- agcNiveau 9
Alors quelques propositions en vrac :
- que l'on arrête de nous charger la mule chaque année un peu plus avec de l'administration...quelques exemples : les CCF qui se multiplient partout et demandent un travail d'organisation et de gestion énorme tout en étant rémunéré une misère...les dossiers scolaires à compléter de façon manuscrite en fin d'année alors que l'on a déjà rempli les bulletins scolaires trois fois dans l'année et sont donc une redite.
- Les réunions qui se multiplient à longueur d'année...Les conseils de classe servent à quoi puisque les parents et l'administration ne tiennent pas compte de nos conseils sur les redoublements ou orientation...Combien d'élèves se retrouvent en septembre dans la classe au dessus ou dans une série que l'on a déconseillé fortement en juin l'année précédente....Et maintenant on fait des conseils d'ambiance (chez nous) avant le conseil de classe....
- le manque de soutien de la hiérarchie lorsqu'il faut sanctionner les élèves....Interdiction de renvoyer les élèves de classe car la vie scolaire est débordée puisque l'on a supprimé des postes....
- les reproches car nos moyennes de classe sont trop basses ce qui signifient forcement que nous notons trop sévèrement et pas que les élèves ont un niveau déplorables...Non puisqu'à la fin de l'année ils ont quasiment tous leur examens (comment?????)
- Les périodes de stages qui sont une aberration puisque pendant ce temps là, nous n'avons pas cours....Mais la recherche des lieux de stage, la paperasse des conventions, le suivi de stage, l'évaluation, le gestion de problème en stage....ce n'est rien du tout voyons......
- le travail bénévole que l'on fait à longueur d'année pour tel action ou tel projet ou tel sortie scolaire mais par contre dès que l'on a une absence, il faut rattraper car déjà qu'on en glande pas une......
- le fait de devoir faire des HSA pour pouvoir avoir un salaire qui nous permettent de régler nos crédits et nos factures ce qui fait que l'on se fatigue...Mais bon si les profs font des HSA c'est que les 18H à la base ne représentent pas assez de travail ca ils en demandent toujours plus.....
Heureusement, il y a des élèves qui sont là pour s'en sortir, pour apprendre...Qui viennent vous dire merci pour ce que vous leur avez apporté.....
- que l'on arrête de nous charger la mule chaque année un peu plus avec de l'administration...quelques exemples : les CCF qui se multiplient partout et demandent un travail d'organisation et de gestion énorme tout en étant rémunéré une misère...les dossiers scolaires à compléter de façon manuscrite en fin d'année alors que l'on a déjà rempli les bulletins scolaires trois fois dans l'année et sont donc une redite.
- Les réunions qui se multiplient à longueur d'année...Les conseils de classe servent à quoi puisque les parents et l'administration ne tiennent pas compte de nos conseils sur les redoublements ou orientation...Combien d'élèves se retrouvent en septembre dans la classe au dessus ou dans une série que l'on a déconseillé fortement en juin l'année précédente....Et maintenant on fait des conseils d'ambiance (chez nous) avant le conseil de classe....
- le manque de soutien de la hiérarchie lorsqu'il faut sanctionner les élèves....Interdiction de renvoyer les élèves de classe car la vie scolaire est débordée puisque l'on a supprimé des postes....
- les reproches car nos moyennes de classe sont trop basses ce qui signifient forcement que nous notons trop sévèrement et pas que les élèves ont un niveau déplorables...Non puisqu'à la fin de l'année ils ont quasiment tous leur examens (comment?????)
- Les périodes de stages qui sont une aberration puisque pendant ce temps là, nous n'avons pas cours....Mais la recherche des lieux de stage, la paperasse des conventions, le suivi de stage, l'évaluation, le gestion de problème en stage....ce n'est rien du tout voyons......
- le travail bénévole que l'on fait à longueur d'année pour tel action ou tel projet ou tel sortie scolaire mais par contre dès que l'on a une absence, il faut rattraper car déjà qu'on en glande pas une......
- le fait de devoir faire des HSA pour pouvoir avoir un salaire qui nous permettent de régler nos crédits et nos factures ce qui fait que l'on se fatigue...Mais bon si les profs font des HSA c'est que les 18H à la base ne représentent pas assez de travail ca ils en demandent toujours plus.....
Heureusement, il y a des élèves qui sont là pour s'en sortir, pour apprendre...Qui viennent vous dire merci pour ce que vous leur avez apporté.....
- IphigénieProphète
Aide aux Profs est contactée à 60% par des profs qui ont fait ce métier par défaut.
appellez-vous donc "aide à la reconversion des professeurs qui veulent changer de métier" et n'intervenez pas pour modifier ce métier au nom de ceux qui veulent en changer à grands coups d'"innovation" contre l'"immobilisme"... :ainsi chacun sera à sa place sans problème.Le 3e ouvrage indique bien justement que nous ne sommes contactés QUE par des profs déçus de leur métier, qui veulent le quitter. Pas par ceux qui l'aiment et veulent y rester.
- retraitéeDoyen
des communautés d'apprenants
J'adore!
J'adore!
- retraitéeDoyen
Le statut d'autoentrepreneur permet maintenant de faire un complément de salaire sans démissionner. ça permet de s'oxygéner dans une passion personnelle, en en faisant un complément de salaire, au lieu d'attendre en vain sa hors classe par exemple.
Et de ne plus avoir le temps de préparer ses cours.
Quand je pense que j'ai demandé des services à temps partiel , (et ma retraite s'en ressent !) juste pour pouvoir faire correctement mon travail, ce qui n'était pas du tout le cas à mes débuts, en 70. J'avais encore le temps de vivre, de m'occuper d'un jeune enfant, des loisirs, des week-ends, l'esprit libre.
Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
Et de ne plus avoir le temps de préparer ses cours.
Quand je pense que j'ai demandé des services à temps partiel , (et ma retraite s'en ressent !) juste pour pouvoir faire correctement mon travail, ce qui n'était pas du tout le cas à mes débuts, en 70. J'avais encore le temps de vivre, de m'occuper d'un jeune enfant, des loisirs, des week-ends, l'esprit libre.
Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
- LefterisEsprit sacré
La réponse ne peut qu'être nuancée : il existe les corps "techniques", où les épreuves sur concours correspondent au métier exercé ( les professeurs entrent dans cette catégorie) et les corps généralistes , où le concours sanctionne un niveau et des aptitudes théoriques, la formation venant après.Marphise a écrit:[...] intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
Un enseignant pourrait tout à fait intégrer un corps généraliste (tout ce qui touche à l'administration générale) du fait de son niveau, et être reclassé sans jalousie : il a passé un concours, il a un temps de service , bref il ne vole rien.
D'ailleurs, selon ce principe, de nombreux officiers de l'armée priés de quitter l'armée avant terme ont bénéficié de ce genre de reclassement.
Dans un corps plus spécialisé, cela pourrait être considéré comme un passe droit (magistrat par exemple, où la technicité juridique est de haut niveau dans le concours).
Il y a le problème de la disparité des déroulements de carrière : plus un enseignant change tard, plus il est défavorisé, car la carrière se ralentit sérieusement par rapport aux autres (longueur des échelons) . Etant reclassé à l'indice égal ou supérieur, il risque de se retrouver à un échelon moins élevé que ses collègues d’ancienneté égale. J'ai vécu la chose inverse : j'étais au moins au même niveau indiciaire, voire plus que la plupart de mes collègues , car j'étais allé plus vite auparavant. (Et encore je stagnais)
Il faudrait alors un système de reclassement par calcul d'ancienneté théorique , comme lorsqu'on change de corps dans l'EN
L'autre problème réside dans les barrières administratives, qui exigent des durées effectives dans un corps pour être promu . Même si on arrive assez haut dans un nouveau corps, on peut être barré par cette condition . je m'y suis heurté dans l'autre sens : j'étais éligible à la hors-classe, et j'aurais pu passer -j'étais dans les points - si je n'avais pas été barré par la condition des 7 ans effectifs dans le corps (cette condition vient de sauter récemment) , et j’avais commencé à stagner (mais j'ai eu l'agreg entre-temps). Certains corps présentent le même type de barrage , qu'il faudrait faire sauter avant pur su'un reconversion ne soit pas une double peine.
Enfin tout simplement, si vraiment 1/3 des enseignants songe à partir , il n'y a pas de place au niveau cadre pour tout le monde dans la FP , qui elle-même est en train de dégraisser copieusement...
Voilà quelques éléments qui peuvent faire réfléchir , et suggèrent que la recette miracle n'est pas encore prête. Donc , en attendant, qu'on ne dégrade pas encore plus le métier, et si faire se peut, qu'on l'améliore .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Je rassure, je ne suis pas remise en cause par les parents non plus ; c'est vraiment un problème de société et d'image que l'on donne de nous, de la profession.christophevan a écrit:Si on pouvait éviter de tomber dans cette sorte de "paranoïa" aussi...La société déteste les enseignants et ce n'est pas nouveau. Tant qu'on ne sera pas à 1000 euros mensuels avec 5 semaines de congés payés, et encore ! elle nous détestera et nous jalousera. Ensuite, elle se contentera de nous mépriser : ah, regardez les ratés sous-payés ! Tout est fait dans les médias pour que la profession soit haïe ; on ne fait pas la même chose avec les assureurs, cherchez l'erreur
J'enseigne dans un établissement qui n'est pas facile, même s'il y a largement pire. En 5 ans d'enseignement, je n'ai été remis réellement en cause qu'une fois, par un père d'élève, quand j'étais remplaçant.
Depuis que je suis dans mon établissement actuel (3e année), j'ai rencontré un certain nombre d'élèves et de parents.
- Chez les élèves, j'ai eu droit à une réflexion d'un élève, une fois, à propos de mon emploi du temps (ils sont affichés sur nos portes). Il a tout de suite été repris par ses propres camarades. Certains élèves n'ont évidemment pas un comportement acceptable, mais ils ne me paraissent pas me dénigrer en tant qu'enseignant, mais plutôt en tant qu'adulte disposant d'une autorité qu'ils cherchent à affronter.
- Mes rencontre avec les parents ont parfois été tendues et je n'ai pas toujours dit des choses agréables sur leur enfant... Je n'ai cependant jamais eu de remarques blessantes liées à mon métier et je trouve plutôt que les parents sont assez "compréhensifs" au sujet de mon (notre) métier.
Après, je ne remets pas en cause le fait que des collègues aient des problèmes de ce type avec des parents, des élèves voire parfois une administration indélicate. Mais englober toute la société dans cette accusation de défiance et de mépris à l'égard du corps enseignant me paraît exagéré.
Les médias, effectivement, ont une perception en zoom grossissant et pointent plus souvent les "problèmes" que les aspects positifs. Et une partie de la population, effectivement, jalouse nos prétendus privilèges. Pour autant, je ne suis pas sûr qu'en tenant un discours exagéré sur ce sujet, on puisse être pris au sérieux.
Quant aux salaires très bas pour le même travail qu'un titulaire, il suffit de voir comment sont traités les vacataires et les contractuels. Je persiste à écrire que tout est fait pour que la profession soit haïe : Sarkozy qui disait que les profs avaient de la chance d'être payés à temps plein pour un mi-temps, un autre évoquait les 4400 euros mensuels, etc. Je vois la paupérisation arriver, s'installer ; j'aimerais être paranoïaque...:|
- OsmieSage
retraitée a écrit:Le statut d'autoentrepreneur permet maintenant de faire un complément de salaire sans démissionner. ça permet de s'oxygéner dans une passion personnelle, en en faisant un complément de salaire, au lieu d'attendre en vain sa hors classe par exemple.
Et de ne plus avoir le temps de préparer ses cours.
Quand je pense que j'ai demandé des services à temps partiel , (et ma retraite s'en ressent !) juste pour pouvoir faire correctement mon travail, ce qui n'était pas du tout le cas à mes débuts, en 70. J'avais encore le temps de vivre, de m'occuper d'un jeune enfant, des loisirs, des week-ends, l'esprit libre.
Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
Tu fais bien de le rappeler ! Aujourd'hui, c'est minimum 4 classes en lettres donc fois plus d'expressions écrites à corriger, de cours à préparer, de parents à rencontrer, de conseils de classe, etc.
- OsmieSage
Merci Celeborn !Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
- User19866Expert
Ce que tu écris m'intéresse beaucoup (plus que les propositions commentées ici à vrai dire). Donc lorsque tu as commencé, les élèves avaient 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière avec un professeur, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?retraitée a écrit:Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Mais elles sont passées où ces heures ? Musique, technologie, arts plastiques (je cible les matières à 1h/semaine, sans savoir de quoi il retourne) ? Elle risque de mettre au chômage technique, ta mesure. Mais les élèves sauraient peut-être orthographier leur nom de famille à l'âge de 12 ans...
- User17706Bon génie
Oui. Ne faisons pas semblant de croire que les emplois du temps des élèves ne modifient pas la charge de travail des enseignants, et donc, par contrecoup, la qualité de l'enseignement.Janne a écrit:Tu fais bien de le rappeler ! Aujourd'hui, c'est minimum 4 classes en lettres donc [au moins deux, à moins de moins faire travailler les elèves... - ajout de PauvreYorick] fois plus d'expressions écrites à corriger, de cours à préparer, de parents à rencontrer, de conseils de classe, etc.retraitée a écrit:Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
Aidoprofs, puisque vous lisez ce fil, j'espère que vous tirez de ces remarques, factuelles, des conclusions...
- User17706Bon génie
Les élèves de 6e avaient six heures par semaine, dont trois en classe entière et trois en demi-groupe. Pour le prof (un seul prof), ça faisait neuf heures par classe. Donc, avec deux classes de sixième, un prof avait son emploi du temps complet. Il voyait chacune de ces classes trois heures en classe entière (trois fois deux: six), et quatre demi-classes trois heures chacune (trois fois quatre: douze).Dalathée2 a écrit:Donc lorsque tu as commencé, les élèves avait 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?
Et effectivement, un des résultats de cette organisation est qu'à douze ans, les élèves savaient tous orthographier leur nom de famille, et bien d'autres choses.
- LefterisEsprit sacré
J'ai connu ça comme élève, et même après, il y avait beaucoup d'heures de français avec dédoublements. Et j'ai fait mon enquête auprès d'enseignants (famille , proches) ils m'ont confirmé ce que tu dis , et que mes souvenirs ne sont pas fantasmés. Il y avait aussi des classes de niveau qu'on appelait "aménagées", qui étaient pour les élèves en difficulté, mais "récupérables" . Ils avaient de plus fortes doses de français, de maths , que les autres, du genre 7 heures par semaine.retraitée a écrit:Le statut d'autoentrepreneur permet maintenant de faire un complément de salaire sans démissionner. ça permet de s'oxygéner dans une passion personnelle, en en faisant un complément de salaire, au lieu d'attendre en vain sa hors classe par exemple.
Et de ne plus avoir le temps de préparer ses cours.
Quand je pense que j'ai demandé des services à temps partiel , (et ma retraite s'en ressent !) juste pour pouvoir faire correctement mon travail, ce qui n'était pas du tout le cas à mes débuts, en 70. J'avais encore le temps de vivre, de m'occuper d'un jeune enfant, des loisirs, des week-ends, l'esprit libre.
Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User17706Bon génie
Absolument. C'est pour ça que ceux qui savent un peu d'où l'on vient et qui connaissent un peu les réformes précédentes n'en peuvent plus d'entendre dire qu'il faut faire des économies: on en a déjà tellement fait, et au détriment des élèves...
- retraitéeDoyen
Non, les élèves avaient 6 heures, 3 en classe entière, 3 en demi-groupes. Le professeur avait 9 heures dans une classe de 6e, 8 heures en 5e (les élèves 4 heures +2 en demi-groupes, soit 6 heures aussi)-Dalathée2 a écrit:Ce que tu écris m'intéresse beaucoup (plus que les propositions commentées ici à vrai dire). Donc lorsque tu as commencé, les élèves avaient 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière avec un professeur, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?retraitée a écrit:Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Mais elles sont passées où ces heures ? Musique, technologie, arts plastiques (je cible les matières à 1h/semaine, sans savoir de quoi il retourne) ? Elle risque de mettre au chômage technique, ta mesure. Mais les élèves sauraient peut-être orthographier leur nom de famille à l'âge de 12 ans...
On ne faisait pas de physique au collège ( moi je ne l'ai d'ailleurs commencée qu'en seconde, en 61/62), il n'y avait pas de technologie, mais une heure de travail manuel. Une heure de dessin, une heure de musique. Je pense qu'ils avaient davantage d'heures hebdomadaires, sans en être certaine. Quelqu'un va sans doute trouver ce qu'il en était alors.
J'ajoute qu'alors, avant la réforme Haby, il y avait des classes de niveau. La travail était facilité par la relative homogénéité des classes, ce qui n'excluait en rien le passage d'une filière à une autre.
- retraitéeDoyen
Oui, car en demi-groupe, on faisait des exercices, des préparations de rédactions, du vocabulaire avec emploi des dictionnaires. Le prof connaissait rapidement et bien ses élèves, pouvait corriger les cahiers en TD. Et on faisait au moins 15 rédactions (voire davantage!) par an, sans parler des dictées !PauvreYorick a écrit:Les élèves de 6e avaient six heures par semaine, dont trois en classe entière et trois en demi-groupe. Pour le prof (un seul prof), ça faisait neuf heures par classe. Donc, avec deux classes de sixième, un prof avait son emploi du temps complet. Il voyait chacune de ces classes trois heures en classe entière (trois fois deux: six), et quatre demi-classes trois heures chacune (trois fois quatre: douze).Dalathée2 a écrit:Donc lorsque tu as commencé, les élèves avait 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?
Et effectivement, un des résultats de cette organisation est qu'à douze ans, les élèves savaient tous orthographier leur nom de famille, et bien d'autres choses.
- retraitéeDoyen
Oui, il y avait des classes aménagées , de transition, de CPPN, où les élèves n'avaient qu'un ou deux enseignants, souvent des instituteurs spécialisés. En 6e, en revanche, pas de LV, mais du français, des maths, beaucoup de "technologie", ou de travail manuel. Les meilleurs (souvent des élèves étrangers apprenant le français ) pouvaient rejoindre une 6e lambda, en ayant un ou deux ans de retard .
On orientait aussi en CAP après la 5e (sous condition d'âge), et ces élèves, s'ils "en voulaient " pouvaient ensuite faire un BEP et poursuivre leurs études. J'en ai eu dans ce cas, qui ont, avec la réussite, retrouvé le goût d'étudier.
On orientait aussi en CAP après la 5e (sous condition d'âge), et ces élèves, s'ils "en voulaient " pouvaient ensuite faire un BEP et poursuivre leurs études. J'en ai eu dans ce cas, qui ont, avec la réussite, retrouvé le goût d'étudier.
- WonderWomanBon génie
Non.Aidoprofs a écrit:REPONSE: c'est une question de choix. Le jeune enseignant qui le souhaite, s'il s'en sent d'attaque, peut demander des heures supp dans le système actuel, non ? Eh bien ça part du même principe: selon le choix de chacun, en fonction de ses capacités, avec un plancher d'heures qui est bien inférieur à l'actuel, c'est d'ailleurs pour ça que nos propositions ne sont pas entendues car elles coûteraient trop cher à l'EN.Janne a écrit:Allez, on prend les paris : tu n'auras pas de réponse. Après tout, si tu es épuisée alors que tu as la vie sympa du contractuel (CAD2 ?) c'est que tu ne dois vraiment pas être un élément efficace. Tu as pensé à faire serveuse ?Dalathée2 a écrit:Madame ou Monsieur Aidoprofs, est-ce que l'un de vous trois pourrait prendre une minute pour répondre à ma question ?
Il semble y avoir contradiction entre vos constats et vos propositions.
1/ CONSTAT : les jeunes enseignants sont épuisés
2/ SOLUTION : il faut les faire travailler plus que les autres enseignants.
:Descartes:
Pas d'HS dans ma matière dans certaines acad. Pas de postes, pas assez d'heures.
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Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- WonderWomanBon génie
Il y a un plafond, je l'avais trouvé pour une copine a qui on voulait coller 8HS.PauvreYorick a écrit:Bah, c'est pas compliqué. Suppression de 80% des réunions, interdiction formelle d'utiliser les termes «travail en équipe» et «compétences» à l'intérieur d'une institution d'enseignement quelle qu'elle soit, décalage de toute l'échelle au minimum de 2 échelons pour que les rémunérations s'approchent un peu plus d'un niveau décent, et diminution des maxima de service de 3h pour les certifiés, de 2h pour les agrégés. Plus instauration d'un maximum de 5h ou 6h (chiffre à examiner en fonction des nécessités du service) pour les HSA. Je dis tout ça à la louche, hein.
On continuera à faire 60h par semaine, mais on les fera dans de meilleures conditions et ce temps sera plus utilement employé.
Après, il faut regarder la manière dont les classes sont composées; la qualité et l'efficacité de l'enseignement tiennent beaucoup à des pratiques qui n'affectent le corps professoral qu'indirectement. Les passages forcés d'une classe à l'autre, par exemple, ça mérite réflexion. (Pas forcément, d'ailleurs, pour instaurer un système de redoublement souverain, hein.)
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/2009/105_rubriquejuridique.aspx
Pour le reste, je suis pour.
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- WonderWomanBon génie
Je ne suis pas rémunérée pour mes CCF moi ... Ah oui, je dois faire faire un dossier, en 6h, donc je dois sacrifier 6h de cours pour les transformer en heures d'examen ... mais ça ne vaut que comme un CCF, alors qu'à chaque fois, il faut convoquer, surveiller, etc etc etcagc a écrit:Alors quelques propositions en vrac :
- que l'on arrête de nous charger la mule chaque année un peu plus avec de l'administration...quelques exemples : les CCF qui se multiplient partout et demandent un travail d'organisation et de gestion énorme tout en étant rémunéré une misère...les dossiers scolaires à compléter de façon manuscrite en fin d'année alors que l'on a déjà rempli les bulletins scolaires trois fois dans l'année et sont donc une redite.
(et là je viens de me dire que jamais jamais jamais je n'ai réussi à faire 6 semaines d'affilée sans être malade, bon sang ... Non je e peux pas penser à ça maintenant...)
Conseils d'ambiance ??? Qu'est-ce donc ?agc a écrit:
- Les réunions qui se multiplient à longueur d'année...Les conseils de classe servent à quoi puisque les parents et l'administration ne tiennent pas compte de nos conseils sur les redoublements ou orientation...Combien d'élèves se retrouvent en septembre dans la classe au dessus ou dans une série que l'on a déconseillé fortement en juin l'année précédente....Et maintenant on fait des conseils d'ambiance (chez nous) avant le conseil de classe....
+1 !agc a écrit:
- le manque de soutien de la hiérarchie lorsqu'il faut sanctionner les élèves....Interdiction de renvoyer les élèves de classe car la vie scolaire est débordée puisque l'on a supprimé des postes....
Sans compter que moi on m'a fait refaire entièrement des CCF pour des élèves qui ne se sont pas présentés ... et qui n'avaient, évidemment, pas d'excuse ! Mais il faut atteindre un certain quota de réussite, madame, alors, trouvez un créneau, faites un nouveau sujet, et surveillez.agc a écrit:
- les reproches car nos moyennes de classe sont trop basses ce qui signifient forcement que nous notons trop sévèrement et pas que les élèves ont un niveau déplorables...Non puisqu'à la fin de l'année ils ont quasiment tous leur examens (comment?????)
Et je sais que c'est fréquent ...
Et il faudrait aussi une revalorisation de la voie pro, que certaines filières ne soient plus considérées comme des "poubelles" (GA, mais il doit y en avoir d'autres ...)agc a écrit:
- Les périodes de stages qui sont une aberration puisque pendant ce temps là, nous n'avons pas cours....Mais la recherche des lieux de stage, la paperasse des conventions, le suivi de stage, l'évaluation, le gestion de problème en stage....ce n'est rien du tout voyons......
- le travail bénévole que l'on fait à longueur d'année pour tel action ou tel projet ou tel sortie scolaire mais par contre dès que l'on a une absence, il faut rattraper car déjà qu'on en glande pas une......
- le fait de devoir faire des HSA pour pouvoir avoir un salaire qui nous permettent de régler nos crédits et nos factures ce qui fait que l'on se fatigue...Mais bon si les profs font des HSA c'est que les 18H à la base ne représentent pas assez de travail ca ils en demandent toujours plus.....
Heureusement, il y a des élèves qui sont là pour s'en sortir, pour apprendre...Qui viennent vous dire merci pour ce que vous leur avez apporté.....
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- User17706Bon génie
Merci pour ce décret, dont je donne le lien direct pour ceux qui voudraient le consulter sur legifrance. (Je serais curieux d'avoir l'avis éclairé d'Apices Juris sur ce point). En cliquant là vous tombez sur l'article 3:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000208382#LEGIARTI000023953046
Je ne suis pas sûr que le caractère contraignant de ce texte soit réel (je veux dire: dans l'interprétation qui en est faite par le café pédagogique), parce que si ça l'était... eh ben... je connais beaucoup de pratiques qui devraient être instantanément modifiées. (Cela dit, on m'a, à mon entrée dans le métier, collé d'office 7h sup, que j'ai pu par la suite ramener à 1, donc je témoigne que, fréquemment, des demandes tout à fait excessives sont faites aux agents.)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000208382#LEGIARTI000023953046
Je ne suis pas sûr que le caractère contraignant de ce texte soit réel (je veux dire: dans l'interprétation qui en est faite par le café pédagogique), parce que si ça l'était... eh ben... je connais beaucoup de pratiques qui devraient être instantanément modifiées. (Cela dit, on m'a, à mon entrée dans le métier, collé d'office 7h sup, que j'ai pu par la suite ramener à 1, donc je témoigne que, fréquemment, des demandes tout à fait excessives sont faites aux agents.)
- Spoiler:
- Je remarque aussi que ça fait treize années consécutives que je suis dans l'illégalité en bossant nettement plus de 48 h/semaine durant 49/50 semaines par an. À qui dois-je me dénoncer?
- OsmieSage
Temps pour faire des rédactions en classe et éviter le risque actuel de corriger les textes des parents.PauvreYorick a écrit:Les élèves de 6e avaient six heures par semaine, dont trois en classe entière et trois en demi-groupe. Pour le prof (un seul prof), ça faisait neuf heures par classe. Donc, avec deux classes de sixième, un prof avait son emploi du temps complet. Il voyait chacune de ces classes trois heures en classe entière (trois fois deux: six), et quatre demi-classes trois heures chacune (trois fois quatre: douze).Dalathée2 a écrit:Donc lorsque tu as commencé, les élèves avait 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?
Et effectivement, un des résultats de cette organisation est qu'à douze ans, les élèves savaient tous orthographier leur nom de famille, et bien d'autres choses.
- OsmieSage
Il y a un récapitulatif de l'évolution des horaires de français depuis 1975 sur le site de Sauvez les lettres : j'en ai toujours des copies que je donne aux parents pour leur expliquer ce qui se passe dans l'EN avec ces heures. C'est édifiant pour eux et ils tombent souvent des nues.Lefteris a écrit:J'ai connu ça comme élève, et même après, il y avait beaucoup d'heures de français avec dédoublements. Et j'ai fait mon enquête auprès d'enseignants (famille , proches) ils m'ont confirmé ce que tu dis , et que mes souvenirs ne sont pas fantasmés. Il y avait aussi des classes de niveau qu'on appelait "aménagées", qui étaient pour les élèves en difficulté, mais "récupérables" . Ils avaient de plus fortes doses de français, de maths , que les autres, du genre 7 heures par semaine.retraitée a écrit:Le statut d'autoentrepreneur permet maintenant de faire un complément de salaire sans démissionner. ça permet de s'oxygéner dans une passion personnelle, en en faisant un complément de salaire, au lieu d'attendre en vain sa hors classe par exemple.
Et de ne plus avoir le temps de préparer ses cours.
Quand je pense que j'ai demandé des services à temps partiel , (et ma retraite s'en ressent !) juste pour pouvoir faire correctement mon travail, ce qui n'était pas du tout le cas à mes débuts, en 70. J'avais encore le temps de vivre, de m'occuper d'un jeune enfant, des loisirs, des week-ends, l'esprit libre.
Et j'ai commencé avec 18 heures, pourtant. J'ai fini avec un demi-service, 7 heures 30, qui m'épuisait davantage (et il n'y avait pas seulement l'âge à prendre en compte!)
Ah, j'oubliais, en 70, avec 18 heures, un professeur de français en collège n'avait que deux classes de 6e, 6 heures/élève, 9 h prof par classe, et sur ces 18 heures, 12 heures en demi-groupe. Il suffirait de rétablir, pour commencer, ces horaires et ces conditions de travail pour que nous respirions mieux!
Personne n'avait plus de trois classes en français alors, sauf s'il faisait des heures sup.
Voici le lien : http://www.sauv.net/horcoll.php
- OsmieSage
Tu décris une situation où enseigner les lettres avait vraiment un sens...retraitée a écrit:Oui, car en demi-groupe, on faisait des exercices, des préparations de rédactions, du vocabulaire avec emploi des dictionnaires. Le prof connaissait rapidement et bien ses élèves, pouvait corriger les cahiers en TD. Et on faisait au moins 15 rédactions (voire davantage!) par an, sans parler des dictées !PauvreYorick a écrit:Les élèves de 6e avaient six heures par semaine, dont trois en classe entière et trois en demi-groupe. Pour le prof (un seul prof), ça faisait neuf heures par classe. Donc, avec deux classes de sixième, un prof avait son emploi du temps complet. Il voyait chacune de ces classes trois heures en classe entière (trois fois deux: six), et quatre demi-classes trois heures chacune (trois fois quatre: douze).Dalathée2 a écrit:Donc lorsque tu as commencé, les élèves avait 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?
Et effectivement, un des résultats de cette organisation est qu'à douze ans, les élèves savaient tous orthographier leur nom de famille, et bien d'autres choses.
- User19866Expert
Et j'imagine que dans les années 1970, on ne vous pompait pas l'air avec l'étude de l'image, l'histoire des arts, les TICE, les travaux en groupe et autres âneries qu'on doit caser en plus du reste dans 4h/semaine en classe entière dans lintérêdézenfants.retraitée a écrit:Oui, car en demi-groupe, on faisait des exercices, des préparations de rédactions, du vocabulaire avec emploi des dictionnaires. Le prof connaissait rapidement et bien ses élèves, pouvait corriger les cahiers en TD. Et on faisait au moins 15 rédactions (voire davantage!) par an, sans parler des dictées !PauvreYorick a écrit:Les élèves de 6e avaient six heures par semaine, dont trois en classe entière et trois en demi-groupe. Pour le prof (un seul prof), ça faisait neuf heures par classe. Donc, avec deux classes de sixième, un prof avait son emploi du temps complet. Il voyait chacune de ces classes trois heures en classe entière (trois fois deux: six), et quatre demi-classes trois heures chacune (trois fois quatre: douze).Dalathée2 a écrit:Donc lorsque tu as commencé, les élèves avait 9h de français par semaine, dont 6h en classe entière, et 3h en demi-groupe avec un professeur différent ? C'est ça ?
Et effectivement, un des résultats de cette organisation est qu'à douze ans, les élèves savaient tous orthographier leur nom de famille, et bien d'autres choses.
Et au niveau des effectifs, est-ce exact que le nombre d'élèves par classe a, contrairement à l'opinion communément admise, baissé depuis 40 ans ?
Janne : Merci pour ce lien. C'est fort instructif, et je le colle de ce pas dans mes favoris.
- CathEnchanteur
L'effectif, en lycée, a plutôt augmenté, il me semble... Dans le lycée voisin, ils sont 34 à 35 par classe, "de mon temps" (bac en 85) on dépassait très rarement les 25/26...
- IgniatiusGuide spirituel
Aidoprofs a écrit:
A notre niveau, certaines de nos propositions seront défendues par deux syndicats nationaux.
Hum... Laissez-moi deviner...
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