit: Bosse, lis, commente des textes!
Tu crois sérieusement que j'ai attendu ta suggestion pour démarrer?
supersoso a écrit:
Euh, c'est quand même énorme 50 pages par soir :shock: (enfin moi j'dis ça, mais je dois tourner à 4-5 pages par heure sur les bouquins de philosophie - hors commentateur) !
C'est là qu'est un des problèmes majeurs pour ce qui est des lectures : il n'y a pas qu'une façon de lire. Et la façon de lire est déterminée par chaque texte. Et ce qui est terrible est qu'il n'y a pas de méthode unique et passe partout permettant de repérer ce qu'il faut retenir, ce qu'il faut prendre en notes, etc...
ça c'est très intéressant par contre :
WonderWoman a écrit:Mais c'est fou ça. Pour t'entraîner, tu dois bien avoir une matière sur laquelle t'appuyer. Et la matière, elle vient bien des lectures, non ?Mais il se passe maintenant un phénomène : j'ai pris conscience que l'entrainement doit passer au premier plan, et les lectures au second.
C'est ce que j'ai cru pendant longtemps. Pendant des années j'ai cru que si j'échouais au capes (en dissertation du moins) c'était juste du à un manque de connaissances . Par exemple, quand en 2011 je suis tombé sur "le désir de connaissance", mon premier réflexe a été aussitôt de déplorer le fait de n'avoir pas étudié l'article consacré à "la connaissance" dans la philosophie de A à Z. Un réflexe typique qui dénote un mauvais état d'esprit face à un sujet. Et comme les autres fois, je suis parti d'entrée de jeu du principe que je ne pouvais pas réussir car je me sentais démuni sur le sujet.
Mais maintenant j'ai compris que le capes de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances. Et j'ai même la preuve aujourd'hui qu'il est parfaitement possible de réussir à avoir 10-12 à une dissertation philosophique de capes en citant très peu de références voire en n'en citant pas du tout !
Et c'est là que je m'aperçois que les rapports de jury sont la plupart du temps une gigantesque manipulation destinée à intimider le candidat plutôt qu'à l'éclairer (un intervenant l'a clairement écrit d'ailleurs il y a quelques mois)
Et donc l'idée qu'il faudrait absolument avoir une connaissance très précise de ce qu'on cite et se dispenser de parler des choses qu'on ne connait que superficiellement relève d'un grand mythe, je crois. A partir du moment où on satisfait aux exigences formelles, qu'on est dans le sujet, et qu'on fait vraiment de la philosophie, les références c'est plus de l'ornementation qu'autre chose. J'exagère volontairement, mais c'est l'idée, je pense.
Après, à l'heure où je parle, il existe des sujets comme "le désir de connaissance", "le droit à la différence", ou encore "la moralité est elle utile à la vie sociale?", si je devais les traiter sans documents, il y a de fortes chances que je cale . Et le problème c'est que je ne sais pas si c'est du à un manque de connaissances pur qui m'empêcherait de problématiser et de réfléchir, ou bien, à une sorte de pression due à l'enjeu qui continue de m'étreindre malgré les progrès qui ont commencé.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- thrasybuleDevin
Tu te rends compte des énormités que tu écris et de la bêtise de ce message?Parménide a écrit:
Et c'est là que je m'aperçois que les rapports de jury sont la plupart du temps une gigantesque manipulation destinée à intimider le candidat plutôt qu'à l'éclairer (un intervenant l'a clairement écrit d'ailleurs il y a quelques mois)
Sinon, passe le Capes de Parménidologie, tes connaissances et ton vif intérêt pour l'objet en question te permettront de réussir avec brio. Le problème est que tu seras le seul candidat.
- User17706Bon génie
Moi, franchement, il y a un truc que je ne comprends pas bien.
Non parce que le sentiment que tu ne tiens pas réellement compte de ce qu'on te dit (sentiment exprimé par la totalité des intervenants, sauf un, dans les fils que tu ouvres), il faut aussi se demander s'il n'est pas un petit peu fondé quelque part. Bref. Je ne suis pas sûr que tu mesures à quel point ça peut décourager de donner le moindre conseil.
(Penser que c'est ornemental, en revanche... bref. Bref. Je me censure.)
Il y a un peu plus de onze mois de ça, quand tu es arrivé sur le forum, dans nos échanges en MP c'est précisément l'une des premières choses que je t'ai dites. J'ai donné l'exemple d'un de mes étudiants (anciens étudiants, à présent) qui avait eu 13/20 en dissertation au CAPES, la première fois qu'il l'a passé (en 2013), sans citer un seul auteur. Ça t'avait suffisamment frappé pour que tu me demandes aussitôt confirmation et pour que tu y reviennes de temps en temps. Je sais bien qu'il ne faut pas forcément croire ce qu'on lit de la part d'inconnus sur internet, mais enfin nous avons tout de même cessé assez rapidement d'être de purs inconnus. Pourquoi cette prise de conscience aussi longtemps après l'info ?Parménide a écrit:Mais maintenant j'ai compris que le capes de philosophie n'est pas un contrôle de connaissances. Et j'ai même la preuve aujourd'hui qu'il est parfaitement possible de réussir à avoir 10-12 à une dissertation philosophique de capes en citant très peu de références voire en n'en citant pas du tout !
Non parce que le sentiment que tu ne tiens pas réellement compte de ce qu'on te dit (sentiment exprimé par la totalité des intervenants, sauf un, dans les fils que tu ouvres), il faut aussi se demander s'il n'est pas un petit peu fondé quelque part. Bref. Je ne suis pas sûr que tu mesures à quel point ça peut décourager de donner le moindre conseil.
(Penser que c'est ornemental, en revanche... bref. Bref. Je me censure.)
- ParménideNeoprof expérimenté
Cette prise de conscience tardive est due au fait que j'avais besoin d'expérimenter la même chose pour vraiment le croire de façon totale: j'ai eu le déclic quand j'ai eu le retour de ma première dissertation, en octobre. Je n'ai quasiment pas utilisé de références et c'était susceptible de valoir 10. J'avais besoin de le vivre pour y croire d'un point de vue émotionnel, mais ça n'enlève rien au fait que je croyais ce que tu m'avais dit dès le début.
Après, est ce que la copie en question aurait vraiment valu 10, ou plus, ou moins par rapport à d'autres: c'est tout le problème
Concernant la façon dont je considère a présent les références, j'ai caricaturé mais j'ai l'impression que la vérité n'est pas loin. Je pense qu'une référence ne tient pas lieu de réflexion, par conséquent elle a toujours un côté contingent
Après, est ce que la copie en question aurait vraiment valu 10, ou plus, ou moins par rapport à d'autres: c'est tout le problème
Concernant la façon dont je considère a présent les références, j'ai caricaturé mais j'ai l'impression que la vérité n'est pas loin. Je pense qu'une référence ne tient pas lieu de réflexion, par conséquent elle a toujours un côté contingent
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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