Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

elena3 a écrit:Clermont figure donc en bonne place dans le classement des pires emplois du temps proposés !
Dans ma commune , j'ai encore eu confirmation hier que les écoles privées étaient submergées par les demandes d'inscriptions d'élèves venant du public uniquement à cause de cette histoire de rythmes !
Bravo le PS et les syndicats qui ont collaboré à ce naufrage !

trompettemarine a écrit:

The Goon a écrit:en accès limité :

Les parents les plus modestes paieront pour l’année 25,02 euros, les plus riches 600. A Villeurbanne, la réforme des rythmes scolaires qu’a présentée hier Damien Berthilier, l’adjoint en charge de l’Education, aura bien un coût pour les familles : celles qui inscriront leurs enfants aux activités périscolaires, facultatives, devront mettre la main au porte-monnaie.

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Voilà. Je rappelle qu'à Villeurbanne la mairie est socialiste, qu'il n'y aura plus natation pour les GS, que l'étude gratuite disparait et que donc les pauvres de chez pauvres devront payer 25 euros par an et par enfant (imaginez s'ils ont plusieurs enfants en âge d'être scolarisés en primaire, ce sera 50/75/100 euros l'année), et les classes moyennes 600 euros par an et par enfant !!!

Pour info, l'ambitieuse municipalité villeurbannaise n'a recruté que 6 personnes pour le moment ...

600 euros... autant partir dans le privé et payer soi-même des activités sportives ou culturelles dont c'est le métier (associations sportives, écoles de musique)...
Bravo la réforme des rythmes !   

L’ORTEJ s’est aussi fixé pour but de combattre les arguments « idiots, parfois ineptes » de ceux qui rechignent à appliquer les nouveaux rythmes. Parmi eux, la « prétendue » fatigue des enfants, « qui s’évalue très difficilement », s’agace M. Testu.

“La solution proposée est la pire”, résume Philippe Meirieu, soulignant ne voir "aucun allègement des journées scolaires, contrairement aux intentions de Vincent Peillon", l'ex-ministre de l'Education nationale et promoteur de la réforme. "C'est le retour des huit demi-journées de classe", analyse-t-il, le mercredi matin venant remplacer le vendredi après-midi.
Allongement de la coupure du week-end

"C'est la réforme la moins rationnelle, la plus démagogique possible." Selon Philippe Meirieu, elle vise à "satisfaire une partie de la population, des cadres moyens et supérieurs qui pourront prendre des RTT et allonger leur week-end". Le pédagogue critique le choix du vendredi après-midi pour la mise en place des activités périscolaires. "Les chronobiologistes s'inquiètent de la coupure du week-end ; et là, on décide de l'allonger encore". Lui est favorable au samedi matin travaillé : "En se couchant tard deux soirs de suite, les enfants ont du mal à se lever le lundi."

Philippe Meirieu entend l'argument selon lequel il est difficile d'organiser des activités intéressantes et des sorties en seulement 45 minutes par jour. Il préconise dès lors de réserver deux créneaux d'une heure et demie par semaine – "C'est la moins mauvaise solution, ça permet d'alléger deux jours de classe". Anne Brugnera, adjointe à l'éducation, nous a confié aujourd'hui avoir songé à cette possibilité, retenue par la Ville de Paris. Mais, "les conseils d'école ont voté contre l'an dernier", dit-elle.

The Goon a écrit:des nouvelles de l’inénarrable Testu :

L’ORTEJ s’est aussi fixé pour but de combattre les arguments « idiots, parfois ineptes » de ceux qui rechignent à appliquer les nouveaux rythmes. Parmi eux, la « prétendue » fatigue des enfants, « qui s’évalue  très difficilement », s’agace M. Testu.

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si c'est si difficile à évaluer mais alors pourquoi en est-on là ?

SNUiip69 a écrit:Le SNUipp-FSU, opposé depuis le début au décret sur la réforme des rythmes scolaires, a de nouveau voté contre le décret d’aménagement Hamon qui ne répond pas non plus aux demandes des enseignants.

Face à la nouvelle situation, le SNUipp-FSU Rhône a décidé de consulter les collègues pour voir quelles suites donner à tout cela.

Participez massivement à ce sondage afin que le SNUipp/FSU 69 poursuive son rôle de porte parole des enseignants.







Pour agir ensemble, tu peux :

- signer la déclaration que nous ferons au prochain comité de suivi départemental des rythmes scolaires et ainsi lui donner plus de poids.

- donner ton avis pour construire ensemble les suites à donner à l’action sur ce sujet en répondant au sondage en cliquant ici.



Nous vous tiendrons informés au plus vite des résultats de cette consultation.
L'équipe départementale du SNUipp/FSU 69

The Goon a écrit:je suis tellement énervé que je vous copie-colle ce que j'ai trouvé :

SNUiip69 a écrit:Le SNUipp-FSU, opposé depuis le début au décret sur la réforme des rythmes scolaires, a de nouveau voté contre le décret d’aménagement Hamon qui ne répond pas non plus aux demandes des enseignants.

Face à la nouvelle situation, le SNUipp-FSU Rhône a décidé de consulter les collègues pour voir quelles suites donner à tout cela.

Participez massivement à ce sondage afin que le SNUipp/FSU 69 poursuive son rôle de porte parole des enseignants.







Pour agir ensemble, tu peux :

- signer la déclaration que nous ferons au prochain comité de suivi départemental des rythmes scolaires et ainsi lui donner plus de poids.

- donner ton avis pour construire ensemble les suites à donner à l’action sur ce sujet en répondant au sondage en cliquant ici.



Nous vous tiendrons informés au plus vite des résultats de cette consultation.
L'équipe départementale du SNUipp/FSU 69

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Faites comme moi n'hésitez pas à leur écrire pour leur dire notre façon de penser et les pousser aux fesses en leur collant les miquettes pour les élections pro. Surtout après leur excellent idée de nous faire rattraper sur 4 mercredi aprem au lieu de faire nos réunions tranquilles quand nous sommes déjà dans les classes pendant la dernière semaine de vacances.

La journée d'école à Bordeaux, ville dirigée par l'UMP Alain Juppé, s'achèvera les lundi, mardi, jeudi et vendredi à 16H00 et non 16H30 comme précédemment. Un système d'accueil payant en fonction du niveau de revenus des parents sera en place dès 16H00.
En parallèle, deux heures d'activités périscolaires seront organisées une fois par semaine dans chaque école élémentaire, tandis qu'à l'école maternelle, chaque enfant aura une heure et demi d'activités périscolaires par semaine étalée sur deux jours.

Le dispositif en école élémentaire est "concentré" sur deux heures afin de rendre possible l'organisation d'activités en dehors de l'école.
Le projet initial prévoyait trois heures d'activités périscolaires pour l'élémentaire, mais n'a pas été retenu pour des raisons budgétaires. De même, la garderie après 16H00 devait être gratuite jusqu'à 16H30, mais ne le sera finalement pas.

Le maire de Croix, au même titre que sept autres maires UMP vient d’écrire au Premier ministre, Manuel Valls, pour lui demander le report d’une année de la réforme des rythmes scolaires. Selon ces huit édiles (Tourcoing, Bousbecque, Croix, Linselles, Halluin, Neuville-en-Ferrain, Mouvaux et Marcq-en-Barœul), impossible financièrement de faire face.

A l'instar de nombreuses communes et de l'association des Maires du Var, le conseil municipal de Vidauban s'est prononcé pour le retrait de la réforme des rythmes scolaires et du décret du 24 janvier dernier.

« Les TAP ne semblent pas répondre à trois critères fondamentaux : l'équité, la gratuité et la qualité », juge Agnès Le Brun

« Suite aux municipales, le seul ministre viré du gouvernement est Vincent Peillon. Le gouvernement a donc reconnu qu’il y avait un problème politique avec la réforme », lâche Gérald Darmanin, qui a pris la tête de la fronde. « Des modifications ont été annoncées par Benoît Hamon mais patatras, on n’a reçu le décret que le 7 mai. Or nous devons rendre notre copie le 6 juin. C’est tout à fait intenable ! »

Le coût de la réforme

Les nouveaux maires plaident que leur prédécesseur n’a pas préparé le terrain et qu’il ne leur est plus possible de concerter tous les conseils d’école. « Aujourd’hui, 98 % des familles sont hostiles à cette réforme que je dois mettre en place en un mois ! », appuie Alexandre Beeuwsaert, maire de Bousbecque (dont le conseil municipal a déjà voté le report). Et comme l’union fait la force, ils ont décidé d’engager une démarche de territoire : « À nous huit, nous représentons 200 000 habitants, l’équivalent de la ville de Lille », sous-pèse G. Darmanin, réclamant un rendez-vous avec le Premier ministre.

L’argument des finances est martelé une fois de plus : « Nous n’avons aucune certitude sur la pérennité des finances de l’État, des aides de la CAF, des emplois aidés (qui sont au nombre de 75 à Tourcoing). Et ce problème de coût qui s’ajoute au problème de fond nous fait dire que cette réforme, d’une façon générale, c’est du grand n’importe quoi ! »

« Le gouvernement demande aux collectivités locales de faire des économies, mais dans le même temps, il augmente nos charges ! », dénonce Gustave Dassonville. Un « paradoxe financier », acquiesce Pascale Dhalluin, adjointe à la vie scolaire de Linselles, assorti « de beaucoup de confusion : pourquoi n’avons-nous pas pu bénéficier de données précises sur les expérimentations déjà menées ? » « Où est l’intérêt de l’enfant ? », recentre Marie Tonnerre, craignant de voir les écoles publiques neuvilloises se vider. « En un mot, ce décret est inapplicable ! » synthétise Éric Durand, maire de Mouvaux. D’ailleurs, s’ils ne sont pas entendus, les élus sont prêts à laisser à l’État le soin d’appliquer la réforme dans leurs écoles...

Changement de cap pour Xavier Bertrand. Après avoir expliqué, notamment en mars dernier lors du dernier conseil municipal de la précédente mandature, qu’il «ne refuserait pas d’appliquer» la réforme des rythmes scolaires, il envisage désormais tout simplement l’inverse.

«J’engagerai ma responsabilité»

Suite à l’assouplissement de celle-ci par le décret Hamon, il vient de lancer, jeudi, une nouvelle consultation auprès des parents d’élèves (mais aussi en parallèle auprès des syndicats, enseignants…) des écoles primaires et maternelles de Saint-Quentin pour connaître leur avis sur le sujet. Un avis auquel il se soumettra. Ainsi, s’ils rejettent la réforme, Xavier Bertrand «engagera sa responsabilité» et ne l’appliquera. «Il y aura [alors] sûrement un bras de fer avec l’Éducation nationale et si quelqu’un doit être sanctionné ce sera moi, à titre personnel», prévoit-il.

Le décret Hamon permet de développer "une mutualisation des équipements et des animateurs", reconnaît Jacques Pélissard, qui demande que les communes disposent d'un délai supplémentaire pour adresser ou renvoyer au recteur leur projet d'organisation du temps scolaire. Il suggère que la date butoir du 6 juin soit reculée à "fin juin". Cela pourrait permettre aux communes qui ont déjà adressé leur projet de réviser leur position à la faveur des nouveaux assouplissements "Hamon" dans de bonnes conditions : dans le respect de la concertation, avec une réflexion plus approfondie autour du projet éducatif, en faisant des projections en matière de recrutement et de formation d'animateurs…
Preuve qu'il croit dans les économies d'échelle que pourrait représenter le décret Hamon : le président de l'Association des maires de France serait prêt à revoir à la baisse les estimations des surcoûts engendrés par la réforme des rythmes (jusque-là, l'AMF calculait que la mise en place des activités périscolaires dans le cadre de la réforme coûterait en moyenne 150 euros par enfant aux communes, soit près d'un milliard d'euros par an).
La mutualisation, on y croit naturellement dur comme fer à l'Assemblée des communautés de France.

Le ton est davantage au scepticisme à l'Association des maires Ville & Banlieue de France, où l'on estime ni plus ni moins que le décret "Hamon" ouvre la porte à une organisation du temps scolaire qui "tourne résolument le dos aux objectifs de la réforme initiale" en permettant des journées de 6 heures de classe et des week-end longs de 2 jours et demi. Et de citer l'expert Christian Forestier, ancien recteur : "chaque fois que l'on choisira de libérer le vendredi-après-midi et le samedi matin, on affichera très clairement que le confort des adultes l'a emporté".

Ce matin, les gilets jaunes invitent les parents et les élus à se rassembler à partir de 11 heures devant la préfecture, à Cergy, contre la réforme des rythmes scolaires.

Avec les agents communaux en place aujourd'hui, il n'y a pas assez de personnel pour gérer les groupes.

Fenech a écrit:"Le choix de la mise en place d'une simple garderie, au prix exorbitant, le vendredi après-midi est contraire à l'intérêt de l'enfant et résume le manque d'ambition du maire de Lyon pour la réussite éducative des jeunes générations",

A Dannemarie-sur-Crête, parents et enseignants se mobilisent contre la réforme des rythmes scolaires. Ils ne veulent plus de l'école le samedi matin, comme c'est le cas depuis septembre. Le maire lui persiste.

L'édile a été confortablement réélu aux élections municipales de mars, signe que la mise en place de la semaine de quatre jours et demi ne lui a pas nui.

Yamina a même retiré sa fille de l'école privée parce qu'elle n'appliquait par la semaine de quatre jours et demi, pour la mettre à Anatole-France.

"Nous essayons de traiter les problèmes au fur et à mesure qu'ils surgissent", poursuit Valérie Blouin. Des ajustements ont eu lieu. La plaquette d'information aux parents ne donnait pas assez de détails ? Elle a été revue. La surveillance à la sortie posait problème ? Le référent mairie garde les enfants dans la cour en attendant que les parents viennent les chercher. Une évaluation du dispositif par un cabinet d'audit est en cours afin de l'améliorer à la rentrée prochaine.

Gérald Darmanin: "Arrêtons de faire de l'idéologie et prenons le temps pour la réforme des rythmes scolaires"
Le nouveau député maire de Tourcoing, Gérald Darmanin (UMP) est à l'initiative d'une lettre envoyée par huit maires de la métropole lilloise au premier ministre Manuel Valls pour demander le report de la réforme des rythmes scolaires.