- AnaxagoreGuide spirituel
JPhMM a écrit:JC a écrit:Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
Inoubliable.
- CatalunyaExpert spécialisé
Quand j'entends ça, j'ai envie de les traiterCaspar a écrit:À l'instant dans l'émission Quotidien: "De quoi m'as-tu insultée ?"
- SacapusHabitué du forum
Bonjour.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Pour être sérieux : ce qu'on m'a appris à l'université, c'est que la problématique est la formulation d'un ensemble de problèmes liés les uns aux autres. Dans un commentaire littéraire, ça prend la forme d'un bouquet de questions, qui mettent chacune en évidence une tension. On peut employer le mot pour désigner la partie d'un texte qui correspond à ce bouquet, ou pour signifier le fait qu'il n'y a pas un problème mais plusieurs, liés toutefois par quelque chose (l'absente de tous bouquets sans doute). Ceci dit, je ne suis pas certain de l'avoir employé un jour. Et son emploi au lycée, où il ne fait que remplacer le mot question, est absolument inutile.
Plus fondamentalement, je crois que le mot féminin "problématique" est l'abréviation de la locution "formulation problématique", qui signifie "formulation du problème" (ou des problèmes, au pluriel...)
Des dérives sémantiques ultérieures et non maîtrisées en ont fait un synonyme pompeux du simple mot "problème".
- fabienne7564Niveau 9
"ressenti" est un participe passé, pas un nom commun. On a une impression, on éprouve un sentiment, on n'a pas un "ressenti"...Flaure a écrit:Ce n'est pas adapté comme expression, "avoir un ressenti"?fabienne7564 a écrit:On a aussi "déroulé" plutôt que "déroulement". Je n'en peux plus de ces effets de mode... Quant à "ressenti", tous mes collègues l'utilisent, y compris ceux de Lettres... On en a gros...
On m'a déjà demandé quel était mon ressentiment, en fin d'un stage pour valider le diplôme aide-soignante, et j'ai eu du mal à me concentrer sur le fond de ma réponse.
Quant au "déroulé" du cours, franchement ce néologisme... A part pour donner un côté technico-pédagogique à sa séance, et faire plus chic que "déroulement"...
- JPhMMDemi-dieu
Cet envahissement de néologismes est insupportable.fabienne7564 a écrit:"ressenti" est un participe passé, pas un nom commun. On a une impression, on éprouve un sentiment, on n'a pas un "ressenti"...Flaure a écrit:Ce n'est pas adapté comme expression, "avoir un ressenti"?fabienne7564 a écrit:On a aussi "déroulé" plutôt que "déroulement". Je n'en peux plus de ces effets de mode... Quant à "ressenti", tous mes collègues l'utilisent, y compris ceux de Lettres... On en a gros...
On m'a déjà demandé quel était mon ressentiment, en fin d'un stage pour valider le diplôme aide-soignante, et j'ai eu du mal à me concentrer sur le fond de ma réponse.
Quant au "déroulé" du cours, franchement ce néologisme... A part pour donner un côté technico-pédagogique à sa séance, et faire plus chic que "déroulement"...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- fabienne7564Niveau 9
Il recouvre le vide de l'esprit cet envahissement problématique.
- JPhMMDemi-dieu
en impactant le paradigme apprenant/sachant.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Sacapus a écrit:Bonjour.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Pour être sérieux : ce qu'on m'a appris à l'université, c'est que la problématique est la formulation d'un ensemble de problèmes liés les uns aux autres. Dans un commentaire littéraire, ça prend la forme d'un bouquet de questions, qui mettent chacune en évidence une tension. On peut employer le mot pour désigner la partie d'un texte qui correspond à ce bouquet, ou pour signifier le fait qu'il n'y a pas un problème mais plusieurs, liés toutefois par quelque chose (l'absente de tous bouquets sans doute). Ceci dit, je ne suis pas certain de l'avoir employé un jour. Et son emploi au lycée, où il ne fait que remplacer le mot question, est absolument inutile.
Plus fondamentalement, je crois que le mot féminin "problématique" est l'abréviation de la locution "formulation problématique", qui signifie "formulation du problème" (ou des problèmes, au pluriel...)
Des dérives sémantiques ultérieures et non maîtrisées en ont fait un synonyme pompeux du simple mot "problème".
Intéressant. Mais cette histoire n'explique pas l'emploi du nom suivi d'un complément, comme dans « la problématique de cette "étape intermédiaire" a été récemment reprise" » (Soboul), où le mot désigne le paquet de problèmes (ou le paquet des aspects du problème) plutôt que leur formulation... Ou bien c'est déjà une dérive sémantique, mais maîtrisée.
JPhMM a écrit:en impactant le paradigme apprenant/sachant.
Impacter m'ennuie. Pourquoi on ne dit pas collisionner ?
- DODO62Niveau 5
Je viens d'entendre sur France Inter le résultat de la énième enquête d'un think tank inconnu (enfin de moi!) évaluant le coût de l'"absentéisme" des salariés français (pour une fois, les fonctionnaires ne sont pas la seule cible!). je ne suis pas prof de lettres . J'ai remarqué que les médias depuis une dizaine d'années n'utilisent plus que le terme "absentéisme", même pour des faits qui relèvent pour moi de la simple notion d'absence.
Tous les termes en "isme" n'indiquent-ils pas une exagération, un abus? (islamisme, extremisme etc). Donc si je suis malade quelques jours dans l'année, je suis absente pour raison médicale avec document officiel du médecin. J'ai des "absences" (heureusement pas intellectuelles...) mais je ne suis pas absentéiste. Les médias et les think tanks libéraux entretiennent à dessein la confusion. Mon médecin subit des pressions de la Sécu pour lutter contre l'absentéisme: le ministère de la santé suppose donc que les généralistes ne sont pas sérieux et distribuent les arrêts à tours de bras?
Tous les termes en "isme" n'indiquent-ils pas une exagération, un abus? (islamisme, extremisme etc). Donc si je suis malade quelques jours dans l'année, je suis absente pour raison médicale avec document officiel du médecin. J'ai des "absences" (heureusement pas intellectuelles...) mais je ne suis pas absentéiste. Les médias et les think tanks libéraux entretiennent à dessein la confusion. Mon médecin subit des pressions de la Sécu pour lutter contre l'absentéisme: le ministère de la santé suppose donc que les généralistes ne sont pas sérieux et distribuent les arrêts à tours de bras?
- CasparProphète
DODO62 a écrit:Je viens d'entendre sur France Inter le résultat de la énième enquête d'un think tank inconnu (enfin de moi!) évaluant le coût de l'"absentéisme" des salariés français (pour une fois, les fonctionnaires ne sont pas la seule cible!). je ne suis pas prof de lettres . J'ai remarqué que les médias depuis une dizaine d'années n'utilisent plus que le terme "absentéisme", même pour des faits qui relèvent pour moi de la simple notion d'absence.
Tous les termes en "isme" n'indiquent-ils pas une exagération, un abus? (islamisme, extremisme etc). Donc si je suis malade quelques jours dans l'année, je suis absente pour raison médicale avec document officiel du médecin. J'ai des "absences" (heureusement pas intellectuelles...) mais je ne suis pas absentéiste. Les médias et les think tanks libéraux entretiennent à dessein la confusion. Mon médecin subit des pressions de la Sécu pour lutter contre l'absentéisme: le ministère de la santé suppose donc que les généralistes ne sont pas sérieux et distribuent les arrêts à tours de bras?
Je ne suis pas certain que ce soit à dessein, ça peut être une imprécision, un abus de langage comme il en existe tant: alarmant/alarmiste, problème/problématique, occasion/opportunité...Confusion entre "problème" et "souci" qui ont pour moi deux sens distincts etc Cela étant, tu as raison, c'est un marronnier des rédactions et ça entretient l'idée que les fonctionnaires sont tout le temps absents.
- Thalia de GMédiateur
Topics fusionnés.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Volo'Neoprof expérimenté
Une erreur que j'entends énormément à l'ESPE, un peu à la télévision-radio :
"Je sais pas c'est qui." // "Elle a dit c'est quoi l'évaluation" Et autres variantes.
"Je sais pas c'est qui." // "Elle a dit c'est quoi l'évaluation" Et autres variantes.
- GastonLagaffeNiveau 5
Moi aussi, cela m'exaspère. Mais je me demande si ce n'est pas en train de passer dans le langage courant. Ma fille l'utilise, mes collègues, les étudiants, les élèves..Volo' a écrit:Une erreur que j'entends énormément à l'ESPE, un peu à la télévision-radio :
"Je sais pas c'est qui." // "Elle a dit c'est quoi l'évaluation" Et autres variantes.
- Volo'Neoprof expérimenté
Je pense que c'est en train de passer dans le langage courant. Les élèves l'utilisent mais bon, j'ai l'occasion de les reprendre. Les collègues de l'ESPE, un peu moins.
Outre l'erreur, je trouve que c'est particulièrement moche à l'oreille.
Outre l'erreur, je trouve que c'est particulièrement moche à l'oreille.
- CeladonDemi-dieu
"Je sais pas qu'est-ce qu'il a dit." Cinq fois la même erreur en une heure. Je ne comprends pas en quoi il est plus difficile de dire ce que plutôt que qu'est-ce que.
- kimyGrand sage
En ce moment, je l'entends 10x par jour: "On est à où ?"
- CathEnchanteur
Sur France Info tout à l'heure, au sujet d'une lutte syndicale où je ne sais quoi... : "se dissolveront"
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Celadon a écrit:"Je sais pas qu'est-ce qu'il a dit." Cinq fois la même erreur en une heure. Je ne comprends pas en quoi il est plus difficile de dire ce que plutôt que qu'est-ce que.
C'est une phrase complexe. Et la phrase complexe, comme son nom ne l'indique pas, est compliquée. On dirait tu veux pas piger ça.
GastonLagaffe a écrit:Moi aussi, cela m'exaspère. Mais je me demande si ce n'est pas en train de passer dans le langage courant. Ma fille l'utilise, mes collègues, les étudiants, les élèves..
Oh, ça l'est déjà. Ma question c'est plutôt est-ce que ça fait-il longtemps.
- LombalgiaNiveau 10
La marée Black Friday en France
- ipomeeGuide spirituel
Et que serait-ce s'il y avait un CDN /CCL ?
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
ipomee a écrit:Et que serait-ce s'il y avait un CDN /CCL ?
Ma parole toi on dirait tu cherches l'embrouille.
- BabaretteDoyen
On dit "Traite-moi pas".
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- ipomeeGuide spirituel
Merci encore pour cette leçon.
- New ZealandNiveau 9
kimy a écrit:En ce moment, je l'entends 10x par jour: "On est à où ?"
Signification ?! On dirait du créole réunionnais, mais comme ça n'en est pas, ça n'a aucun sens.
Je ne dois pas fréquenter beaucoup de monde, à l'oral, pas grand chose m'exaspère. Par contre, sur Internet, "si il", c'est insupportable.
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