- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'ai jamais envisagé autre chose que l'enseignement en philosophie. Et j'estime à beaucoup d'égards que c'est désormais trop tard pour faire machine arrière.
Il est vrai que j'ai à l'heure actuelle une inquiétude gigantesque, et beaucoup réagiraient de la meme façon. Quand je me suis engagé dans la voie de la philo en 2004 je n'aurais jamais cru que ça tournerait au cauchemar. En vérité je crois que la raison des mes difficultés ce n'est ni le concours ni le programme , c'est tout simplement ma gestion.
On me parle de passer des concours administratifs. Mais quoi? Je n'en ai aucune idée ! Et je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout la motivation de me lancer dans autre chose. Et dans l'hypothèse même où ce serait couronné de succès je sais que ça équivaudrait à l'ouverture d'une parenthèse qui ne se refermera peut être jamais, et ça ne je ne veux pas. Je dois continuer sur ma lancée, de toute façon j'ai pris le bon chemin.
Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas le capes de philo. Aucune raison valable . Sauf que je n'ai pas de chance quand même vu que certaines personnes que j'ai un peu connues et qui ont réussi le capes de philo à le troisième fois, on fait cela sans être harcelées et tirées vers le bas par leur famille en s'entendant répéter comme un disque rayé pendant des mois de "faire autre chose".
Je ne peux pas me permettre , en outre pour mon estime personnelle de capituler face à ce concours, et puis de toute façon c'est ce que je veux faire.
En ce qui concerne l'exercice du métier : ça me fait déjà froid dans le dos que certains émettent de sérieux doutes sur mes capacités à me débrouiller sous tous les aspects, déjà par rapport à la question de l'autorité. J'ai déjà dit que je me sentais désavantagé par rapport à ça, c'est au moins une marque de lucidité. Et nous en parlons depuis hier soir.
Après j'avoue, sans être quand même phobique social, que j'ai mes capacités de communication et de relations avec autrui qui ne sont pas toujours... au beau fixe... Mais justement j'ai l'envie de travailler sur ça et je compte aussi sur l'enseignement pour progresser dans ce domaine.
C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes). En outre je n'ai que très peu d'établissements à proximité de là où j'habite.
Et même à supposer que je sois recruté il faudra peut être aller à quelque chose comme 50 km et je risque d'y perdre financièrement, donc ça n'aura aucun intérêt.
Il est vrai que j'ai à l'heure actuelle une inquiétude gigantesque, et beaucoup réagiraient de la meme façon. Quand je me suis engagé dans la voie de la philo en 2004 je n'aurais jamais cru que ça tournerait au cauchemar. En vérité je crois que la raison des mes difficultés ce n'est ni le concours ni le programme , c'est tout simplement ma gestion.
On me parle de passer des concours administratifs. Mais quoi? Je n'en ai aucune idée ! Et je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout la motivation de me lancer dans autre chose. Et dans l'hypothèse même où ce serait couronné de succès je sais que ça équivaudrait à l'ouverture d'une parenthèse qui ne se refermera peut être jamais, et ça ne je ne veux pas. Je dois continuer sur ma lancée, de toute façon j'ai pris le bon chemin.
Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas le capes de philo. Aucune raison valable . Sauf que je n'ai pas de chance quand même vu que certaines personnes que j'ai un peu connues et qui ont réussi le capes de philo à le troisième fois, on fait cela sans être harcelées et tirées vers le bas par leur famille en s'entendant répéter comme un disque rayé pendant des mois de "faire autre chose".
Je ne peux pas me permettre , en outre pour mon estime personnelle de capituler face à ce concours, et puis de toute façon c'est ce que je veux faire.
En ce qui concerne l'exercice du métier : ça me fait déjà froid dans le dos que certains émettent de sérieux doutes sur mes capacités à me débrouiller sous tous les aspects, déjà par rapport à la question de l'autorité. J'ai déjà dit que je me sentais désavantagé par rapport à ça, c'est au moins une marque de lucidité. Et nous en parlons depuis hier soir.
Après j'avoue, sans être quand même phobique social, que j'ai mes capacités de communication et de relations avec autrui qui ne sont pas toujours... au beau fixe... Mais justement j'ai l'envie de travailler sur ça et je compte aussi sur l'enseignement pour progresser dans ce domaine.
C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes). En outre je n'ai que très peu d'établissements à proximité de là où j'habite.
Et même à supposer que je sois recruté il faudra peut être aller à quelque chose comme 50 km et je risque d'y perdre financièrement, donc ça n'aura aucun intérêt.
- retraitéeDoyen
Croustibapt a écrit:Parménide a écrit:Je tourne bien moins en rond qu'avant !
Tu tournes en ovale ?
ou en ellipse.
- retraitéeDoyen
cela ne tourne plus (en) rond;
- retraitéeDoyen
Cadeau, fais-toi offrir ce livre !
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100258440
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100258440
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:Je n'ai jamais envisagé autre chose que l'enseignement en philosophie. Et j'estime à beaucoup d'égards que c'est désormais trop tard pour faire machine arrière.
Il est vrai que j'ai à l'heure actuelle une inquiétude gigantesque, et beaucoup réagiraient de la meme façon. Quand je me suis engagé dans la voie de la philo en 2004 je n'aurais jamais cru que ça tournerait au cauchemar. En vérité je crois que la raison des mes difficultés ce n'est ni le concours ni le programme , c'est tout simplement ma gestion.
On me parle de passer des concours administratifs. Mais quoi? Je n'en ai aucune idée ! Et je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout la motivation de me lancer dans autre chose. Et dans l'hypothèse même où ce serait couronné de succès je sais que ça équivaudrait à l'ouverture d'une parenthèse qui ne se refermera peut être jamais, et ça ne je ne veux pas. Je dois continuer sur ma lancée, de toute façon j'ai pris le bon chemin.
Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas le capes de philo. Aucune raison valable . Sauf que je n'ai pas de chance quand même vu que certaines personnes que j'ai un peu connues et qui ont réussi le capes de philo à le troisième fois, on fait cela sans être harcelées et tirées vers le bas par leur famille en s'entendant répéter comme un disque rayé pendant des mois de "faire autre chose".
Je ne peux pas me permettre , en outre pour mon estime personnelle de capituler face à ce concours, et puis de toute façon c'est ce que je veux faire.
En ce qui concerne l'exercice du métier : ça me fait déjà froid dans le dos que certains émettent de sérieux doutes sur mes capacités à me débrouiller sous tous les aspects, déjà par rapport à la question de l'autorité. J'ai déjà dit que je me sentais désavantagé par rapport à ça, c'est au moins une marque de lucidité. Et nous en parlons depuis hier soir.
Après j'avoue, sans être quand même phobique social, que j'ai mes capacités de communication et de relations avec autrui qui ne sont pas toujours... au beau fixe... Mais justement j'ai l'envie de travailler sur ça et je compte aussi sur l'enseignement pour progresser dans ce domaine.
C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes). En outre je n'ai que très peu d'établissements à proximité de là où j'habite.
Et même à supposer que je sois recruté il faudra peut être aller à quelque chose comme 50 km et je risque d'y perdre financièrement, donc ça n'aura aucun intérêt.
Sans rire, il n'y a absolument aucun rapport entre les activités sportives et le métier de surveillant, je déteste le sport, je n'en fais absolument jamais, cela ne m'a absolument pas empêchée d'être recrutée comme AED et de le rester pendant 4 ans (plus une en tant que secrétaire de vie scolaire en contrat aidé auquel tu as justement droit en tant que bénéficiaire du RSA), quant à tes compétences informatiques, tu sembles te débrouiller suffisamment bien pour communiquer sur le forum et je t'assure que la maîtrise du logiciel pronote ou autre logiciel du même type (en tout cas en tant que simple surveillant qui se contente d'enregistrer les motifs de retards/absences et les retenues), c'est à la portée de n'importe qui.
Même à mi-temps, tu continuerais de toucher une partie de ton RSA (RSA complément d'activité) donc qu'il y ait des frais de transport ne devrait pas te faire perdre d'argent.
Si tu réfléchis comme ça, tu trouveras toujours mille excuses pour ne jamais avancer.
Les concours administratifs, il y a ceux :
- d'adjoint administratif (catégorie C) dont le niveau est très accessible (niveau brevet) mais qui peut être très sélectif selon les académies (dans la mienne c'était de l'ordre de 1 poste pour 128 candidats inscrits),
- de secrétaire administratif (catégorie B) qui ouvre sur plus de responsabilités
et tout un tas d'autres, il faut chercher sur le site de l'éducation nationale et des autres ministères.
Il y a également les concours territoriaux mais qui eux donne accès à une liste d'aptitude qui permet seulement d'aller postuler ensuite auprès des collectivités territoriales.
Préparer l'un d'entre eux serait déjà un moyen de ne pas t'enferrer dans une situation où l'échec est probable (le CAPES de philosophie est très sélectif et d'un niveau élevé) et ne prendrait pas beaucoup de temps sur la préparation au CAPES.
Arrête de blâmer ta famille, c'est normal qu'au bout d'autant d'années de préparation à un seul concours tout en te soutenant financièrement, ils t'enjoignent à tenter autre chose.
Tu dis que tu ne peux pas capituler face au concours, mais que feras-tu si tu échoues cette année, puis l'année prochaine encore, c'est un concours, pas un examen, tu ne vas quand même pas perdre toute ta vie à présenter un concours alors que tu méconnais tout du métier sur lequel il débouche ?
- HallywellNiveau 9
Parménide, je me reconnais 'un peu' dans ton parcours. j'ai raté le CRPE à l'oral et ai déprimé pendant un an dans le M2 enseignement...on m'a proposé une autre formation, j'ai refusé car je n'en pouvais plus, ça n'avait plus de sens pour moi.
J'ai végété pendant 6 mois (je travaillais en tant qu'hôtesse de caisse ) et sur l'insistance d'un ami, ai fini par déposer un dossier au rectorat pour faire des remplacements. ça n'a pas été rose tous les jours mais ça m'a donné envie de m'y remettre et de réussir. l'année suivante, j'ai pris un poste d'AE, à 40h par semaine dans un collège et je bossais à côté en tant que serveuse pour arrondir mes fins de moi...peu de temps pour bosser le concours mais je le trouvais quand même, aujourd'hui je suis stagiaire et je remercie chaque jour mon compagnon, mes parents et mes amis de m'avoir foutu un coup de pied au cul...Tu aimes l'enseignement? prends un poste d'AE, ça te permettra d'avoir un pied dans le métier et ça te donnera une motivation supplémentaire! Pas besoin de compétences particulières, juste de la motivation...
J'ai végété pendant 6 mois (je travaillais en tant qu'hôtesse de caisse ) et sur l'insistance d'un ami, ai fini par déposer un dossier au rectorat pour faire des remplacements. ça n'a pas été rose tous les jours mais ça m'a donné envie de m'y remettre et de réussir. l'année suivante, j'ai pris un poste d'AE, à 40h par semaine dans un collège et je bossais à côté en tant que serveuse pour arrondir mes fins de moi...peu de temps pour bosser le concours mais je le trouvais quand même, aujourd'hui je suis stagiaire et je remercie chaque jour mon compagnon, mes parents et mes amis de m'avoir foutu un coup de pied au cul...Tu aimes l'enseignement? prends un poste d'AE, ça te permettra d'avoir un pied dans le métier et ça te donnera une motivation supplémentaire! Pas besoin de compétences particulières, juste de la motivation...
- GrypheMédiateur
Aucun rapport entre un poste d'AED et le fait d'être sportif ou bon en informatique.C'est vrai que ce serait une bonne idée si je pouvais être surveillant dans un lycée pour commencer. Mais je n'ai pas du tout le profil : j'ai un niveau bien insuffisant en informatique, je ne suis pas précisément en très bons termes avec les activités sportives d'une façon générale (autant de caractéristiques demandées à ces personnes).
Du coup ça tombe bien, tu vas pouvoir postuler.
- ParménideNeoprof expérimenté
Pour être surveillant (c'est la même chose que AE ou AED, si j'ai bien compris) : je n'ai qu'un souvenir confus de ce que j'avais fait il y a 2 ans. J'avais envoyé des dossiers à 2-3 établissements. Je m'étais renseigné à l'époque et j'avais compris que ce type de postulation est assez compliqué parce que dépendant du Conseil Régional. Je ne saurais pas en dire plus mais je sais que ça passe par eux.
Alors si ça se trouve envoyer simplement un dossier (CV + lettre de motivation ) directement aux CDE, n'est pas du tout une démarche dans les règles...
Donc à partir de là si je veux postuler, je sais pas trop comment faire...
Je ne sais pas combien c'est payé pour être surveillant mais si ce n'est pas au delà de 700 e net par mois ça ne vaut absolument pas le coup. Enfin faudrait que je fasse le calcul pour savoir si je suis gagnant dans l'affaire.
---------
Je reprends ma lecture du Gorgias. Tout en étant conscient de son caractère encore relativement vain pour l'instant. Je souligne ce qui me parait important. Mais sorti de ça je ne sais pas quelle attitude avoir vis à vis d'une œuvre intégrale. Ce que je remarque c'est que c'est moins fatiguant que de travailler sur des extraits, parce que dans ce dernier cas on est sans cesse dans un nouveau départ, c'est bien plus fatiguant.
Et puis en s'attardant sur une œuvre intégrale, elle se fixe mieux dans l'esprit que s'il ne s'agissait d'un grand nombre d'extraits.
Mais je reste dans l'indétermination totale sur la façon de procéder. Souligner? Certes mais après, il faudrait certainement prendre des notes. Mais comment ça se passe pour faire preuve d'efficacité?
Question (qui s'adresse notamment aux philosophes) : dois-je considérer le travail de préparation sur les textes (intégraux ou non) comme des explications de textes semblables en tous points à ce qui est demandé au concours? Parce qu'il est certain que si je dois mener un commentaire sur le Gorgias tout comme je le ferais sur un extrait de 25 lignes, j'en ai pour un an...
Maintenant que j'ai clairement conscience que mon travail d'enseignant sera tout à fait semblable à ma préparation du concours, certaines choses doivent en être déduites : je dois préparer le concours comme si j'étais déjà dans le rôle de l'enseignant. Mais concrètement, qu'est ce que ça donne?
j'ai toujours l'impression qu'il me manque une sorte de "clé ultime" qui me ferait passer du rôle d'étudiant à celui d'enseignant. Comme si cela était tributaire d'un subit trait de génie.
Je ne pourrai pas avancer tant que je n'aurai pas régler mon problème et de bibliographie et de l'exploitation de la bibliographie. Je pense qu'on a raison quand on me dit que depuis le début je vise la perfection, ce qui est parfaitement vain, vu que c'est quelque chose hors d'atteinte, mais quand même : je ne peux pas me permettre de faire des lectures et de les exploiter sans aucune démarche méthodique.
La bibliographie implique nécessairement des choix. Or ces choix vont faire, de façon incontournable que je vais faire des impasses. Et c'est ce qui m'inquiète. J'ai tellement utilisé de stratégies depuis 6 ans que je n'ose m'engager dans une nouvelle, de peur qu'elle ne porte pas ses fruits à nouveau
Je sais, ce n'est pas un concours d'omniscience, mais quand même...
Alors si ça se trouve envoyer simplement un dossier (CV + lettre de motivation ) directement aux CDE, n'est pas du tout une démarche dans les règles...
Donc à partir de là si je veux postuler, je sais pas trop comment faire...
Je ne sais pas combien c'est payé pour être surveillant mais si ce n'est pas au delà de 700 e net par mois ça ne vaut absolument pas le coup. Enfin faudrait que je fasse le calcul pour savoir si je suis gagnant dans l'affaire.
---------
Je reprends ma lecture du Gorgias. Tout en étant conscient de son caractère encore relativement vain pour l'instant. Je souligne ce qui me parait important. Mais sorti de ça je ne sais pas quelle attitude avoir vis à vis d'une œuvre intégrale. Ce que je remarque c'est que c'est moins fatiguant que de travailler sur des extraits, parce que dans ce dernier cas on est sans cesse dans un nouveau départ, c'est bien plus fatiguant.
Et puis en s'attardant sur une œuvre intégrale, elle se fixe mieux dans l'esprit que s'il ne s'agissait d'un grand nombre d'extraits.
Mais je reste dans l'indétermination totale sur la façon de procéder. Souligner? Certes mais après, il faudrait certainement prendre des notes. Mais comment ça se passe pour faire preuve d'efficacité?
Question (qui s'adresse notamment aux philosophes) : dois-je considérer le travail de préparation sur les textes (intégraux ou non) comme des explications de textes semblables en tous points à ce qui est demandé au concours? Parce qu'il est certain que si je dois mener un commentaire sur le Gorgias tout comme je le ferais sur un extrait de 25 lignes, j'en ai pour un an...
Maintenant que j'ai clairement conscience que mon travail d'enseignant sera tout à fait semblable à ma préparation du concours, certaines choses doivent en être déduites : je dois préparer le concours comme si j'étais déjà dans le rôle de l'enseignant. Mais concrètement, qu'est ce que ça donne?
j'ai toujours l'impression qu'il me manque une sorte de "clé ultime" qui me ferait passer du rôle d'étudiant à celui d'enseignant. Comme si cela était tributaire d'un subit trait de génie.
Je ne pourrai pas avancer tant que je n'aurai pas régler mon problème et de bibliographie et de l'exploitation de la bibliographie. Je pense qu'on a raison quand on me dit que depuis le début je vise la perfection, ce qui est parfaitement vain, vu que c'est quelque chose hors d'atteinte, mais quand même : je ne peux pas me permettre de faire des lectures et de les exploiter sans aucune démarche méthodique.
La bibliographie implique nécessairement des choix. Or ces choix vont faire, de façon incontournable que je vais faire des impasses. Et c'est ce qui m'inquiète. J'ai tellement utilisé de stratégies depuis 6 ans que je n'ose m'engager dans une nouvelle, de peur qu'elle ne porte pas ses fruits à nouveau
Je sais, ce n'est pas un concours d'omniscience, mais quand même...
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- User14996Niveau 10
Tout ce que tu as à faire, si je puis dire, c'est comprendre. Et comprendre implique de lire et relire ! Tu marques les pages importantes (avec un astérisque en coin, avec un post-it, en notant la page à la fin du bouquin, etc.) pour pouvoir les relire dès que tu en ressentiras le besoin. Tu soulignes/encadres/surlignes éventuellement les concepts qui te paraissent essentiels pour pouvoir les réinvestir.
- User14996Niveau 10
Tu as affirmé il y a peu que ce problème était réglé. On n'y reviendra donc pas.Je ne pourrai pas avancer tant que je n'aurai pas régler mon problème et de bibliographie et de l'exploitation de la bibliographie. Je pense qu'on a raison quand on me dit que depuis le début je vise la perfection, ce qui est parfaitement vain, vu que c'est quelque chose hors d'atteinte, mais quand même : je ne peux pas me permettre de faire des lectures et de les exploiter sans aucune démarche méthodique.
- HélipsProphète
Autour de la page 30 de ce sujet :
page 40 :
Enseigner, c'est répéter disait l'autre...
Sphinx a écrit:
Tu lis un livre, et au bout d'un chapitre, ou d'une dizaine de pages, selon l'organisation et la touffeur du bouquin, tu le reposes et tu réfléchis à ce que tu viens de lire. Puis tu prends une feuille et tu notes ce que tu as compris / retenu et ce que tu en penses. Si tu n'as rien compris, rien retenu, et que tu n'en penses rien, tu es bon pour recommencer ta lecture (j'énonce des évidences, là). J'insiste : pas en lisant : après. Normalement, quand tu as fini le livre, tu l'as compris et retenu. Et par retenir, j'entends retenir des thèmes, des idées, des concepts, pas des citations par coeur qui ne sont la plupart du temps que la tenue de camouflage d'une pensée pauvre.
page 40 :
Parménide a écrit:
Mais je reste dans l'indétermination totale sur la façon de procéder. Souligner? Certes mais après, il faudrait certainement prendre des notes. Mais comment ça se passe pour faire preuve d'efficacité?
Enseigner, c'est répéter disait l'autre...
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:Pour être surveillant (c'est la même chose que AE ou AED, si j'ai bien compris) : je n'ai qu'un souvenir confus de ce que j'avais fait il y a 2 ans. J'avais envoyé des dossiers à 2-3 établissements. Je m'étais renseigné à l'époque et j'avais compris que ce type de postulation est assez compliqué parce que dépendant du Conseil Régional. Je ne saurais pas en dire plus mais je sais que ça passe par eux.
Alors si ça se trouve envoyer simplement un dossier (CV + lettre de motivation ) directement aux CDE, n'est pas du tout une démarche dans les règles...
Donc à partir de là si je veux postuler, je sais pas trop comment faire...
Je ne sais pas combien c'est payé pour être surveillant mais si ce n'est pas au delà de 700 e net par mois ça ne vaut absolument pas le coup. Enfin faudrait que je fasse le calcul pour savoir si je suis gagnant dans l'affaire.
Pas du tout, pour postuler pour être AED, il faut s'inscrire sur SIATEN et contacter les établissements par téléphone et en envoyant CV et lettre de motivation, le Conseil Régional n'a rien à voir dans l'histoire. Ton employeur dans ce cas-là, c'est l'Education Nationale. Tu te trouves encore une excuse...
Un surveillant est payé au SMIC, un mi-temps équivaut à un peu moins de 600€, auquel se rajoute dans ton cas, je le répète, le RSA complément d'activité car tu es déjà bénéficiaire du RSA socle. En tout, cela dépassera les 700€.
Ce n'est pas qu'une question de revenus, si tu peux te contenter du RSA socle, c'est que tu n'es pas encore indépendant, devenir AED te permettra de te confronter réellement aux élèves, tu as tout à y gagner.
- HallywellNiveau 9
et à savoir qu'en tant que surveillant, ton CDE (s'il t'engage) peut réduire ton nombre d'heures car tu as le droit à une décharge lorsque tu passes un concours...
- GrypheMédiateur
Autre argument de poids : être AED permet de fréquenter au quotidien, non seulement des élèves, mais aussi des professeurs. Cela permet de discuter du métier avec eux, de demander quelques conseils de méthode pour aborder un concours, d'être soi-même présent pendant les épreuves du bac ou pendant des concours et donc de "dédramatiser" les épreuves.
Même si devenir professeur de philosophie est ta vocation la plus profonde et même si tu finissais par y arriver (ce qui n'est pas certain), en tout cas tu ne peux pas rester assis devant cette porte fermée. Il faut en ouvrir d'autres et progressivement, l'horizon s'éclaircira.
Même si ces 6 années ont été désastreuses pour ton mental et pour ta préparation, il faut aller de l'avant maintenant et ouvrir d'autres portes, d'autres fenêtres, qui peut-être t'ouvriront la voie vers le professorat, ou peut-être pas, tu ne peux pas savoir, mais en tout cas il faut aller de l'avant. Tu n'es ni le premier, ni le dernier, à qui ce genre de choses arrive, mais pour en sortir, il faut se bouger.
Parfois, accepter de changer légèrement d’objectif permet d'y revenir plus sûrement. C'est un peu stressant de devoir prendre une déviation quand on ne connaît pas l'itinéraire. C'est moins stressant de faire du sur-place et d'attendre que l'horizon se dégage, sauf que ça ne marche pas comme ça. L'horizon ne peut se dégager que si on accepte de se mettre en chemin. Et ça fait peur. Et parfois ça fait mal. C'est déstabilisant et un peu angoissant. Mais c'est la vie. Devenir vivant, c'est accepter, parfois, de prendre quelques risques pour qu'au final, la vie soit plus belle.
Même si devenir professeur de philosophie est ta vocation la plus profonde et même si tu finissais par y arriver (ce qui n'est pas certain), en tout cas tu ne peux pas rester assis devant cette porte fermée. Il faut en ouvrir d'autres et progressivement, l'horizon s'éclaircira.
Même si ces 6 années ont été désastreuses pour ton mental et pour ta préparation, il faut aller de l'avant maintenant et ouvrir d'autres portes, d'autres fenêtres, qui peut-être t'ouvriront la voie vers le professorat, ou peut-être pas, tu ne peux pas savoir, mais en tout cas il faut aller de l'avant. Tu n'es ni le premier, ni le dernier, à qui ce genre de choses arrive, mais pour en sortir, il faut se bouger.
Parfois, accepter de changer légèrement d’objectif permet d'y revenir plus sûrement. C'est un peu stressant de devoir prendre une déviation quand on ne connaît pas l'itinéraire. C'est moins stressant de faire du sur-place et d'attendre que l'horizon se dégage, sauf que ça ne marche pas comme ça. L'horizon ne peut se dégager que si on accepte de se mettre en chemin. Et ça fait peur. Et parfois ça fait mal. C'est déstabilisant et un peu angoissant. Mais c'est la vie. Devenir vivant, c'est accepter, parfois, de prendre quelques risques pour qu'au final, la vie soit plus belle.
- JPhMMDemi-dieu
Aïe.Gryphe a écrit:Autre argument de poids : être AED permet de fréquenter au quotidien, non seulement des élèves, mais aussi des professeurs.
:lol!:
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- BlackMailExpert
Cher Parménide,
Comme tu continues de ramer, que tes écoutilles restent bouchées et que tu es figé dans ton attitude bornée, je te propose de tenir un journal intime où tu pourras continuer à te lamenter et poser tes questions qui n'attendent pas de réponse.
Comme tu continues de ramer, que tes écoutilles restent bouchées et que tu es figé dans ton attitude bornée, je te propose de tenir un journal intime où tu pourras continuer à te lamenter et poser tes questions qui n'attendent pas de réponse.
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- eleonore69Érudit
Parménide a écrit:Bonjour à tous,
Après une période de 3 mois où j'ai un peu laissé tombé je décide de me consacrer à nouveau à ma préparation au capes de philosophie, enfin je devrais plutôt dire à la préparation de la préparation. Comme je l'avais déjà raconté, j'ai enchainé les échecs à ce concours par manque d'entrainement et de stratégie. ça fait des années que je n'arrive pas à identifier ce que je dois savoir et à dresser une bibliographie pertinente et surtout quantitativement réaliste.
Voici la liste des livres que je possède et qui sont susceptibles d'être utilisés. Enfin ce n'est qu'une sélection des ouvrages les plus généraux que je possède :
http://www.priceminister.com/offer/buy/332512/Collectif-La-Philosophie-De-A-A-Z-Livre.html
http://www.decitre.fr/livres/philosophie-tle-s-es-9782218746796.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/837414/Collectif-Manuel-Livre.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/2332677/Russ-Jacqueline-Philosophie-Terminale-Toutes-Sections-Les-Chemins-De-La-Pensee-Livre.html
http://www.amazon.fr/Philosophes-philosophie-Des-origines-Leibniz/dp/2091720119
http://www.priceminister.com/offer/buy/113860784/reperes-philosophiques-comment-s-orienter-dans-la-pensee-de-jean-michel-muglioni-livre.html
http://www.priceminister.com/mfp/3073448/philosophie-le-manuel-livre#pid=192623158
http://www.priceminister.com/offer/buy/18830528/Renaut-Alain-La-Philosophie-Livre.html
http://www.priceminister.com/s/kambouchner+folio#xtatc=INT-601
Je suis incapable de choisir, et incapable de voir lequel de ces livres me sera le plus utile. Car je ne sais pas ce que je dois savoir pour ce concours. Et cela fait 6 ans que je suis incapable de le savoir. 6 ans que je travaille de façon inutile et sans le moindre sentiment d'efficacité... Et je ne peux pas recommencer à travailler et faire des lectures tant que je n'ai pas établi une bibliographie stable, claire, et définitive.
J'ai le concours en avril et je crois que je suis très bien parti pour ne pas m'y rendre comme en avril dernier...
Je vois que tu as 28 ans.. Est-ce que tu travailles ou as -tu travaillé dans l'E.N (comme vacataire/contractuelle ?)...
On ne peut passer sa vie à préparer des concours..
- CasparProphète
Relis le topic eleonore, il ne fait que quarante pages , et tu sauras tout.
- eleonore69Érudit
Caspar Goodwood a écrit:Relis le topic eleonore, il ne fait que quarante pages , et tu sauras tout.
ok !
- abricotedapiExpert spécialisé
Gryphe a écrit:Même si ces 6 années ont été désastreuses pour ton mental et pour ta préparation, il faut aller de l'avant maintenant et ouvrir d'autres portes, d'autres fenêtres, qui peut-être t'ouvriront la voie vers le professorat, ou peut-être pas, tu ne peux pas savoir, mais en tout cas il faut aller de l'avant. Tu n'es ni le premier, ni le dernier, à qui ce genre de choses arrive, mais pour en sortir, il faut se bouger.
L'horizon ne peut se dégager que si on accepte de se mettre en chemin. Et ça fait peur. Et parfois ça fait mal. C'est déstabilisant et un peu angoissant. Mais c'est la vie. Devenir vivant, c'est accepter, parfois, de prendre quelques risques pour qu'au final, la vie soit plus belle.
Vos messages ont un ton très différent mais je les trouve tous deux pertinents Peut-être que quelque chose là-dedans aidera Parménide...BlackMail a écrit:Cher Parménide,
Comme tu continues de ramer, que tes écoutilles restent bouchées et que tu es figé dans ton attitude bornée, je te propose de tenir un journal intime où tu pourras continuer à te lamenter et poser tes questions qui n'attendent pas de réponse.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- CasparProphète
@eleonore: C'était une petite plaisanterie pour te souhaiter la bienvenue sur le topic de la Quatrième Dimension.
- CasparProphète
Tu parles peut-être de moi ou d'autres je n'en sais rien, mais ce qui est étrange c'est que Parménide semble tourner en rond et ne pas écouter les conseils. Il m'est arrivé de me lamenter ou de me plaindre sur le forum, mais ça n'a jamais duré quarante pages et plus.
- ProvençalLeGauloisExpert
Hallywell a écrit:même si on est dans un topic qui semble hallucinant, certains feraient ptet bien de se souvenir que eux aussi se plaignent, pardon "se lamentent", sur d'autres fils et ce, de manière quotidienne...Je dis ça, je dis rien
Je ne vois personne qui se mette autant d’œillères que Parménide et qui trouve toujours une excuse pour ne pas appliquer les conseils qu'on lui donne.
- Annabel LeeNiveau 9
On en est à 40 pages :aac:
- HallywellNiveau 9
Non, non je ne parle pas de vous mais je vais éditer mon message et dire par MP ce que je pense à la personne concernée, cela vaudra mieux.
- Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.
- Philosophie : Pourquoi mes copies de Capes ne m'ont-elles pas valu une bonne note ? Sénèque (capes 2012) et "L'art est-il un langage ?" (capes 2014)
- Entraide pour le capes interne de philosophie
- Manuels pour préparation Capes philosophie candidat libre
- Cherche binôme de travail pour préparer l'Agrégation externe et le CAPES de philosophie 2024
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum