- JPhMMDemi-dieu
Néoprof, le seul forum où même le topic sur la Critique de la faculté de juger peut mener à de la frite.
- supersosoSage
JPhMM a écrit:Néoprof, le seul forum où même le topic sur la Critique de la faculté de juger peut mener à de la frite.
:lol:
- User17706Bon génie
Il y en a d'autres
... mais on est loin de la frite authentique il me semble.
... mais on est loin de la frite authentique il me semble.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
sinon que : si le jeunot de L3, là-haut, il redit "admiral" au sujet d'un auteur que je lui conseille de lire, c'est moi qui vais le friter.
non mais des fois.
non mais des fois.
- JPhMMDemi-dieu
Une fois.Nom d'utilisateur a écrit:sinon que : si le jeunot de L3, là-haut, il redit "admiral" au sujet d'un auteur que je lui conseille de lire, c'est moi qui vais le friter.
non mais des fois.
- Spoiler:
- Oui, je sais, c'est particulièrement nul, mais j'essaie de détendre l'atmosphère.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Nom d'utilisateurNiveau 10
:-D
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Non mais c'est vrai, ça : on devise poliment, on est plein d'égards - et vlan, toutes ces aménités. Dure règle des forums internet. Lorsque j'ai switché mon pacemaker et posé mes béquilles, il m'arrive d'être agacé par les pointes de goujaterie. Bon, vite, à l'étude, dans l'espoir de revenir aux traducs en début de nuit !
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Non mais c'est vrai, ça : on devise poliment, on est plein d'égards - et vlan, toutes ces aménités. Dure règle des forums internet. Lorsque j'ai switché mon pacemaker et posé mes béquilles, il m'arrive d'être agacé par les pointes de goujaterie. Bon, vite, à l'étude, dans l'espoir de revenir aux traducs en début de nuit !
- RobinFidèle du forum
@Parménide
Dans l'introduction très éclairante d'Alexis Philonenko (Vrin), l'un des traducteurs de l’œuvre, des remarques sur le § 64 et 65, p. 14 qui pourraient peut-être vous intéresser :
Philonenko évoque l'existence chez Kant d'une "doctrine des abîmes de l'esprit" : l'existence objective, l'organisation, l'individualité et la personnalité.
"Mais au sein de ce monde orgnaisé se révèle un troisième abîme. Sa portée est capitale. C'est le problème de la vie ou plus justement encore le problème de l'individualité. Si le problème de l'organisation est le problème de la téléologie, le problème de la vie ou l'individualité est celui de la Critique de la faculté de juger esthétique. Il y a un point sur lequel on ne saurait trop insister : l'organisation n'est pas la vie. Dans le § 65 de la faculté de juger, Kant dit que l'organisation est l'analogon de la vie. Dans le § 64 il choisit comme exemple d'un être organisé un arbre et non l'homme. Cela est très significatif. Que manque-t-il à l'organisation pour être la vie ? Nous pensons que ce qui lui manque essentiellement est l'individualité. Au niveau de la simple organisation, l'individualté n'est jamais réalisée pleinement : elle est toujours relative (...) L'individualité n'apparaît vraiment qu'au niveau supérieur de la vie, c'est-à-dire avec la conscience qui rend possible le savoir de soi comme d'un moi. Ce niveau est celui de l'homme (...)
Par ailleurs, il faudrait parler, en ce qui concerne votre texte "d'extrait du § 65". Il faut lire tout le paragraphe pour comprendre le texte que vous avez à expliquer, notamment ce qui précède et que vous a d'ailleurs signalé P.Y. sur la différence entre un mécanisme (une montre) et un "être organisé".
Dans l'introduction très éclairante d'Alexis Philonenko (Vrin), l'un des traducteurs de l’œuvre, des remarques sur le § 64 et 65, p. 14 qui pourraient peut-être vous intéresser :
Philonenko évoque l'existence chez Kant d'une "doctrine des abîmes de l'esprit" : l'existence objective, l'organisation, l'individualité et la personnalité.
"Mais au sein de ce monde orgnaisé se révèle un troisième abîme. Sa portée est capitale. C'est le problème de la vie ou plus justement encore le problème de l'individualité. Si le problème de l'organisation est le problème de la téléologie, le problème de la vie ou l'individualité est celui de la Critique de la faculté de juger esthétique. Il y a un point sur lequel on ne saurait trop insister : l'organisation n'est pas la vie. Dans le § 65 de la faculté de juger, Kant dit que l'organisation est l'analogon de la vie. Dans le § 64 il choisit comme exemple d'un être organisé un arbre et non l'homme. Cela est très significatif. Que manque-t-il à l'organisation pour être la vie ? Nous pensons que ce qui lui manque essentiellement est l'individualité. Au niveau de la simple organisation, l'individualté n'est jamais réalisée pleinement : elle est toujours relative (...) L'individualité n'apparaît vraiment qu'au niveau supérieur de la vie, c'est-à-dire avec la conscience qui rend possible le savoir de soi comme d'un moi. Ce niveau est celui de l'homme (...)
Par ailleurs, il faudrait parler, en ce qui concerne votre texte "d'extrait du § 65". Il faut lire tout le paragraphe pour comprendre le texte que vous avez à expliquer, notamment ce qui précède et que vous a d'ailleurs signalé P.Y. sur la différence entre un mécanisme (une montre) et un "être organisé".
- ParménideNeoprof expérimenté
Me revoici.
Je n'ai pas trop le temps de venir en ce moment car je suis vraiment occupé. Et pourtant il va falloir que je revienne car il m'arrive des choses très bizarres : on m'a rendu mon commentaire qui parait il est très bon... C'est incroyable quand même...
Il va falloir tirer ça au clair, car franchement les bras m'en tombent...
ça fait 10 ans que j'entends dire que la notation en philosophie est quelque chose de très aléatoire, et j'ai bien peur que ce soit on ne peut plus vrai
Je vais revenir pour de nouvelles aventures, je sens !
Robin : merci
Je n'ai pas trop le temps de venir en ce moment car je suis vraiment occupé. Et pourtant il va falloir que je revienne car il m'arrive des choses très bizarres : on m'a rendu mon commentaire qui parait il est très bon... C'est incroyable quand même...
Il va falloir tirer ça au clair, car franchement les bras m'en tombent...
ça fait 10 ans que j'entends dire que la notation en philosophie est quelque chose de très aléatoire, et j'ai bien peur que ce soit on ne peut plus vrai
Je vais revenir pour de nouvelles aventures, je sens !
Robin : merci
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Me revoici.
il m'arrive des choses très bizarres : on m'a rendu mon commentaire qui parait il est très bon... C'est incroyable quand même...
Ah, je me demandais aussi où tu avais disparu.
Bravo pour ton commentaire.
De toute façon PY et nos nobles commentateurs ont tous dit que ce passage était vraiment difficile, alors ton correcteur en a peut-être tenu compte et a évalué en fonction du niveau du CAPES, pas à un niveau agreg/doctorat.
On attend une bonne suite.
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:
Ah, je me demandais aussi où tu avais disparu.
Bravo pour ton commentaire.
De toute façon PY et nos nobles commentateurs ont tous dit que ce passage était vraiment difficile, alors ton correcteur en a peut-être tenu compte et a évalué en fonction du niveau du CAPES, pas à un niveau agreg/doctorat.
On attend une bonne suite.
C'est surtout le dernier tiers que j'ai trouvé difficile. Et c'est ce passage là que j'ai commenté de façon assez abrégée tellement j'en avais marre et avais l'impression d'être parti sur de mauvaises bases dès l'introduction. J'ai jamais dépassé 8 au concours. Et là si ça vaut la moyenne voire plus, c'est vraiment bizarre... Faut dire aussi que j'ai pas travaillé en temps limité.
Mais c'est perturbant parce que ça risque de me donner trop d'assurance, bref, me faire le même coup qu'au moment de l'ENS ! Je n'ai pas encore pu en parler avec mon correcteur car il est en voyage jusqu'à la semaine prochaine mais je suis curieux de savoir ce qu'il va dire. Et puis je suis sur qu'il fait partie des correcteurs "généreux". Et ça ça m'embête. Pourtant je n'ai aucune raison valable de douter de son exigence et de ses compétences.
Mais quand même, j'ai l'impression que mon devoir sur Sénèque , et surtout le tout dernier "officiel" où j'ai eu 8, sur Pascal, étaient supérieurs à ce que j'ai fait là sur Kant.
C'est troublant...
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- GrypheMédiateur
Surtout, ne consacre pas cinq échanges de mails avec ton correcteur pour douter de sa notation, tu risques de le perdre !Parménide a écrit:Mais c'est perturbant parce que ça risque de me donner trop d'assurance, bref, me faire le même coup qu'au moment de l'ENS ! Je n'ai pas encore pu en parler avec mon correcteur car il est en voyage jusqu'à la semaine prochaine mais je suis curieux de savoir ce qu'il va dire. Et puis je suis sur qu'il fait partie des correcteurs "généreux". Et ça ça m'embête. Pourtant je n'ai aucune raison valable de douter de son exigence et de ses compétences.
Peut-être qu'il a noté de façon généreuse, peu importe. Le plus important c'est que tu t'entraînes et que, peu à peu, tu puisses faire des progrès. Le jour-J, tu verras déjà ce que ça donne pour le concours.
Est-ce que tu as pu un peu avancer aussi dans des lectures d’œuvres complètes ?
Est-ce que tu arrives un peu mieux à te projeter dans la réalité d'une classe, pour enseigner peut-être dès l'année prochaine ?
En tout cas, petit à petit, tu avances, c'est l'essentiel. Bravo !
- ParménideNeoprof expérimenté
Non non bien sur. De toute façon il a parfaitement compris je me sous estimais. Enfin, que je me sous estimais par rapport à SA notation. Pour la dissertation que je lui ai rendue le mois dernier il m'a dit que ça ne valait pas moins de 8, et peut être 10. Mais un écart de 2 points c'est énorme dans un concours.Gryphe a écrit:
Surtout, ne consacre pas cinq échanges de mails avec ton correcteur pour douter de sa notation, tu risques de le perdre !
Difficilement pour l'instant. Là je finis Heidegger, et après quoi il faudra rependre le Gorgias.Gryphe a écrit:
Est-ce que tu as pu un peu avancer aussi dans des lectures d’œuvres complètes ?
ça c'est un problème à part entière et qui avec le temps va devenir de plus en plus pressant. Je ne veux pas en dire trop ici pour pas partir en hors sujet mais c'est sur que je ne peux pas vraiment me projeter en étant encore aussi loin de la réussite. Je suis toujours hanté par le problème de l'autorité propre en l'enseignant en philosophie. Je continue de croire que c'est quelque chose de délicat à mettre en œuvre.Gryphe a écrit:
Est-ce que tu arrives un peu mieux à te projeter dans la réalité d'une classe, pour enseigner peut-être dès l'année prochaine ?
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- GrypheMédiateur
Je pense que tu gagnerais à penser l'autorité d'une manière générale, et pas comme celle du professeur de philosophie.Je suis toujours hanté par le problème de l'autorité propre en l'enseignant en philosophie. Je continue de croire que c'est quelque chose de délicat à mettre en œuvre.
D'une manière générale, le prof de philo fait cours avec des élèves de 17-19 ans. J'emploie à dessein "avec" et non "devant", car "faire cours" ne peut pas se faire de manière désincarnée. C'est assez physique et il faut une forme de "présence" aux autres, sinon ça ne peut pas marcher. Ça peut évidemment très bien se passer, c'est même l'objectif, mais ça suppose quand même quelques réflexes professionnels qui peuvent s'acquérir par l'anticipation, la discussion avec d'autres, l'observation d'autres cours, etc.
Bonne journée !
- RequiemForADreamNeoprof expérimenté
Petite remarque d'un lecteur (non philosophe) du sujet : pourquoi faire une fixette sur la note du correcteur et non sur la progression des notes (et donc attendre de voir la tendance qui se dégage après 3-4 devoirs) ? une note de concours est RELATIVE et tu semble chercher un absolu... enfin, bon courage pour la suite de ta préparation
- User17706Bon génie
Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20. De toute façon on ne peut demander à un correcteur qui examine une copie à la fois, eût-il beaucoup d'expérience, de noter une copie comme elle serait notée au concours où chaque copie est lue par deux correcteurs différents qui ont chacun un paquet d'une cinquantaine, voire d'une centaine de copies, et notée collégialement par ces deux correcteurs.
- supersosoSage
PauvreYorick a écrit:Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20. De toute façon on ne peut demander à un correcteur qui examine une copie à la fois, eût-il beaucoup d'expérience, de noter une copie comme elle serait notée au concours où chaque copie est lue par deux correcteurs différents qui ont chacun un paquet d'une cinquantaine, voire d'une centaine de copies, et notée collégialement par ces deux correcteurs.
:shock:
- User17706Bon génie
Ben ça veut juste dire que, comme on dit, on essaie de « faire (encore) mieux la fois suivante »
- supersosoSage
Dépitée, je suis (j'dois être trop limitée et/ou trop vieille pour ce type de chose, en fait ).
Bonne nuit
Bonne nuit
- User5899Demi-dieu
Mieux vaudrait le dépendre, comme on dit au Val d'AjolParménide a écrit:Là je finis Heidegger, et après quoi il faudra rependre le Gorgias.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:
Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20.
Viser 18-19 à un concours de philosophie...
ça fait tellement irréel dit comme ça. Bien sur la règle est d'apparence simple : avoir le meilleur résultat possible, ce qui correspond à peu près à ce type de note. Mais c'est paralysant par certains aspects, parce que moi, c'est en voulant viser un certain idéal, que parfois je tombe dans l'immobilisme et la pétrification...
PauvreYorick a écrit:
De toute façon on ne peut demander à un correcteur qui examine une copie à la fois, eût-il beaucoup d'expérience, de noter une copie comme elle serait notée au concours où chaque copie est lue par deux correcteurs différents qui ont chacun un paquet d'une cinquantaine, voire d'une centaine de copies, et notée collégialement par ces deux correcteurs.
C'est quand même à souhaiter, que les notes obtenues à des devoirs corrigés de façon ponctuelle par un professeur et s'échelonnant sur une année par exemple, soient très proches des notes mises par les correcteurs au concours. Bien sur le contexte n'est pas le même, les correcteurs du concours sont bien plus soumis à la pression du temps et surement moins serein. Mais quand même, il faut que les deux types d'évaluation aboutissent aux mêmes résultats que durant l'année (à prestations égales évidemment), sinon on ne pourrait pas faire confiance aux "entraineurs"
Mon correcteur m'a dit que les écarts supérieurs à deux points étaient rares. Mais il parait que ça peut arriver dans certains cas exceptionnels qu'un troisième correcteur soit sollicité.
RequiemForADream a écrit:Petite remarque d'un lecteur (non philosophe) du sujet : pourquoi faire une fixette sur la note du correcteur et non sur la progression des notes (et donc attendre de voir la tendance qui se dégage après 3-4 devoirs) ? une note de concours est RELATIVE et tu semble chercher un absolu... enfin, bon courage pour la suite de ta préparation
Merci
Disons que je viens de vivre depuis 7 ans une période tellement pénible par rapport à la préparation de ce concours (que j'ai déjà plus ou moins tenté mais sans vraiment le tenter...) qu'il m'est difficile de faire totalement confiance comme ça d'emblée... J'ai tendance à me méfier de tout. De moi, de mes capacités, de mon correcteur, du jury...
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- JPhMMDemi-dieu
La flèche, la cible, tout ça...Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20.
Viser 18-19 à un concours de philosophie...
Leur façon de présenter les faits est à peu près aussi naturelle et aussi logique que celle d’un professeur de tir qui dirait à son élève : « Vous atteindrez très facilement le centre de la cible si vous laissez la flèche aller sur une ligne directe de votre arc au point visé. » La difficulté est de faire que la flèche suive cette droite ligne. Voilà le problème, le redire n’est pas le résoudre. Dans le tir à l’arc, la difficulté est résolue en remplissant plusieurs conditions, telles que la corde de l’arc bien tendue, l’arc élastique, la flèche droite. Il en est ainsi de la vie.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User17706Bon génie
Pas d'accord : on n'a pas besoin de ça pour leur faire confiance. On a besoin qu'ils classent les prestations comme elles seraient classées au concours (c'est-à-dire que de deux devoirs de qualité différente, ils jugement meilleur celui que le jury jugerait le meilleur des deux). Certes la différence entre les notes d'entraînement et les notes potentielles au concours ne peut pas être énorme sans susciter une certaine gêne, mais même un écart de deux ou trois points dans un sens ou dans un autre n'est pas quelque chose de gênant, tant que le candidat garde une vision claire de la direction et a une idée de ce qui est à améliorer ou à éviter dans sa dernière copie. C'est ce que disait en substance RequiemForADream, il me semble.Parménide a écrit: il faut que les deux types d'évaluation aboutissent aux mêmes résultats que durant l'année (à prestations égales évidemment), sinon on ne pourrait pas faire confiance aux "entraineurs"
Exceptionnellement ; car ordinairement, même pour des écarts importants (supérieurs à deux points), les deux correcteurs règlent ça entre eux.Parménide a écrit: Mon correcteur m'a dit que les écarts supérieurs à deux points étaient rares. Mais il parait que ça peut arriver dans certains cas exceptionnels qu'un troisième correcteur soit sollicité.
- User17706Bon génie
Je peux comprendre. Alors il faut prendre les choses plus simplement encore, en tâchant d'améliorer d'un entraînement sur l'autre ce que les remarques du correcteur demandent d'améliorer. Les notes (et surtout la valeur absolue des notes) étant de peu d'importance par rapport à ça.Parménide a écrit:Viser 18-19 à un concours de philosophie...PauvreYorick a écrit: Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20.
ça fait tellement irréel dit comme ça. Bien sur la règle est d'apparence simple : avoir le meilleur résultat possible, ce qui correspond à peu près à ce type de note. Mais c'est paralysant par certains aspects, parce que moi, c'est en voulant viser un certain idéal, que parfois je tombe dans l'immobilisme et la pétrification...
Effectivement lorsque je disais « 18-19 » ça n'avait pas d'autre sens que « le mieux possible ».
- supersosoSage
JPhMM a écrit:La flèche, la cible, tout ça...Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
Absolument : il faut regarder la progression en visant 18/20 ou 19/20.
Viser 18-19 à un concours de philosophie...
Leur façon de présenter les faits est à peu près aussi naturelle et aussi logique que celle d’un professeur de tir qui dirait à son élève : « Vous atteindrez très facilement le centre de la cible si vous laissez la flèche aller sur une ligne directe de votre arc au point visé. » La difficulté est de faire que la flèche suive cette droite ligne. Voilà le problème, le redire n’est pas le résoudre. Dans le tir à l’arc, la difficulté est résolue en remplissant plusieurs conditions, telles que la corde de l’arc bien tendue, l’arc élastique, la flèche droite. Il en est ainsi de la vie.
Oui mais parfois le mieux étant l'ennemi du bien, on peut se condamner à l'échec à se mettre des objectifs impossibles pour soi... (le tout ou rien, tout ça... ).
PS : je parle pour moi, hein. Mais viser le 18 pour moi, c'est clairement impossible. Autant laisser tomber tout de suite et ne pas perdre mon temps en de vaines affaires ! La vie est si courte et le temps (discontinu ou pas ) passe si vite...
- JPhMMDemi-dieu
Au tir à l'arc, il faut toujours viser au-dessus du centre de la cible
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- supersosoSage
JPhMM a écrit:Au tir à l'arc, il faut toujours viser au-dessus du centre de la cible
Moi, je n'aime pas les armes et je n'aime pas les cibles. Aller mon petit bonhomme de chemin, bifurquer parfois me semble amplement suffisant ... Si au final j'arrive là où j'avais décidé d'aller me promener, tant mieux. Mais c'est la ballade qui est importante à mes yeux plus que la destination.
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