- ErgoDevin
PY a indiqué une méthode possible. Pourquoi ne pas déjà essayer ça sur un autre exemple de texte ? (Essayer concrètement, je veux dire, parce qu'en théorie, on peut en discuter à l'infini.)
PauvreYorick a écrit:«On» ? il est très douteux qu'«on» ait une technique unique et un usage unique du brouillon.
Personnellement, je faisais dans la mesure du possible en sorte de ne rien écrire «au propre» et de ne pas même commencer à rédiger un brouillon d'introduction avant d'avoir «tout compris» du texte, où «tout compris» veut dire: être parvenu intellectuellement à la plus grande satisfaction dont j'étais capable ce jour-là sur ce texte-là.
Ça voulait dire annoter et gribouiller le texte même, afin d'en dénuder assez vite la structure (structure logique d'abord; parler de structure me semble renvoyer à quelque chose de plus riche que de se contenter de parler de «découpage», le découpage d'un texte renvoyant à la distinction des unités les plus grandes de sa structure), identifier tout ce qui, dans le texte, exige impérativement pour être expliqué un apport extérieur de connaissances (thèses présupposées, concepts qui demandent une élucidation), et parvenir à une vision aussi claire que possible de tout ce qui, à l'inverse, s'explique de soi, c'est-à-dire tout ce qui trouve une explication dans le texte même.
Éventuellement (c'est rare mais ça peut arriver) repérer les endroits où il va falloir faire des entorses à la linéarité dans le but d'une plus grande clarté.
Regarder où, si nécessaire, il va falloir introduire un exemple.
Prendre garde à ne rien omettre, dans toute la mesure du possible. Regarder à chaque étape du texte où l'on en est, si un lecteur normal n'aurait pas une objection à proposer, un doute à soumettre qui puisse être levé.
Ça ne fait pas énormément de texte au brouillon, ça, sauf si je trouve tout de suite des bouts d'explication que je sais que je voudrai intégrer au produit fini (alors je les note). Lorsque je suis satisfait je rédige une introduction canonique, qui manifeste le propos et la structure du texte sans absolument tout dévoiler non plus, je la recopie, et c'est parti pour l'explication directement au propre.
Pour la plupart des textes, quand on a une vue claire de la structure (c'est-à-dire une raison pour la place de chaque élément dans l'ensemble), on a aussi presque tout ce qu'il faut pour expliquer. Au pire, c'est-à-dire si l'on sait qu'il manque quelque chose pour que tout soit clair, on sait à peu près quoi. Ça m'est arrivé et le fait qu'il manque un élément d'érudition précis (quelque chose qu'on ne peut pas réellement inventer) n'empêche pas de faire (honnêtement et explicitement) des hypothèses de lecture sur ce que ça peut être, et, le cas échéant, d'avoir quand même une note tout à fait honorable.
- klaus2Habitué du forum
Désolé, mais quand même :
Mais une perfection inhérente à la nature, telle que la possèdent les objets qui ne sont possibles que comme choses produites par la nature en vue d’une fin, et ont pour cela le nom d’êtres organisés, ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec une quelconque aptitude physique, c’est-à-dire de la nature, connue de nous, étant donné que nous faisons partie de la nature dans une large acception, et même ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec l’art humain qui serait tout à fait appropriée.
.. c'est une traduction un peu.. primaire ; je rappelle la mienne :Mais une perfection naturelle interne du type de celle que possèdent les choses qui ne sont possibles que comme fins de la nature et qui s'appellent, pour cette raison, des êtres organisés, ne se peut penser ni expliquer par aucune analogie avec un quelconque pouvoir physique, c'est à dire naturel, qui soit connu de nous - et dans la mesure où nous appartenons nous mêmes à la nature au sens large, elle ne peut même pas être pensée et expliquée par l'intermédiaire d'une analogie où la conformité avec l'art humain serait précise."
Mais une perfection inhérente à la nature, telle que la possèdent les objets qui ne sont possibles que comme choses produites par la nature en vue d’une fin, et ont pour cela le nom d’êtres organisés, ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec une quelconque aptitude physique, c’est-à-dire de la nature, connue de nous, étant donné que nous faisons partie de la nature dans une large acception, et même ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec l’art humain qui serait tout à fait appropriée.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- ParménideNeoprof expérimenté
Ergo: j'essaierai la méthode de PY. Mais je sais déjà qu'elle me posera d'immenses difficultés car ça ne correspond pas du tout à la méthode que j'utilise depuis toujours. Je ne vois vraiment pas comment on peut trouver le problème et la thèse d'un texte en travaillant sur l'original
Klaus: la traduction ici est d'Alain Renaut normalement. Ça ne devrait pas poser problème
Klaus: la traduction ici est d'Alain Renaut normalement. Ça ne devrait pas poser problème
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- DesolationRowEmpereur
"Je ne vois vraiment pas comment on peut trouver le problème et la thèse d'un texte en travaillant sur l'original"
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- henrietteMédiateur
Ok, et comme depuis toujours, ta méthode ne marche pas, sinon, à l'heure qu'il est tu serais détenteur du CAPES depuis quelques années, justement, c'est le moment de jeter ça à la poubelle.Parménide a écrit:Ergo: j'essaierai la méthode de PY. Mais je sais déjà qu'elle me posera d'immenses difficultés car ça ne correspond pas du tout à la méthode que j'utilise depuis toujours. Je ne vois vraiment pas comment on peut trouver le problème et la thèse d'un texte en travaillant sur l'original
Klaus: la traduction ici est d'Alain Renaut normalement. Ça ne devrait pas poser problème
Et je ne vois pas, pour ma part, comment on peut espérer trouver le problème et la thèse d'un texte en délaissant l'original et e se contentant de simplifications forcément incomplètes et potentiellement fausses qu'on a faites au brouillon. Qu'on puisse seulement s'imaginer le contraire me laisse pantoise. Et si besoin était, tu as la preuve, avec tes échecs successifs, que cela ne marche pas.
Alors fais donc tabula rasa de tout ça, et commence une nouvelle page de ton rapport aux textes philosophiques.
- henrietteMédiateur
@supersoso : j'aime beaucoup ton nouvel avatar !
- thrasybuleDevin
henriette a écrit:@supersoso : j'aime beaucoup ton nouvel avatar !
- User17706Bon génie
Il est normal de s'attendre à ce qu'une traduction d'Alain Renaut soit bourrée de fautes, mais là, ça ne m'a pas l'air trop catastrophique. Cela dit, je n'ai pas vérifié l'allemand, mais c'est un peu normal de procéder ainsi: on se met dans des conditions où l'on n'a rien d'autre que le texte en traduction (conditions CAPES).
Parménide, tu as réagi à mon spoiler de début d'après-midi en disant «où l'on voit qu'il faut plein de connaissances sur Kant pour...». Mais je t'invite à le relire d'un autre point de vue, en voyant au contraire que tout ou presque est tiré du texte et seulement du texte (à une exception près: la connaissance du fait que l'analogie art-nature est traditionnelle et remonte à Aristote).
Parménide, tu as réagi à mon spoiler de début d'après-midi en disant «où l'on voit qu'il faut plein de connaissances sur Kant pour...». Mais je t'invite à le relire d'un autre point de vue, en voyant au contraire que tout ou presque est tiré du texte et seulement du texte (à une exception près: la connaissance du fait que l'analogie art-nature est traditionnelle et remonte à Aristote).
- henrietteMédiateur
@ thrasybule : ben pourquoi tu pleures ? Tu regrettes l'ancien avatar de supersoso ?
- Spoiler:
- Par contre, le tien, il me fait froid dans le dos, vraiment : elle fait trop peur, ta poupée ! C'est le film qui fait tomber les gens qui le voient dans les pommes, c'est bien ça ?
- klaus2Habitué du forum
Je suppose que l'on peut juger d'une traduction à ses fruits, comme on dit en bon français ? donc à vous de voir... mais bien sûr il y a des frilosités, comme on dit...Klaus: la traduction ici est d'Alain Renaut normalement. Ça ne devrait pas poser problème
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- thrasybuleDevin
henriette a écrit:@ thrasybule : ben pourquoi tu pleures ? Tu regrettes l'ancien avatar de supersoso ?
- Spoiler:
Par contre, le tien, il me fait froid dans le dos, vraiment : elle fait trop peur, ta poupée ! C'est le film qui fait tomber les gens qui le voient dans les pommes, c'est bien ça ?
- Spoiler:
- Personne n'aime ma poupée. Je suis triste ce soir
- supersosoSage
thrasybule a écrit:henriette a écrit:@supersoso : j'aime beaucoup ton nouvel avatar !
Pourquoi ces larmes, petite poupée ?
Bon visiblement Henriette est plus en phase avec l'univers de Rebecca Dautremer .
- supersosoSage
thrasybule a écrit:henriette a écrit:@ thrasybule : ben pourquoi tu pleures ? Tu regrettes l'ancien avatar de supersoso ?
- Spoiler:
Par contre, le tien, il me fait froid dans le dos, vraiment : elle fait trop peur, ta poupée ! C'est le film qui fait tomber les gens qui le voient dans les pommes, c'est bien ça ?
- Spoiler:
Personne n'aime pas poupée. Je suis triste ce soir
- Spoiler:
- Meuh si, on l'aime bien ta petite poupée
- User17706Bon génie
klaus2 a écrit:Désolé, mais quand même :
.. c'est une traduction un peu.. primaire ; je rappelle la mienne :Mais une perfection naturelle interne du type de celle que possèdent les choses qui ne sont possibles que comme fins de la nature et qui s'appellent, pour cette raison, des êtres organisés, ne se peut penser ni expliquer par aucune analogie avec un quelconque pouvoir physique, c'est à dire naturel, qui soit connu de nous - et dans la mesure où nous appartenons nous mêmes à la nature au sens large, elle ne peut même pas être pensée et expliquée par l'intermédiaire d'une analogie où la conformité avec l'art humain serait précise."
Mais une perfection inhérente à la nature, telle que la possèdent les objets qui ne sont possibles que comme choses produites par la nature en vue d’une fin, et ont pour cela le nom d’êtres organisés, ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec une quelconque aptitude physique, c’est-à-dire de la nature, connue de nous, étant donné que nous faisons partie de la nature dans une large acception, et même ne peut être ni pensable ni explicable au moyen d’une analogie avec l’art humain qui serait tout à fait appropriée.
Il y a des choses dans cette proposition qui sont clairement meilleures que la traduction Renaut, et d'autres qui me semblent être moins heureuses (ce qui serait plus visible à l'échelle du livre entier). Ce qui me paraît moins heureux, c'est «aptitude» pour vermögen; et surtout «en vue d'une fin» qui me paraît difficilement compatible avec les §§ qui précèdent.
Pour le point le plus important, j'aimerais connaître l'argument linguistique pour faire porter la clause »da wir selbst... gehören« sur ce qui précède le », ja,« plutôt que sur ce qui suit, parce qu'effectivement ça changerait tout.
Je rappelle la phrase allemande.
Imanuel a écrit:Aber innere Naturvollkommenheit, wie sie diejenigen Dinge besitzen, welche nur als Naturzwecke möglich sind und darum organisirte Wesen heißen, ist nach keiner Analogie irgend eines uns bekannten physischen, d. i. Naturvermögens, ja, da wir selbst zur Natur im weitesten Verstande gehören, selbst nicht einmal durch eine genau angemessene Analogie mit menschlicher Kunst denkbar und erklärlich.
- User17706Bon génie
JPhMM a écrit:Guide de la dissertation et du commentaire composé en philosophie, Michel Gourinat, Hachette Université.
Le mien est de 1976, mais tu dois pouvoir trouver plus récent.
J'ai perdu le mien
... et il est devenu introuvable d'occasion
Bon, tant pis, hein.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
" j'aimerais connaître l'argument linguistique pour faire porter la clause »da wir selbst... gehören« sur ce qui précède le », ja,« plutôt que sur ce qui suit"
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- ParménideNeoprof expérimenté
Si Renaut ne fait plus autorité en matière de kantisme, je suis étonné :shock:
Pour ma méthode je m'explique:
Je trouve qu'un texte original est trop chargé d'informations et de données pour qu'on puisse spontanément ou à la deuxième ou troisième lecture, comme ça, sur une révélation subite trouver la thèse et le problème. C'est la raison pour laquelle j'ai instinctivement décidé de travailler sur un schéma du texte ou un texte simplifié. Mais uniquement pour ce qui est de la construction de la thèse et du problème
Pour ma méthode je m'explique:
Je trouve qu'un texte original est trop chargé d'informations et de données pour qu'on puisse spontanément ou à la deuxième ou troisième lecture, comme ça, sur une révélation subite trouver la thèse et le problème. C'est la raison pour laquelle j'ai instinctivement décidé de travailler sur un schéma du texte ou un texte simplifié. Mais uniquement pour ce qui est de la construction de la thèse et du problème
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- User17706Bon génie
Oui, cent fois oui. Il faut rendre le texte intelligible dans son mouvement, point barre; tous les moyens sont bons.Gryphe a écrit: Et si un conseil formulé de manière très brève (comme tu l'as dit ci-dessus) était davantage proche de la réalité ? Rendre le texte intelligible... Rendre concrets et vivants son argumentation et son mouvement...
Cela dit, Parménide demande en fait non pas tant une méthode pour expliquer un texte que pour le comprendre. Et là, il n'y a pour ainsi dire pas de réponse générale, du moins tant qu'il existe une différence même minime entre deux textes quelconques.
- User17706Bon génie
C'est exactement ce qu'il me semble aussi, mais je suis loin d'être un vrai germaniste.Nom d'utilisateur a écrit:" j'aimerais connaître l'argument linguistique pour faire porter la clause »da wir selbst... gehören« sur ce qui précède le », ja,« plutôt que sur ce qui suit"
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- User19866Expert
Donc là, en fait, tu approuves un message qui approuve ton message. C'est tintéressant.PauvreYorick a écrit:C'est exactement ce qu'il me semble aussi, mais je suis loin d'être un vrai germaniste.Nom d'utilisateur a écrit:" j'aimerais connaître l'argument linguistique pour faire porter la clause »da wir selbst... gehören« sur ce qui précède le », ja,« plutôt que sur ce qui suit"
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- User5899Demi-dieu
JPhMM a écrit:Guide de la dissertation et du commentaire composé en philosophie, Michel Gourinat, Hachette Université.
Le mien est de 1976, mais tu dois pouvoir trouver plus récent.
- User17706Bon génie
Mon conseil est d'arrêter immédiatement ça ainsi que l'autre lubie bizarroïde, celle de la «fusion», là.Parménide a écrit: Je trouve qu'un texte original est trop chargé d'informations et de données pour qu'on puisse spontanément ou à la deuxième ou troisième lecture, comme ça, sur une révélation subite trouver la thèse et le problème. C'est la raison pour laquelle j'ai instinctivement décidé de travailler sur un schéma du texte ou un texte simplifié. Mais uniquement pour ce qui est de la construction de la thèse et du problème
Tu sais ce qui est arrivé à l'annulaire droit de Schumann? C'est ce qui va arriver à ton cerveau si tu continues à le soumettre à des dispositifs improvisés de ce type
- User17706Bon génie
Mais cohérentDalathée2 a écrit:Donc là, en fait, tu approuves un message qui approuve ton message. C'est tintéressant.PauvreYorick a écrit:C'est exactement ce qu'il me semble aussi, mais je suis loin d'être un vrai germaniste.Nom d'utilisateur a écrit:" j'aimerais connaître l'argument linguistique pour faire porter la clause »da wir selbst... gehören« sur ce qui précède le », ja,« plutôt que sur ce qui suit"
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- thrasybuleDevin
PY, vous estes un fort grand voyou.PauvreYorick a écrit:Mon conseil est d'arrêter immédiatement ça ainsi que l'autre lubie bizarroïde, celle de la «fusion», là.Parménide a écrit: Je trouve qu'un texte original est trop chargé d'informations et de données pour qu'on puisse spontanément ou à la deuxième ou troisième lecture, comme ça, sur une révélation subite trouver la thèse et le problème. C'est la raison pour laquelle j'ai instinctivement décidé de travailler sur un schéma du texte ou un texte simplifié. Mais uniquement pour ce qui est de la construction de la thèse et du problème
Tu sais ce qui est arrivé à l'annulaire droit de Schumann? C'est ce qui va arriver à ton cerveau si tu continues à le soumettre à des dispositifs improvisés de ce type
- User19866Expert
Oui, ben comme disait souvent mon grand-père (♥) en guise de conclusion : "C'est mon avis, et je le partage."PauvreYorick a écrit:Mais cohérentDalathée2 a écrit:Donc là, en fait, tu approuves un message qui approuve ton message. C'est tintéressant.PauvreYorick a écrit:
C'est exactement ce qu'il me semble aussi, mais je suis loin d'être un vrai germaniste.
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