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- retraitéeDoyen
faites le compte :PauvreYorick a écrit:Ça dépend de quel point de vue! Je suis sûr que je serais incapable de vendre du shampooing, à petite ou à grande échelle. (Et puis bon, il a vraiment enseigné, Peillon? je veux dire, plus de deux ou trois ans?)Lefteris a écrit:Un professeur de philo est décidément meilleur qu'un marchand de shampoing
Sinon, question stratégie, oui sans doute. Mais bon, le simple fait d'appartenir au PS plutôt qu'à l'UMP donne déjà, face à nous autres professeurs, une telle longueur d'avance.
la biographie est sur Wiki
Études et profession
Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure ». Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors l'Office de ventes d’import-export et de diffusion avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société spécialisée notamment dans la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise.
Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard-Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale scientifique, économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et deviendra professeur agrégé après une première tentative infructueuse/b]. Il reste [b]deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre.
Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 un doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine.
Il est élu député de 1997 à 2002, puis à la suite de sa non-réélection, il est accueilli en détachement durant deux ans au CNRS sur un poste de directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004, et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.
- retraitéeDoyen
faites le compte :PauvreYorick a écrit:Ça dépend de quel point de vue! Je suis sûr que je serais incapable de vendre du shampooing, à petite ou à grande échelle. (Et puis bon, il a vraiment enseigné, Peillon? je veux dire, plus de deux ou trois ans?)Lefteris a écrit:Un professeur de philo est décidément meilleur qu'un marchand de shampoing
Sinon, question stratégie, oui sans doute. Mais bon, le simple fait d'appartenir au PS plutôt qu'à l'UMP donne déjà, face à nous autres professeurs, une telle longueur d'avance.
la biographie est sur Wiki
Études et profession
Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure ». Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors l'Office de ventes d’import-export et de diffusion avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société spécialisée notamment dans la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise.
Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard-Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale scientifique, économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et deviendra professeur agrégé après une première tentative infructueuse. Il reste deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre.
Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 un doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine.
Il est élu député de 1997 à 2002, puis à la suite de sa non-réélection, il est accueilli en détachement durant deux ans au CNRS sur un poste de directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004, et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.
- retraitéeDoyen
2 ans en lycée à Calais,, puis formateur à l'EN, puis en lycée de 93 à 97, puis détaché deux ans au CNRS.
Pas beaucoup d'années en lycée, et pas de contact avec des élèves depuis 1997, si j'ai bien lu !
Pas beaucoup d'années en lycée, et pas de contact avec des élèves depuis 1997, si j'ai bien lu !
- the educatorFidèle du forum
C'est assez amusant de retrouver ce vieux réflexe qui consiste à se demander si celui qui critique ou qui conseille ferait mieux lui même. J'ai lu le même type de remarques quant aux inspecteurs, par exemple. Comme si tout contrôle ne pouvait s'exercer que par les pairs. Les qualités que l'on demande à un corps de contrôle ou de direction n'ont pas souvent grand chose à voir avec les compétences des exécutants. On peut discuter des intentions du ministère, de notre point de vue, mais je ne crois pas que dire d'un supérieur "il ne sait pas ce qu'est notre travail" soit très pertinent.
Je suis toujours surpris de constater qu'il y ait autant de personnels plus compétents que leur inspecteur, et plus intelligents que notre ministre, et que pourtant la machine continue de dérailler. S'agit il d'un grand complot d'imbéciles réunis, qui n'apparait qu'à nos yeux d'élus??
Je trouve en fait regrettable que notre hiérarchie se compose quasi exclusivement de membres issus de la "base", qui d'une part apprennent le boulot de direction, de gestion et de RH sur le tas (et pas le meilleur des tas...), d'autre part entretiennent cette confusion de corps. De manière provocante, j'ai hâte d'accueillir un directeur issu de chez Orange qui pour le coup devra nous faire confiance en ce qui concerne la pédagogie et l'éducation, et sur qui nous pourront nous reposer en terme de direction.
Je suis toujours surpris de constater qu'il y ait autant de personnels plus compétents que leur inspecteur, et plus intelligents que notre ministre, et que pourtant la machine continue de dérailler. S'agit il d'un grand complot d'imbéciles réunis, qui n'apparait qu'à nos yeux d'élus??
Je trouve en fait regrettable que notre hiérarchie se compose quasi exclusivement de membres issus de la "base", qui d'une part apprennent le boulot de direction, de gestion et de RH sur le tas (et pas le meilleur des tas...), d'autre part entretiennent cette confusion de corps. De manière provocante, j'ai hâte d'accueillir un directeur issu de chez Orange qui pour le coup devra nous faire confiance en ce qui concerne la pédagogie et l'éducation, et sur qui nous pourront nous reposer en terme de direction.
- CeladonDemi-dieu
Pourquoi Orange alors que France Télécom s'est montré si professionnellement compétent ?
- User17706Bon génie
D'accord: mais ce n'est pas non plus rien du tout. Il a une expérience de l'enseignement, ça n'est pas niable.retraitée a écrit:2 ans en lycée à Calais,, puis formateur à l'EN, puis en lycée de 93 à 97, puis détaché deux ans au CNRS.
Pas beaucoup d'années en lycée, et pas de contact avec des élèves depuis 1997, si j'ai bien lu !
Après, je pense que les remarques de the educator ne s'appliquent pas à la conversation qui a été tenue (personne n'a remis en cause les compétences ni l'expérience de Peillon, et sa fiche wiki semble plutôt, au demeurant, attester de leur réalité). Toutefois, je réponds un tout petit peu parce que je pense que la question soulevée le mérite:
Jusqu'ici je suis bien d'accord; en revanche, j'ai le sentiment qu'il faudrait un examen plus poussé pour s'assurer que ce principe est valable de la même manière pour un corps de contrôle et pour un corps de direction, et pour regarder dans quelle mesure la nature particulière de notre activité le laisse intact. (Comparer, par exemple, avec la critique musicale. Y a-t-il beaucoup de bons critiques qui ne soient pas d'excellents instrumentistes? - et d'autres comparaisons seraient possibles, voire souhaitées.)the educator a écrit:C'est assez amusant de retrouver ce vieux réflexe qui consiste à se demander si celui qui critique ou qui conseille ferait mieux lui même. J'ai lu le même type de remarques quant aux inspecteurs, par exemple. Comme si tout contrôle ne pouvait s'exercer que par les pairs. Les qualités que l'on demande à un corps de contrôle ou de direction n'ont pas souvent grand chose à voir avec les compétences des exécutants.
En application même du principe suivant lequel le fait que nous ne ferions pas nécessairement mieux à leur place ne nous empêche pas d'évaluer leur action, ça apparaît effectivement une conclusion non dénuée de toute vraisemblance.the educator a écrit:Je suis toujours surpris de constater qu'il y ait autant de personnels plus compétents que leur inspecteur, et plus intelligents que notre ministre, et que pourtant la machine continue de dérailler. S'agit il d'un grand complot d'imbéciles réunis, qui n'apparait qu'à nos yeux d'élus??
Blague à part, la remarque est certainement pertinente: l'incompétence (qui existe ici ou là) ne peut pas être l'unique facteur d'explication d'un déraillage, ça n'aurait pas de sens.
Orange, ça devrait être mieux que L'Oréal.the educator a écrit:De manière provocante, j'ai hâte d'accueillir un directeur issu de chez Orange qui pour le coup devra nous faire confiance en ce qui concerne la pédagogie et l'éducation, et sur qui nous pourront nous reposer en terme de direction.
(La question est de savoir si le management moderne se comprend partout sans immixtion permanente dans le détail des tâches.)
- the educatorFidèle du forum
Si la pertinence de l'évaluation d'un ministère est un effet de bord de la capacité de l'observateur à enseigner efficacement en conditions réelles à des adolescents récalcitrants, alors on peut engager la validation de ce principe. Sinon, on valide juste le café du commercePauvreYorik a écrit:En application même du principe suivant lequel le fait que nous ne ferions pas nécessairement mieux à leur place ne nous empêche pas d'évaluer leur action
ça soulève une autre interrogation concernant la technicité de notre travail, et nos compétences réelles, visibles, et reconnues de spécialistes. Pour moi c'est davantage qu'un débat, plutôt un combat.PauvreYorik a écrit:(La question est de savoir si le management moderne se comprend partout sans immixtion permanente dans le détail des tâches.)
- User17706Bon génie
C'est un risque. Mais de même que toute récrimination n'est pas d'emblée juste ni justifiée, toute expertise n'est pas d'emblée faussée.the educator a écrit:Si la pertinence de l'évaluation d'un ministère est un effet de bord de la capacité de l'observateur à enseigner efficacement en conditions réelles à des adolescents récalcitrants, alors on peut engager la validation de ce principe. Sinon, on valide juste le café du commercePauvreYorik a écrit:En application même du principe suivant lequel le fait que nous ne ferions pas nécessairement mieux à leur place ne nous empêche pas d'évaluer leur action
- User5899Demi-dieu
the educator a écrit:C'est assez amusant de retrouver ce vieux réflexe qui consiste à se demander si celui qui critique ou qui conseille ferait mieux lui même. J'ai lu le même type de remarques quant aux inspecteurs, par exemple. Comme si tout contrôle ne pouvait s'exercer que par les pairs. Les qualités que l'on demande à un corps de contrôle ou de direction n'ont pas souvent grand chose à voir avec les compétences des exécutants. On peut discuter des intentions du ministère, de notre point de vue, mais je ne crois pas que dire d'un supérieur "il ne sait pas ce qu'est notre travail" soit très pertinent.
Je suis toujours surpris de constater qu'il y ait autant de personnels plus compétents que leur inspecteur, et plus intelligents que notre ministre, et que pourtant la machine continue de dérailler. S'agit il d'un grand complot d'imbéciles réunis, qui n'apparait qu'à nos yeux d'élus??
Je trouve en fait regrettable que notre hiérarchie se compose quasi exclusivement de membres issus de la "base", qui d'une part apprennent le boulot de direction, de gestion et de RH sur le tas (et pas le meilleur des tas...), d'autre part entretiennent cette confusion de corps. De manière provocante, j'ai hâte d'accueillir un directeur issu de chez Orange qui pour le coup devra nous faire confiance en ce qui concerne la pédagogie et l'éducation, et sur qui nous pourront nous reposer en terme de direction.
Et surtout, y aura-t-il un sapin pour Noël ?Celadon a écrit:Pourquoi Orange alors que France Télécom s'est montré si professionnellement compétent ?
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