Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

arcenciel a écrit:Un grand Merci Luigi!

Luigi_B a écrit:Merci.   

J'ai consacré au primaire mon premier article sur le blog de "Marianne" parce que le procès qu'on vous fait avec cette réforme est honteux.

Mais d'une façon générale, pour moi, la question des rythmes scolaires cristallise tout ce qui fait le naufrage de l'école : l'idéologie l'emportant sur tout le reste. Ce sondage en est un merveilleux exemple.

Luigi_B a écrit:Merci.   

J'ai consacré au primaire mon premier article sur le blog de "Marianne" parce que le procès qu'on vous fait avec cette réforme est honteux.

Mais d'une façon générale, pour moi, la question des rythmes scolaires cristallise tout ce qui fait le naufrage de l'école : l'idéologie l'emportant sur tout le reste. Ce sondage en est un merveilleux exemple.

« Malgré la multiplication des interventions du ministre de l’Education Nationale pour vanter les mérites de son décret, la mobilisation de notre collectif contre la réforme Peillon-Hamon ne faiblit pas ». A l’invitation du Snudi-Fo 42, le Collectif des parents d’élèves du Forez a décidé de rejoindre l’appel du 18 Juin.

Un bilan que Christophe Rossignol, maire de Saint-Cyr-sur-Morin, ne peut que regretter : « Il est très surprenant que les gens ne se mobilisent pas plus sur cette question importante », confie l’édile, flanqué pour l’occasion de trois de ses adjoints. « Nous venons d’être élus et il nous faut appliquer cette réforme. Mais sur quelle base ? Comment s’organiser alors que nous ne savons même pas à quelle heure passera le car ? Des parents d’élèves inquiets nous interrogent sur ce qu’il va se passer à la rentrée. Nous ne pouvons pas leur répondre. »

« Tout le monde gueule, mais il n’y a personne qui se bouge ! »
À la tête de la commune de Jouy-sur-Morin, Luc Neirynck est quant à lui plus direct : « tout le monde gueule, mais il n’y a personne qui se bouge ! », juge l’élu, qui continue à s’interroger sur les répercussions de l’application de la réforme. « Je sais à peu près ce que cela va nous coûter : au moins 200 euros par gosse. »

Également de Jouy-sur-Morin, Marianne résume, elle aussi, assez aisément sa pensée : « c’est une catastrophe, à tous points de vue : au niveau du personnel, des locaux, de l’organisation, des finances et du rythme des enfants… Il faudrait plutôt refonder les programmes et faire en sorte qu’il y ait moins d’élèves dans les classes. »

« Vous nous demandez d’inscrire nos enfants aux TAP avant la fin du mois, mais on ne sait pas du tout ce qui va être mis en place. » L’intervention de cette maman face à deux élues résume la pensée qui animait la poignée de parents rassemblés, dans le calme, samedi matin

Les réponses au sondage initial laissent apparaitre une lourde majorité (24 familles ) pour la formule des activités périscolaires le vendredi après midi, contre 11 familles pour 1h30 le mardi et jeudi, et seulement 3 familles pour les 45 mn journalières.

Malgré cela, expliquent les parents d'élèves courroucés «la décision de Mr le Maire, validé par le conseil municipal le 6 mai est : 45 mn tous les jours sauf le mercredi». Un choix qu'ils ne comprennent pas, «qui ne restera pas sans réaction et qui aura un impact sur l'avenir de l'école publique au Malzieu-Ville», soulignent-ils.

Depuis deux semaines, une pétition circule à Sainghin à propos de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Elle émane d’un collectif de parents qui s’intitulent eux-mêmes « parents mécontents ». Lassés d’être dans l’expectative d’une solution le mercredi après-midi, ils ont pris le mors aux dents.

Depuis deux semaines, une pétition circule à Sainghin à propos de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Elle émane d’un collectif de parents qui s’intitulent eux-mêmes « parents mécontents ». Lassés d’être dans l’expectative d’une solution le mercredi après-midi, ils ont pris le mors aux dents.

Les critiques qui pleuvent contre cette décision sont basées sur deux points. Le premier est, tout simplement, celui de faire payer ces activités que beaucoup jusque là pensaient gratuites d’accès. Ainsi, Olivia Bouba Petitjean s’emporte : « Les parents qui bossent, comme d’habitude payent. Les enfant, pour la plupart, vont en garderie, à la cantine et maintenant vont devoir payer les nouvelles activités périscolaires qu’on nous impose. C’est tout simplement scandaleux ». « Les activités seront facultatives, mais en même temps quand on travaille, il faut bien que l’enfant soit quelque part », renchérit Lilato Tai. Marie-Ange Raguenet ajoute : « Pareil sur Aubigny-au-Bac : 5 € une après-midi le vendredi de 13 h 30 à 15 h 30 pour faire des jeux de société. C’est abusé leur réforme ». Un brin fataliste, Cindy Stanek écrit : « En espérant que les activités proposées soient de qualité, surtout s’il faut mettre la main au porte-monnaie... ».

Nouvelle étape dans la réforme des rythmes scolaires à Lyon : l’embauche de 1 500 à 1 600 animateurs d’ici à la rentrée. Les candidatures sont ouvertes sur le site Internet de la Maison de l’emploi et de la formation, avant une sélection finale en juillet.

« L'objectif est de respecter les rythmes d'apprentissage et de repos de l'enfant. Mais surtout, nous n'avons pas voulu reproduire le schéma du saupoudrage des activités quotidiennes comme cela était le cas auparavant. Nous préférons que les activités soient de meilleure qualité et, surtout, mieux suivies. Donc, nous avons dégagé le vendredi après-midi à ces fins».

Lors du dernier conseil municipal à Vitré, Pierre Méhaignerie, le maire, a expliqué : « En décembre, nous avions décidé d'appliquer la réforme. Mais trois chocs sont arrivés depuis : le nouveau décret Hamon qui permet un assouplissement des temps d'activités périscolaires sur un après-midi ; les difficultés financières de l'État qui ont des conséquences sur le budget de la Ville ; la crainte du secteur rural d'être dépassé ».

La Ville a donc décidé d'écrire au préfet pour lui signifier pourquoi elle préférerait ne pas appliquer la semaine de 4 jours et demi à la rentrée.

À l'appel de la CFDT interco, des agents de la Ville qui travaillent dans les écoles comptent débrayer de 7 h 15 à 8 h 15 demain matin.

Selon l'organisation syndicale, une quinzaine d'Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles), employées par la Ville, comptent débrayer une heure demain mardi, de 7 h 15 à 8 h 15.

En cause : la mise en œuvre de la réforme des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée scolaire prochaine.

L'accueil périscolaire du matin devrait donc être perturbé dans la majorité des écoles publiques de la Ville.