- mblondeNiveau 9
Robin a écrit:Il ne faut pas croire que les élèves se comportent forcément mieux au lycée qu'en collège, qu'ils sont plus "mûrs", qu'ils ont passé leur crise d'adolescence. Quand j'ai fait un remplacement il y a deux ans en terminale techno (H), j'ai eu la surprise de voir deux élèves s'amuser avec un préservatif, comportement que l'on voit plutôt en 4ème ou en 5ème, ce que je leur ai dit. Ils se sont excusés, un peu vexés et n'ont pas recommencé. Si vous enseignez, il faut oublier tous vos clichés sur le "prof de philo anar" et ne rien laisser passer au début, quitte à lâcher du lest après. Bien sûr, il faut aussi établir une bonne relation avec la classe. Les élèves doivent comprendre dès le début de l'année que la philosophie est une matière comme une autre, qu'il y des livres à lire, des cours à apprendre, des techniques à mettre en place et qu'il ne s'agit pas simplement de "réfléchir sur la vie".
J'ajouterai même qu'il est beaucoup plus facile de se placer en tant qu'adulte (et donc comme professeur) face à des collégiens qu'à des lycéens, de surcroit en terminale. Or être dans la posture de l'adulte est le plus important.
Je pense qu'il est fondamental que tu te pose des questions sur le métier avant de penser au concours. Je ne l'ai pas fait, je n'ai pas vu plus loin que l'agrégation et je me suis prise une grosse claque derrière quand j'ai été confrontée à la réalité du métier... Il n'est ensuite pas facile d'en sortir.
Et enfin, arrête avec les histoires de physique. Là c'est vraiment un faux prétexte. Plus que l'aspect physique ce qui importe c'est l'attitude, la façon de poser la voix, le maintien etc. Bref, ce qu'on appelle le charisme. Comme tout ça se travaille (théatre, chant...), même si certains ont plus d'avance que d'autres. En tout cas une chose est sure: si tu pars battu dès le départ et si tu ne crois pas un minimum en tes chances et en toi, tu ne convaincras jamais un jury.
- henrietteMédiateur
supersoso a écrit:Oui mais t'es sûre qu'il faut les lire ? Bah ouais, c'est pratique les livres : tu peux tuer les araignées avec, tu peux allumer le feu, tu peux les assembler pour te faire un tabouret. Mais les lire :shock: ?
Edit : désolée, journée de m....
- mblondeNiveau 9
Parménide a écrit:
Je pense que jamais je n'aurais mis de coté les aspects concrets du métier si je ne m'étais pas heurté à de telles difficultés. Les choses se sont de ce point de vue faites malgré moi. J'ai été mis devant le fait accompli : je pensais pas que le programme allait être si ingérable, que la méthode de commentaire était si difficile, que la méthode de dissertation allait me demander encore autant d'efforts, que j'étais d'une inefficacité aussi affligeante au niveau de l'organisation...
Certes je connais toutes les difficultés présentes, pour ce métier, et en vue de l'exercer, mais ça ne m'a pas empêché à cause de ces difficultés justement de faire une dissociation automatique entre ces dernières et ce qui viendra par la suite.
Ok alors j'avoue là je ne comprends rien à ce que tu dis. Surtout la première phrase. Cela dit juste une chose tu es bien au courant que le Capes est un concours de recrutement et non un diplome.
Conséquence n°1 oui le programme est ingérable, oui c'est difficile etc etc. Tu n'arriveras jamais à réussir parfaitement ce que demande le jury de concours et ce n'est pas ce qu'on te demande. A ce niveau là il suffit juste d'être un peu moins mauvais que les autres. Il y a un gouffre entre les corrigés dans les rapports d'agrégation et les copies réelles mais ça ne m'a pas empêché de réussir le concours (et je ne me suis jamais posée la question de savoir si j'y arriverai ou non parce que le jury en veut autant etc). C'est un CONCOURS pas un examen.
Conséquence n°2 : le recrutement. Si le métier ne te plait pas ou si tu as un souci, tu perds le bénéfice de ton Capes, tu ne peux pas présenter ça comme un diplome. C'est dommage. Du coup, tu risque d'avoir beaucoup de mal à renoncer à ce Capes, donc te retrouver coincé dans un métier que tu n'aimes pas etc. C'est la voie assurée pour une vie aigrie.
Parménide a écrit:Robin a écrit: ne rien laisser passer au début, quitte à lâcher du lest après.
Oui, c'est ce qui m'a été recommandé lors de ma vacation en collège. Et c'est ce que j'ai fait. Je pense que jusqu'en troisième ça va. A partir du lycée la méthode de la "tolérance zéro" me parait plus problématique. Il est vrai que je suis très influencé par mon expérience de lycéen, j'étais dans un lycée très calme aussi.
Et cette manière de faire revient à traiter des lycéens (même si une assez grande différence peut exister entre les secondes et les terminales) comme des êtres puérils et immatures, bref, ce n'est pas facile du tout je pense, surtout quand on débute, de trouver le ton juste, la note juste. C'est une affaire d'intelligence sociale et d'adaptation à mon avis...
TU vas vite changer d'avis je pense...
- RendashBon génie
(L'écriture en italique sur une phrase ou une expression, ça va, mais sur tout un paragraphe ça pique les yeux ^^)
Je ne sais pas si j'ai bien su me faire comprendre. En théorie, ça devrait se passer comme ça :
intérêt prononcé pour la matière => envie de l'enseigner => passage du concours
On dirait que tu fais ça dans un autre ordre :
passage de concours => intérêt pour la matière => enseignement
Normalement, tu es censé te renseigner et commencer à te poser des questions quant au boulot de prof avant de te lancer dans le concours. Pas pendant, pas après. Le point de départ, c'est censé être ça, le concours n'étant qu'un moyen pour accéder à ce but.
Or, toi, d'après ce que tu racontes, tu donnes réellement l'impression qu'avant toute chose ce qui t'intéresse c'est d'avoir ce concours, pour montrer à je ne sais qui que oui, tu en es capable. le boulot de prof qu'il implique ne paraît qu'accessoire =/
PauvreYorick t'explique le contraire plus haut!
Heu, non. Rien à voir. C'est surtout reconnaître à l'ensemble de la classe le droit de bosser dans de bonnes conditions. Tu poses un cadre, des règles de fonctionnement, parce que tu es là avant tout pour eux, pour les aider à bosser, à réfléchir, et à se construire.
Le foutage de gueule, les considérer comme des êtres puérils et immatures, ce serait plutôt de les laisser faire n'importe n'importe quand, sans règle, parce qu'après tout tu t'en fous, toi, tu l'as ton bac, tu l'as ton boulot.
Leur inculquer une certaine rigueur, dans le travail mais aussi dans la vie de groupe, c'est un peu la base du métier de prof. A mon avis. Mais je peux me tromper.
edit :
Hi hi, ça me rappelle la fin de ma première semaine de prep', l'an dernier
Une amie sort en larmes, me dit qu'elle abandonne, qu'elle n'y arrivera jamais, qu'on en demande trop, que ce n'est pas possible.
J'ai passé une heure à lui expliquer que le CAPES, comme tout concours, c'est une montagne, qu'on ne nous demande pas de franchir : on nous demande simplement d'aller le plus haut possible.
...elle a fini dans les 25 premiers
Je ne sais pas si j'ai bien su me faire comprendre. En théorie, ça devrait se passer comme ça :
intérêt prononcé pour la matière => envie de l'enseigner => passage du concours
On dirait que tu fais ça dans un autre ordre :
passage de concours => intérêt pour la matière => enseignement
Normalement, tu es censé te renseigner et commencer à te poser des questions quant au boulot de prof avant de te lancer dans le concours. Pas pendant, pas après. Le point de départ, c'est censé être ça, le concours n'étant qu'un moyen pour accéder à ce but.
Or, toi, d'après ce que tu racontes, tu donnes réellement l'impression qu'avant toute chose ce qui t'intéresse c'est d'avoir ce concours, pour montrer à je ne sais qui que oui, tu en es capable. le boulot de prof qu'il implique ne paraît qu'accessoire =/
Parménide a écrit:
Mais j'ai depuis un certain temps la curieuse impression que c'est le résultat du concours qui est censé me libérer. Ce qui m'ennuie le plus et ce que je trouve le plus ingrat c'est le concours en lui-même, et sa préparation. Et j'ai pas l'impression (dans l'abstrait du moins) que ce sera le cas pour l'exercice effectif du métier.
PauvreYorick t'explique le contraire plus haut!
Parménide a écrit:
Et cette manière de faire revient à traiter des lycéens (même si une assez grande différence peut exister entre les secondes et les terminales) comme des êtres puérils et immatures,
Heu, non. Rien à voir. C'est surtout reconnaître à l'ensemble de la classe le droit de bosser dans de bonnes conditions. Tu poses un cadre, des règles de fonctionnement, parce que tu es là avant tout pour eux, pour les aider à bosser, à réfléchir, et à se construire.
Le foutage de gueule, les considérer comme des êtres puérils et immatures, ce serait plutôt de les laisser faire n'importe n'importe quand, sans règle, parce qu'après tout tu t'en fous, toi, tu l'as ton bac, tu l'as ton boulot.
Leur inculquer une certaine rigueur, dans le travail mais aussi dans la vie de groupe, c'est un peu la base du métier de prof. A mon avis. Mais je peux me tromper.
edit :
mblonde a écrit:Conséquence n°1 oui le programme est ingérable, oui c'est difficile etc etc. Tu n'arriveras jamais à réussir parfaitement ce que demande le jury de concours et ce n'est pas ce qu'on te demande. A ce niveau là il suffit juste d'être un peu moins mauvais que les autres
Hi hi, ça me rappelle la fin de ma première semaine de prep', l'an dernier
Une amie sort en larmes, me dit qu'elle abandonne, qu'elle n'y arrivera jamais, qu'on en demande trop, que ce n'est pas possible.
J'ai passé une heure à lui expliquer que le CAPES, comme tout concours, c'est une montagne, qu'on ne nous demande pas de franchir : on nous demande simplement d'aller le plus haut possible.
...elle a fini dans les 25 premiers
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ysabelDevin
Mouarf !!! mais ils sont puérils et immatures ! tu ne peux même pas imaginer à quel point !Parménide a écrit:
Oui, c'est ce qui m'a été recommandé lors de ma vacation en collège. Et c'est ce que j'ai fait. Je pense que jusqu'en troisième ça va. A partir du lycée la méthode de la "tolérance zéro" me parait plus problématique. Il est vrai que je suis très influencé par mon expérience de lycéen, j'étais dans un lycée très calme aussi.
Et cette manière de faire revient à traiter des lycéens (même si une assez grande différence peut exister entre les secondes et les terminales) comme des êtres puérils et immatures, bref, ce n'est pas facile du tout je pense, surtout quand on débute, de trouver le ton juste, la note juste. C'est une affaire d'intelligence sociale et d'adaptation à mon avis...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- mblondeNiveau 9
Rendash a écrit:mblonde a écrit:Conséquence n°1 oui le programme est ingérable, oui c'est difficile etc etc. Tu n'arriveras jamais à réussir parfaitement ce que demande le jury de concours et ce n'est pas ce qu'on te demande. A ce niveau là il suffit juste d'être un peu moins mauvais que les autres
Hi hi, ça me rappelle la fin de ma première semaine de prep', l'an dernier
Une amie sort en larmes, me dit qu'elle abandonne, qu'elle n'y arrivera jamais, qu'on en demande trop, que ce n'est pas possible.
J'ai passé une heure à lui expliquer que le CAPES, comme tout concours, c'est une montagne, qu'on ne nous demande pas de franchir : on nous demande simplement d'aller le plus haut possible.
...elle a fini dans les 25 premiers
Je ne compte pas non plus le nombre de fois où petite 5/2 que j'étais en prépa, j'ai remonté le moral de 3/2 qui voulaient jeter l'éponge après avoir passé la première épreuve du concours ENS...
- User19866Expert
Mais enfin, on ne peut pas être 3/2 ou 5/2 en prépa littéraire ! (Sauf si tu comptes intégrer l'X après une khâgne, mais ça devient bizarre, ton affraire. )mblonde a écrit:Rendash a écrit:mblonde a écrit:Conséquence n°1 oui le programme est ingérable, oui c'est difficile etc etc. Tu n'arriveras jamais à réussir parfaitement ce que demande le jury de concours et ce n'est pas ce qu'on te demande. A ce niveau là il suffit juste d'être un peu moins mauvais que les autres
Hi hi, ça me rappelle la fin de ma première semaine de prep', l'an dernier
Une amie sort en larmes, me dit qu'elle abandonne, qu'elle n'y arrivera jamais, qu'on en demande trop, que ce n'est pas possible.
J'ai passé une heure à lui expliquer que le CAPES, comme tout concours, c'est une montagne, qu'on ne nous demande pas de franchir : on nous demande simplement d'aller le plus haut possible.
...elle a fini dans les 25 premiers
Je ne compte pas non plus le nombre de fois où petite 5/2 que j'étais en prépa, j'ai remonté le moral de 3/2 qui voulaient jeter l'éponge après avoir passé la première épreuve du concours ENS...
- RendashBon génie
3/2 ? 5/2 ? ô_0
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fanny KeatsNiveau 5
Ouais je suis bien d'accord avec Ysabel: en 2nde c'est des gros bébés et en terminale y en a encore c'est aussi des bébés sauf qu'ils se prennent pour des grands
- User19866Expert
Rendash, queRendash a écrit:3/2 ? 5/2 ? ô_0
- RendashBon génie
Ha, bah des khûbes, quoi, fallait le dire plus tôt :lol!:
...mais pourquoi 5/2 et 3/2? ô_0
edit : OK, compris
...mais pourquoi 5/2 et 3/2? ô_0
edit : OK, compris
- retraitéeDoyen
3/2 et 5/2 concernent les prépas scientifiques.
- ParménideNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:
Si tu n'es pas sûr de toi, ça ne se passera pas bien, ni à l'oral, ni devant les élèves (et je sais de quoi je parle ).
edit : mais oui, ça se travaille... et heureusement. Mais il faut absolument te convaincre que tu peux y arriver et tout faire pour gagner en assurance.
Je ne sais pas si c'est vraiment un manque d'assurance, en tous cas ce qui me pose le plus problème à l'heure actuelle c'est cette confusion qui dure depuis 6 ans et ce manque d'organisation. Et ces problèmes, là, fatalement influent sur la confiance en soi...
Rendash a écrit: Tu dis ne pas être près d'être prêt....mais après six ans de préparation =/
Comme l'a dit à un moment donné Pauvre Yorick je suis depuis le début dans une pseudo logique de préparation, il est donc normal que ça ne porte pas ses fruits et que tout ce que je fasse soit incertain et apprioximtif. Ce n'est pas 6 ans de préprartion c'est 6 ans de n'importe quoi en réalité, du moins en ce qui concerne la préparation elle même... Surtout que pour mes deux premières tentative j'étais en M1 et M2 respectivement, et je suis allé aux épreuves en touriste quasi total. On ne peut donc pas parler de préparation, le mot ne convient meme pas.
Rendash a écrit:
On nous a seriné que le jury évalue non pas un philosophe (ou un historien/géographe dans mon cas), mais un futur-collègue-dans-deux-mois Donc oui, forcément le jury se dit "est-ce que celui-là peut être mis devant élèves dans deux mois?"
Je trouve ce discours ambigu.
D'accord, le jury évalue un futur collègue, donc une certaine forme de charisme , d'autorité, etc... Mais tout de meme, il ne faudrait pas que ça occulte le fait que du contenu disciplinaire et une capacité méthodologique sont évalués... Enfin je suppose, non?
J'irai pas qusque là mais c'est juste que si je tiens compte de tout ce qui se dit, et pas seulement dans mon proche entourage d'ailleurs, il y a de quoi douter d'absolument de tout, à commencer de soi meme...Nita a écrit:
Eh bien, là je dois dire que j'en reste coite : maintenant tu as trouvé l'excuse ultime... si tu rates le concours, ce sera pour délit de faciès.
mblonde a écrit:
J'ajouterai même qu'il est beaucoup plus facile de se placer en tant qu'adulte (et donc comme professeur) face à des collégiens qu'à des lycéens, de surcroit en terminale. Or être dans la posture de l'adulte est le plus important.
Je pense qu'il est fondamental que tu te pose des questions sur le métier avant de penser au concours. Je ne l'ai pas fait, je n'ai pas vu plus loin que l'agrégation et je me suis prise une grosse claque derrière quand j'ai été confrontée à la réalité du métier... Il n'est ensuite pas facile d'en sortir.
Ma situation est pire que la tienne en fait : non seulement je me préoccupe assez tardivement de la réalité du métier en lui meme, mais en plus je rencontre des difficultés en ce qui concerne le coucours (qui n'est qu'un moyen). Donc c'est une situation vraiment pas simple.
mblonde a écrit:
Et enfin, arrête avec les histoires de physique. Là c'est vraiment un faux prétexte. Plus que l'aspect physique ce qui importe c'est l'attitude, la façon de poser la voix, le maintien etc. Bref, ce qu'on appelle le charisme. Comme tout ça se travaille (théatre, chant...), même si certains ont plus d'avance que d'autres. En tout cas une chose est sure: si tu pars battu dès le départ et si tu ne crois pas un minimum en tes chances et en toi, tu ne convaincras jamais un jury.
Je ne voulais pas donner une importance démesurée à la question du physique pour se faire respecter mais c'est tout de meme un élément qui a son importance. Et l'histoire du charisme est un sujet d'inquiétude chez moi parce qu'on dit que certaines personnes ont du charisme de façon innée tandis que d'autres doivent le cultiver. Je crains que ça ne creuse encore un peu plus mon retard par rapport à d'autres enseignants. Si le charisme est chez certains inné, je crois que je suis désavantagé de prime abord.
mblonde a écrit:Parménide a écrit:
Je pense que jamais je n'aurais mis de coté les aspects concrets du métier si je ne m'étais pas heurté à de telles difficultés. Les choses se sont de ce point de vue faites malgré moi. J'ai été mis devant le fait accompli : je pensais pas que le programme allait être si ingérable, que la méthode de commentaire était si difficile, que la méthode de dissertation allait me demander encore autant d'efforts, que j'étais d'une inefficacité aussi affligeante au niveau de l'organisation...
Certes je connais toutes les difficultés présentes, pour ce métier, et en vue de l'exercer, mais ça ne m'a pas empêché à cause de ces difficultés justement de faire une dissociation automatique entre ces dernières et ce qui viendra par la suite.mblonde a écrit:
Ok alors j'avoue là je ne comprends rien à ce que tu dis. Surtout la première phrase. Cela dit juste une chose tu es bien au courant que le Capes est un concours de recrutement et non un diplome.
Conséquence n°1 oui le programme est ingérable, oui c'est difficile etc etc. Tu n'arriveras jamais à réussir parfaitement ce que demande le jury de concours et ce n'est pas ce qu'on te demande. A ce niveau là il suffit juste d'être un peu moins mauvais que les autres. Il y a un gouffre entre les corrigés dans les rapports d'agrégation et les copies réelles mais ça ne m'a pas empêché de réussir le concours (et je ne me suis jamais posée la question de savoir si j'y arriverai ou non parce que le jury en veut autant etc). C'est un CONCOURS pas un examen.mblonde a écrit:
Conséquence n°2 : le recrutement. Si le métier ne te plait pas ou si tu as un souci, tu perds le bénéfice de ton Capes, tu ne peux pas présenter ça comme un diplome. C'est dommage. Du coup, tu risque d'avoir beaucoup de mal à renoncer à ce Capes, donc te retrouver coincé dans un métier que tu n'aimes pas etc. C'est la voie assurée pour une vie aigrie.
Plusieurs choses :
L'idée est simple, et c'est toujours la même : j'ai rencontré de telles difficultés pour le concours lui même que la réalité du métier m'a échappé. Et de ce fait j'ai eu tendance à considérer le capes beaucoup plus comme un diplôme que comme un recrutement.
Et là, le fait qu'on parle des questions d'autorité me semble assez inactuel au vu des difficultés que je rencontre pour le concours lui même, c'est ça l'élément sur lequel je veux absolument insister. Et je pense même que ceux qui ont raté plusieurs fois les concours d'enseignement raisonnent pareil.
Rendash a écrit:
(L'écriture en italique sur une phrase ou une expression, ça va, mais sur tout un paragraphe ça pique les yeux ^^)
Oui, désolé mais j'ai fait ça pour mettre bien en relief l'idée que je veux faire passer, et le message que j'ai écrit hier soir en italique et souligné est essentiel parce que c'est le cœur de mon problème depuis 6 ans !
Rendash a écrit:
Je ne sais pas si j'ai bien su me faire comprendre. En théorie, ça devrait se passer comme ça :
intérêt prononcé pour la matière => envie de l'enseigner => passage du concours
On dirait que tu fais ça dans un autre ordre :
passage de concours => intérêt pour la matière => enseignement
Et bien par certains aspects, oui, je fonctionne de façon inversée, parce que le concours a un aspect de corvée pour moi (même si à mes yeux il demeure un moyen pour une fin, ça je le remets pas en question, évidemment)
Rendash a écrit:
Normalement, tu es censé te renseigner et commencer à te poser des questions quant au boulot de prof avant de te lancer dans le concours. Pas pendant, pas après. Le point de départ, c'est censé être ça, le concours n'étant qu'un moyen pour accéder à ce but.
Or, toi, d'après ce que tu racontes, tu donnes réellement l'impression qu'avant toute chose ce qui t'intéresse c'est d'avoir ce concours, pour montrer à je ne sais qui que oui, tu en es capable. le boulot de prof qu'il implique ne paraît qu'accessoire =/
Je prends conscience clairement aujourd'hui que, en philo du moins, la préparation du concours et sa réussite ne diffèrent pas essentiellement du travail que je ferai devant la classe. Donc à partir du moment où je n'ai pas de capacité dans la première chose , je n'ai pas de capacité dans la deuxième, c'est mathématique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il serait malhonnête de ma part intellectuellement d'endosser à nouveau le rôle de l'enseignant (tant sur le plan des cours particuliers que sur le plan de la vacation) tant que je n'ai pas officiellement fait mes preuves.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- retraitéeDoyen
Mais par pitié, choisis une autre voie, arrête de tourner en rond ainsi. Quand tu auras assuré ton indépendance matérielle (et ton indépendance tout court ), tu pourras, si tu en éprouves encore l'envie, re tenter le concours. Et, sinon, tu pourras enfin lire de la philo pour ton simple plaisir. il y a d'autres façons de gagner sa vie, et souvent nettement mieux que de devenir prof !
- ParménideNeoprof expérimenté
retraitée a écrit:Mais par pitié, choisis une autre voie, arrête de tourner en rond ainsi. Quand tu auras assuré ton indépendance matérielle (et ton indépendance tout court ), tu pourras, si tu en éprouves encore l'envie, re tenter le concours. Et, sinon, tu pourras enfin lire de la philo pour ton simple plaisir. il y a d'autres façons de gagner sa vie, et souvent nettement mieux que de devenir prof !
Je tourne bien moins en rond qu'avant !
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:D'accord, le jury évalue un futur collègue, donc une certaine forme de charisme , d'autorité, etc... Mais tout de meme, il ne faudrait pas que ça occulte le fait que du contenu disciplinaire et une capacité méthodologique sont évalués... Enfin je suppose, non?
C'est un tout! L'attitude n'occulte pas les connaissances et la méthodo, les deux aspects sont évalués.
Parménide a écrit:Et l'histoire du charisme est un sujet d'inquiétude chez moi parce qu'on dit que certaines personnes ont du charisme de façon innée tandis que d'autres doivent le cultiver. Je crains que ça ne creuse encore un peu plus mon retard par rapport à d'autres enseignants. Si le charisme est chez certains inné, je crois que je suis désavantagé de prime abord.
Je ne suis pas persuadé que le charisme suffise pour avoir de l'autorité. Il est possible que ça aide, mais l'autorité, c'est aussi être sûr de soi, de ce que l'on sait, de ce qu'on apprend aux élèves et de la façon dont on leur apprend. Je ne dirais pas qu'un cours béton tiendra lieu d'autorité, je dis que si tu n'as pas de cours béton tu n'auras pas d'autorité (encore une fois, ce n'est que mon avis, je peux me tromper)
...je me demande pour qui le concours n'est pas une corvée.Parménide a écrit: parce que le concours a un aspect de corvée pour moi
Parménide a écrit:laquelle il serait malhonnête de ma part intellectuellement d'endosser à nouveau le rôle de l'enseignant (tant sur le plan des cours particuliers que sur le plan de la vacation) tant que je n'ai pas officiellement fait mes preuves.
Ce qui ne t'empêche pas de bosser comme AED, de façon à pouvoir à la fois acquérir une indépendance financière et prendre conscience des réalités du métier auquel tu te destines.
- CroustibaptNiveau 7
Parménide a écrit:Je tourne bien moins en rond qu'avant !
Tu tournes en ovale ?
_________________
Discipline & Bonté
- CathEnchanteur
39 pages pour parler de toi en 1 mois...
Tu es sûr que c'est de conseils pour préparer le capes que tu as besoin ?
Tu es sûr que c'est de conseils pour préparer le capes que tu as besoin ?
- HélipsProphète
oh à sa décharge, on l'a bien aidé à remplir les 39 pages
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- RobinFidèle du forum
@ Parménide
Si je puis me permettre, n'oubliez pas ce qui a déclenché en vous l'amour de la philosophie (l'amour de l'amour de la sagesse, donc), le tout premier livre, la toute première émotion, la toute première "réponse" à une question que vous vous posiez peut-être depuis votre enfance.
Oubliez pour un temps le CAPES, les disserts, les commentaires de textes, la technique pour retrouver l'émotion, la passion de la pensée.
En ce qui me concerne, ça a commencé en seconde avec Schopenhauer (Le monde comme Volonté et comme Représentation), un "émerveillement" ; pour un autre, ça été Nietzsche ou Kant... L'obsession de l'évaluation risque de faire perdre le goût de la pensée.
Si je puis me permettre, n'oubliez pas ce qui a déclenché en vous l'amour de la philosophie (l'amour de l'amour de la sagesse, donc), le tout premier livre, la toute première émotion, la toute première "réponse" à une question que vous vous posiez peut-être depuis votre enfance.
Oubliez pour un temps le CAPES, les disserts, les commentaires de textes, la technique pour retrouver l'émotion, la passion de la pensée.
En ce qui me concerne, ça a commencé en seconde avec Schopenhauer (Le monde comme Volonté et comme Représentation), un "émerveillement" ; pour un autre, ça été Nietzsche ou Kant... L'obsession de l'évaluation risque de faire perdre le goût de la pensée.
- mblondeNiveau 9
retraitée a écrit:3/2 et 5/2 concernent les prépas scientifiques.
Mince je suis démasquée. On va me dire ensuite que j'ai rien à faire sur un topic de philo... Non mais le cas avait l'air tellement désespéré et relever de l'ensemble du corps enseignant que je me suis sentie obligée d'intervenir . Et puis l'ENS ça ne concerne pas que les littéraire.
- mblondeNiveau 9
Rendash a écrit:...je me demande pour qui le concours n'est pas une corvée.Parménide a écrit: parce que le concours a un aspect de corvée pour moi
Je dois être un peu folle alors parce que j'ai plutôt bien aimé mes années de concours (trois au total). C'était tuant mais hyper enrichissant intellectuellement et j'ai pris plaisir à le faire. C'est peut être justement cela qui te manque Parménide.
- mblondeNiveau 9
Parménide a écrit:mblonde a écrit:
J'ajouterai même qu'il est beaucoup plus facile de se placer en tant qu'adulte (et donc comme professeur) face à des collégiens qu'à des lycéens, de surcroit en terminale. Or être dans la posture de l'adulte est le plus important.
Je pense qu'il est fondamental que tu te pose des questions sur le métier avant de penser au concours. Je ne l'ai pas fait, je n'ai pas vu plus loin que l'agrégation et je me suis prise une grosse claque derrière quand j'ai été confrontée à la réalité du métier... Il n'est ensuite pas facile d'en sortir.
Ma situation est pire que la tienne en fait : non seulement je me préoccupe assez tardivement de la réalité du métier en lui meme, mais en plus je rencontre des difficultés en ce qui concerne le coucours (qui n'est qu'un moyen). Donc c'est une situation vraiment pas simple.
Non ta situation n'est compliquée que parce que tu veux la compliquer (c'est comme ton histoire d'envoi d'argent par la poste). Si tu te préoccupe de la réalité du métier (je te conseille très très fortement de faire des vacations) et que tu t'aperçois que cela ne te convient pas (et on est nombreux à émettre de sérieuses réserves là dessus en tout cas dans ton état d'esprit actuel), tu ne passes pas le concours et tu règle ton problème. Je pense que tu fais partie de ces gens qui font des montagnes de leur vie et auquel tout parait toujours compliqué ou qui se mettent dans des situations compliquées. Ce n'est pas péjoratif ni méchant, ça demande un travail sur soi. Je comprends que ça peut faire peur puisque tu t'es mis cet objectif depuis si longtemps et je suppose que tu n'as pas de diplôme facilement valorisables pour trouver un emploi. Ne perds pas non plus ton temps pendant encore trop longtemps pour un concours que tu n'auras peut être pas (et même si tu veux exclure des deux premières tentatives, je considère qu'au delà de trois échecs, il est inutile de perséverer, il faut passer à autre chose). Il te sera beaucoup plus difficile d'envisage autre chose avec le temps. Il faut aussi que tu penses à une porte de sortie.
- keroGrand sage
Ce fil est surréaliste.
Parménide, un peu de pragmatisme.
Parménide, un peu de pragmatisme.
- NadejdaGrand sage
Parménide, c'est la période d'inscription à beaucoup de concours administratifs. Jette un oeil aux autres possibilités qui te sont proposées ! Je vais être brutale mais quand on est au chômage depuis des années et qu'on a envie d'en sortir on ne se concentre pas seulement sur le concours qui a un faible taux de réussite.
Et comme les autres, je t'encourage vivement à réfléchir à l'après-concours ainsi qu'à ce qui, dans ton comportement, pourrait compromettre une entrée sereine dans le métier. Je n'ai pas attendu d'être à la rentrée pour soigner ma phobie sociale...
Et comme les autres, je t'encourage vivement à réfléchir à l'après-concours ainsi qu'à ce qui, dans ton comportement, pourrait compromettre une entrée sereine dans le métier. Je n'ai pas attendu d'être à la rentrée pour soigner ma phobie sociale...
- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'ai jamais envisagé autre chose que l'enseignement en philosophie. Et j'estime à beaucoup d'égards que c'est désormais trop tard pour faire machine arrière.
Il est vrai que j'ai à l'heure actuelle une inquiétude gigantesque, et beaucoup réagiraient de la meme façon. Quand je me suis engagé dans la voie de la philo en 2004 je n'aurais jamais cru que ça tournerait au cauchemar. En vérité je crois que la raison des mes difficultés ce n'est ni le concours ni le programme , c'est tout simplement ma gestion.
On me parle de passer des concours administratifs. Mais quoi? Je n'en ai aucune idée ! Et je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout la motivation de me lancer dans autre chose. Et dans l'hypothèse même où ce serait couronné de succès je sais que ça équivaudrait à l'ouverture d'une parenthèse qui ne se refermera peut être jamais, et ça ne je ne veux pas. Je dois continuer sur ma lancée, de toute façon j'ai pris le bon chemin.
Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas le capes de philo. Aucune raison valable . Sauf que je n'ai pas de chance quand même vu que certaines personnes que j'ai un peu connues et qui ont réussi le capes de philo à le troisième fois, on fait cela sans être harcelées et tirées vers le bas par leur famille en s'entendant répéter comme un disque rayé pendant des mois de "faire autre chose".
Je ne peux pas me permettre , en outre pour mon estime personnelle de capituler face à ce concours, et puis de toute façon c'est ce que je veux faire.
En ce qui concerne l'exercice du métier : ça me fait déjà froid dans le dos que certains émettent de sérieux doutes sur mes capacités à me débrouiller sous tous les aspects, déjà par rapport à la question de l'autorité. J'ai déjà dit que je me sentais désavantagé par rapport à ça, c'est au moins une marque de lucidité. Et nous en parlons depuis hier soir.
Après j'avoue, sans être quand même phobique social, que j'ai mes capacités de communication et de relations avec autrui qui ne sont pas toujours... au beau fixe... Mais justement j'ai l'envie de travailler sur ça et je compte aussi sur l'enseignement pour progresser dans ce domaine.
C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes). En outre je n'ai que très peu d'établissements à proximité de là où j'habite.
Et même à supposer que je sois recruté il faudra peut être aller à quelque chose comme 50 km et je risque d'y perdre financièrement, donc ça n'aura aucun intérêt.
Il est vrai que j'ai à l'heure actuelle une inquiétude gigantesque, et beaucoup réagiraient de la meme façon. Quand je me suis engagé dans la voie de la philo en 2004 je n'aurais jamais cru que ça tournerait au cauchemar. En vérité je crois que la raison des mes difficultés ce n'est ni le concours ni le programme , c'est tout simplement ma gestion.
On me parle de passer des concours administratifs. Mais quoi? Je n'en ai aucune idée ! Et je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout la motivation de me lancer dans autre chose. Et dans l'hypothèse même où ce serait couronné de succès je sais que ça équivaudrait à l'ouverture d'une parenthèse qui ne se refermera peut être jamais, et ça ne je ne veux pas. Je dois continuer sur ma lancée, de toute façon j'ai pris le bon chemin.
Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas le capes de philo. Aucune raison valable . Sauf que je n'ai pas de chance quand même vu que certaines personnes que j'ai un peu connues et qui ont réussi le capes de philo à le troisième fois, on fait cela sans être harcelées et tirées vers le bas par leur famille en s'entendant répéter comme un disque rayé pendant des mois de "faire autre chose".
Je ne peux pas me permettre , en outre pour mon estime personnelle de capituler face à ce concours, et puis de toute façon c'est ce que je veux faire.
En ce qui concerne l'exercice du métier : ça me fait déjà froid dans le dos que certains émettent de sérieux doutes sur mes capacités à me débrouiller sous tous les aspects, déjà par rapport à la question de l'autorité. J'ai déjà dit que je me sentais désavantagé par rapport à ça, c'est au moins une marque de lucidité. Et nous en parlons depuis hier soir.
Après j'avoue, sans être quand même phobique social, que j'ai mes capacités de communication et de relations avec autrui qui ne sont pas toujours... au beau fixe... Mais justement j'ai l'envie de travailler sur ça et je compte aussi sur l'enseignement pour progresser dans ce domaine.
C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes). En outre je n'ai que très peu d'établissements à proximité de là où j'habite.
Et même à supposer que je sois recruté il faudra peut être aller à quelque chose comme 50 km et je risque d'y perdre financièrement, donc ça n'aura aucun intérêt.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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