- IphigénieProphète
Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
- User17706Bon génie
Ah ben ça c'est compréhensibleiphigénie a écrit: Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
D'ailleurs, pour rebondir sur un mot de Cripure ci-dessus, effectivement la fameuse "ouverture" est absolument proscrite chez moi aussi (et, je crois, chez tous les collègues de philo avec qui j'ai pu en discuter).
Pour l'annonce du plan, c'est bien simple: soit le plan est clair et naturel (mais alors son annonce est redondante, parce qu'à la lecture on va bien voir quel il est), soit il est complexe et inintelligible sans passer par la lecture du détail du développement (et son annonce devient effectivement météorologique: "aux alentours de la 3e partie, les masses nuageuses accumulées se heurteront, résultant en une giboulée de conséquences que..."). Il y a aussi les cas où il ne tient pas debout (ouinonzut), et où l'annoncer, évidemment, ne peut qu'empirer encore les choses en soulignant sa faiblesse.
- User17706Bon génie
Si, tu as sûrement raison. Mais au moins ça se donnait pour une définition de la problématique, et non, comme dans le rapport de jury cité, comme une couronne à icelle tressée.Kalypso a écrit:PauvreYorick a écrit:Oui Arverne, il y a une image (colonne vertébrale), une autre image (séminale: l'image de la procession), et un emploi verbal ("répondre") qui suggère une assimilation entre la "problématique" et une sorte de question.
Pour ce qui est de l'idée de "tension", effectivement, plusieurs en HG ont noté que ça ne répondait pas forcément à grand'chose. Je crois qu'en HG la notion de "problématique" est beaucoup plus proche de celle d'"angle d'attaque" qu'ailleurs. C'est le sentiment un peu confus que je retire à la lecture du fil, en tout cas; le problème de cette explicitation étant que l'idée d'"angle d'attaque" peut induire la représentation d'un traitement "partiel".
ben n'est ce pas ce que je disais avec mon histoire de fil directeur qui questionne l'ensemble du sujet ?
- ElyasEsprit sacré
PauvreYorick a écrit:Ah ben ça c'est compréhensibleiphigénie a écrit: Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
D'ailleurs, pour rebondir sur un mot de Cripure ci-dessus, effectivement la fameuse "ouverture" est absolument proscrite chez moi aussi (et, je crois, chez tous les collègues de philo avec qui j'ai pu en discuter).
En HG collège et lycée, beaucoup de collègues demandent cette "ouverture", cela me hérisse le poil et lors des devoirs communs et brevets blancs, mes élèves perdent systématiquement 1 point quand ils tombent sur le correcteur qui veut absolument son ouverture, que j'interdis pour les mêmes raisons invoquées plus haut. Sur un sujet comme la violence de masse pendant la Première Guerre mondiale, comment voulez-vous qu'un collégien possède le bagage culturel pour faire une ouverture qui ne soit pas du perroquettage du professeur...
- User17706Bon génie
De toutes les règles que j'impose (qui sont, on l'a compris, surtout négatives), la règle "pas d'ouverture" est celle qui est acceptée immédiatement des élèves, qui voient parfaitement l'absence d'intérêt de poser une question pour s'arrêter aussitôt d'écrire et ne pas même faire mine d'y répondre.
- IphigénieProphète
même chose en français par ici: la pensée se faisant de plus en plus rare, on la remplace par la méthodologie et au fil des ans, elle se sclérose de plus en plus...Elyas a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah ben ça c'est compréhensibleiphigénie a écrit: Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
D'ailleurs, pour rebondir sur un mot de Cripure ci-dessus, effectivement la fameuse "ouverture" est absolument proscrite chez moi aussi (et, je crois, chez tous les collègues de philo avec qui j'ai pu en discuter).
En HG collège et lycée, beaucoup de collègues demandent cette "ouverture", cela me hérisse le poil et lors des devoirs communs et brevets blancs, mes élèves perdent systématiquement 1 point quand ils tombent sur le correcteur qui veut absolument son ouverture, que j'interdis pour les mêmes raisons invoquées plus haut. Sur un sujet comme la violence de masse pendant la Première Guerre mondiale, comment voulez-vous qu'un collégien possède le bagage culturel pour faire une ouverture qui ne soit pas du perroquettage du professeur...
De ce point de vue là, les IPR ont raison: ce sont les professeurs qui imposent un carcan formel de plus en plus étouffant. Circonstance atténuante, sans le carcan, il n'y a rien.
- User5899Demi-dieu
Tss tss tssiphigénie a écrit:Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
"et enfin pour finir je vous parlerai pour terminer de la météo"
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:Tss tss tssiphigénie a écrit:Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
"et enfin pour finir je vous parlerai pour terminer de la météo"
Vous n'y êtes pas :
"et enfin pour finir je vous parlerais pour terminer de la météo" (autre possibilité : "je vous parlerez pour terminé")
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- IphigénieProphète
bon ok :lol:"et enfin pour finir je vous parlerais pour terminer de la météo" professeur (autre possibilité : "je vous parlerez pour terminé")
encore que:
"et pour finir enfin" me paraît plus exact encore. :lol: (ça rend mieux le ressenti du vécu de l'auteur de la copie)
- User5899Demi-dieu
Même exigence, même constat. Tuons l'ouverture !PauvreYorick a écrit:De toutes les règles que j'impose (qui sont, on l'a compris, surtout négatives), la règle "pas d'ouverture" est celle qui est acceptée immédiatement des élèves, qui voient parfaitement l'absence d'intérêt de poser une question pour s'arrêter aussitôt d'écrire et ne pas même faire mine d'y répondre.
- User5899Demi-dieu
Voilà, ce me semble, un excellent résuméiphigénie a écrit:la pensée se faisant de plus en plus rare, on la remplace par la méthodologie et au fil des ans, elle se sclérose de plus en plus...
En 1re, je ne travaille quasiment plus la dissertation. A quoi bon ? Quand on ne sait rien, c'est un exercice infaisable. Et qui ne se travaille pas à coups de découpages travaillés répétitivement.
- User17706Bon génie
D'ailleurs,
tss tss.Cripure a écrit: Mais ne pourrait-on pas se demander si au fond, le problème n'est-il pas une solution ?
- User5899Demi-dieu
Oui, j'ai honte. La victoire est à ma portée et bêtement, à la 56e minute, sur un bête futur conditionnel, je m'effondre et on rate le titre. Bon on est quand même fier de skonafé et je crois qu'avec un entrènement plus rigoureux honni arrivera.Celeborn a écrit:Cripure a écrit:Tss tss tssiphigénie a écrit:Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Mais je lis avec intérêt. Ce qui m'avait ouvert les yeux sur le problème de la problématique c'est quand le prof de philo de ma fille leur a interdit la problématique et l'annonce du plan en intro.
Encore un lassé des 'la problématique de mon de voir sera, si toutefois, j'arrive à le rédiger" et des axes en "d'abord nous essaierons.., ensuite nous tâcherons... et enfin pour finir je vous parlerai de la météo"....
"et enfin pour finir je vous parlerai pour terminer de la météo"
Vous n'y êtes pas :
"et enfin pour finir je vous parlerais pour terminer de la météo" (autre possibilité : "je vous parlerez pour terminé")
- CathEnchanteur
iphigénie a écrit:Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Effectivement, je n'ai jamais moi non plus entendu ce terme de toute ma scolarité. A se demander comment on faisait, hein.
Sinon, pour suivre les études de Enfant 1, je constate une technicisation de plus en plus grande des devoirs type commentaire/dissertation. Là où on nous lançait un sujet avec lequel nous nous débattions sans remarquer de "fil conducteur", de "faisceau convergeant" et sans avoir -horreur- dégagé de problématique, exercice qui nous amenait (mais comment donc ?) jusqu’à une conclusion qui n'avait pas forcément d'"ouverture", je vois maintenant des devoirs hyper-structurées, dans lesquels l'absence d'une phrase de transition est passible de la peine capitale : une note au-dessous de la moyenne.
De fait, je ne me souviens pas avoir jamais eu besoin de matérialiser un plan au brouillon avant de commencer à rédiger : les idées s'enchainaient les unes aux autres, le raisonnement se déployait comme de lui-même et hors de ma propre volonté.
- User17706Bon génie
Oui... la méthodologie, c'est une stratégie compensatoire, mais aussi suicidaire si elle doit tout compenser.Cripure a écrit:Voilà, ce me semble, un excellent résuméiphigénie a écrit:la pensée se faisant de plus en plus rare, on la remplace par la méthodologie et au fil des ans, elle se sclérose de plus en plus...
- User5899Demi-dieu
Comment, mais comment pus-je louper ça !PauvreYorick a écrit:D'ailleurs,tss tss.Cripure a écrit: Mais ne pourrait-on pas se demander si au fond, le problème n'est-il pas une solution ?
- User17706Bon génie
Vous manquez d'entraînement, estimé collègue; quelques HSA de plus vous remettraient à flot
- User17706Bon génie
Jamais, comme dans "jamais"? Parce que tout de même, j'ai toujours au moins esquissé un plan au brouillon.Cath a écrit: De fait, je ne me souviens pas avoir jamais eu besoin de matérialiser un plan au brouillon avant de commencer à rédiger : les idées s'enchaînaient les unes aux autres, le raisonnement se déployait comme de lui-même et hors de ma propre volonté.
(Du coup, en quoi consistait le travail au brouillon lors de tes épreuves?)
On rigole, on rigole, mais je trouve extrêmement précieux le témoignage de celles (et ceux, s'il y en a dans le coin) qui ont travaillé sans ces notions.
- User5899Demi-dieu
En fait, PY, je m'aperçois que je ne travaille quasiment plus le formalisme des exercices canoniques, parce que d'une part, ça me prend de plus en plus de temps de leur apprendre à pouvoir disposer d'un contenu (étude de texte en particulier), d'autre part, parce que plus ils rédigent n'importe quoi au bac et meilleure est leur note, comme si leurs correcteurs, devant le n'importe quoi, choisissaient de valoriser
- CathEnchanteur
PauvreYorick a écrit:Jamais, comme dans "jamais"? Parce que tout de même, j'ai toujours au moins esquissé un plan au brouillon.Cath a écrit: De fait, je ne me souviens pas avoir jamais eu besoin de matérialiser un plan au brouillon avant de commencer à rédiger : les idées s'enchaînaient les unes aux autres, le raisonnement se déployait comme de lui-même et hors de ma propre volonté.
(Du coup, en quoi consistait le travail au brouillon lors de tes épreuves?)
On rigole, on rigole, mais je trouve extrêmement précieux le témoignage de celles (et ceux, s'il y en a dans le coin) qui ont travaillé sans ces notions.
Jamais comme dans jamais.
A vrai dire, je faisais des brouillons parce qu'il fallait en faire (sinon les cieux se seraient ouverts, assurément) mais de fait j'aurais pu m'en passer : ils étaient, à une rature près, aussi impeccables que la copie rendue.
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:iphigénie a écrit:Perso, dans toute ma scolarité, on ne m'a jamais parlé de problématique: c'était encore un temps où l'intro était captatio benevolentiae avec pour seule méthode: d*****de-toi pour que ça m'intéresse. Les problématiques ont fleuri plus tard...
Effectivement, je n'ai jamais moi non plus entendu ce terme de toute ma scolarité. A se demander comment on faisait, hein.
D'abord notre scolarité c'est "avant" et "avant" c'est "l'ancien temps", donc c'est pas bien ! Et nous nous n'étions (pauvres élèves) que de vulgaires moutons agissant comme des perroquets accumulant les savoirs sans réfléchir, pour notre plus grand échec.
Tout le monde le sait !
Mais maintenant nous avons des pédagogies actives, nos élèves apprennent par eux-mêmes, sont actifs, construisent leur savoir, sont motivés par une véritable problématique qui comme l'Esprit-Saint descendant sur les apôtres va d'un coup les transformer en êtres capables de résoudre des problematiques passionnantes de façon passionnée. Ils ne s'ennuient plus du tout en classe !
D'ailleurs tous ces débats révèlent les esprits étroits et réactionnaires des enseignants qui peuplent ce forum, de leur remise en cause fondamentale et systématique des progrès réalisés depuis des décennies dans l'EN.
Je le vois bien, et j'en ai la preuve, et je le dis bien haut : en posant de belles problématiques à mes CAP, l'oeil s'éveille de suite, le cerveau devient actif immédiatement, la mise au travail est spontannée et, s'il est là, l'inspecteur est heureux et persuadé de ne pas avoir perdu sa journée.
Le seul problème est que les élèves n'y comprennent rien, mais la problématique est belle.
- User17706Bon génie
Un texte de Bréhier (1955) où apparaissent tous les composés possibles ou presque du terme "problème", sauf... "problématique (n.f.)".
http://classiques.uqac.ca/classiques/brehier_emile/notion_probleme_en_philo/notion_texte.html
Sinon, l'apparition du mot (n.f.), en français, daterait en fait d'avant 1951 (crac dedans, Alain!). On trouve une élaboration du concept de "problématique" dans Le Rationalisme appliqué de Bachelard (1949).
http://classiques.uqac.ca/classiques/brehier_emile/notion_probleme_en_philo/notion_texte.html
Sinon, l'apparition du mot (n.f.), en français, daterait en fait d'avant 1951 (crac dedans, Alain!). On trouve une élaboration du concept de "problématique" dans Le Rationalisme appliqué de Bachelard (1949).
- ParatgeNeoprof expérimenté
Je rappelle qu'en HG au bac il n'y a plus de dissertation mais une "composition" qui est en fait une question de cours.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Oh, je n'avais pas aperçu ce fil. L'histoire de ce vocable et les enjeux de cette histoire m'ont pas mal retenu en son temps. Ad nauseam, alors je donne une version ultra-brève (sans avoir lu tout le fil, pardon):
(...) > angl. problem > allemand Problem > allemand Problematik > (...)
La première occurrence que je connais est celle citée par les frères Grimm, chez le poète J.G. Seume aux alentours des années 1800, dans un contexte badin, sans doute pris ironiquement. Chez Kant, il y a les "jugements problématiques" (1838, et problematische renvoie peut-être au substantif Problematik d'un point de vue rigoureusement étymologique, je n'ai pas obtenu le fin mot de cette histoire-là).
On le voit, c'était déjà un mot pompeux. Ce qui est lié au procédé de dérivation lui-même, à sa fonction didactique.
Et oui, il y eut Bachelard, puis, on se rapproche, Althusser. Cf. la définition qu'il en donnait avec Balibar dans leur Lire le Capital :
"La détermination absolue des formes de position de tout problème à un moment considéré d'une science" (cf. aussi Idéologie et appareil etc.: La problématique représente l'infrastructure inconsciente d'un texte"). Il oppose pbk scientifiques et pbk idéologiques.
Bon, je passe plein d'aventures liées aux catégories (adjectif.. nom...) et leurs enjeux dans les textes à vocation spéculative... et puis il y a eu la grande affaire de la captation de ce mot par les spécialistes de didactique, sa récupération par Meyer, aussi.
Ah-là-là, terrible qu'on terrorise les élèves avec ça. "Problème" est déjà bien assez ardu.
(...) > angl. problem > allemand Problem > allemand Problematik > (...)
La première occurrence que je connais est celle citée par les frères Grimm, chez le poète J.G. Seume aux alentours des années 1800, dans un contexte badin, sans doute pris ironiquement. Chez Kant, il y a les "jugements problématiques" (1838, et problematische renvoie peut-être au substantif Problematik d'un point de vue rigoureusement étymologique, je n'ai pas obtenu le fin mot de cette histoire-là).
On le voit, c'était déjà un mot pompeux. Ce qui est lié au procédé de dérivation lui-même, à sa fonction didactique.
Et oui, il y eut Bachelard, puis, on se rapproche, Althusser. Cf. la définition qu'il en donnait avec Balibar dans leur Lire le Capital :
"La détermination absolue des formes de position de tout problème à un moment considéré d'une science" (cf. aussi Idéologie et appareil etc.: La problématique représente l'infrastructure inconsciente d'un texte"). Il oppose pbk scientifiques et pbk idéologiques.
Bon, je passe plein d'aventures liées aux catégories (adjectif.. nom...) et leurs enjeux dans les textes à vocation spéculative... et puis il y a eu la grande affaire de la captation de ce mot par les spécialistes de didactique, sa récupération par Meyer, aussi.
Ah-là-là, terrible qu'on terrorise les élèves avec ça. "Problème" est déjà bien assez ardu.
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