Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

carolette a écrit:

The Goon a écrit:sur le forum des dindons :

Dessalines a écrit:Le Rhône est à 4 jours depuis plus de 20 ans, la résistance des enseignants, des parents des élus était très très forte. A tel point que la base du SNUipp local a complètement dépassé la direction.
Lyon a donc attendu la dernière minute pour annoncé son organisation afin que ça lui coûte le moins d'argent possible et si possible passé entre les gouttes. Sihr de son côté plaidait pour que que les communes qui étaient à 4 jours avant 2008 le restent.
Refus du gouvernement, de Peillon puis de Hamon, même en raccourcissant les vacances ça revenait à abdiquer et à avoir casser les pieds à tout le monde pour rien, sans compter qu'à Paris Hidalgo aurait été furax.
Donc Sihr et Collomb ont eu la même idée et ont ensuite fait du lobbying auprès du ministère, décalons simplement un aprem sur le mercredi matin, et si c'est le vendredi, ça sera top parce que les gens qui peuvent partir en WE seront contents et ce sera plus facile à vendre aux PE.
La FCPE, puis le Point, ont l'info avant que Lyon fasse son annonce et dénonce ces feignasses de profs et leur "pont"permanent", et les manoeuvres de Sihr qui vote non au CSE mais qui rasurre Hamon en coulisse. Pendant que Collomb impose cette concession parce que c'est la troisième plus grande ville de France, la deuxième plus grande municipalité PS, et qu'il va devoir faire payer le périsco 10 fois plus cher qu'annoncer pendant la campagne. Beaucoup d'élus rhodaniens sont mis dans la confidence et font comme Lyon, ne renvoient rien au DASEN pour pouvoir profiter de l'éventuel assouplissement.
La circulaire parait, c'est bingo, Collomb attend un peu pour la forme, le tour est joué. Sihr et le maire de Lyon nous arnaquent en beauté. La réforme qui devait mettre fin à la semaine des 4 jours, aboutit à une semaine encore plus condensée et à une coupure entre deux semaines encore plus grande. Tout ça en faisant payer les parents.
Bravo les artistes.

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C'est malin.
5 matinées acquises, un vendredi libéré sur le modèle de l'emploi du temps de nombreux lycées français à l'étranger (dont les parents sont très contents en général). Des départs en week end avancés pour ceux qui en ont les moyens. Il n'y aura plus qu'à réduire les après-midi d'ici quelques années et d'allonger les vacances scolaires. C'est bien ce pour quoi plaide le Snuipp, non ?

sena a écrit:

Et les avis des conseils d'école?

Ainsi apprend-on que l’aide apportée par les caisses d’allocations familiales – 54 euros par enfant et par an, auxquels s’ajoutent 50 euros de l’Etat, 90 pour les communes en difficulté – « se heurte en pratique à l’obstacle d’une extrême complexité » des procédures. Des communes petites ou moyennes ont ainsi « renoncé » à déposer des dossiers en milieu rural, mais pas seulement, puisque les exemples d’Arras et de Nevers sont aussi mise en avant.

Sur le coût global de la réforme, qui a donné lieu aux extrapolations les plus folles, des chiffres sont avancés avec beaucoup de nuances – toutes les communes n’ayant pas répondu à la question, ou alors partiellement seulement. « Le coût moyen s’établit à 186 euros par enfant et par an, et le coût médian à 168 euros », apprend-on. Peu ou prou l’estimation de 150 euros faite par l’Association des maires de France (AMF). Mais le coût brut varie très fortement d’une collectivité à l’autre : 293 euros pour Arras, 261 euros à Nevers, entre 300 et 390 euros à Creil... A Paris, où les 6 700 ateliers périscolaires ont été très diversement accueillis par la communauté éducative, le chiffre de 442 euros est avancé.

6 % des écoles privées aux 4,5 jours

Concernant la participation dite « en suspens » de l’enseignement privé, on apprend que 6 % seulement des établissements, en vertu de leur « caractère propre », ont appliqué la réforme en 2013. « Les projections pour la rentrée prochaine ne tablent pas sur une adhésion beaucoup plus forte à la réforme, dont l’enseignement privé reste largement à l’écart », est-il précisé.

La présidente du groupe, Nicole Gay signe un communiqué très critique envoyé cet après-midi. "C'est une occasion perdue" déplore-t-elle, quant à la proposition du maire de centraliser les activités périscolaires le vendredi après-midi. Dans le détail, les élus joints par téléphone regrettent "l'absence de transformation du périscolaire après 16h30 les lundis, mardis et jeudis" et "les trois jours sans changement de la durée du temps d'enseignements". La périscolaire le vendredi après-midi va allonger selon eux "le tunnel du week-end", et "comme ce ne sera pas gratuit, on peut s'attendre à ce que de nombreux enfants n'y aient pas accès".

l'organisation de parents d'élèves parle de "contre-sens éducatif", bien éloigné de l’esprit de la réforme et de l’ambition attendue d’une ville éducatrice comme Lyon". Le choix de Gérard Collomb de centraliser les activités périscolaires sur une après midi était plutôt réservé aux communes rurales, estime la FCPE, celles qui rencontrent des difficultés à recruter des animateurs.

Qui plus est, la FCPE reproche à Gérard Collomb de mépriser "la décision des conseils d’école [consultés au printemps 2013, ndlr] plébiscitant la régularité de la semaine", et de prévoir "un coût bien plus élevé qu’annoncé par Monsieur Le Maire pendant la campagne des municipales".

"Ce n'est plus l'Education nationale, c'est l'école à la carte !", telle est la conclusion du Snudi FO, syndicat rhodanien des enseignants du primaire.

"Il n'est pas possible de laisser soumettre l'organisation de l'école et nos conditions de travail aux aléas des décisions des communes. Il faut que s'arrête cette mascarade" estime les organisateurs. Une initiative commune sera proposée à l'issue de cette réunion aux autres organisations syndicales en direction de l'inspection académique.

Voilà un décret qui tombe à pic ! Et qui donne raison au maire de Lyon d'avoir attendu la dernière ligne droite pour organiser sa rentrée 2014. La majorité des communes de France, qui ont déjà mis en place la réforme, ou pris leurs dispositions pour septembre, ne devraient pas pouvoir profiter de cet "assouplissement". Gérard Collomb ferraille en réalité depuis des mois auprès du gouvernement pour obtenir ce décret modificatif. "Le maire de Lyon a beaucoup aidé pour que soient prises en compte les difficultés", reconnaît son cabinet.

Ces rapports d’information, qui font le point sur un sujet et énoncent des recommandations, ont jusqu’ici toujours été adoptés au Sénat. Ils sont menés généralement par des élus de tous bords – comme celui sur les rythmes. Et lorsqu’un parti n’est pas d’accord avec toutes les conclusions, il peut y adjoindre un texte, mentionnant ses réserves.
Consigne de la direction nationale de l'UMP

Ce qui fâche ici la rapporteure, c’est que rien ne laissait présager un tel rejet. Au contraire. La mission s’était déroulée en bonne entente. Lors de l’audition, le 30 avril, de Benoît Hamon, la présidente UMP de la mission, la sénatrice du Haut-Rhin Catherine Troendlé, l’avait félicité «d’avoir appris si vite» et avait loué l’atmosphère «d’apaisement» qu’il avait instillée autour de la question des rythmes – après les tensions sous son prédécesseur à l’Education, Vincent Peillon. «J’avais en outre pris en compte ses arguments pour les recommandations finales, en modifiant certaines et en regroupant d’autres, précise Françoise Cartron, et elle était d’accord.» D’où le choc de voir le groupe UMP voter ensuite non comme un seul homme…

"La proposition qui obtiendra le plus large soutien sera portée au Conseil de Paris par les élus UMP afin de lancer le débat que la mairie refuse obstinément d'ouvrir par idéologie, en dépit des assouplissements permis par le décret Hamon", explique l'UMP dans un communiqué. La députée de l'Essonne a également affirmé mener depuis lundi une consultation sur le terrain auprès des syndicats et des parents d'élèves.

Le groupe UMP a par ailleurs déposé un voeu dans lequel il demande à la mairie de présenter un bilan de la réforme ainsi que son "coût précis (...) isolé du budget global consacré à la politique périscolaire à Paris". La mise en place à Paris dès 2013 de la réforme des rythmes scolaires avait suscité une vive opposition de la droite et du Front de gauche ainsi que des syndicats d'enseignants. Interrogée sur le sujet par Le Parisien le 3 mai dernier, la nouvelle maire PS Anne Hidalgo avait affirmé qu'"après une période de rodage", la semaine de quatre jours et demi faisait désormais "consensus" à Paris. "Il n'y a donc aucune raison de modifier un dispositif qui fonctionne et auquel chacun s'est habitué", avait-elle estimé, tout en se disant "ouverte à toutes les propositions d'améliorations concrètes".

Dans un mail envoyé la semaine dernière aux responsables des TAP (rythmes scolaires) de toutes les écoles, la responsable municipale reconnaît le nombre insuffisant d'animateurs. Elle renouvelle une consigne déjà donnée précédemment : en l'absence d'adultes encadrant des activités, les enfants seront regroupés pour... jouer dans la cour !

A partir de la rentrée prochaine, les enfants finiront l’école à 15h45 contre 16h30 actuellement. La journée ne dure alors plus que 5 heures 15 au lieu de 6 heures, respectant ainsi les recommandations des chronobiologistes. Les maternelles terminent un quart d’heure plus tard, afin de permettre aux parents de venir chercher leurs enfants dans deux établissements différents. Par ailleurs, la matinée, plus propice à l’apprentissage, est rallongée d’une demi-heure jusqu’à 12h (11h45 en maternelle), en décalant d’autant la pause méridienne. Le mercredi, les enfants auront classe de 8h30 à 11h30. Ce jour-là, une garderie est proposée jusqu’à 12h30, mais pas de cantine.

Dès 15h45, deux offres périscolaires sont proposées aux parents : un « temps court », gratuit, jusqu’à 16h30, consacrée essentiellement au goûter, à la récréation et à l’étude, et un « temps long » jusqu’à 18h (contre 17h45 actuellement) faisant la part belle à diverses activités. Elles seront animées par des enseignants, vacataires et associations et seront payantes.

Les tarifs s’échelonnent en fonction du quotient Caf entre 2,50 euros par mois pour les familles en « urgence sociale » et 60 euros pour celles dont le quotient dépasse 2200. Par ailleurs, des réductions sont appliquées au prorata si l’enfant ne participe pas tous les jours.

Le coût de l’opération pour la ville dépendra du nombre d’enfants inscrits, les places n’étant pas limitées. La mairie s’attend à au moins autant d’inscriptions que pour le restaurant scolaire, soit 70% des 12 813 écoliers de la ville. Pour les quatre derniers mois de l’année 2014, un coût global pour la collectivité de 1,6 millions d’euros a été budgétisé.

Même si les horaires de cours et de temps périscolaire n'ont pas encore été communiqués, on s'acheminerait dans un premier temps vers le maintien de la situation actuelle en maternelle d'une année supplémentaire, et à un groupement des activités périscolaires pour l'école primaire.

Les parents les plus modestes paieront pour l’année 25,02 euros, les plus riches 600. A Villeurbanne, la réforme des rythmes scolaires qu’a présentée hier Damien Berthilier, l’adjoint en charge de l’Education, aura bien un coût pour les familles : celles qui inscriront leurs enfants aux activités périscolaires, facultatives, devront mettre la main au porte-monnaie.

Sans attendre cette consultation, l’équipe du maire y va de son diagnostic : « La mise en place des nouveaux rythmes scolaires a sensiblement aggravé les inégalités scolaires dans les quartiers déjà les plus touchés. » L’inquiétude principale concerne « la déscolarisation des enfants à partir de 15h15 », quand ceux qui ne peuvent accéder aux activités (parce qu’un des parents ne travaille pas) sont repris en charge.

« Pas de baguette magique »

« Il faut voir quels types d’ajustements mener pour gérer cela au mieux. » Mais l’équipe municipale prévient : « On ne va pas pouvoir révolutionner ce qui a été fait dans un laps de temps très court sans la collaboration des enseignants, des directeurs et des parents. » À la rentrée, rien ne devrait donc changer du tout au tout. Alors que pendant la campagne, elle promettait, à partir des avis recueillis, de fournir « un schéma d’organisation » qui devait tout améliorer.

Une délibération pour demander au Premier Ministre et au Ministre de l’Education Nationale le libre choix d'appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires pour toutes les écoles publiques de leur commune: c'est ce que les maires du département ont décidé unanimement de présenter bientôt à leur conseil municipal

The Goon a écrit:Rejet massif de la réforme des rythmes scolaires par les maires des Alpes-Maritimes

Une délibération pour demander au Premier Ministre et au Ministre de l’Education Nationale le libre choix d'appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires pour toutes les écoles publiques de leur commune: c'est ce que les maires du département ont décidé unanimement de présenter bientôt à leur conseil municipal

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The Goon a écrit:si vous voulez vous énervez avec la différence entre la position de FO et de l'UNSA :

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Alain Pluss applaudirait « des deux mains si on venait à la supprimer. Nous, on a obtenu de réunir toutes les activités le vendredi et aujourd’hui, on nous parle d’assouplissement. Je n’y comprends plus rien ». Le socialiste Bruno Rusinek à Ostricourt est, lui aussi, fermement opposé à cette réforme. Il a remué ciel et terre pour défendre le choix des parents. « J’avais envoyé au directeur du rectorat notre demande d’avoir cours le samedi et l’inspectrice avait décidé le mercredi. C’est réglé, mais cette réforme va être terrible ! » C’est l’UMP Thierry Lazaro qui est le plus remonté. Le député-maire boycotte la réforme : « C’est un bordel sans nom. Un texte de faux-cul fait par des incompétents ! En voulant alléger les enfants, ils les surchargent ! »

L’Education nationale n’est pas non plus épargnée, notamment les directeurs académiques (DASEN), accusés d’un « déficit d’accompagnement ». Les maires et les enseignants « se sont retrouvés tout seuls, déplore encore Françoise Cartron. Il y a eu une carence de l’Education nationale. »

La sénatrice plaide aussi pour des activités périscolaires simples. « Il faut arrêter avec cette inflation d’activités sophistiquées proposées aux enfants, dit-elle. Une conteuse qui vient raconter une histoire, ça participe aussi de l’éveil des enfants. Arrêtons de nous prendre la tête : on n’a pas besoin d’un intervenant hyper qualifié en cuisine moléculaire pour un atelier cuisine ! »

Interrogée sur Lyon, où le maire PS Gérard Collomb vient de décider de concentrer les activités périscolaires sur le vendredi après-midi, la sénatrice a regretté cette option « en contradiction avec la philosophie de la réforme des rythmes », car contraire aux préconisations de nombreux chronobiologistes. Elle s’est dit « surprise et déçue », d’autant que « Lyon appartient au réseau des villes éducatrices ». « Ont-ils vendu du vent pendant des années ? », s’est-elle agacée, avant de redouter que le cas de Lyon ne fasse école chez « les mauvais élèves ».

SUD: a écrit: Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, Olivier Bianchi, nouveau maire de Clermont-Ferrand, a organisé deux réunions pour informer parents d'élèves et enseignants des adaptations qu'il veut mettre en place à la rentrée 2014 dans les écoles de Clermont. La première réunion se tenait mardi soir, une autre est prévue jeudi.


En bref, il n'en ressort pas grand-chose, les horaires d'école ne bougent pas. M. Bianchi nous a rassuré dès le départ : il n'a "pas souhaité révolutionner" ce qui était en place. On aurait été surpris du contraire.


Il a affirmé que "c'est l'enfant seul" qui a guidé les choix de son équipe. "Priorité à l'enfance" était le slogan de sa campagne électorale, a-t-il rappelé, et pour enfoncer le clou il a insisté sur le fait qu'il n'a pas comme priorité de satisfaire les parents ou les enseignants.


Les trois principales nouveautés selon le maire de Clermont, qui voulait nous les présenter lui-même, sont les suivantes :

   Mise en place d'un dossier unique d'inscription à tout le périscolaire (en remplacement du dossier d'inscription à la cantine, de celui pour la garderie, de celui pour les ateliers de découverte, etc., etc.)

   Les cantines de toutes les écoles seront ouvertes le mercredi midi, tous les enfants pourront y manger (qu'ils soient inscrits ou non aux activités de l'après-midi) et le prix sera le même que pour les autres jours. Les enfants pourront ensuite être récupérés par leurs parents entre 13h15 et 14h. La garderie du mercredi de 11h45 à 12h30 est supprimée.

   La plage d'étude surveillée (16h30-17h) est prolongée de 15 minutes (16h15-17h).


Il est sans doute préférable, pour les parents d'élèves, de ne pas remplir X formulaires avec quasiment les mêmes informations dans chacun. Il est également préférable que des enfants puissent rentrer chez eux le mercredi après-midi si leurs parents sont disponibles vers 13 ou 14h mais ne l'étaient pas vers midi. Beaucoup trouvaient les 30 minutes d'étude (entrée et sortie de classe comprises) trop courtes. Tout semble donc avoir été fait pour le mieux…


Et pourtant on peut vite identifier des personnes qui vont pâtir de ces modifications :

- à commencer par tous les enfants qui restent à l’école élémentaire après 16h (excusez du peu) : à partir de septembre ils n’auront donc plus que 15 minutes entre l’heure théorique de sortie de la classe et le début de l’étude. 15 minutes pour quitter la classe, rejoindre la cour, prendre leur gouter et se détendre un peu. C’est ça le rythme de l’enfant ? 1 à 2 pauses de 15 minutes dans une après-midi de 13h45 à 18h ?

- tous les enfants que les parents récupéraient entre 16h15 et 16h30 sont condamnés à rester 30 à 45 minutes de plus à l’école chaque jour.

- tous les enfants qui bénéficiaient de la garderie du mercredi midi vont être obligés de rester à la cantine (frais supplémentaires pour les familles) et quitteront l’école entre ¾ d’heure et 1,5 heures plus tard que cette année.

Bilan pour les enfants : jusqu’à 4,5 heures de plus à l'école par semaine !

N.B. : Ce sera le cas, notamment, pour les enfants de nos collègues qui enseignent dans une école à Clermont et qui vont chercher leurs propres enfants dans une autre école de la commune.


Enfin, force est de constater que la nouvelle municipalité a fait l’impasse sur d’importantes questions soulevées lors des « conférences territoriales » de ces derniers mois, notamment, en ce qui concerne la pertinence de l’horaire des activités de découvertes (17h-18h).


A Clermont-Ferrand comme ailleurs en France depuis un an, au nom du rythme (unique) de l'enfant et de la volonté affichée d'alléger les journées, la réforme dite des rythmes scolaires modifie beaucoup plus le périscolaire que le scolaire, alourdit les journées de nombreux enfants et a, par conséquent, un impact négatif sur le temps scolaire de nos élèves.



Autres modifications présentées par Cécile Audet, adjointes aux affaires scolaires :


• Encadrement des temps d'activité périscolaire

   Le nombre d'encadrants est revu à la hausse pour toujours avoir au minimum 1 pour 14 en maternelle et 1 pour 18 en élémentaire (taux d'encadrement assoupli par la réforme des rythmes mais souvent non respecté. Ex : 2 pour 68 le soir même de la réunion dans une école élémentaire clermontoise).

   Pour encadrer les TAP, la mairie cherche de la main d'œuvre à travers des partenariats avec l'UFR STAPS et l'ESPE (ex-IUFM).


• TAP en maternelle

   Les parents pourront récupérer les enfants toutes les 15 minutes (pratique pour les parents mais à organiser ça va frôler le ramassage à toute heure ; et encore une fois ça ne va pas faciliter la vie des fratries à cheval sur l’élémentaire et la maternelle).

   Evolution vers des activités plus douces.


• TAP en élémentaire

   Les ateliers de découverte (activités périscolaires) seront mieux répartis entre les écoles. Il n’est pas envisagé par la mairie de donner accès à tous les enfants à ces ateliers de découverte tous les soirs, le principe d’une rotation est conservé.

   Pour faciliter l’organisation des activités périscolaires du mercredi, les enfants inscrits à l'école municipale de sport pourront être récupérés à 16h sur le lieu de leur activité sportive ou partiront avec leur bus-navette mais ils ne pourront pas rejoindre les activités périscolaires culturelles.


• TAP et enseignants :

   Les professeurs d'école seront sollicités pour surveiller les études jusqu'à 17h (cette année, il fallait s'engager jusqu'à 18h et assurer les activités périscolaires).

   La mairie veut "municipaliser" le périscolaire donc, en dehors de l'étude surveillée, la mairie veut aller vers la suppression de la présence des enseignants. Les collègues qui ont accepté la gestion du SMAP cette année pourront conserver leur place mais aucun nouveau recrutement d'enseignant n'aura lieu.


• TAP et conseil d'école

   Les responsables du SMAP et de la cantine pourront participer aux conseils d'école pour répondre aux questions des parents (la mairie avait jusque-là plutôt tendance à refuser les invitations adressées aux personnels municipaux pour les conseils d'école où il leur arrivait d'être un peu malmenés sans être véritablement en position d'apporter des réponses aux exigences des parents)



Ces mesures ont été présentées comme transitoires, l'année 2014-2015 devant permettre des consultations pour tous pour préparer le PEDT (projet éducatif territorial) pour la rentrée 2015.

Nous sommes impatients de savoir comment seront décomptés ces temps de concertation par notre hiérarchie et comment la mairie sera prête à entendre ce qui lui sera dit.

The Goon a écrit:en accès limité :

Les parents les plus modestes paieront pour l’année 25,02 euros, les plus riches 600. A Villeurbanne, la réforme des rythmes scolaires qu’a présentée hier Damien Berthilier, l’adjoint en charge de l’Education, aura bien un coût pour les familles : celles qui inscriront leurs enfants aux activités périscolaires, facultatives, devront mettre la main au porte-monnaie.

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Voilà. Je rappelle qu'à Villeurbanne la mairie est socialiste, qu'il n'y aura plus natation pour les GS, que l'étude gratuite disparait et que donc les pauvres de chez pauvres devront payer 25 euros par an et par enfant (imaginez s'ils ont plusieurs enfants en âge d'être scolarisés en primaire, ce sera 50/75/100 euros l'année), et les classes moyennes 600 euros par an et par enfant !!!

Pour info, l'ambitieuse municipalité villeurbannaise n'a recruté que 6 personnes pour le moment ...