- OlympiasProphète
Il donne des cours celui-là ?Luigi_B a écrit:Je l'avais repéré, celui-là. :shock:Employé oxymorique a écrit:Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
Le plus savoureux dans cette tribune qui marche dans les pas de la Cour des comptes (avec ses emplois du temps changeant chaque semaine : rire inextinguible...), c'est encore - à propos de la réforme idéale du service des enseignants - cet aveu d'un cynisme candide :Patrice Bride a écrit:Regardons comment fonctionnent d’autres organisations accueillant des groupes de jeunes sur du temps long : une halte-garderie, un centre d’accueil, des colonies de vacances, des centres de formation continue ne s’enferment pas dans des grilles découpant des tranches horaires.
- Luigi_BGrand Maître
Oui d'une certaine manière : à ceux qui en donnent vraiment...Olympias a écrit:Il donne des cours celui-là ?
C'est vraiment une tribune des "Cahiers pédagogiques" à encadrer.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Vous lui répondez... Laissez-le à son néant !Bouboule a écrit:Du crédit, quel crédit ? C'est moi qui ai un crédit !Cripure a écrit:Pourquoi accordez-vous du crédit aux élucubrations de ces gens ?
- caroletteNeoprof expérimenté
Oui, il est urgent de refuser toute sortie dépassant le temps d'enseignementMowgli a écrit:
Enfin, pour se faire une idée de ce que ça peut donner avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, voici un témoignage de ce qui se passe dans une école qui est passée cette année au régime Peillon :
Et concernant les rencontres sportives.....Mail envoyé aux écoles par notre Conseiller pédagogique Eps:
"Réponse au questionnement sur l'organisation des rencontres dans le cadre de la semaine de 4,5 jours :
Les rencontres sportives se déroulant sur la journée complète ou sur l'après-midi et pour lesquelles certains participants terminent le temps d'enseignement avant 16h30, s'organiseront dans le cadre de sorties facultatives soumises à autorisation parentale.
Madame la DASEN a précisé lors du conseil d'IEN du 01/10/13 que ces sorties ne peuvent pas amputer le temps d'APC. Par conséquent, si des APC sont programmées le jour d'une rencontre sportive, ce temps d'APC devra être reporté à une séance ultérieure. Il sera également nécessaire de communiquer avec la structure en charge du péri-scolaire pour anticiper l'organisation en l'absence de vos élèves."
Je pense que ça se passe de commentaires, non ?
- may68Expert
Donc le PE est bénévole ou il rattrape en fin d'année ( genre annualisation comme pour les remplaçants )????carolette a écrit:Oui, il est urgent de refuser toute sortie dépassant le temps d'enseignementMowgli a écrit:
Enfin, pour se faire une idée de ce que ça peut donner avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, voici un témoignage de ce qui se passe dans une école qui est passée cette année au régime Peillon :
Et concernant les rencontres sportives.....Mail envoyé aux écoles par notre Conseiller pédagogique Eps:
"Réponse au questionnement sur l'organisation des rencontres dans le cadre de la semaine de 4,5 jours :
Les rencontres sportives se déroulant sur la journée complète ou sur l'après-midi et pour lesquelles certains participants terminent le temps d'enseignement avant 16h30, s'organiseront dans le cadre de sorties facultatives soumises à autorisation parentale.
Madame la DASEN a précisé lors du conseil d'IEN du 01/10/13 que ces sorties ne peuvent pas amputer le temps d'APC. Par conséquent, si des APC sont programmées le jour d'une rencontre sportive, ce temps d'APC devra être reporté à une séance ultérieure. Il sera également nécessaire de communiquer avec la structure en charge du péri-scolaire pour anticiper l'organisation en l'absence de vos élèves."
Je pense que ça se passe de commentaires, non ?
- DuplayExpert
Donc le PE est bénévole ET rattrape les APC non effectuées sur ce temps bénévole !may68 a écrit:Donc le PE est bénévole ou il rattrape en fin d'année ( genre annualisation comme pour les remplaçants )????carolette a écrit:Oui, il est urgent de refuser toute sortie dépassant le temps d'enseignementMowgli a écrit:
Enfin, pour se faire une idée de ce que ça peut donner avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, voici un témoignage de ce qui se passe dans une école qui est passée cette année au régime Peillon :
Et concernant les rencontres sportives.....Mail envoyé aux écoles par notre Conseiller pédagogique Eps:
"Réponse au questionnement sur l'organisation des rencontres dans le cadre de la semaine de 4,5 jours :
Les rencontres sportives se déroulant sur la journée complète ou sur l'après-midi et pour lesquelles certains participants terminent le temps d'enseignement avant 16h30, s'organiseront dans le cadre de sorties facultatives soumises à autorisation parentale.
Madame la DASEN a précisé lors du conseil d'IEN du 01/10/13 que ces sorties ne peuvent pas amputer le temps d'APC. Par conséquent, si des APC sont programmées le jour d'une rencontre sportive, ce temps d'APC devra être reporté à une séance ultérieure. Il sera également nécessaire de communiquer avec la structure en charge du péri-scolaire pour anticiper l'organisation en l'absence de vos élèves."
Je pense que ça se passe de commentaires, non ?
Il gagne au grattage et au tirage, le grand gâté !
- Luigi_BGrand Maître
Moi je ne lui accorde aucun crédit mais Vincent Peillon a ouvert le colloque du 30 octobre 2012 pour la sortie du 500ème numéro des Cahiers pédagogiques...Cripure a écrit:Vous lui répondez... Laissez-le à son néant !Bouboule a écrit:Du crédit, quel crédit ? C'est moi qui ai un crédit !Cripure a écrit:Pourquoi accordez-vous du crédit aux élucubrations de ces gens ?
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- JohnMédiateur
Je viens de modifier le titre : les annonces sont apparemment prévues pour le 12 décembre.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- henrietteMédiateur
Le 12 décembre ?! De mieux en mieux !
- User17706Bon génie
Tant que c'est pas le 12 décembre 2012...
- Roumégueur IerÉrudit
Tiens ça me fait penser à un slogan des Nuls sur les films : Sortie le 12 !John a écrit:Je viens de modifier le titre : les annonces sont apparemment prévues pour le 12 décembre.
Sera-ce un film d'horreur, une comédie sentimentale, un film catastrophe..?
- InstructeurpublicFidèle du forum
Je ne sais pas ce qui va en sortir mais j'espère que tout le monde est prêt à déchainer les enfers.John a écrit:Je viens de modifier le titre : les annonces sont apparemment prévues pour le 12 décembre.
- marjoDoyen
Le 15 était un dimanche de toute façon...
- caroletteNeoprof expérimenté
Bof…Instructeurpublic a écrit:Je ne sais pas ce qui va en sortir mais j'espère que tout le monde est prêt à déchainer les enfers.John a écrit:Je viens de modifier le titre : les annonces sont apparemment prévues pour le 12 décembre.
J'étais en animation pédagogique ce matin, et tout le monde est désabusé… alors déchaîner les enfers, je n'y crois plus trop, d'autant qu'en primaire il y aura eu une grève le 5 décembre ('sont malins, au Snuipp !).
- Presse-puréeGrand sage
On ne nous fera pas croire que le projet est déjà dans les cartons et qu'on concerte juste pour faire zoli...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
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"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
On n'a pas attendu le 7/5/2012 pour découvrir Vincent PeillonLuigi_B a écrit:Moi je ne lui accorde aucun crédit mais Vincent Peillon a ouvert le colloque du 30 octobre 2012 pour la sortie du 500ème numéro des Cahiers pédagogiques...Cripure a écrit:Vous lui répondez... Laissez-le à son néant !Bouboule a écrit:Du crédit, quel crédit ? C'est moi qui ai un crédit !
- Luigi_BGrand Maître
Effectivement : https://www.neoprofs.org/t47547-m-vincent-peillon-ferait-il-un-bon-ministre-de-leducation-nationale
On sort du sujet mais pour continuer avec Patrice Bride, après les heures de cours, quelle importance ? voici - toujours dans les "Cahiers pédagogiques" - "les programmes : quelle importance ?"
On sort du sujet mais pour continuer avec Patrice Bride, après les heures de cours, quelle importance ? voici - toujours dans les "Cahiers pédagogiques" - "les programmes : quelle importance ?"
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Roumégueur IerÉrudit
L'Expresso, taquin, nous apprend que tout se déroule à merveille.
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2013/11/28112013Article635212143971392686.aspx
Bon, on s'aperçoit en lisant que même Ch. Chevalier du SE-Unsa s'est inquiété d'une annualisation de notre temps de travail par le biais de la mention des 1607h (c'est dire!) et que l'on monte des catégories les unes contre les autres (ZEP vs CPGE), et que l'ISAE finalement, c'est le summum de la reconnaissance et que de toute façon, la reconnaissance de nos diverses missions disparates ne donnera pas lieu à revalorisation...
"Surprise : les négociations sur l'évolution du métier enseignant se passent plutôt bien.
Les syndicats font bien part de leurs désaccords sur tel ou tel point, de discussions sur d'autres mais aucune des organisations importantes n'a claqué la porte. Les débats les plus âpres semblent porter sur les catégories les moins nombreuses : formateurs, conseillers pédagogiques... Et encore. Il y aurait donc peu de changements ? Sans doute par rapport aux évolutions qu'ont connu d'autres pays. Mais peut-être amorce-t-on une réelle rupture.
Du coté du premier degré
Quand on lit les fiches ministérielles on voit bien que l'essentiel est déjà acté. Le gouvernement a lâché une prime, l'ISAE dont le premier versement arrive sur les comptes en banque. Il a relevé le taux d'accès à la hors classe avec l'objectif de l'amener au même taux que dans le secondaire. Finalement les discussions des groupes de travail portent sur la récupération des heures faites au-delà des 24 hebdomadaires par les professeurs sur plusieurs écoles et sur les priorités dans les mutations. Certaines fonctions donnent droit au GRAF, une nouvelle hors classe, comme directeur ou conseiller pédagogique.
Et du secondaire
Pour les professeurs du second degré, les documents ministériels distinguent les temps d'enseignement, qui restent inchangés (18 heures pour un certifié par exemple), les missions liées à l'enseignement (corriger, préparer par exemple), les missions dans l'établissement (coordonnateur, référent) ou dans l'académie. Les missions liées à l'enseignement sont listées et reconnues mais ne donnent pas droit à rémunération. Les missions dans l'établissement peuvent donner droit à des indemnités (comme les heures de laboratoire de SVT) ou à des allègements (comme coordonnateur de niveau ou référent). Les missions académiques également. Enfin le texte ministériel prévoit des pondérations horaires en première et terminale (1,1h pour une heure faite, maximum 1h), en STS (1,25) et en CPGE (1,5) et aussi 1,1h par heure en éducation prioritaire. Une heure d'enseignement est payée une heure quelque soit le nombre d'élèves. On met donc fin au système de majoration / minoration. Les missions en établissement ou académie devraient donner accès au GRAF.
Qui gagne quoi ?
Concrètement la réforme devrait améliorer le sort des enseignants du secondaire en éducation prioritaire : ils devraient bénéficier en moyenne de 2 heures de décharge. un avantage sans doute insuffisant mais qui est réputé faciliter al stabilité des équipes dans ces établissements. Les enseignants en lycée qui n'avaient pas droit à la première chaire pourront en bénéficier même partiellement. Par contre le ministère demande aux enseignants de CPGE les plus favorisés de travailler davantage en gagnant moins. C'est actuellement le point le plus conflictuel.
Douce en apparence, la réforme est quand même plus profonde qu'il n'y parait à première vue. En effet elle joue avec les activités étendues d'enseignement et les missions locales.
Augmenter et annualiser le temps de présence dans les établissements ?
La réforme proposée reconnait les temps de préparation, correction, rencontre avec les parents ou l'équipe dans le temps de service des enseignants. "C'est intéressant", nous a dit Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes. "Cela ne les rend pas obligatoires. Peut-être seront -elles indemnisées plus tard. Au moins ça coupe court aux propos sur les enseignants toujours en vacances". Interrogé aussi par le Café, Albert Ritzenthaler, du Sgen, souligne le fait que la seule référence horaire c'est les 18 ou 15h d'enseignement qui restent inchangées. Pour Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, la référence aux 1607 h annuelles dans les documents ministériels aurait pu ouvrir le chemin à l'annualisation des services. Elle a été écartée. Avec ce retrait, c'est la question du temps de présence en établissement qui est mise à l'écart. Finalement le ministère ne se hasarde pas à augmenter et chiffrer ce temps. Mais il gardera la référence à ce temps travaillé mais non indemnisé. L'idée d'augmenter le temps de présence des enseignants dans les établissements pour pouvoir mieux encadrer et éduquer les élèves restera dans les objectifs non atteints mais perceptibles. La plupart des pays voisins délimitent un tel temps de présence.
Une nouvelle gouvernance d'établissement ?
Sur un autre point, la négociation avance vite : c'est le cas des référents , coordonnateurs de niveau et autres missions d'établissement. Aujourd'hui elles sont souvent rémunérées de façon locale et boiteuse avec des différences entre les établissements. "On va mettre de la transparence et des bornages nationaux", nous a dit C Chevalier. "La Dgesco nous a promis de revoir les textes sur le conseil pédagogique", qui attribue ces missions, nous a dit A Ritzenthaler. Ces missions seront payées avec l'argent des anciennes décharges réglementaires attribuées à des disciplines. Ainsi glisse-t-on de droits anonymes liés à une discipline à des missions attribuées indirectement par le chef d'établissement dont la place dans l'établissement est reconnue et institutionnalisée. "Il y aura plus de transparence et d'équité", nous a dit C Chevalier.
Tout est affaire de perspective. Si la réforme ne modifie qu'à la marge les conditions de travail des enseignants, elle inscrit dans le paysage deux questions clés pour l'avenir du système éducatif. La première c'est la prise en compte de la totalité du métier dans la vie de l'établissement. La seconde c'est la hiérarchisation du corps enseignant sur le modèle des autres métiers avec un chef d'établissement doté d'une certaine autonomie. Au final son autorité dans e secondaire sortira renforcée. Tout comme les discussions sur les directeurs d'école appuient aussi leur rôle de pilotes pédagogiques de l'équipe enseignante. La réforme ne va pas loin. Mais elle oriente.
François Jarraud"
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2013/11/28112013Article635212143971392686.aspx
Bon, on s'aperçoit en lisant que même Ch. Chevalier du SE-Unsa s'est inquiété d'une annualisation de notre temps de travail par le biais de la mention des 1607h (c'est dire!) et que l'on monte des catégories les unes contre les autres (ZEP vs CPGE), et que l'ISAE finalement, c'est le summum de la reconnaissance et que de toute façon, la reconnaissance de nos diverses missions disparates ne donnera pas lieu à revalorisation...
"Surprise : les négociations sur l'évolution du métier enseignant se passent plutôt bien.
Les syndicats font bien part de leurs désaccords sur tel ou tel point, de discussions sur d'autres mais aucune des organisations importantes n'a claqué la porte. Les débats les plus âpres semblent porter sur les catégories les moins nombreuses : formateurs, conseillers pédagogiques... Et encore. Il y aurait donc peu de changements ? Sans doute par rapport aux évolutions qu'ont connu d'autres pays. Mais peut-être amorce-t-on une réelle rupture.
Du coté du premier degré
Quand on lit les fiches ministérielles on voit bien que l'essentiel est déjà acté. Le gouvernement a lâché une prime, l'ISAE dont le premier versement arrive sur les comptes en banque. Il a relevé le taux d'accès à la hors classe avec l'objectif de l'amener au même taux que dans le secondaire. Finalement les discussions des groupes de travail portent sur la récupération des heures faites au-delà des 24 hebdomadaires par les professeurs sur plusieurs écoles et sur les priorités dans les mutations. Certaines fonctions donnent droit au GRAF, une nouvelle hors classe, comme directeur ou conseiller pédagogique.
Et du secondaire
Pour les professeurs du second degré, les documents ministériels distinguent les temps d'enseignement, qui restent inchangés (18 heures pour un certifié par exemple), les missions liées à l'enseignement (corriger, préparer par exemple), les missions dans l'établissement (coordonnateur, référent) ou dans l'académie. Les missions liées à l'enseignement sont listées et reconnues mais ne donnent pas droit à rémunération. Les missions dans l'établissement peuvent donner droit à des indemnités (comme les heures de laboratoire de SVT) ou à des allègements (comme coordonnateur de niveau ou référent). Les missions académiques également. Enfin le texte ministériel prévoit des pondérations horaires en première et terminale (1,1h pour une heure faite, maximum 1h), en STS (1,25) et en CPGE (1,5) et aussi 1,1h par heure en éducation prioritaire. Une heure d'enseignement est payée une heure quelque soit le nombre d'élèves. On met donc fin au système de majoration / minoration. Les missions en établissement ou académie devraient donner accès au GRAF.
Qui gagne quoi ?
Concrètement la réforme devrait améliorer le sort des enseignants du secondaire en éducation prioritaire : ils devraient bénéficier en moyenne de 2 heures de décharge. un avantage sans doute insuffisant mais qui est réputé faciliter al stabilité des équipes dans ces établissements. Les enseignants en lycée qui n'avaient pas droit à la première chaire pourront en bénéficier même partiellement. Par contre le ministère demande aux enseignants de CPGE les plus favorisés de travailler davantage en gagnant moins. C'est actuellement le point le plus conflictuel.
Douce en apparence, la réforme est quand même plus profonde qu'il n'y parait à première vue. En effet elle joue avec les activités étendues d'enseignement et les missions locales.
Augmenter et annualiser le temps de présence dans les établissements ?
La réforme proposée reconnait les temps de préparation, correction, rencontre avec les parents ou l'équipe dans le temps de service des enseignants. "C'est intéressant", nous a dit Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes. "Cela ne les rend pas obligatoires. Peut-être seront -elles indemnisées plus tard. Au moins ça coupe court aux propos sur les enseignants toujours en vacances". Interrogé aussi par le Café, Albert Ritzenthaler, du Sgen, souligne le fait que la seule référence horaire c'est les 18 ou 15h d'enseignement qui restent inchangées. Pour Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, la référence aux 1607 h annuelles dans les documents ministériels aurait pu ouvrir le chemin à l'annualisation des services. Elle a été écartée. Avec ce retrait, c'est la question du temps de présence en établissement qui est mise à l'écart. Finalement le ministère ne se hasarde pas à augmenter et chiffrer ce temps. Mais il gardera la référence à ce temps travaillé mais non indemnisé. L'idée d'augmenter le temps de présence des enseignants dans les établissements pour pouvoir mieux encadrer et éduquer les élèves restera dans les objectifs non atteints mais perceptibles. La plupart des pays voisins délimitent un tel temps de présence.
Une nouvelle gouvernance d'établissement ?
Sur un autre point, la négociation avance vite : c'est le cas des référents , coordonnateurs de niveau et autres missions d'établissement. Aujourd'hui elles sont souvent rémunérées de façon locale et boiteuse avec des différences entre les établissements. "On va mettre de la transparence et des bornages nationaux", nous a dit C Chevalier. "La Dgesco nous a promis de revoir les textes sur le conseil pédagogique", qui attribue ces missions, nous a dit A Ritzenthaler. Ces missions seront payées avec l'argent des anciennes décharges réglementaires attribuées à des disciplines. Ainsi glisse-t-on de droits anonymes liés à une discipline à des missions attribuées indirectement par le chef d'établissement dont la place dans l'établissement est reconnue et institutionnalisée. "Il y aura plus de transparence et d'équité", nous a dit C Chevalier.
Tout est affaire de perspective. Si la réforme ne modifie qu'à la marge les conditions de travail des enseignants, elle inscrit dans le paysage deux questions clés pour l'avenir du système éducatif. La première c'est la prise en compte de la totalité du métier dans la vie de l'établissement. La seconde c'est la hiérarchisation du corps enseignant sur le modèle des autres métiers avec un chef d'établissement doté d'une certaine autonomie. Au final son autorité dans e secondaire sortira renforcée. Tout comme les discussions sur les directeurs d'école appuient aussi leur rôle de pilotes pédagogiques de l'équipe enseignante. La réforme ne va pas loin. Mais elle oriente.
François Jarraud"
- Luigi_BGrand Maître
Sacrée reconnaissance !Les missions liées à l'enseignement sont listées et reconnues mais ne donnent pas droit à rémunération.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User17706Bon génie
«Tout ça pour ça», comme on dit.Luigi_B a écrit:Sacrée reconnaissance !Les missions liées à l'enseignement sont listées et reconnues mais ne donnent pas droit à rémunération.
- almuixeNeoprof expérimenté
C'est mon jugement qui est troublé ou j'ai l'impression que l'on se fait avoir avec la bénédiction des syndicats ?
- User17706Bon génie
Ça me paraît un tout petit peu vite dit («des» syndicats). Mais effectivement, le ministère annonce des améliorations, et les syndicats (enfin certains d'entre eux) paraissent avant tout occupés à limiter la casse.almuixe a écrit:C'est moi où j'ai l'impression que l'on se fait avoir avec la bénédiction des syndicats ?
- trompettemarineMonarque
Donc c'est acté, en français, on travaillera plus pour gargner point moins.
J'enlève un paquet de copies par trimestre et par classe pour pallier le manque de salaire qui découlera de la suppression de l"heure de chaire (impossible de faire 10 heures de français en première ! : profs de français = truffes !
Au revoir Le PS aux prochaines élections. Peillon = Châtel (en pire) --> plus de vote républicain de ma part (deux fois roulé dans la farine, c'est trop)
En gros c'est l'UNSA qui est le ministre de l'éducation nationale ?
Et si les autres gros syndicats nationaux ne disent rien...
Bye Bye, j'économise ma cotisation... et travaille au noir ?
J'enlève un paquet de copies par trimestre et par classe pour pallier le manque de salaire qui découlera de la suppression de l"heure de chaire (impossible de faire 10 heures de français en première ! : profs de français = truffes !
Au revoir Le PS aux prochaines élections. Peillon = Châtel (en pire) --> plus de vote républicain de ma part (deux fois roulé dans la farine, c'est trop)
En gros c'est l'UNSA qui est le ministre de l'éducation nationale ?
Et si les autres gros syndicats nationaux ne disent rien...
Bye Bye, j'économise ma cotisation... et travaille au noir ?
- InstructeurpublicFidèle du forum
Les syndicats c'est l'huile du moteur.almuixe a écrit:C'est mon jugement qui est troublé ou j'ai l'impression que l'on se fait avoir avec la bénédiction des syndicats ?
- User5899Demi-dieu
Tiens. Il n'y aurait en France que PS, UMP et FN ?
- almuixeNeoprof expérimenté
Je ne suis pas dans la salle des négociations, mais d'après l'article du café pédagogique, il semblerait qu'elles se déroulent facilement, sans heurts. J'en déduis que l'opposition des syndicats n'est absolument pas farouche.PauvreYorick a écrit:Ça me paraît un tout petit peu vite dit («des» syndicats). Mais effectivement, le ministère annonce des améliorations, et les syndicats (enfin certains d'entre eux) paraissent avant tout occupés à limiter la casse.almuixe a écrit:C'est moi où j'ai l'impression que l'on se fait avoir avec la bénédiction des syndicats ?
- En réaction à l'actuelle négociation sur les statuts, Grève le 5 décembre!
- FO-SNFOLC : réforme des statuts, le ministre veut opposer les professeurs entre eux !
- Lettre du ministre accompagnant le projet de loi d'orientation et de programmation - 6 décembre 2012
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Ségolène Royal ministre de l'Education et de la Jeunesse, Benoît Hamon ministre délégué à l'Education.
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