- ArverneGrand sage
Pour apporter de l'eau au moulin, je vous mets un extrait du rapport de jury de l'agreg interne d'histoire-géo d'il y a quelques années sur la définition de la problématique :
Problématiser le sujet
Affirmer qu’il s’agit d’une étape cruciale de l’élaboration de la dissertation est une évidence. Aussi convient-il d’y apporter le plus grand soin. Le jury a, cette année comme les précédentes, constaté les lacunes que présente un grand nombre de copies sur ce plan.
Beaucoup de candidats confondent problématique et un chapelet de questions qui partent dans plusieurs directions ne pouvant mener qu’à un devoir confus d’où ne se dégage pas une démonstration et une argumentation claires. Tout se passe comme si ces candidats confondaient la problématique d’un sujet avec l’ensemble des interrogations que ce sujet suscite dans leur esprit. Faire une liste de questions est en effet une opération qui peut s’effectuer au brouillon et c’est de cette liste, une fois que les questions ont été classées, hiérarchisées, reformulées, que doit être dégagée une problématique. Rappelons qu’il n’y a pas de nécessité à l’exprimer sous forme interrogative, même si c’est souvent cette méthode qui est utilisée. La problématique est la colonne vertébrale du devoir. C’est d’elle dont procède l’argumentation. Les différentes parties du plan sont les étapes par lesquelles passe et progresse l’argumentation visant à y répondre.
Il convient enfin de faire observer aux candidats le lien nécessaire entre problématique et historiographie. Une problématique n’apparaît pas ex nihilo. Elle s’inscrit toujours dans la manière dont les historiens, ou du moins certains d’entre eux, ont conceptualisé un sujet et s’insère souvent dans des débats, voire des tensions. Mettre en oeuvre ce lien constitue un bon moyen d’éviter le défaut classique qui consiste à « plaquer » des références bibliographiques sans montrer en quoi elles font sens pour le sujet posé.
- User17706Bon génie
Oui, tout à fait. Et de toute façon, il n'y a jamais contradiction au sens le plus strict (car alors il serait impossible de trouver une "résolution" quelle qu'elle soit).Celeborn a écrit:On notera que le terme « tension », que j'ai employé, est + ouvert que « paradoxe » ou « contradiction ». Il peut y avoir tension sans qu'il y ait totale opposition.
"C’est d’elle dont procède l’argumentation":
Je note que le rapport de jury ne propose aucun indice sur ce qu'est la problématique, mais seulement des considérations sur ce qu'elle n'est pas. C'est de la
- ArverneGrand sage
J'ai du mal à comprendre votre idée de "contradiction" ou de "tension" dans ma matière. Quelqu'un peut-il donner un exemple précis ?
- freakleNiveau 3
Je n'ai pas encore lu toutes les réponses et je ne saurai vraiment expliquer ce qu'est une problématique, qu'on nous a demandé d'élaborer pour chacun de nos travaux (commentaire, dissertation) tout au long de nos études de lettres. Aujourd'hui, nouveauté : pour l'oral du capes de lettres modernes, les rapports de jury demandent d'élaborer un "projet de lecture" pour la leçon (commentaire linéaire). La différence entre les deux, je ne la connais pas, peut-être un refus d'utiliser le terme 'problématique'?
- ArverneGrand sage
Il y a quand même quelques indicesPauvreYorick a écrit:Je note que le rapport de jury ne propose aucun indice sur ce qu'est la problématique, mais seulement des considérations sur ce qu'elle n'est pas. C'est de lathéologieméthodologie négative
La problématique est la colonne vertébrale du devoir. C’est d’elle dont procède l’argumentation. Les différentes parties du plan sont les étapes par lesquelles passe et progresse l’argumentation visant à y répondre.
- User17706Bon génie
Oui Arverne, il y a une image (colonne vertébrale), une autre image (séminale: l'image de la procession), et un emploi verbal ("répondre") qui suggère une assimilation entre la "problématique" et une sorte de question.
Pour ce qui est de l'idée de "tension", effectivement, plusieurs en HG ont noté que ça ne répondait pas forcément à grand'chose. Je crois qu'en HG la notion de "problématique" est beaucoup plus proche de celle d'"angle d'attaque" qu'ailleurs. C'est le sentiment un peu confus que je retire à la lecture du fil, en tout cas; le problème de cette explicitation étant que l'idée d'"angle d'attaque" peut induire la représentation d'un traitement "partiel".
Pour ce qui est de l'idée de "tension", effectivement, plusieurs en HG ont noté que ça ne répondait pas forcément à grand'chose. Je crois qu'en HG la notion de "problématique" est beaucoup plus proche de celle d'"angle d'attaque" qu'ailleurs. C'est le sentiment un peu confus que je retire à la lecture du fil, en tout cas; le problème de cette explicitation étant que l'idée d'"angle d'attaque" peut induire la représentation d'un traitement "partiel".
- PatissotDoyen
On peut aussi évoquer la problématique dans le cadre des TPE, dans ce cas il s'agit de mettre un point d'interrogation à une phrase qui commence par "pourquoi" ou "comment".
(Certes, cet enseignement n'a pas encore le statut de discipline à part entière, mais cela ne devrait pas tarder.)
(Certes, cet enseignement n'a pas encore le statut de discipline à part entière, mais cela ne devrait pas tarder.)
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- ArverneGrand sage
Faire trouver des problématiques à des élèves du secondaire et a fortiori à des collégiens m'a toujours semblé être une vaste hypocrisie. Cela me rappelle, il y a TRES longtemps, quand j'étais TZR et que j'avais remplacé une collègue, un petit 5e me demande, un peu arrogant, quelle était la problématique de ma leçon car la "vraie" prof leur donnait toujours la problématique en début de leçonPatissot a écrit:On peut aussi évoquer la problématique dans le cadre des TPE, dans ce cas il s'agit de mettre un point d'interrogation à une phrase qui commence par "pourquoi" ou "comment".
(Certes, cet enseignement n'a pas encore le statut de discipline à part entière, mais cela ne devrait pas tarder.)
- JacqGuide spirituel
Une problématique c'est un truc machin que la plupart des prof ne sait pas poser mais que l'on demande à nos élèves de trouver, eux.
- JacqGuide spirituel
Patissot a écrit:On peut aussi évoquer la problématique dans le cadre des TPE, dans ce cas il s'agit de mettre un point d'interrogation à une phrase qui commence par "pourquoi" ou "comment".
(Certes, cet enseignement n'a pas encore le statut de discipline à part entière, mais cela ne devrait pas tarder.)
Ah non, là tu risque de tomber dans la "question", et pas la problématique....
- NadejdaGrand sage
PauvreYorick a écrit:Je note que le rapport de jury ne propose aucun indice sur ce qu'est la problématique, mais seulement des considérations sur ce qu'elle n'est pas. C'est de lathéologieméthodologie négative
C'est la "colonne vertébrale" de tout rapport de jury *
*J'espère que Moonchild ne m'en voudra pas d'emprunter son smiley favori
- AlExpert spécialisé
Je vais sans doute répéter ce que d'autres ont dit.
Problématique d'un commentaire, pour moi, c'est différent de problématique d'une dissertation. L'importance de la problématisation (=problématiser le sujet) n'est pas la même.
Mais dans les deux cas, c'est partir du principe que le texte littéraire choisi ou le sujet est riche, complexe, intéressant à commenter, à interroger. En cela je ne vois pas le problème (sic) à parler d'une question : la problématique revient à un questionnement, à une interrogation, la plus honnête possible. On peut bien sûr la tourner de manière interrogative, affirmative, ou même exclamative ^^.
Pour un commentaire, c'est synonyme d'angle d'attaque, j'aime bien l'image de se confronter à la complexité d'un texte, de l' "attaquer" par tous les côtés ^^.
Pour une dissertation, c'est un faisceau d'axes de réflexion (mais "problématique" parait plus simple comme terme) ; et la problématique demande selon moi plus d'une ligne ! le temps de problématiser, d'amener les choses, de poser les problèmes, d'expliquer en quoi tels paradoxes se posent, etc.
Problématique d'un commentaire, pour moi, c'est différent de problématique d'une dissertation. L'importance de la problématisation (=problématiser le sujet) n'est pas la même.
Mais dans les deux cas, c'est partir du principe que le texte littéraire choisi ou le sujet est riche, complexe, intéressant à commenter, à interroger. En cela je ne vois pas le problème (sic) à parler d'une question : la problématique revient à un questionnement, à une interrogation, la plus honnête possible. On peut bien sûr la tourner de manière interrogative, affirmative, ou même exclamative ^^.
Pour un commentaire, c'est synonyme d'angle d'attaque, j'aime bien l'image de se confronter à la complexité d'un texte, de l' "attaquer" par tous les côtés ^^.
Pour une dissertation, c'est un faisceau d'axes de réflexion (mais "problématique" parait plus simple comme terme) ; et la problématique demande selon moi plus d'une ligne ! le temps de problématiser, d'amener les choses, de poser les problèmes, d'expliquer en quoi tels paradoxes se posent, etc.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- User17706Bon génie
Oui ben je ne suis pas loin d'être assez d'accord avec Jacq: le concept de problématique est un peu fourre-tout, dans certains de ses emplois il est carrément vague, et pour tout dire, je me demande si on ne pourrait pas, dans de très nombreux cas, faire aussi bien comprendre sans utiliser ce terme ce qui est réellement demandé. C'est aussi pour ça que j'ai lancé ce fil, d'ailleurs. (Ce qui n'ôte rien aux convergences que l'on a remarquées.)
Je suis toujours aussi curieux de savoir quand le terme a été inventé, où, par qui, dans quel contexte, à quelles fins, pour désigner quoi, etc. (vous voyez, les historiens? j'apprends ).
Je suis toujours aussi curieux de savoir quand le terme a été inventé, où, par qui, dans quel contexte, à quelles fins, pour désigner quoi, etc. (vous voyez, les historiens? j'apprends ).
- User17706Bon génie
Alors pour comparer, voici la façon dont je présenterais les choses dans les deux exercices canoniques de ma discipline (explication de texte, dissertation):Al a écrit:Pour un commentaire, c'est synonyme d'angle d'attaque, j'aime bien l'image de se confronter à la complexité d'un texte, de l' "attaquer" par tous les côtés ^^.
Pour une dissertation, c'est un faisceau d'axes de réflexion (mais "problématique" parait plus simple comme terme) ; et la problématique demande selon moi plus d'une ligne ! le temps de problématiser, d'amener les choses, de poser les problèmes, d'expliquer en quoi tels paradoxes se posent, etc.
1. explication: il n'y a pas à inventer de problématique mais à expliquer le texte dans l'ordre où il doit être compris, qui est dans 99,99% des cas celui où il est écrit. Le plan de l'explication n'est autre que le plan du texte lui-même. On n'a donc pas d'angle d'attaque à choisir ou à construire, mais simplement à se couler dans la réflexion d'un autre.
2. dissertation: on pose un problème (que la dissertation elle-même traitera). Le terme de "problématique" est proscrit car inutile; on se contente de mettre en évidence l'existence et la nature d'une difficulté (la plupart du temps au moins en partie conceptuelle). Exactement 100% de l'introduction est consacrée à cette tâche, vu qu'il n'y a ni "accroche" (c'est décoratif, donc c'est inutile) ni annonce de plan (c'est décoratif, donc inutile).
2.(annexe) pour le cas particulier des sujets-question (qui composent aujourd'hui 100% des sujets donnés au baccalauréat en philosophie), on prend le temps de préciser que par définition, la question-sujet n'est pas un problème, puisque, sans élaboration analytique, on ne perçoit la plupart du temps pas ce qu'elle a de problématique, autrement dit les difficultés (notamment conceptuelles) qu'elle pose.
- yphrogEsprit éclairé
l'explication de texte et la dissertation ne sont pas non plus des valeurs universelles...
Je ne sais pas s'ils sont connus en dehors de cet hexagone avec ses concours?
Je ne sais pas s'ils sont connus en dehors de cet hexagone avec ses concours?
- User17706Bon génie
La dissertation, c'est très français et relativement récent (XIXe); l'explication de texte, c'est en revanche un exercice d'une antiquité considérable, et qui est en outre très répandu y compris hors d'Occident.
Les chinois ont eu une sorte d'équivalent de la dissertation, le Ba Gu Wen sauf erreur. Sous les Ming. Pas deux, pas trois, pas quatre - mais huit parties
Les chinois ont eu une sorte d'équivalent de la dissertation, le Ba Gu Wen sauf erreur. Sous les Ming. Pas deux, pas trois, pas quatre - mais huit parties
- yphrogEsprit éclairé
cool, an 8-legged essay, je ne le connaissais pas! (ça a surement laissé les traces): http://en.wikipedia.org/wiki/Eight-legged_essay
mais vos explications de texte ont laissé, je peux te l'assurer, plein d'élèves aspirants à la francophonie dans la perplexité par rapport à nos book reports, comme en témoigne sa page wikipedia en anglais :lol:
mais vos explications de texte ont laissé, je peux te l'assurer, plein d'élèves aspirants à la francophonie dans la perplexité par rapport à nos book reports, comme en témoigne sa page wikipedia en anglais :lol:
wikipedia a écrit: Explication de Texte is a French formalist method of literary analysis that allows for limited reader response, similar to close reading in the English-speaking literary tradition. The method involves a detailed yet relatively objective examination of structure, style, imagery, and other aspects of a work. It was particularly advocated by Gustave Lanson.
It is primarily a pedagogical tool, similar to a formal book report.
http://en.wikipedia.org/wiki/Explication_de_Texte
- RostovNiveau 5
Sur la manière de construire une problématique dans l'introduction, je procède de la même manière que PauvreYorick ; quant à la réussite des élèves dans cet exercice, c'est un autre sujet...
- User17706Bon génie
En fait, je Ba Gu Wen ressemble encore plus à la dissertation que mes souvenirs ne le disaient. Thanks for the link! Pour l'explication de texte, certes, ça prend différentes formes; mais c'est finalement assez proche des Paraphrases et Commentaires (petit & grand) médiévaux, qui eux-mêmes étaient des prolongements de pratiques antiques, il me semble. L'embarras de l'auteur de la page wikipédia est effectivement très amusantxphrog a écrit:cool, an 8-legged essay, je ne le connaissais pas! (ça a surement laissé les traces): http://en.wikipedia.org/wiki/Eight-legged_essay
mais vos explications de texte ont laissé, je peux te l'assurer, plein d'élèves aspirants à la francophonie dans la perplexité par rapport à nos book reports, comme en témoigne sa page wikipedia en anglais :lol:wikipedia a écrit: Explication de Texte is a French formalist method of literary analysis that allows for limited reader response, similar to close reading in the English-speaking literary tradition. The method involves a detailed yet relatively objective examination of structure, style, imagery, and other aspects of a work. It was particularly advocated by Gustave Lanson.
It is primarily a pedagogical tool, similar to a formal book report.
http://en.wikipedia.org/wiki/Explication_de_Texte
- yphrogEsprit éclairé
http://en.wikipedia.org/wiki/Five_paragraph_essay
C'est ce qu'on nous enseignait quand j'étais au lycée...
(thesis statement)
C'est ce qu'on nous enseignait quand j'étais au lycée...
(thesis statement)
- SergeMédiateur
Très drôle :lol:Jacq a écrit:Une problématique c'est un truc machin que la plupart des prof ne sait pas poser mais que l'on demande à nos élèves de trouver, eux.
- KalypsoExpert spécialisé
PauvreYorick a écrit:Oui Arverne, il y a une image (colonne vertébrale), une autre image (séminale: l'image de la procession), et un emploi verbal ("répondre") qui suggère une assimilation entre la "problématique" et une sorte de question.
Pour ce qui est de l'idée de "tension", effectivement, plusieurs en HG ont noté que ça ne répondait pas forcément à grand'chose. Je crois qu'en HG la notion de "problématique" est beaucoup plus proche de celle d'"angle d'attaque" qu'ailleurs. C'est le sentiment un peu confus que je retire à la lecture du fil, en tout cas; le problème de cette explicitation étant que l'idée d'"angle d'attaque" peut induire la représentation d'un traitement "partiel".
ben n'est ce pas ce que je disais avec mon histoire de fil directeur qui questionne l'ensemble du sujet ?
- User5899Demi-dieu
Quand le sujet ne soulève pas une difficulté explicite, et si l'on part du principe qu'un devoir répond en conclusion grâce à un raisonnement qui forme le corps du devoir à une question posée en introduction, il apparaît nécessaire de faire comprendre quelle va être cette question, ce "problème", ce machin dans lequel nous nous prenons les pieds. Quand à Ulm 1986, le sujet de philo est "Voir.", il me semble qu'on a besoin de dégager une question qui servira de fil d'Ariane. Si je donne à commenter "De l'horrible danger de la lecture", j'apprécie qu'au lieu de trouver des "axes" en vrac, on parte de la forme du décret sérieux confrontée au ridicule du propos pour formuler, par exemple, une question telle que "Peut-on prendre ce décret au sérieux ?". Je n'ai jamais vraiment théorisé la notion, je conseille simplement de tenter, quand le sujet ne pose pas de question explicite ou que cette question explicite incite au catalogue, de dégager une question fermée dont la réponse constituera la conclusion.
Donc j'en fais seulement une aide pour éviter un empilement de remarques en guise de devoir.
Edit après avoir lu tout le fil. Je comprends en me relisant pourquoi je ne rédige pas mes cours
En gros, je suis d'accord avec les propos de PY, en faisant observer que dans ma discipline, un certain nombre de collègues estiment que ne pas annoncer le plan relève du casus belli, idem pour l'absence d'accroche, et, mais c'est un autre sujet, que le devoir est complètement raté si la conclusion, après une belle réponse ferme, n'offre pas au correcteur jusque là enchanté un "mais" suivi d'une interrogation sur la recette de la pâte à crêpe, ou de tout autre propos oiseux sans rapport avec ce qui précède et baptisé pompeusement ouverture
Mais ne pourrait-on pas se demander si au fond, le problème n'est pas une solution ?
Donc j'en fais seulement une aide pour éviter un empilement de remarques en guise de devoir.
Edit après avoir lu tout le fil. Je comprends en me relisant pourquoi je ne rédige pas mes cours
En gros, je suis d'accord avec les propos de PY, en faisant observer que dans ma discipline, un certain nombre de collègues estiment que ne pas annoncer le plan relève du casus belli, idem pour l'absence d'accroche, et, mais c'est un autre sujet, que le devoir est complètement raté si la conclusion, après une belle réponse ferme, n'offre pas au correcteur jusque là enchanté un "mais" suivi d'une interrogation sur la recette de la pâte à crêpe, ou de tout autre propos oiseux sans rapport avec ce qui précède et baptisé pompeusement ouverture
Mais ne pourrait-on pas se demander si au fond, le problème n'est pas une solution ?
- User5899Demi-dieu
Gourinat imposait presque, lui, la question fermée, plus simple selon lui.Charivari a écrit:En classe prépa, le professeur de philosophie nous imposé d'écrire la problématique comme suit: "pourquoi...., bien que....?" Il fallait obligatoirement qu'il y ait contradiction au départ. Et la question ne pouvait être que "pourquoi".
- CarabasVénérable
Je déteste les ouverture et avoue ne pas savoir en faire...Cripure a écrit:
En gros, je suis d'accord avec les propos de PY, en faisant observer que dans ma discipline, un certain nombre de collègues estiment que ne pas annoncer le plan relève du casus belli, idem pour l'absence d'accroche, et, mais c'est un autre sujet, que le devoir est complètement raté si la conclusion, après une belle réponse ferme, n'offre pas au correcteur jusque là enchanté un "mais" suivi d'une interrogation sur la recette de la pâte à crêpe, ou de tout autre propos oiseux sans rapport avec ce qui précède et baptisé pompeusement ouverture
Mais ne pourrait-on pas se demander si au fond, le problème n'est pas une solution ?
Mais je suis tombée sur des profs qui me disaient que mieux valait pas d'ouverture qu'une ouverture pourrie. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde...
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- IphigénieProphète
Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
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