- Roumégueur IerÉrudit
Waouh, le lycée Faidherbe : j'y étais allé passer mes oraux à l'époque (je me rappelle surtout d'une entrecôte au maroilles du feu de dieu!)
Karine : Big up!
"Le SNES du lycée Faidherbe de Lille a pris connaissance du projet de réforme des statuts de 1950.
Il considère que ce projet qui concerne l'ensemble des catégories des personnels enseignants est inacceptable et qu'il témoigne d'un mépris du métier d'enseignant tel que les personnels concernés l'envisagent et s'efforcent de le mettre en application quotidiennement.
Il condamne la méthode qui consiste à opposer les catégories de personnels (secondaire/CPGE; enseignants en ZEP/ les autres) tout en stigmatisant une catégorie de soi-disant privilégiés (les enseignants de CPGE) au prix de simplifications caricaturales et mensongères fabriquées à partir de cas particuliers, simplifications que l'on croyait réservées à des temps révolus.
Cette réforme suppose une augmentation du temps de travail : pour l'ensemble des enseignants, introduction de nouvelles missions dans les obligations de service qui risquent de peser sur le temps consacré à la préparation des cours et à la correction des copies ; en CPGE, l’augmentation du temps de présence devant les étudiants en est un exemple flagrant.
En outre, la réforme implique des pertes de salaire pour la majorité des personnels qui subissent déjà, depuis plusieurs années, les effets de la non revalorisation du point d'indice.
Le SNES du lycée Faidherbe s'inquiète également de l'introduction d'une annualisation d'une partie de nos services, de sa définition extrêmement floue ("mission liée à l'activité d'enseignement"et "mission complémentaire") et des multiples effets pervers qui en découleront (dégradation des conditions de travail; décentralisation progressive de la gestion du personnel et disparition programmée du caractère national de l'Education).
Pour toutes ces raisons, nous demandons à ce que le SNES se prononce clairement contre ce projet non négociable et contraire aux principes qui nous attachent à l'idée d'un service public d'éducation, principes que nous avons toujours défendus au sein de notre syndicat."
Karine : Big up!
"Le SNES du lycée Faidherbe de Lille a pris connaissance du projet de réforme des statuts de 1950.
Il considère que ce projet qui concerne l'ensemble des catégories des personnels enseignants est inacceptable et qu'il témoigne d'un mépris du métier d'enseignant tel que les personnels concernés l'envisagent et s'efforcent de le mettre en application quotidiennement.
Il condamne la méthode qui consiste à opposer les catégories de personnels (secondaire/CPGE; enseignants en ZEP/ les autres) tout en stigmatisant une catégorie de soi-disant privilégiés (les enseignants de CPGE) au prix de simplifications caricaturales et mensongères fabriquées à partir de cas particuliers, simplifications que l'on croyait réservées à des temps révolus.
Cette réforme suppose une augmentation du temps de travail : pour l'ensemble des enseignants, introduction de nouvelles missions dans les obligations de service qui risquent de peser sur le temps consacré à la préparation des cours et à la correction des copies ; en CPGE, l’augmentation du temps de présence devant les étudiants en est un exemple flagrant.
En outre, la réforme implique des pertes de salaire pour la majorité des personnels qui subissent déjà, depuis plusieurs années, les effets de la non revalorisation du point d'indice.
Le SNES du lycée Faidherbe s'inquiète également de l'introduction d'une annualisation d'une partie de nos services, de sa définition extrêmement floue ("mission liée à l'activité d'enseignement"et "mission complémentaire") et des multiples effets pervers qui en découleront (dégradation des conditions de travail; décentralisation progressive de la gestion du personnel et disparition programmée du caractère national de l'Education).
Pour toutes ces raisons, nous demandons à ce que le SNES se prononce clairement contre ce projet non négociable et contraire aux principes qui nous attachent à l'idée d'un service public d'éducation, principes que nous avons toujours défendus au sein de notre syndicat."
- User5899Demi-dieu
Je ne me suis pas exprimé en tant que porte-parole du SNALC, ce que je ne suis pas. J'ai simplement dit :
-que nous n'avons que cinq semaines de congés payés (le reste des vacances, vu qu'il n'y a pas d'élèves, nous sommes officiellement "dispensés de cours"), ce qui nous fait 47 semaines de travail ;
-que si l'on divise les 1607h qui ont enflammé les esprits par ces 47 semaines, cela donne à peine moins de 35h.
J'ai émis l'hypothèse que cette référence à 1607h pût être simplement une façon de faire coïncider la définition du temps de travail des enseignants avec la durée légale du travail (et c'est une arnaque, puisque cette durée légale était comptée autrefois 40h sans modification du calcul).
Je note que personne n'a essayé de me montrer que mon hypothèse est nécessairement fausse.
Bon, ben je ne peux rien en conclure. Si j'ai tort, en tant qu'individu, je me serai trompé. Si les affolés ont tort, en tant qu'organisations syndicales, elles auront crié "au loup" pour rien.
Je ne dis pas que c'est inutile d'avoir crié "au loup".
Je dis juste que j'aurais aimé, ici, une discussion sur le point.
-que nous n'avons que cinq semaines de congés payés (le reste des vacances, vu qu'il n'y a pas d'élèves, nous sommes officiellement "dispensés de cours"), ce qui nous fait 47 semaines de travail ;
-que si l'on divise les 1607h qui ont enflammé les esprits par ces 47 semaines, cela donne à peine moins de 35h.
J'ai émis l'hypothèse que cette référence à 1607h pût être simplement une façon de faire coïncider la définition du temps de travail des enseignants avec la durée légale du travail (et c'est une arnaque, puisque cette durée légale était comptée autrefois 40h sans modification du calcul).
Je note que personne n'a essayé de me montrer que mon hypothèse est nécessairement fausse.
Bon, ben je ne peux rien en conclure. Si j'ai tort, en tant qu'individu, je me serai trompé. Si les affolés ont tort, en tant qu'organisations syndicales, elles auront crié "au loup" pour rien.
Je ne dis pas que c'est inutile d'avoir crié "au loup".
Je dis juste que j'aurais aimé, ici, une discussion sur le point.
- RoninMonarque
Et moi, je réécris que le snuipp nous a trahi dans le primaire et ne joue pas franc-jeu. J'y ai été syndiqué, les collègues sur le terrain sont super mais la direction nous fait souvent un enfant dans le dos. En ce qui concerne la réforme des rythmes Sihr nous a clairement pris pour des truffes, en opposition totale avec la base. Si les PE se renseignaient un peu ( mais je sais ce qu'il en est, je suis le seul dans mon équipe à suivre un peu ces questions ), le snuipp aurait déjà perdu la moitié de ses adhérents.
L'image de la grenouille correspond à la politique des petits pas. J'ai déjà décrit ici comment ça c'était passé chez moi l'année dernière.
L'image de la grenouille correspond à la politique des petits pas. J'ai déjà décrit ici comment ça c'était passé chez moi l'année dernière.
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- BoubouleDoyen
1607h c'est compté comment pour les cadres ? Ils sont aux 35h les cadres ?
De toute façon, il n'y a pas eu de diminution de service donc pourquoi parler de 35h...
De toute façon, il n'y a pas eu de diminution de service donc pourquoi parler de 35h...
- mathmaxExpert spécialisé
Cripure, les "affolés", comme vous dites, constatent qu'en cette période où beaucoup rêvent de l'annualisation de notre temps de travail, la mention en tête d'un document officiel d'une durée annuelle de travail est de mauvais augure. Et personne n'a démontré que cette mention soit fortuite. Je souhaite m'inquiéter à tort, mais il est toujours plus prudent de s'alarmer et de se tenir prêt à riposter que de supposer le ministère désireux avant tout d'améliorer nos conditions de travail.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- trompettemarineMonarque
Oui mais Cripure, ce que tu dis est parfaitement clair et limpide. (sans ironie)Cripure a écrit:Je ne me suis pas exprimé en tant que porte-parole du SNALC, ce que je ne suis pas. J'ai simplement dit :
-que nous n'avons que cinq semaines de congés payés (le reste des vacances, vu qu'il n'y a pas d'élèves, nous sommes officiellement "dispensés de cours"), ce qui nous fait 47 semaines de travail ;
-que si l'on divise les 1607h qui ont enflammé les esprits par ces 47 semaines, cela donne à peine moins de 35h.
J'ai émis l'hypothèse que cette référence à 1607h pût être simplement une façon de faire coïncider la définition du temps de travail des enseignants avec la durée légale du travail (et c'est une arnaque, puisque cette durée légale était comptée autrefois 40h sans modification du calcul).
Je note que personne n'a essayé de me montrer que mon hypothèse est nécessairement fausse.
Bon, ben je ne peux rien en conclure. Si j'ai tort, en tant qu'individu, je me serai trompé. Si les affolés ont tort, en tant qu'organisations syndicales, elles auront crié "au loup" pour rien.
Je ne dis pas que c'est inutile d'avoir crié "au loup".
Je dis juste que j'aurais aimé, ici, une discussion sur le point.
Et je crois que beaucoup comme moi sont d'accord avec toi.
Pourquoi te contredirait-on ?
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Reste une question maintenant : un préavis de grève a-t-il été posé ?
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- JohnMédiateur
Il y en a un le 5 décembre contre les rythmes scolaires.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Employé oxymoriqueNiveau 7
:lol:John a écrit:Il y en a un le 5 décembre contre les rythmes scolaires.
Le 5 décembre, tout risque d'être soigneusement trié et plié au ministère...
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
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- User5899Demi-dieu
Un forum n'est pas nécessairement une réunion syndicats-ministère. C'est un endroit où on peut discuter. Je ne pense pas avoir dit sur ce forum qu'il fallait tout trouver magnifique !mathmax a écrit:Cripure, les "affolés", comme vous dites, constatent qu'en cette période où beaucoup rêvent de l'annualisation de notre temps de travail, la mention en tête d'un document officiel d'une durée annuelle de travail est de mauvais augure. Et personne n'a démontré que cette mention soit fortuite. Je souhaite m'inquiéter à tort, mais il est toujours plus prudent de s'alarmer et de se tenir prêt à riposter que de supposer le ministère désireux avant tout d'améliorer nos conditions de travail.
- DuplayExpert
Bon, je vais essayer d'apporter quelques éléments de réponse, en espérant être claire... et ce n'est pas gagné, parce que c'est compliqué, cette histoire-là !Cripure a écrit:Je ne me suis pas exprimé en tant que porte-parole du SNALC, ce que je ne suis pas. J'ai simplement dit :
-que nous n'avons que cinq semaines de congés payés (le reste des vacances, vu qu'il n'y a pas d'élèves, nous sommes officiellement "dispensés de cours"), ce qui nous fait 47 semaines de travail ;
-que si l'on divise les 1607h qui ont enflammé les esprits par ces 47 semaines, cela donne à peine moins de 35h.
J'ai émis l'hypothèse que cette référence à 1607h pût être simplement une façon de faire coïncider la définition du temps de travail des enseignants avec la durée légale du travail (et c'est une arnaque, puisque cette durée légale était comptée autrefois 40h sans modification du calcul).
Je note que personne n'a essayé de me montrer que mon hypothèse est nécessairement fausse.
Bon, ben je ne peux rien en conclure. Si j'ai tort, en tant qu'individu, je me serai trompé. Si les affolés ont tort, en tant qu'organisations syndicales, elles auront crié "au loup" pour rien.
Je ne dis pas que c'est inutile d'avoir crié "au loup".
Je dis juste que j'aurais aimé, ici, une discussion sur le point.
Juste une remarque en préalable. Le temps de travail légal, dans les secteurs privé et public, est actuellement défini de deux manières :
- soit par une durée hebdomadaire (35 h)
- soit par une durée annuelle (1607 h)
avec des variantes selon les spécificités des branches, des administrations, des postes, la définition en heures hebdomadaires restant pour l'instant la plus répandue.…
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1911.xhtml
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N20276.xhtml
Quand est sortie la première loi Aubry sur la réduction du temps de travail, en 1998, cela a donné lieu à d’intenses négociations entre syndicats et employeurs, à tous les niveaux, que ce soit au niveau national (accords de branches) ou dans les entreprises. Et le sujet était au cœur des conversations dans les locaux syndicaux !
Il y avait des discussions très techniques entre les camarades des différents secteurs (chimie, métallurgie, BTP…) sur cette histoire de 35 heures hebdomadaires ou 1607 h annuelles (voire moins dans certains secteurs), sur le travail effectif, les temps contraints, les périodes hautes et périodes basses, les astreintes, les amplitudes journalières…
Je me souviens avoir posé la même question que vous : étant donné que 35 h x 47 = 1645 h (auxquelles on retire, si mes souvenirs sont exacts, les heures correspondant aux jours fériés, ce qui fait qu'on aboutit à un volume de 1607 h), quelle est la différence entre 35 h hebdomadaires et 1607 h annuelles ?
Et c'est là que l'on m'avait expliqué, avec toutes sortes d'exemples concrets, les conséquences d'une annualisation du temps de travail (en particulier si les accords n'étaient pas blindés) : flexibilité des horaires selon ce qui arrangeait l'employeur, cadences intensives pendant les périodes hautes, non-prise en compte de certains temps obligatoires mais considérés comme n'étant pas du travail effectif (par exemple, habillage-douche-décontamination, qui peuvent être très longs dans certaines secteurs de la chimie), augmentation des amplitudes horaires… J'arrête là, mais la liste est longue.
Bref, l'objectif était d'éviter, là où c'était possible, cette annualisation sur 1607 h pour privilégier une définition du temps de travail en durée hebdomadaire de 35 h.
Maintenant, pour en revenir à l'enseignement, les PE ont déjà commencé à tâter de l'annualisation. Cela a commencé à partir de 1991 (avec l'annualisation de notre 27ème heure hebdomadaire de service, volée à nos élèves pour se transformer en 36 heures annualisées consacrées à des animations pédagogiques et réunions diverses).
Cette annualisation partielle s'est poursuivie en 2008, où deux nouvelles heures d'enseignement ont été retirées de notre service hebdomadaire d'enseignement pour se transformer en 72 heures annualisées qui se sont ajoutées aux 36 heures déjà annualisées en 1991 pour aboutir à un total de 108 heures consacrées à l'aide personnalisée puis maintenant aux APC (60 h) et à des réunions à profusion.
Ce que ça a changé (outre le fait que les élèves ont perdu dans l'histoire 3 heures hebdomadaires d'enseignement depuis 1991) : si l'on se trouve en congé maladie pendant quelques jours, on n'a pas à rattraper les heures de classe hebdomadaires (pour lesquelles on est censé être remplacé) mais on doit se débrouiller pour que les heures annualisées qu'on aurait effectuées sans cette absence soient quand même faites. Donc elles sont de fait à rattraper. Par ailleurs, nos conditions de travail se sont dégradées car nous passons notre temps à courir.
Enfin, pour se faire une idée de ce que ça peut donner avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, voici un témoignage de ce qui se passe dans une école qui est passée cette année au régime Peillon :
Et concernant les rencontres sportives.....Mail envoyé aux écoles par notre Conseiller pédagogique Eps:
"Réponse au questionnement sur l'organisation des rencontres dans le cadre de la semaine de 4,5 jours :
Les rencontres sportives se déroulant sur la journée complète ou sur l'après-midi et pour lesquelles certains participants terminent le temps d'enseignement avant 16h30, s'organiseront dans le cadre de sorties facultatives soumises à autorisation parentale.
Madame la DASEN a précisé lors du conseil d'IEN du 01/10/13 que ces sorties ne peuvent pas amputer le temps d'APC. Par conséquent, si des APC sont programmées le jour d'une rencontre sportive, ce temps d'APC devra être reporté à une séance ultérieure. Il sera également nécessaire de communiquer avec la structure en charge du péri-scolaire pour anticiper l'organisation en l'absence de vos élèves."
Je pense que ça se passe de commentaires, non ?
- trompettemarineMonarque
Je viens de recevoir un message du SNES comme quoi la référence aux 1607 heures étaient enlevée. (Je crois que Karine B. l'avait pressenti.)
Une ligne de moins dans le projet...
Une ligne de moins dans le projet...
- trompettemarineMonarque
Est-ce que j'ai le droit de mettre sur néo le compte-rendu du GT du 22 novembre envoyé par le SNES à ses adhérents ?
- User5899Demi-dieu
Merci Mowgli.
Mais vous savez, je suis archi contre l'annualisation des services. Avec vos arguments.
Bon, si la référence à ces 1607h disparaît, c'est bien plus simple.
Mais vous savez, je suis archi contre l'annualisation des services. Avec vos arguments.
Bon, si la référence à ces 1607h disparaît, c'est bien plus simple.
- DuplayExpert
Disons que si la référence à ces 1607 h disparaît, on ne peut que s'en réjouir.Cripure a écrit:Merci Mowgli.
Mais vous savez, je suis archi contre l'annualisation des services. Avec vos arguments.
Bon, si la référence à ces 1607h disparaît, c'est bien plus simple.
Mais ce n'est malheureusement pas pour autant que le danger est écarté. La preuve, c'est que le ministère est bien arrivé, hors de cette référence, à commencer à annualiser une partie du temps de service des PE.
Et le projet qu'il vient de sortir pour nos collègues TR montre qu'il a l'intention d'aller plus loin.
Ce qui est sûr, c'est que les collègues du secondaire ont intérêt à défendre avec détermination la définition de leurs ORS exclusivement en heures hebdomadaires d'enseignement.
- BoubouleDoyen
L'AP est déjà annualisé dans un certain nombre de lycées. 1h d'AP dans le VS = 36h annuelles. Jours fériés plus période du bac donnent quelques semaines avec 2h. Je pense que c'est illégal mais je vois que c'est reconduit, ça doit convenir.
- mathmaxExpert spécialisé
Dans mon lycée, nous résistons, mais c'est vrai que la direction revient périodiquement à la charge (avec la bénédiction d'un collègue, SGEN ou UNSA, je ne me rappelle plus).
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- GrypheMédiateur
Merci Mowgli pour ton message détaillé.Mowgli a écrit:Bon, je vais essayer d'apporter quelques éléments de réponse, en espérant être claire... et ce n'est pas gagné, parce que c'est compliqué, cette histoire-là !
Juste une remarque en préalable. Le temps de travail légal, dans les secteurs privé et public, est actuellement défini de deux manières :
- soit par une durée hebdomadaire (35 h)
- soit par une durée annuelle (1607 h)
avec des variantes selon les spécificités des branches, des administrations, des postes, la définition en heures hebdomadaires restant pour l'instant la plus répandue.…
[...]
Je pense que ça se passe de commentaires, non ?
Il faut demander au SNES... mais en tout cas, ils l'ont eux-même mis en ligne ici :trompettemarine a écrit:Est-ce que j'ai le droit de mettre sur néo le compte-rendu du GT du 22 novembre envoyé par le SNES à ses adhérents ?
http://www.snes.edu/IMG/pdf/Groupe_de_travail_6_cr_du_2211_1_.pdf (via Twitter)
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Enseigner-comment-ca-se-compte#.UpN9wM4TyKU.twitterSi le métier enseignant a besoin d’être conçu dans un cadre national, c’est dans ses finalités et non dans ses modalités : quelles missions nous demande-t-on de remplir ? Quelle doit être notre contribution aux apprentissages et à l’éducation des enfants et adolescents ? Si le métier enseignant a besoin d’être redéfini, c’est en termes de responsabilités à assumer et non par un carcan juridique. Si le métier enseignant a besoin d’être reconnu, c’est en termes de ressources matérielles et professionnelles mises à disposition par l’institution et non par des gratifications ponctuelles.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- BoubouleDoyen
Pas de loi, c'est le meilleur moyen pour se faire...Employé oxymorique a écrit:Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Enseigner-comment-ca-se-compte#.UpN9wM4TyKU.twitterSi le métier enseignant a besoin d’être conçu dans un cadre national, c’est dans ses finalités et non dans ses modalités : quelles missions nous demande-t-on de remplir ? Quelle doit être notre contribution aux apprentissages et à l’éducation des enfants et adolescents ? Si le métier enseignant a besoin d’être redéfini, c’est en termes de responsabilités à assumer et non par un carcan juridique. Si le métier enseignant a besoin d’être reconnu, c’est en termes de ressources matérielles et professionnelles mises à disposition par l’institution et non par des gratifications ponctuelles.
C'est pour cela que faute de mieux, je défends le décret de 50.
- Luigi_BGrand Maître
Je l'avais repéré, celui-là. :shock:Employé oxymorique a écrit:Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
Le plus savoureux dans cette tribune qui marche dans les pas de la Cour des comptes (avec ses emplois du temps changeant chaque semaine : rire inextinguible...), c'est encore - à propos de la réforme idéale du service des enseignants - cet aveu d'un cynisme candide :
Patrice Bride a écrit:Regardons comment fonctionnent d’autres organisations accueillant des groupes de jeunes sur du temps long : une halte-garderie, un centre d’accueil, des colonies de vacances, des centres de formation continue ne s’enferment pas dans des grilles découpant des tranches horaires.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- BoubouleDoyen
Il se confirme que nous ne sommes pas des cadres, juste des animateurs.Luigi_B a écrit:Je l'avais repéré, celui-là. :shock:Employé oxymorique a écrit:Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
Le plus savoureux dans cette tribune qui marche dans les pas de la Cour des comptes (avec ses emplois du temps changeant chaque semaine : rire inextinguible...), c'est encore - à propos de la réforme idéale du service des enseignants - cet aveu d'un cynisme candide :Patrice Bride a écrit:Regardons comment fonctionnent d’autres organisations accueillant des groupes de jeunes sur du temps long : une halte-garderie, un centre d’accueil, des colonies de vacances, des centres de formation continue ne s’enferment pas dans des grilles découpant des tranches horaires.
- User5899Demi-dieu
Pourquoi accordez-vous du crédit aux élucubrations de ces gens ?
- BoubouleDoyen
Du crédit, quel crédit ? C'est moi qui ai un crédit !Cripure a écrit:Pourquoi accordez-vous du crédit aux élucubrations de ces gens ?
"Colonies de vacances, halte-garderie", quand même, bon je ne sais pas qui c'est, ce gars et je ne vais jamais sur ce site. Juste un écho au sentiment douloureux que les enfants actuels ne connaîtront pas l'école que j'ai connue.
- henrietteMédiateur
Ce monsieur n'a donc pas saisi la nuance toute particulière qui différencie un prof d'un animateur ou d'une puéricultrice... édifiant.
- OlympiasProphète
Il donne des cours celui-là ?Luigi_B a écrit:Je l'avais repéré, celui-là. :shock:Employé oxymorique a écrit:Patrice Bride a dû fumer tous les pages des Cahiers avant d'écrire un truc pareil.
Le plus savoureux dans cette tribune qui marche dans les pas de la Cour des comptes (avec ses emplois du temps changeant chaque semaine : rire inextinguible...), c'est encore - à propos de la réforme idéale du service des enseignants - cet aveu d'un cynisme candide :Patrice Bride a écrit:Regardons comment fonctionnent d’autres organisations accueillant des groupes de jeunes sur du temps long : une halte-garderie, un centre d’accueil, des colonies de vacances, des centres de formation continue ne s’enferment pas dans des grilles découpant des tranches horaires.
- En réaction à l'actuelle négociation sur les statuts, Grève le 5 décembre!
- FO-SNFOLC : réforme des statuts, le ministre veut opposer les professeurs entre eux !
- Lettre du ministre accompagnant le projet de loi d'orientation et de programmation - 6 décembre 2012
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