- GrypheMédiateur
Tu le fais exprès, là ?Parménide a écrit:Ergo a écrit:
Parménide, on t'a déjà dit aussi que vu d'ici, il y a aussi un gros travail à faire sur toi et sur ta façon d'appréhender les choses.
C'est évident.
Tout se passe comme si depuis le début j'étais dans un rapport d'incompréhension vis à vis du concours, vis à vis de la façon de travailler et aussi vis à vis de ma discipline en général.
Tu veux qu'on te redise noir sur blanc et en clair que sans un vrai travail psy, tu auras du mal à en sortir ?
Quel orgueil de prétendre s'en sortir seul, en fait... Dans la vie, on a besoin les uns des autres, c'est juste normal. Ne pas l'accepter, c’est se condamner à refuser de vivre pleinement. Mais si tu préfères continuer à te planter, tu as le droit. C'est ton choix. Mais alors, n'accuse pas les autres.
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:
Tu le fais exprès, là ?
Tu veux qu'on te redise noir sur blanc et en clair que sans un vrai travail psy, tu auras du mal à en sortir ?
Quel orgueil de prétendre s'en sortir seul, en fait... Dans la vie, on a besoin les uns des autres, c'est juste normal. Ne pas l'accepter, c’est se condamner à refuser de vivre pleinement. Mais si tu préfères continuer à te planter, tu as le droit. C'est ton choix. Mais alors, n'accuse pas les autres.
C'est lumineux. Je ne comprends même pas comment il pourrait ne pas comprendre ça. Et je plussoie.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
En retard (ce fil est comme un torrent furieux, Parménide semble avoir la vertu de provoquer ça) :
Gryphe: oui, bien sûr, c'est juste, en tout cas sur l'essentiel : il n'y a aucune réponse a priori à la question de savoir dans quelle mesure des connaissances extérieures préalables sont requises pour comprendre un texte. Ça dépend entièrement du texte dont on parle.
Parménide, c'est quand même un très bel exemple d'angoisse artificielle : comme c'est typiquement le genre de chose (la « dépendance vis-à-vis de connaissances extérieures ») qui varie du tout au tout d'un texte à l'autre, il est d'ores et déjà certain que tu ne sauras jamais ce genre de chose. Donc, que tu n'aborderas (si ce que tu dis est vrai) JAMAIS un texte en ayant l'esprit tranquille.
Pour avoir l'esprit tranquille vis-à-vis de l'épreuve d'explication de texte, il faut procéder autrement. Tu redescends deux minutes sur terre et tu te rends compte que le CAPES de philosophie (la même remarque vaut pour l'agreg) n'est pas une farce sinistre organisée par des sadiques, mais un bête concours de recrutement destiné à tester des capacités qui sont entre autres des capacités de lecture et de compréhension. Il n'existe aucun jury qui soit suffisamment vicieux pour mettre à l'écrit du CAPES un texte qui sera directement incompréhensible pour les 95% de candidats qui n'auront pas lu tel chapitre de tel ouvrage dont il aura été extrait.
De ce point de vue les textes tantôt de Sénèque tantôt de Kant que tu nous as donné l'occasion de regarder sont tout à fait dans la norme : des textes pour lesquels des connaissances extérieures (à condition qu'elles soient approfondies) peuvent constituer une aide, pour lesquels des connaissances extérieures (si elles sont superficielles) constitueront très souvent un obstacle pour les candidats qui n'ont pas appris à se méfier d'eux-mêmes et des réflexes de la lecture trop rapide et du recrachage ; enfin, des textes sur lesquels, en regardant simplement ce qui est écrit et sans familiarité avec l'auteur et le passage, il est possible de réussir l'exercice. Réussir : peut-être pas atteindre ou dépasser 16/20, mais les frôler, ou s'en approcher suffisamment pour être dans la marge de sécurité, très possible. À condition, justement, d'être attentif, méticuleux, etc., dans sa lecture ─ toutes qualités qui s'exercent, et que seul l'exercice peut aider à affiner.
Je rejoins tout le monde pour dire qu'il faut soit tout abandonner, soit accepter d'arrêter de se mettre à soi-même des bâtons dans les roues avec des « béquilles » méthodologiques dont il n'est que trop clair qu'elles jouent depuis plusieurs années déjà le rôle d'entraves.
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DesolationRow : Parménide est pot-committed. Le coût (psychologique) d'un abandon lui paraîtrait, je pense, aujourd'hui plus énorme encore que l'an dernier ou il y a deux ans, et c'est sûr que ce n'est pas une bonne situation pour réfléchir sereinement... même si je suis bien d'accord sur le fait qu'un laydown peut être le plus beau coup d'une partie de poker.
Gryphe: oui, bien sûr, c'est juste, en tout cas sur l'essentiel : il n'y a aucune réponse a priori à la question de savoir dans quelle mesure des connaissances extérieures préalables sont requises pour comprendre un texte. Ça dépend entièrement du texte dont on parle.
Parménide, c'est quand même un très bel exemple d'angoisse artificielle : comme c'est typiquement le genre de chose (la « dépendance vis-à-vis de connaissances extérieures ») qui varie du tout au tout d'un texte à l'autre, il est d'ores et déjà certain que tu ne sauras jamais ce genre de chose. Donc, que tu n'aborderas (si ce que tu dis est vrai) JAMAIS un texte en ayant l'esprit tranquille.
Pour avoir l'esprit tranquille vis-à-vis de l'épreuve d'explication de texte, il faut procéder autrement. Tu redescends deux minutes sur terre et tu te rends compte que le CAPES de philosophie (la même remarque vaut pour l'agreg) n'est pas une farce sinistre organisée par des sadiques, mais un bête concours de recrutement destiné à tester des capacités qui sont entre autres des capacités de lecture et de compréhension. Il n'existe aucun jury qui soit suffisamment vicieux pour mettre à l'écrit du CAPES un texte qui sera directement incompréhensible pour les 95% de candidats qui n'auront pas lu tel chapitre de tel ouvrage dont il aura été extrait.
De ce point de vue les textes tantôt de Sénèque tantôt de Kant que tu nous as donné l'occasion de regarder sont tout à fait dans la norme : des textes pour lesquels des connaissances extérieures (à condition qu'elles soient approfondies) peuvent constituer une aide, pour lesquels des connaissances extérieures (si elles sont superficielles) constitueront très souvent un obstacle pour les candidats qui n'ont pas appris à se méfier d'eux-mêmes et des réflexes de la lecture trop rapide et du recrachage ; enfin, des textes sur lesquels, en regardant simplement ce qui est écrit et sans familiarité avec l'auteur et le passage, il est possible de réussir l'exercice. Réussir : peut-être pas atteindre ou dépasser 16/20, mais les frôler, ou s'en approcher suffisamment pour être dans la marge de sécurité, très possible. À condition, justement, d'être attentif, méticuleux, etc., dans sa lecture ─ toutes qualités qui s'exercent, et que seul l'exercice peut aider à affiner.
Je rejoins tout le monde pour dire qu'il faut soit tout abandonner, soit accepter d'arrêter de se mettre à soi-même des bâtons dans les roues avec des « béquilles » méthodologiques dont il n'est que trop clair qu'elles jouent depuis plusieurs années déjà le rôle d'entraves.
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DesolationRow : Parménide est pot-committed. Le coût (psychologique) d'un abandon lui paraîtrait, je pense, aujourd'hui plus énorme encore que l'an dernier ou il y a deux ans, et c'est sûr que ce n'est pas une bonne situation pour réfléchir sereinement... même si je suis bien d'accord sur le fait qu'un laydown peut être le plus beau coup d'une partie de poker.
- ParménideNeoprof expérimenté
PY :
Je n'aurais jamais cru payer si cher aujourd'hui le fait , durant des années, d'avoir travaillé de façon si stupide et si scolaire : travailler juste pour une échéance sans voir plus loin, faire des fiches approximatives oubiées des le lendemain de l'examen, ne lire que des extraits... Tout ça aujourd'hui me revient dans la figure avec une force inimaginable.
Ce n'est pas seulement la méthodologie des épreuves qui est à revoir, c'est le mode de travail philosophique global. Car la méthodologie des épreuves en découle.
Je suis désolé d'insister sur ça mais je vois pas comment j'arriverai en travaillant à même un texte, à extraire la thèse et le problème. Et ensuite faire le découpage.
Déjà que je lis imparfaitement la philosophie en dehors d'un contexte d'entrainement, je me retrouve à plus forte raison confronté au problème lors d'un entrainement.
Il y a une chose aussi :je me suis complètement esquinté psychologiquement à lire les rapports de jury... Forcément, j'avais rien d'autre pour m'aider au cours des dernières années.
Je n'aurais jamais cru payer si cher aujourd'hui le fait , durant des années, d'avoir travaillé de façon si stupide et si scolaire : travailler juste pour une échéance sans voir plus loin, faire des fiches approximatives oubiées des le lendemain de l'examen, ne lire que des extraits... Tout ça aujourd'hui me revient dans la figure avec une force inimaginable.
Ce n'est pas seulement la méthodologie des épreuves qui est à revoir, c'est le mode de travail philosophique global. Car la méthodologie des épreuves en découle.
Je suis désolé d'insister sur ça mais je vois pas comment j'arriverai en travaillant à même un texte, à extraire la thèse et le problème. Et ensuite faire le découpage.
Déjà que je lis imparfaitement la philosophie en dehors d'un contexte d'entrainement, je me retrouve à plus forte raison confronté au problème lors d'un entrainement.
Il y a une chose aussi :je me suis complètement esquinté psychologiquement à lire les rapports de jury... Forcément, j'avais rien d'autre pour m'aider au cours des dernières années.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- User17706Bon génie
Rendash a écrit:C'est normal, PY te donne SON analyse de CE texte.Parménide a écrit: Pauvre Yorick : je ne doute pas une seconde que ce que tu as écrit est très bien mais, ce n'est pas un outil que je vais pouvoir utiliser sur d'autres textes.
Plus modestement, je me suis contenté de retracer grosso modo par quelles premières étapes je passe pour lire ce texte en vue d'une explication. Évidemment la remise en forme « chronologique » est approximative, mes dix remarques de départ, par exemple, ne sortiront probablement pas toutes le long de la toute première lecture, et rien ne garantit qu'elles sortiront dans l'ordre où je les ai mises (qui est celui du texte). Je n'ose presque pas dire que c'est une analyse et encore moins « mon analyse », parce que, dans l'état où c'est, ça n'est (je pense, j'espère !) que très modérément personnel. C'est de la cartographie quasi objective de texte, disons. (Je pense ─ ou, de nouveau, j'espère, parce que ça voudrait dire que j'ai fait du boulot à peu près correct et rempli mon contrat qui était de présupposer le moins possible ─ que c'est le sens de la remarque de Nom_d'utilisateur, page 14 du fil, s'il voulait bien dire que tout ce que j'ai noté, ou presque, était dans le texte. Croisons les douhâs.)
Parménide a écrit:Je dois juste savoir ce que je dois faire face à un texte, et à partir de là, je le ferai.
Quant à ce qu'il faut faire face à un texte qu'on veut expliquer, eh bien c'est le genre de chose que j'ai fait ce midi sur le texte de Kant. Repérer la structure logique avec le maximum de précision, s'attacher à résoudre les difficultés issues d'une première ou d'une seconde lecture, etc., ainsi de suite. On cherche, dans le texte, des réponses aux questions qu'ont soulevées les précédentes lectures du texte (ce faisant il est tout à fait possible et même souhaitable que de nouvelles questions apparaissent), et on itère, on itère, jusqu'à ce qu'on se satisfasse, ou jusqu'à ce qu'il ne soit plus l'heure de continuer cette exploration (si l'on travaille en temps limité).
Croire qu'un conseil général quelconque pourrait être plus utile que le travail précis d'un exemple, c'est faire complètement fausse route, mais bon, ça, c'est depuis longtemps une certitude acquise pour tout le monde sauf une seule personne ici : je n'y reviens pas, je considère que c'est un réquisit pour commencer à bosser.
Tu es gonflé : concrètement, ça peut donner exactement les réflexions que j'ai ensuite (un peu artificiellement certes, et en les développant bien plus que je ne l'aurais fait sur un brouillon) mises par écrit. Donc, j'ai décrit d'abord en termes généraux ce que je fais (je ne dis pas que c'est la seule chose à faire, ni qu'il faut écrire le moins possible pour une explication de texte ; j'ai juste dit que j'écrivais peu, d'autres écrivent davantage, on s'en fout complètement, tout comme de la couleur de l'encre), ensuite j'ai donné un exemple de ce que ça donnerait sur un texte précis. Mes items numérotés de 1 à 10, par exemple, c'est ce qui se retrouverait dans la marge ou par-dessus le texte, soit en mots, soit sous forme de soulignements / flèches. La liste n'est pas exhaustive, tout le texte n'est pas couvert, il y a bon nombre de petits détails à ajouter et il faut ensuite arriver, si possible, à décider de la validité de chacun des arguments présents dans le texte (les dilemmes enchâssés parviennent-ils bien à leur conclusion, par exemple ?), il faudra voir où il sera nécessaire de donner des exemples (dès le début, me semble-t-il), etc. Mais la structure globale est bien là.Parménide a écrit: j'ai relu les conseils que tu as donnés hier sur la façon dont tu procèdes. Il faudrait que je m'en inspire. Mais concrètement je ne vois pas ce que ça peut donner
Reprenons sous forme claire : si tu ne vois pas que la description générale donnée en début de fil et dont tu dis vouloir t'inspirer, d'une part, et d'autre part ce que j'ai écrit sur le texte de Kant et dont tu dis ne pas voir que faire, sont en fait exactement la même chose, alors c'est que tu n'as une vision claire ni de l'une ni de l'autre.
Les remarques d'Henriette sur le plaisir sont importantes, et d'ailleurs, si je ne trouvais pas les textes de Kant grave kiffants, je ne posterais pas dans ce fil.
- RendashBon génie
Oui, pardon pour le raccourci, c'était pour que ça soit plus percutant. Mais j'ai (encore) perdu mon temps, de toute façon.
Puis-je te suggérer de suivre le conseil de Gryphe, toi aussi ? :lol!:si je ne trouvais pas les textes de Kant grave kiffants, je ne posterais pas dans ce fil.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Pour paraphraser JPhMM citant Maître Yoda :
Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire », et pourtant tu l'as lue. Tu n'avais pas réfléchi auparavant à la méthode que tu emploierais pour la comprendre, et pourtant tu l'as comprise, non ?
Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire”, et pourtant tu l'as lue », tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ?
Qu'as-tu pu faire, sans préparation spécifique, de la phrase « Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase ‘l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire’, et pourtant tu l'as lue”, tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ? » ?
Autre chose importante : on s'en fout, de ça. L'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire.Parménide a écrit: je vois pas comment j'arriverai
Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire », et pourtant tu l'as lue. Tu n'avais pas réfléchi auparavant à la méthode que tu emploierais pour la comprendre, et pourtant tu l'as comprise, non ?
Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire”, et pourtant tu l'as lue », tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ?
Qu'as-tu pu faire, sans préparation spécifique, de la phrase « Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase ‘l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire’, et pourtant tu l'as lue”, tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ? » ?
- GrypheMédiateur
si je ne trouvais pas les textes de Kant grave kiffants, je ne posterais pas dans ce fil.
- User19866Expert
Dis donc, Rendash, si je me souviens correctement de ton sujet de mémoire, ta version du "grave kiffant" n'est pas particulièrement grand public non plus .Rendash a écrit:Puis-je te suggérer de suivre le conseil de Gryphe, toi aussi ? :lol!:si je ne trouvais pas les textes de Kant grave kiffants, je ne posterais pas dans ce fil.
Cela étant, alors même que tu rédigeais ces mots, j'étais suspendue entre deux tendances contraires. La première consistait à dire, en substance, la même chose que toi. Et la seconde était de me dire que le plaisir pris est une porte d'entrée intéressante, qu'on exploite peu (ou qu'on fait peu exploiter).
- User17706Bon génie
Parménide a écrit: Je suis désolé d'insister sur ça mais je vois pas comment j'arriverai en travaillant à même un texte, à extraire la thèse et le problème. Et ensuite faire le découpage.
Déjà, tu abandonnes immédiatement cette chronologie des étapes, qui me semble-t-il n'a aucun sens. Tu ne peux pas être certain d'avoir isolé la thèse du texte (si le texte en a une, je répète que le fait de soutenir une thèse n'est pas toujours ce qu'il y a de central dans un texte) tant que tu n'as pas une vision absolument précise de sa démarche ou de sa structure (le terme de « découpage » n'en désignant que les plus grandes unités), et tu ne peux pas être certain d'avoir une vision précise de sa structure si celle-ci ne t'indique pas, par exemple, au cas où un raisonnement est tenu qui aboutit à soutenir une thèse, où sont les prémisses et quelle est la conclusion. Tout ça fonctionne ensemble, et, de fait, vient ordinairement ensemble. Sauf dans les cas où la dernière phrase du texte commence par « je conclus donc que... », auquel cas on m'accordera que « trouver la thèse » n'est pas très difficile !
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit: Je suis désolé d'insister sur ça mais je vois pas comment j'arriverai en travaillant à même un texte, à extraire la thèse et le problème. Et ensuite faire le découpage.
Déjà, tu abandonnes immédiatement cette chronologie des étapes, qui me semble-t-il n'a aucun sens. Tu ne peux pas être certain d'avoir isolé la thèse du texte (si le texte en a une, je répète que le fait de soutenir une thèse n'est pas toujours ce qu'il y a de central dans un texte) tant que tu n'as pas une vision absolument précise de sa démarche ou de sa structure (le terme de « découpage » n'en désignant que les plus grandes unités), et tu ne peux pas être certain d'avoir une vision précise de sa structure si celle-ci ne t'indique pas, par exemple, au cas où un raisonnement est tenu qui aboutit à soutenir une thèse, où sont les prémisses et quelle est la conclusion. Tout ça fonctionne ensemble, et, de fait, vient ordinairement ensemble. Sauf dans les cas où la dernière phrase du texte commence par « je conclus donc que... », auquel cas on m'accordera que « trouver la thèse » n'est pas très difficile !
Je ne comprends pas pourquoi tu récuses à ce point la méthode de Tinland (qui est très chronologique : 4-5 lectures successives !)
Personnellement un texte sans thèse ça me déplait au plus haut point. Surtout que d'après ma méthode , je déduis toujours de façon logique le problème de la thèse.
Et si je te lis bien, ce serait possible (et même nécessaire) de dégager la structure avant le problème et la thèse (ce qui va tout à fait à rebours de Tinland)
Je me sens désorienté, et si je dois changer de méthode ça va être compliqué.
(mais là on parle effectivement de la méthode concrète comme je le réclame depuis un moment, donc ça me va )
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User17706Bon génie
Ah ben tu cites mon ancien post, celui que j'ai remplacé par mégarde. Donc il n'est pas perdu.
Je ne récuse pas Tinland. J'en ai juste une lecture souple. De nous deux, c'est moi qui suis le plus proche de ce qu'il dit, parce que ce qu'il dit exige une lecture souple.
Je ne récuse pas Tinland. J'en ai juste une lecture souple. De nous deux, c'est moi qui suis le plus proche de ce qu'il dit, parce que ce qu'il dit exige une lecture souple.
- supersosoSage
Dalathée2 a écrit:Dis donc, Rendash, si je me souviens correctement de ton sujet de mémoire, ta version du "grave kiffant" n'est pas particulièrement grand public non plus .Rendash a écrit:Puis-je te suggérer de suivre le conseil de Gryphe, toi aussi ? :lol!:si je ne trouvais pas les textes de Kant grave kiffants, je ne posterais pas dans ce fil.
Cela étant, alors même que tu rédigeais ces mots, j'étais suspendue entre deux tendances contraires. La première consistait à dire, en substance, la même chose que toi. Et la seconde était de me dire que le plaisir pris est une porte d'entrée intéressante, qu'on exploite peu (ou qu'on fait peu exploiter).
Le désir aussi peut être une porte d'entrée intéressante dans la philosophie (je me sens obligée de préciser avec tes lectures parfois parcellaires des choses ).
- supersosoSage
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Parménide a écrit: Je suis désolé d'insister sur ça mais je vois pas comment j'arriverai en travaillant à même un texte, à extraire la thèse et le problème. Et ensuite faire le découpage.
Déjà, tu abandonnes immédiatement cette chronologie des étapes, qui me semble-t-il n'a aucun sens. Tu ne peux pas être certain d'avoir isolé la thèse du texte (si le texte en a une, je répète que le fait de soutenir une thèse n'est pas toujours ce qu'il y a de central dans un texte) tant que tu n'as pas une vision absolument précise de sa démarche ou de sa structure (le terme de « découpage » n'en désignant que les plus grandes unités), et tu ne peux pas être certain d'avoir une vision précise de sa structure si celle-ci ne t'indique pas, par exemple, au cas où un raisonnement est tenu qui aboutit à soutenir une thèse, où sont les prémisses et quelle est la conclusion. Tout ça fonctionne ensemble, et, de fait, vient ordinairement ensemble. Sauf dans les cas où la dernière phrase du texte commence par « je conclus donc que... », auquel cas on m'accordera que « trouver la thèse » n'est pas très difficile !
Je ne comprends pas pourquoi tu récuses à ce point la méthode de Tinland (qui est très chronologique : 4-5 lectures successives !)
Personnellement un texte sans thèse ça me déplait au plus haut point. Surtout que d'après ma méthode , je déduis toujours de façon logique le problème de la thèse.
Et si je te lis bien, ce serait possible (et même nécessaire) de dégager la structure avant le problème et la thèse (ce qui va tout à fait à rebours de Tinland)
Je me sens désorienté, et si je dois changer de méthode ça va être compliqué.
(mais là on parle effectivement de la méthode concrète comme je le réclame depuis un moment, donc ça me va )
Tu peux être très drôle quand tu t'y mets Parménide. Mais enfin, dans un concours, que ça te plaise ou non, on s'en fout ! On te donne un texte, à toi de montrer que tu l'as compris et que tu es capable de le transmettre.
- supersosoSage
PauvreYorick a écrit:Pour paraphraser JPhMM citant Maître Yoda :Autre chose importante : on s'en fout, de ça. L'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire.Parménide a écrit: je vois pas comment j'arriverai
Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire », et pourtant tu l'as lue. Tu n'avais pas réfléchi auparavant à la méthode que tu emploierais pour la comprendre, et pourtant tu l'as comprise, non ?
Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire”, et pourtant tu l'as lue », tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ?
Qu'as-tu pu faire, sans préparation spécifique, de la phrase « Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase ‘l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire’, et pourtant tu l'as lue”, tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ? » ?
Ici gît la santé mentale de PY !
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah ben tu cites mon ancien post, celui que j'ai remplacé par mégarde. Donc il n'est pas perdu.
Je ne récuse pas Tinland. J'en ai juste une lecture souple. De nous deux, c'est moi qui suis le plus proche de ce qu'il dit, parce que ce qu'il dit exige une lecture souple.
Il parle de première lecture, deuxième lecture, etc... c'est chronologique malgré tout.
Pourquoi faudrait il être à tout prix en possession du plan du texte pour identifier thèse + problème?
Et même si ça doit être une règle gravée dans le marbre qu'il faut en premier lieu s'attacher à la mise en évidence du plan, je n'ai aucune idée de comment on fait ça. Dois je analyser chaque phrase du texte pour essayer d'en déterminer le statut argumentatif? (ça aussi c'est du Tinland)
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- RendashBon génie
Beh, si t'aimes le français du XVIe, la paléographie, les histoires de pouvoir, si, c'est kiffant, gravadonftavu!Dalathée2 a écrit:
Dis donc, Rendash, si je me souviens correctement de ton sujet de mémoire, ta version du "grave kiffant" n'est pas particulièrement grand public non plus .
Pour Kant, je dirais que ce que je ressens en le lisant est plus proche de la fascination morbide et de l'autoflagellation que du kif total, m'enfin chacun voit midi à sa porte : j'aime me faire mal, donc je lis Kant, et avec plaisir encore :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
C'est une grosse partie de ta difficulté, me semble-t-il. Tu as besoin de repères précis et t'accroches à ta boussole même quand tu sais qu'elle t'indique une fausse route.Parménide a écrit:Je me sens désorienté
Ose prendre de tout petits risques, dans ta vie concrète et quotidienne, et cela peut aider à voir la vie sous un autre angle.
La prochaine fois que tu vas quelque part, prends un autre chemin, peu importe lequel, mais juste pour voir un autre paysage.
La prochaine fois que tu vas faire des courses, achète quelque chose de nouveau. J'ai décidé cela il y a une dizaine d'années : à chaque fois que je fais des courses, j'achète un truc que je n'ai jamais acheté avant. Au début, cela a été très facile, puis difficile car j'avais l'impression d'avoir fait le tour, et maintenant c'est tout naturel : il y a bien toujours un produit "nouveau" dans mon panier.
Un jour, j'ai lu que pour devenir intelligent, il fallait tous les jours prendre une autre place à table. Je ne le fais pas. Cela contrarierait considérablement mon esprit routinier qui a besoin de rituels. Mais j'espère que tu comprends au moins un tout petit peu l'idée : oser être déstabilisé, car c'est cela seul qui peut apporter un peu de neuf dans ta vie, et partant de là, dans ta manière de lire un texte de philosophie et peut-être, un jour, qui te permettra de réussir ton projet.
(J'fais ce que je peux, hein, je n'ai pas lu Tinland, moi. :lol!: )
- RendashBon génie
Tu enseignais quoi, avant, Gryphe? Si ce n'est pas indiscret
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User19866Expert
Et c'est vraisemblablement aussi parce que tu aimes te faire mal que tu continues à venir lire ce fil, et à y contribuer.Rendash a écrit:Beh, si t'aimes le français du XVIe, la paléographie, les histoires de pouvoir, si, c'est kiffant, gravadonftavu!Dalathée2 a écrit:
Dis donc, Rendash, si je me souviens correctement de ton sujet de mémoire, ta version du "grave kiffant" n'est pas particulièrement grand public non plus .
Pour Kant, je dirais que ce que je ressens en le lisant est plus proche de la fascination morbide et de l'autoflagellation que du kif total, m'enfin chacun voit midi à sa porte : j'aime me faire mal, donc je lis Kant, et avec plaisir encore :lol:
Edit : Je viens de me souvenir que, quand je suis allée acheter des ouvrages écrits par des philosophes pour la première fois (j'étais en terminale, donc), je me suis tournée immédiatement vers les titres les plus obscures. C'est ainsi que j'ai fait l'acquisition de L'existentialisme est un humanisme, Fondements de la métaphysique des moeurs... La perspective de les comprendre me réjouissait, d'une satisfaction qui se rapprochait de celle que j'avais en mathématiques à manipuler des intégrales. Bref, ma version du "grave kiffant" est assez particulière aussi.
- User17706Bon génie
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah ben tu cites mon ancien post, celui que j'ai remplacé par mégarde. Donc il n'est pas perdu.
Je ne récuse pas Tinland. J'en ai juste une lecture souple. De nous deux, c'est moi qui suis le plus proche de ce qu'il dit, parce que ce qu'il dit exige une lecture souple.
Il parle de première lecture, deuxième lecture, etc... c'est chronologique malgré tout.
Ça c'est juste parce que s'il avait imprimé son premier paragraphe par-dessus le deuxième, et ainsi de suite jusqu'au cinquième, on n'aurait rien pu lire. Ou bien parce que son éditeur ne voulait pas descendre en-dessous d'une certaine casse, ce qui eût été indispensable pour imprimer sur cinq colonnes.
Déjà, il faut régler le problème de lecture qui consiste à ajouter « à tout prix » (« nécessairement ») à un propos qui vient de dire « parfois »...Parménide a écrit: Pourquoi faudrait il être à tout prix en possession du plan du texte pour identifier thèse + problème?
... même remarque, je n'ai jamais dit une chose pareille. Je viens de passer deux posts à te dire qu'il faut une lecture souple des conseils de méthode et qu'il n'y a pas de chronologie des opérations qui vaille pour tout texte ; tu me réponds comme si je t'avais proposé une autre chronologie, tout aussi rigide, et juste inverse de la précédente.Parménide a écrit: Et même si ça doit être une règle gravée dans le marbre qu'il faut en premier lieu s'attacher à la mise en évidence du plan
Mieux vaut souple et dur que rigide et mou, comme disait je ne sais plus qui.
- supersosoSage
Gryphe a écrit:C'est une grosse partie de ta difficulté, me semble-t-il. Tu as besoin de repères précis et t'accroches à ta boussole même quand tu sais qu'elle t'indique une fausse route.Parménide a écrit:Je me sens désorienté
Ose prendre de tout petits risques, dans ta vie concrète et quotidienne, et cela peut aider à voir la vie sous un autre angle.
La prochaine fois que tu vas quelque part, prends un autre chemin, peu importe lequel, mais juste pour voir un autre paysage.
La prochaine fois que tu vas faire des courses, achète quelque chose de nouveau. J'ai décidé cela il y a une dizaine d'années : à chaque fois que je fais des courses, j'achète un truc que je n'ai jamais acheté avant. Au début, cela a été très facile, puis difficile car j'avais l'impression d'avoir fait le tour, et maintenant c'est tout naturel : il y a bien toujours un produit "nouveau" dans mon panier.
Un jour, j'ai lu que pour devenir intelligent, il fallait tous les jours prendre une autre place à table. Je ne le fais pas. Cela contrarierait considérablement mon esprit routinier qui a besoin de rituels. Mais j'espère que tu comprends au moins un tout petit peu l'idée : oser être déstabilisé, car c'est cela seul qui peut apporter un peu de neuf dans ta vie, et partant de là, dans ta manière de lire un texte de philosophie et peut-être, un jour, qui te permettra de réussir ton projet.
(J'fais ce que je peux, hein, je n'ai pas lu Tinland, moi. :lol!: )
T'es bizarre quand même ! Moi je suis capable d'acheter QUE des nouvelles choses ou aucune nouvelle chose. Par contre, j'aime bien être surprise. J'adore les systèmes de paniers, ou les box qui te font découvrir de nouveaux trucs.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je ne saisis pas mais c'est pas grave. De toute façon je garde ma méthode pour l'instant. Je n'ai pas envie de passer de 8 à 3 d'un coup.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- GrypheMédiateur
Histoire-géo via la géo. Si ça se trouve, t'es dans mon ancien bahut...Rendash a écrit:Tu enseignais quoi, avant, Gryphe? Si ce n'est pas indiscret
Mon potentiel de bargitude est même assez prononcé, tu peux le dire. Mais en temps normal, je le camoufle pour que ça ne se voie pas trop. :lol:supersoso a écrit: T'es bizarre quand même !
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:De toute façon je garde ma méthode pour l'instant. Je n'ai pas envie de passer de 8 à 3 d'un coup.
Ah, qu'est-ce que je disais ?
Gryphe a écrit:C'est une grosse partie de ta difficulté, me semble-t-il. Tu as besoin de repères précis et t'accroches à ta boussole même quand tu sais qu'elle t'indique une fausse route.Parménide a écrit:Je me sens désorienté
- JPhMMDemi-dieu
Superbe !PauvreYorick a écrit:Pour paraphraser JPhMM citant Maître Yoda :Autre chose importante : on s'en fout, de ça. L'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire.Parménide a écrit: je vois pas comment j'arriverai
Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire », et pourtant tu l'as lue. Tu n'avais pas réfléchi auparavant à la méthode que tu emploierais pour la comprendre, et pourtant tu l'as comprise, non ?
Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase « l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire”, et pourtant tu l'as lue », tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ?
Qu'as-tu pu faire, sans préparation spécifique, de la phrase « Et la phrase “Tu ne savais pas à l'avance comment tu arriveras à lire la phrase ‘l'important n'est pas de voir en avance comment on arrivera à le faire, mais de le faire’, et pourtant tu l'as lue”, tu avais réfléchi à l'avance à une méthode qui te permettrait de la lire et de la comprendre ? » ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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