- IphigénieProphète
Vous rigolez? :shock: :shock:C'est bien d'un changement de vision qu'il s'agit, pas d'une annualisation au sens administratif du terme.
Puisque il y a des trucs pourris dans le boulot(réunions inutiles et jacassantes, temps perdu entre deux cours entre la machine à café et "l"'ordinateur en panne ), revendiquons-les, ça changera le regard qu'on a sur nous....
- keroGrand sage
Non mais c'est pas juste que ceux qui sont en pause "gênent", c'est qu'on ne peut pas décemment appeler ça un lieu de travail.agc a écrit:le problème c'est que la salle des profs est un lieu de pause et de travail du coup ceux qui sont en pause gênent ceux qui travaillent.....
Un lieu de travail c'est un bureau avec du matériel. Pas une salle collective avec une grande table, 3 PC et un canapé pour 40 personnes.
Ce qui est paradoxal dans tout ça, c'est que tous ceux qui aimeraient nous voir préparer les cours au collège, ne se rendent pas compte de la baisse que cela entraînerait inévitablement dnas la qualité des cours ...
- CelebornEsprit sacré
Bonjour,Aidoprofs a écrit:Bonjour à tous, c'est bien connu, la critique est aisée quand on ne tente pas à son niveau de faire bouger les choses. Quand on décide d'agir, on est bien conscient qu'on ne plaira pas à tout le monde. Cela fait 7 ans que nous agissons, concrètement. On ne se contente pas d'émettre des avis sur un forum.
Je suis représentant syndical au niveau national, membre du Conseil Supérieur de l'Éducation et des Commissions Spécialisées, rédacteur du projet de collège modulaire présenté par mon syndicat à la DGESCO au printemps dernier, et je suis d'accord avec ce que disent mes petits camarades de forum, et en profond désaccord avec vos propositions. Mon syndicat a davantage d'adhérents que le nombre d'enseignants qui vous a exposé ses problèmes (mais qui n'a pas pour autant, ce me semble, validé vos propositions). Alors merci de garder vos leçons sur la facilité de la critique et la difficulté de l'action pour vous.
Sinon, votre association n'est certainement pas un « dispositif de recherche ».
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- agcNiveau 9
Oui je suis bien d'accord, je ne voulais pas dire qu'il fallait mettre les gens en pause dehors.....kero a écrit:Non mais c'est pas juste que ceux qui sont en pause "gênent", c'est qu'on ne peut pas décemment appeler ça un lieu de travail.agc a écrit:le problème c'est que la salle des profs est un lieu de pause et de travail du coup ceux qui sont en pause gênent ceux qui travaillent.....
Un lieu de travail c'est un bureau avec du matériel. Pas une salle collective avec une grande table, 3 PC et un canapé pour 40 personnes.
Ce qui est paradoxal dans tout ça, c'est que tous ceux qui aimeraient nous voir préparer les cours au collège, ne se rendent pas compte de la baisse que cela entraînerait inévitablement dnas la qualité des cours ...
- keroGrand sage
Je me doute bien que ce n'était pas le sens du proposagc a écrit:Oui je suis bien d'accord, je ne voulais pas dire qu'il fallait mettre les gens en pause dehors.....
Bref, en tout cas je suis quand même assez halluciné cette manière de donner des leçons...
- LeclochardEmpereur
J'aime bien la formule "pour qu'une revalorisation puisse naître un jour"... On est donc pas sûr que tout cela soit récompensé.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- stenchMonarque
Au Lycée, en Lettres, avec toutes les copies, ça me semble parfaitement impossible. Ou alors on nous forcerait à bosser dans l'établissement pour ensuite rentrer chez nous et continuer? Dans ce cas, une fois sorti du bahut, je ne ferai plus rien du tout, tant pis pour la qualité de mon travail. 35 heures effectives, pas une de plus.Aidoprofs a écrit: Ceux qui s'en sortent le mieux arrivent à préparer leur cours sur leur lieu de travail et à y corriger leurs copies.
- User5899Demi-dieu
Actuellement, les conditions de travail, pour des personnes dont les études permettent quelque aisance (ce qui est , hélas, de moins en moins le cas), les conditions de travail sont bonnes, parce qu'elles dégagent le seul luxe contemporain, celui qu'on nous jalouse et que faute de pouvoir se le conquérir dans sa boîte ou son service, ces jaloux veulent nous faire perdre : le temps libre, ce truc pour lequel le tout nouveau président Mitterrand, en 1981, avait créé un ministère.Aidoprofs a écrit:Bonjour à tous, c'est bien connu, la critique est aisée quand on ne tente pas à son niveau de faire bouger les choses. Quand on décide d'agir, on est bien conscient qu'on ne plaira pas à tout le monde. Cela fait 7 ans que nous agissons, concrètement. On ne se contente pas d'émettre des avis sur un forum.
Il y a ceux qui veulent que les choses changent, et ceux qui ne veulent rien changer. Pas bouger surtout, c'est tellement bien ces conditions de travail actuellement.
Vous évoquez là un cas de figure contre lequel on lutte via des structures syndicales. Le fait qu'au moins deux des syndicats enseignants réclament à genoux qu'on les flagelle chaque jour un peu plus et le fait que ces deux syndicats soient ceux qui sont les plus proches du pouvoir actuel, mais aussi de n'importe quel pouvoir dans leur volonté constructrice n'est sans doute pas très éloigné de pouvoir expliquer ce que vous relevez et présentez comme un fait accidentel.Aidoprofs a écrit:Il y a les partisans du progrès et les autres. Qu'est-ce qui est le mieux ? Tout va bien dans ce métier ? Non...tous les témoignages qui nous sont parvenus montrent un réel mépris et un harcèlement moral courant des enseignants par les personnels d'encadrement, qui ne fait que s'accroître. Il ne faudrait rien dire et l'accepter ?
D'abord, que vos 6 500 cobayes soient plus nombreux que les panels des sondages quotidiens ne suffit pas à rendre ledit panel satisfaisant. 6 500 personnes sont venues vous voir parce qu'elles voulaient quitter l'EN : soit. Avez-vous sur ces 6 500 personnes le pourcentage de ceux qui sont devenus profs sans savoir pourquoi, de ceux qui n'ont pas la formation disciplinaire, la seule qui aide vraiment un peu ? Bien sûr que quand on hésite sur tout, quand on se pense obligé de se lier les bras avec des procédures formelles (est-ce que j'ai le droit de poser une question au début de ma séance ? Est-ce que je dois détailler ma séquence séance par séance et minute par minute ou quinze minutes par quinze minutes ? Est-ce que j'ai le droit de faire pipi entre deux séances sur le romantisme ?), on éprouve le besoin d'échanger (en fait de se confronter aux autres et d'adopter la position de ce qui se dégage comme une majorité, sans aucune légitimité, on le voit bien avec des questions de grammaire, par exemple, mises aux voix sur les forums) ; personne ne songe à les empêcher de rester sur place. Pour autant, qu'est-ce que les autres en ont à faire ? Ca vous regarde, ça regarde un prof débordé si, moi, je préfère dormir le matin et travailler entre 22h30 et 3h ? J'empêche le mal formé ou l'éternel hésitant de vivre, de rester au bahut toute la journée en faisant ça ? Pourquoi poser qu'en m'obligeant à venir comme un employé de banque du matin au soir dans mon lycée, ça facilitera le travail des autres ? Ou vais-je mettre mes presque 3 000 livres, manuels, fascicules ? Sur une clé USB ?Aidoprofs a écrit:C'est un tout, tout est imbriqué, et vouloir bouger une brique, c'est bouger d'autres briques, inévitablement.
Alors entrons dans le vif du sujet: oui, nous formulons des propositions à l'appui de tout ce que ces 6500 enseignants nous ont exposé (bien plus que n'importe quel sondage que vous avalez quotidiennement sans plus y faire attention, et qui représente soi-disant les 65 000 000 de personnes que nous sommes). Beaucoup indiquaient qu'ils préféraient largement moins de vacances et une frontière plus importante entre leur temps en établissement et leur temps personnel. Ceux qui s'en sortent le mieux arrivent à préparer leur cours sur leur lieu de travail et à y corriger leurs copies.
C'est bien triste pour eux, mais qu'est-ce que j'en ai à battre ?Aidoprofs a écrit:Il est vrai que ceux qui nous contactent en ont assez de ce métier qui les épuise, qui les méprise, et une minorité le vit bien mais avec la ferme envie d'aller voir ailleurs pour ne pas passer 44 ans de sa vie au même endroit ou avec un salaire qui plafonnera dès l'âge de 50 ans, alors qu'il leur reste 15 ans à travailler.
C'est sûr que ceux qui croient Opinion Way doivent avoir des problèmes de lecture et de préparation de coursAidoprofs a écrit:D'après la dernière enquête du Carrefour Santé Social qui a porté sur plus de 18 000 enseignants, 18 fois plus que n'importe quel sondage d'Opinion Way, que tout le monde croit pourtant sur parole quel que soit la thématique de l'enquête,
En bonne rigueur, vous devriez rechercher de façon sérieuse quelles sont les causes de ces burn-out. M'est avis que c'est encore une maladie inflationniste telle celle de la multiplication de dys-Aidoprofs a écrit: 39% des enseignants songeraient à une seconde carrière si c'était réellement possible, et 17% sont en burnout. La récente étude des chercheurs Nicole Rascle et Laurence Bergugnat sur le burnout montre que plus de 72% des jeunes enseignants sont en burnout lors de leur 2e année. Alors, ne rien changer dans ce métier, ni dans les conditions de travail ?
Ah, voilà l'idée de génie ! On vous insulte, alors tenons compte des insultes ! Rampons pour complaire aux cons ! Mais beaucoup plus grave : vous voulez en fait régulariser ce qui, précisément, fait de ce métier un enfer : la concertation permanente, la réunionite, le fameux "travail en équipe", dont l'augmentation en trente ans serait à corréler sérieusement, je veux dire par un sociologue rigoureux, avec la chute des résultats et avec l'épuisement des collègues ! Car une profession intellectuelle où l'on conçoit ce que l'on fait et où on l'adapte à ce qu'on est ne peut pas fonctionner par équipe, même s'il est rassurant de se dire qu'une connerie faite à 10 est moins grave que si on l'accomplit solitaire.Aidoprofs a écrit:Vous n'en avez pas assez d'entendre ceux qui n'enseignent pas dire que "vous ne faites rien" (l'enseignant traîne derrière lui de fausses images: "toujours en grève", "toujours en vacances", "souvent en congé maladie", ce qui complique sérieusement ses chances de reconversion lorsqu'il a dépassé ses 40 ans, d'après nos observations de terrain), puisque 15h d'enseignement pour les agrégés et 18h seulement pour les certifiés ? Nous prenons le parti de dire qu'en quantifiant - différent d'annualiser, ça n'a rien à voir - tout ce que font les enseignants, afin de définir un montant d'heures - comme tous les salariés - hebdomadaire, tous ceux qui n'enseignent pas verront le métier d'un autre oeil.
Qu'est-ce que j'en ai à faire de "tous" ? Vous croyez que l'opinion de mon boucher ou celle de Ségolène Royal m'empêche de dormir ? Posez-vous la question : pourquoi ne viennent-ils pas en masse, ces gens jaloux, grossir nos rangs ? Parce qu'ils savent qu'ils auront à supporter leurs propres gosses, ceux-là mêmes qu'ils ne gèrent plus chez eux. C'est sympa, les profs vont être sans arrêt sur place pour les gérer à leur place ! Non, non et non !Aidoprofs a écrit:Il sera clair pour tous que l'enseignant travaille autant que les autres, sinon plus.
Et les 40h de présence vont changer le problème des TZR ? C'est une mesure administrative de gauche qui a créé ces TZR flexibles, qui a étendu les zones de remplacement, qui a saboté le mouvement national des mutations, avec l'appui ouvert et explicite du SGEN et de l'UNSA, en 1997, syndicats qui pensaient qu'ainsi, ils deviendraient incontournables au niveau local. Qu'avez-vous à voir là-dedans ?Aidoprofs a écrit: On s'aperçoit que les profs des écoles travaillent 45h à 60h par semaine (pour les directeurs d'écoles notamment), que les TZR et les TRB n'en peuvent plus financièrement comme psychologiquement de ces affectations qui les obligent à réaliser entre 600 et 1200 km par semaine
Eh bien, si c'est le cas, il faut demander une diminution du temps de travail, c'est une approche syndicale. Et cette diminution pourrait passer par une réflexion sur le nombre de réunions indispensables hors temps de cours.Aidoprofs a écrit:, que les profs de collège des disciplines littéraires font largement leurs 45h par semaine, que les profs de lycée excèdent les 42h par semaine, et que dans la totalité des cas, les enseignants qui ont moins de 4 ans d'ancienneté travaillent entre 45h et 60h par semaine, le temps que leurs préparations de cours soient opérationnelles pour la suite de leur métier.
De chercheurs ? Il me semble que dans les lignes précédentes, on voit de sacrés problèmes dans la façon de poser les questions et de les aborder !Aidoprofs a écrit:Alors, cela, il faudrait le taire ? Continuer à faire croire que vous ne travaillez que 15h, 18h ou 24h ? C'est bien d'un changement de vision qu'il s'agit, pas d'une annualisation au sens administratif du terme. Il est important de quantifier, pour qu'une revalorisation puisse naître un jour. Les propositions que nous émettons proviennent aussi de l'expérience que nous avons développée au contact de nombreux acteurs, que ce soit auprès des différents syndicats - sans parti pris pour aucun - de l'administration (dont nous ne faisons pas partie, les contacts n'y sont pas faciles), ou dans les différents courants pédagogiques que nous avons été amenés à fréquenter pour réaliser notre travail de chercheurs.
Aidoprofs a écrit:Car Aide aux Profs n'est pas une "officine" mais un dispositif de recherche, à l'appui des témoignages qui nous parviennent.
Oh mais, n'hésitez surtout pas à prendre quelques années de vacances, ou à changer vous-même de carrière, hein. Surtout, ne vous gênez pas.Aidoprofs a écrit:Aide aux Profs a une durée limitée dans le temps, mais jusqu'ici, vous ne l'aviez pas deviné... notre objectif a été de doter ceux qui s'en serviront de guides pratiques, pour changer de métier, alors que l'administration traîne toujours les pieds pour diversifier les passerelles et pour autoriser une mobilité tout au long de l'année. Ce travail de conception de guides pratiques est terminé...ce qui va nous permettre de reprendre, bientôt, cette liberté que nous avions perdue en consacrant une partie de nos temps personnels, en bénévolat, pour tenter d'interpeller l'Education nationale sur les questions de santé au travail, de seconde carrière, de gestion des ressources humaines, de harcèlement par les personnels d'encadrement.
Je mets mon salaire et mes primes en relation avec la gestion de mon temps que l'organisation actuelle permet. Il est clair que si je dois faire 40h dans mon lycée, mon salaire devient si ridicule qu'il en sera insupportable. Mais je me fiche des primes de la fonction publique si je ne les mets en relation avec rien ! C'est si difficile à comprendre pour un chercheur ?Aidoprofs a écrit:Alors votre projet serait de ne rien changer ? de ne pas bouger ? Tout va bien dans le meilleur des mondes donc ? Tout est parfait ? C'est le plus beau métier du monde ? Vous vous sentez tous respectés au travail à la hauteur de votre investissement ? La caporalisation qui s'est mise en place ces dernières années vous satisfait ? Vous êtes satisfaits du montant de vos primes par rapport aux autres agents de catégorie A de la fonction publique ?
Des arguments nouveaux, le fait que le garagiste ou le restaurateur, qui a, lui, ses petits avantages fiscaux en matière de détournements et de dissimulation, par exemple, pense que je ne fais rien ? Mais qu'est-ce qu'on en a à faire ? Vous cropyez que les députés, dont le travail formidable, constructif, épanouissant hors aspect pécuniaire, et fondateur, est respecté de tous, se préoccupent de ce qui se dit d'eux ?Aidoprofs a écrit:Dans ce cas, ne changeons rien. Mais arrêtez aussi de vous plaindre de votre métier, car si l'on en juge tout ce que vous postez sur ce forum, c'est rare que l'on vous sente satisfait(e)s du métier que vous exercez. Pour que les choses changent, il faut bien à un moment faire des propositions, avancer des arguments nouveaux, et il est évident que tout le monde ne peut pas être d'accord, car un monde où nous serions tous d'accord sur les mêmes choses serait réellement ennuyeux.
Dommage que vous ayez écrit ça sur ce forum, ça m'empêche de prendre congé de vous de la seule manière adéquate. Tant mieux pour vous si quelques tâcherons qui ne savent pas conjuguer un futur sont venus vous voir pour cesser d'être profs de lettres parce qu'ils ne s'en sortent pas. Mais moi, je ne suis pas convaincu. Et c'est normal : dans tout ce qui précède, à part une volonté de puissance, de reconnaissance, d'influence, je n'ai vu aucun argument. Plus grave, je ne vois pas du tout comment articuler le malaise de quelques uns avec vos propositions ridicules et esclavagistes.Aidoprofs a écrit:Là, ce que je constate, c'est que les réactions que vous avez eues en ouvrant ce sujet ont eu une excellente viralité sur le web, ce qui nous a procurés de nombreuses connexions: merci beaucoup ! Grâce à tous vos posts, nous gagnons en connexions un peu plus chaque jour car cela fait réagir d'autres enseignants, qui n'ont pas tous la même vision des choses, heureusement. Cela permet de lancer le débat, et c'est positif, puisque vos réactions nous font aussi réfléchir sur le devenir de notre action.
Bientôt la quille...chouette !!!
Lien vers une ancienne lecture...
- llaimaHabitué du forum
Il y une différence entre vouloir changer ce qui ne va pas et de vouloir changer l'histoire de changer même ce qui est bien dans ce métier. Je peux déplorer les conditions de travail, les établissements vétustes et mal entretenus, une dégradation dans la discipline, le comportement des élèves où même en lycée on passe trop de temps à "tenir une classe", de bases non acquises à cause justement d'expériences pédagogiques faites par des gens qui on voulu "changer" ce qui fonctionnait l'histoire de changer... Par contre ce qui me fait garder le métier c'est le fait que je peux organiser ma semaine comme je le veux en dehors de mes 15 heures, je peux corriger mes copies le dimanche matin quand il pleut et me promener dans Paris le vendredi après-midi quand il fait beau, ou l'inverse selon mes envies, la météo... Bref de la liberté, de pouvoir préparer ses cours le soir et aller faire du sport quand il fait jour... Or c'est cette liberté que vous voulez retirer, qui est le grand avantage du métier. Oui n'avoir qu'à être 15h dans le lycée pourrie où je suis mais pouvoir préparer mes cours chez moi où j'ai mes livres un grand bureau où je peux m'étaler je trouve ça très bien et je ne veux pas qu'on y touche!Aidoprofs a écrit:Il y a ceux qui veulent que les choses changent, et ceux qui ne veulent rien changer. Pas bouger surtout, c'est tellement bien ces conditions de travail actuellement.
Si c'est ça le progrès!!!! Pauvre technique que de vouloir faire passer ceux qui défendent leurs droits, leurs conditions de travail pour des ringards, des réactionnaires, c'est la même technique que celle des gouvernements et du patronat pour faire passer les contre-réformes sur les retraites et les dégradations de la vie des travailleurs!Aidoprofs a écrit:
Il y a les partisans du progrès et les autres.
Jamais vu ça et même s'il y a eu du mépris ce n'est vraiment rien par rapport au votre!!!Aidoprofs a écrit: Non...tous les témoignages qui nous sont parvenus montrent un réel mépris et un harcèlement moral courant des enseignants par les personnels d'encadrement, qui ne fait que s'accroître.
Beaucoup, combien? Ca ne veux rien dire, je pense que la majorité des profs au contraire, sont attachés à leur liberté , ceux qui n'aiment pas ça peuvent trouver des tas d'autres emplois où l'on pointe cinq jours par semaines au bureau. Mais ne laissons pas détruire notre travail pas quelques-uns qui se sont trompés de métier après leurs études!Aidoprofs a écrit: Beaucoup indiquaient qu'ils préféraient largement moins de vacances et une frontière plus importante entre leur temps en établissement et leur temps personnel.
Je n'ai jamais corrigé une copie au lycée, encore moins préparé de cours et je ne suis pas le seul, ce que vous racontez ne veut pas plus que ce que je dis!Aidoprofs a écrit:Ceux qui s'en sortent le mieux arrivent à préparer leur cours sur leur lieu de travail et à y corriger leurs copies.
Alors pourquoi vous ne parlez pas de la revalorisation du point d'indice? C'est une solution aussi!Aidoprofs a écrit:Il est vrai que ceux qui nous contactent en ont assez de ce métier qui les épuise, qui les méprise, et une minorité le vit bien mais avec la ferme envie d'aller voir ailleurs pour ne pas passer 44 ans de sa vie au même endroit ou avec un salaire qui plafonnera dès l'âge de 50 ans, alors qu'il leur reste 15 ans à travailler.
Il faut mieux faire envie que pitié dis ma grand-mère et de toute façon ce que pensent les autres vraiment c'est comme de l'an 40!Aidoprofs a écrit:Vous n'en avez pas assez d'entendre ceux qui n'enseignent pas dire que "vous ne faites rien" (l'enseignant traîne derrière lui de fausses images: "toujours en grève", "toujours en vacances", "souvent en congé maladie", ce qui complique sérieusement ses chances de reconversion.
Non mais vos propositions ne vont pas dans le sens d'une amélioration mais vers un métier encore plus dévalorisé, pour la question salaire ce n'est pas une question de comment faire le métier mais juste une question de blocage des salaires pour donner les intérêts aux banques, les subventions aux multinationales, c'est l'utilisation de l'argent public qu'il faut changer pas nos services!Aidoprofs a écrit:Alors votre projet serait de ne rien changer ? de ne pas bouger ? Tout va bien dans le meilleur des mondes donc ? Tout est parfait ? C'est le plus beau métier du monde ? Vous vous sentez tous respectés au travail à la hauteur de votre investissement ? La caporalisation qui s'est mise en place ces dernières années vous satisfait ? Vous êtes satisfaits du montant de vos primes par rapport aux autres agents de catégorie A de la fonction publique ?
- AidoprofsNiveau 4
En relisant les posts depuis le début, on constate que certains d'entre vous, plus perspicaces que d'autres, ont trouvé pourquoi nous formulons toutes ces propositions. Bien vu !
Pour ceux qui se posent la question de savoir si l'on sait de quoi on parle, notre équipe (bénévoles et adhérents référents, de plus en plus nombreux) est constituée de profs (pour garder un pied dans le métier) et d'anciens profs (qui l'ont été 10 à 35 ans avant de partir). Il est clair que l'accroissement du temps de travail in situ (qui existe déjà, qui peut vraiment dire qu'il ne fait "que" son temps d'enseignement sur place ?) doit s'accompagner de création de locaux, ou de banalisation de salles pour faciliter le travail sur site. ça n'est pas possible, partout, c'est une réforme de très long terme. Ce que propose ici le ministre, en quelques mois, ne va permettre que d'aborder les marges de la GRH telle qu'elle existe actuellement. Il a le mérite de vouloir faire qqch, par rapport à l'ancien dont l'action visait au démantèlement du métier (recrutement au pôle emploi de tous les titulaires d'une licence, lissage des rémunérations pour qu'une "carrière" du 1er au 11e échelon dure le plus longtemps possible, ça ne vous rappelle rien ?)
A l'origine, nous avions créé cette asso parce que l'administration tardait à mettre en place la seconde carrière des enseignants promise par la loi de 2003. Dix ans plus tard, ce qu'elle a commencé est autocentré sur le métier d'enseignant: changer de niveau ou de discipline quand on en a assez d'enseigner. C'est désespérant...rien n'est proposé en dehors de l'EN, aucune passerelle sans concours, et fi de la mobilité tout au long de l'année, on ne compte plus le nombre de profs qui se voient refuser un détachement en cours d'année, et même leur demande de dispo pour convenance personnelle, ou leur demande de mi-temps ou de temps partiel. C'est avant tout cela que l'on veut voir évoluer. C'est un peu pour ça qu'on avait gardé l'appellation "aide aux profs".
L'horaire enseignant est un vaste sujet...lié au cas particulier de chaque individu qui en a sa propre appropriation, et au cas de chaque établissement dont le contexte local, en fonction de son environnement (mer, montagne, campagne) diffère. Le système centralisé qui est le nôtre ne fonctionne que par injonctions unilatérales, et l'idée est de tenter de lui faire prendre conscience que chaque chef d'établissement pourrait réaliser une GPRH en fonction de son environnement et des attentes et besoins de ses personnels. C'est actuellement difficilement envisageable, car beaucoup de conditions indispensables ne sont pas réunies, le ministre ayant conservé le système de caporalisation (en élargissant le nombre de cadres touchant de généreuses primes) que nous ne sommes pas les seuls à dénoncer.
A bien y réfléchir, oui, "aide aux profs", était une erreur d'appellation par rapport à ce que nous souhaitions réaliser. Les profs sont l'un des publics les plus libres parmi toutes les catégories de fonctionnaires car ils exercent un métier qui les rend bien plus autonomes qu'ailleurs, avec une flexibilité incomparable, même si elle tend ici et là à disparaître. L'objectif de l'administration est de les faire "rentrer dans le rang", de les annualiser, on l'a tous bien compris. La stratégie est de trouver un juste milieu, pour éviter que l'administration décide seule. Avez-vous remarqué que, concernant vos congés d'été, c'est ce qui est en train tout doucement de se passer ? Alors que le ministre indique qu'on en reparlera qu'en 2015, l'administration a déjà programmé la rentrée scolaire 2014 au 29 août, tout en reculant le départ en congés au 5 juillet...si ce n'est pas de l'anticipation ça... :-(
Et puis, si l'on en lit la presse ces derniers jours, tous les sujets abordés forment un dossier "explosif". Celui/celle qui a lancé ce sujet ne le démentira pas: c'est une grenade dégoupillée qui n'a pas fini de faire parler d'elle, tellement chacun a son propre avis sur les questions en suspens.
On dit que l'EN est un ministère non réformable, tellement les intérêts sont divergents. Puisque ce que nous proposons ne vous plaît pas, c'est tout à fait légitime comme point de vue, nous attendons, puisque le sujet est lancé ici, tous vos contre-arguments, et surtout vos propositions, chacune méritant d'être étudiée, discutée, dès lors qu'elle met en avant les conditions nécessaires à sa réalisation. Soyez constructifs. Proposez !
Puisque nous avons la chance d'avoir un représentant d'un grand syndicat ici, c'est le moment pour lui de nous faire part de son point de vue sur les questions qui vont être abordées par les groupes de travail, pour qu'il nous indique de quelle manière il voit les choses.
A notre niveau, certaines de nos propositions seront défendues par deux syndicats nationaux. On peut juste constater que le ministre énonce déjà quelques unes des propositions que nous lui avions faites fin août 2012 et mi juillet 2013. L'ancienne DGRH avait repris à son compte 14 de nos 18 propositions pour faire avancer le chantier des secondes carrières, un chantier qui n'intéresse pas tous les syndicats car il a "le défaut de faire fuir une partie de leurs adhérents en dehors de l'EN" (c'est un ancien grand dirigeant de la FSU qui nous avait fait cette remarque, on n'invente rien). On comprend bien que les secondes carrières n'aient pas bonne presse, mais dans une carrière qui ne cesse de s'allonger (la prochaine réforme des retraites est programmée en 2018...), il va bien falloir songer à des aménagements horaires de fin de carrière, trouver des solutions acceptables, et pour compenser, il faut bien trouver des moyens d'agir en amont.
Aide aux Profs est contactée à 25% par des enseignants qui ont des soucis de santé. L'administration, lentement mais sûrement, finit par les placer en invalidité, à la retraite anticipée. ça peut tous nous concerne un jour ou l'autre, et bien malheureusement, ce n'est pas quand on arrive dans ce type de situation qu'on arrive à faire valoir ses droits. C'est une baisse de revenus qui est au rendez-vous, sans tenir compte de l'investissement professionnel passé.
Aide aux Profs est contactée à 60% par des profs qui ont fait ce métier par défaut. Ce sont ceux-là qui s'en sortent le mieux dans leur projet de reconversion, car rien ne les retient pour aller de l'avant. Ceux qui avaient la vocation sont peu nombreux à nous contacter, 10 à 15% au grand maximum. Les contacts proviennent à 28% de la région Ile de France, 16% de la région de Lyon, 14% de la région PACA, 10% de la région de Lille. Donc 68% déjà. Les profs qui ont été affectés près de la mer, à la montagne, ou dans un environnement où les richesses patrimoniales, naturelles, ont un grand potentiel touristique, sont les moins nombreux à nous contacter.
On a fini par en conclure que l'envie d'une seconde carrière ne vient pas du métier en lui-même, mais des conditions d'affectation. Il est nettement plus difficile d'être prof en région urbaine et dense qu'en milieu rural ou dans une région très touristique. C'est là que le métier d'enseignant se vit le mieux.
Allez, que chacun émette ses propositions, ça fera avancer la réflexion collective, après tout, c'est le bon moment. Peu de ministres ont réellement eu envie de s'intéresser aux enseignants.
Le grand changement concernant Aide aux Profs est sa nouvelle appellation...on va juste changer de nom, donc d'activité...
Pour ceux qui se posent la question de savoir si l'on sait de quoi on parle, notre équipe (bénévoles et adhérents référents, de plus en plus nombreux) est constituée de profs (pour garder un pied dans le métier) et d'anciens profs (qui l'ont été 10 à 35 ans avant de partir). Il est clair que l'accroissement du temps de travail in situ (qui existe déjà, qui peut vraiment dire qu'il ne fait "que" son temps d'enseignement sur place ?) doit s'accompagner de création de locaux, ou de banalisation de salles pour faciliter le travail sur site. ça n'est pas possible, partout, c'est une réforme de très long terme. Ce que propose ici le ministre, en quelques mois, ne va permettre que d'aborder les marges de la GRH telle qu'elle existe actuellement. Il a le mérite de vouloir faire qqch, par rapport à l'ancien dont l'action visait au démantèlement du métier (recrutement au pôle emploi de tous les titulaires d'une licence, lissage des rémunérations pour qu'une "carrière" du 1er au 11e échelon dure le plus longtemps possible, ça ne vous rappelle rien ?)
A l'origine, nous avions créé cette asso parce que l'administration tardait à mettre en place la seconde carrière des enseignants promise par la loi de 2003. Dix ans plus tard, ce qu'elle a commencé est autocentré sur le métier d'enseignant: changer de niveau ou de discipline quand on en a assez d'enseigner. C'est désespérant...rien n'est proposé en dehors de l'EN, aucune passerelle sans concours, et fi de la mobilité tout au long de l'année, on ne compte plus le nombre de profs qui se voient refuser un détachement en cours d'année, et même leur demande de dispo pour convenance personnelle, ou leur demande de mi-temps ou de temps partiel. C'est avant tout cela que l'on veut voir évoluer. C'est un peu pour ça qu'on avait gardé l'appellation "aide aux profs".
L'horaire enseignant est un vaste sujet...lié au cas particulier de chaque individu qui en a sa propre appropriation, et au cas de chaque établissement dont le contexte local, en fonction de son environnement (mer, montagne, campagne) diffère. Le système centralisé qui est le nôtre ne fonctionne que par injonctions unilatérales, et l'idée est de tenter de lui faire prendre conscience que chaque chef d'établissement pourrait réaliser une GPRH en fonction de son environnement et des attentes et besoins de ses personnels. C'est actuellement difficilement envisageable, car beaucoup de conditions indispensables ne sont pas réunies, le ministre ayant conservé le système de caporalisation (en élargissant le nombre de cadres touchant de généreuses primes) que nous ne sommes pas les seuls à dénoncer.
A bien y réfléchir, oui, "aide aux profs", était une erreur d'appellation par rapport à ce que nous souhaitions réaliser. Les profs sont l'un des publics les plus libres parmi toutes les catégories de fonctionnaires car ils exercent un métier qui les rend bien plus autonomes qu'ailleurs, avec une flexibilité incomparable, même si elle tend ici et là à disparaître. L'objectif de l'administration est de les faire "rentrer dans le rang", de les annualiser, on l'a tous bien compris. La stratégie est de trouver un juste milieu, pour éviter que l'administration décide seule. Avez-vous remarqué que, concernant vos congés d'été, c'est ce qui est en train tout doucement de se passer ? Alors que le ministre indique qu'on en reparlera qu'en 2015, l'administration a déjà programmé la rentrée scolaire 2014 au 29 août, tout en reculant le départ en congés au 5 juillet...si ce n'est pas de l'anticipation ça... :-(
Et puis, si l'on en lit la presse ces derniers jours, tous les sujets abordés forment un dossier "explosif". Celui/celle qui a lancé ce sujet ne le démentira pas: c'est une grenade dégoupillée qui n'a pas fini de faire parler d'elle, tellement chacun a son propre avis sur les questions en suspens.
On dit que l'EN est un ministère non réformable, tellement les intérêts sont divergents. Puisque ce que nous proposons ne vous plaît pas, c'est tout à fait légitime comme point de vue, nous attendons, puisque le sujet est lancé ici, tous vos contre-arguments, et surtout vos propositions, chacune méritant d'être étudiée, discutée, dès lors qu'elle met en avant les conditions nécessaires à sa réalisation. Soyez constructifs. Proposez !
Puisque nous avons la chance d'avoir un représentant d'un grand syndicat ici, c'est le moment pour lui de nous faire part de son point de vue sur les questions qui vont être abordées par les groupes de travail, pour qu'il nous indique de quelle manière il voit les choses.
A notre niveau, certaines de nos propositions seront défendues par deux syndicats nationaux. On peut juste constater que le ministre énonce déjà quelques unes des propositions que nous lui avions faites fin août 2012 et mi juillet 2013. L'ancienne DGRH avait repris à son compte 14 de nos 18 propositions pour faire avancer le chantier des secondes carrières, un chantier qui n'intéresse pas tous les syndicats car il a "le défaut de faire fuir une partie de leurs adhérents en dehors de l'EN" (c'est un ancien grand dirigeant de la FSU qui nous avait fait cette remarque, on n'invente rien). On comprend bien que les secondes carrières n'aient pas bonne presse, mais dans une carrière qui ne cesse de s'allonger (la prochaine réforme des retraites est programmée en 2018...), il va bien falloir songer à des aménagements horaires de fin de carrière, trouver des solutions acceptables, et pour compenser, il faut bien trouver des moyens d'agir en amont.
Aide aux Profs est contactée à 25% par des enseignants qui ont des soucis de santé. L'administration, lentement mais sûrement, finit par les placer en invalidité, à la retraite anticipée. ça peut tous nous concerne un jour ou l'autre, et bien malheureusement, ce n'est pas quand on arrive dans ce type de situation qu'on arrive à faire valoir ses droits. C'est une baisse de revenus qui est au rendez-vous, sans tenir compte de l'investissement professionnel passé.
Aide aux Profs est contactée à 60% par des profs qui ont fait ce métier par défaut. Ce sont ceux-là qui s'en sortent le mieux dans leur projet de reconversion, car rien ne les retient pour aller de l'avant. Ceux qui avaient la vocation sont peu nombreux à nous contacter, 10 à 15% au grand maximum. Les contacts proviennent à 28% de la région Ile de France, 16% de la région de Lyon, 14% de la région PACA, 10% de la région de Lille. Donc 68% déjà. Les profs qui ont été affectés près de la mer, à la montagne, ou dans un environnement où les richesses patrimoniales, naturelles, ont un grand potentiel touristique, sont les moins nombreux à nous contacter.
On a fini par en conclure que l'envie d'une seconde carrière ne vient pas du métier en lui-même, mais des conditions d'affectation. Il est nettement plus difficile d'être prof en région urbaine et dense qu'en milieu rural ou dans une région très touristique. C'est là que le métier d'enseignant se vit le mieux.
Allez, que chacun émette ses propositions, ça fera avancer la réflexion collective, après tout, c'est le bon moment. Peu de ministres ont réellement eu envie de s'intéresser aux enseignants.
Le grand changement concernant Aide aux Profs est sa nouvelle appellation...on va juste changer de nom, donc d'activité...
- User17706Bon génie
Difficile d'ajouter beaucoup à ce qui a déjà été dit. Mais effectivement, vous ne pouvez pas à la fois revendiquer un caractère scientifique et faire les remarques que vous faites sur les enquêtes et les sondages, qui, je le crains, montrent que vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est un sondage ni de la manière dont on peut mesurer la fiabilité de ses résultats.
Cripure a indiqué assez clairement de quelle façon les propositions que vous tirez de votre diagnostic peuvent être construites comme une méthode d'aggravation des symptômes. Cela, je pense, nous dispense tous d'en dire beaucoup plus.
NB. (EDIT): ce message a été envoyé avant lecture de votre second post.
Cripure a indiqué assez clairement de quelle façon les propositions que vous tirez de votre diagnostic peuvent être construites comme une méthode d'aggravation des symptômes. Cela, je pense, nous dispense tous d'en dire beaucoup plus.
NB. (EDIT): ce message a été envoyé avant lecture de votre second post.
- AidoprofsNiveau 4
Si, on peut: trois ouvrages le prouvent, souvent cités par les associations de recherche pédagogique, le dernier en date recueillant déjà beaucoup de points de vue positifs. Nos recherches vont s'amplifier puisque actuellement toutes nos données sont étudiées par des sociologues, dirigés par des universitaires de renom. Cela donnera un autre éclairage à ce qu'aura été notre travail d'investigation.
Le dernier ouvrage a vu la contribution de deux professionnels reconnus dans le domaine de l'enquête et des sondages: Georges Fotinos pour la Mgen, et José Mario Horenstein, pour la Mgen aussi. Si les recherches menées par Aide aux Profs leur avaient semblé farfelues, ils n'y auraient pas associé leur nom, leur réputation. Tout ce qu'ils avancent dans ce livre, est, on le conçoit bien, plus statistiquement élaboré que les données d'aide aux profs qui n'ont pas encore fait l'objet d'analyses sur sphynx par exemple. Mais ça arrive bientôt, c'est justement une telle analyse qu'on vient de nous proposer.
Les changements ont lieu d'ordinaire tous les 7 ans. Nous y sommes.
Le dernier ouvrage a vu la contribution de deux professionnels reconnus dans le domaine de l'enquête et des sondages: Georges Fotinos pour la Mgen, et José Mario Horenstein, pour la Mgen aussi. Si les recherches menées par Aide aux Profs leur avaient semblé farfelues, ils n'y auraient pas associé leur nom, leur réputation. Tout ce qu'ils avancent dans ce livre, est, on le conçoit bien, plus statistiquement élaboré que les données d'aide aux profs qui n'ont pas encore fait l'objet d'analyses sur sphynx par exemple. Mais ça arrive bientôt, c'est justement une telle analyse qu'on vient de nous proposer.
Les changements ont lieu d'ordinaire tous les 7 ans. Nous y sommes.
- User17706Bon génie
Ne vous méprenez pas sur le sens de mes propos; les remarques du premier post autour d'OpinionWay étaient conceptuellement suicidaires, mais je veux bien croire que vous ne soyez pas le statisticien du groupe.
Ce qui me gêne davantage, comme à peu près tout le monde ci-dessus, mais reformulons, parce que c'est le plus important: c'est l'articulation délicate (voyez dans «délicate» un euphémisme typique de la prose de l'EN) entre une mission de reconversion, sûrement fort utile, et d'autre part une mission de redéfinition du métier. Je crois qu'il faut être extrêmement précautionneux ici: il n'y a pas de transfert de légitimité d'une fonction à l'autre.
Ce qui me gêne davantage, comme à peu près tout le monde ci-dessus, mais reformulons, parce que c'est le plus important: c'est l'articulation délicate (voyez dans «délicate» un euphémisme typique de la prose de l'EN) entre une mission de reconversion, sûrement fort utile, et d'autre part une mission de redéfinition du métier. Je crois qu'il faut être extrêmement précautionneux ici: il n'y a pas de transfert de légitimité d'une fonction à l'autre.
- User5899Demi-dieu
Ah, mais me voilà rassuré ! Aucune des conneries de Chatel ne sera retirée, mais Peillon va faire les siennes par-dessus.Aidoprofs a écrit:Ce que propose ici le ministre, en quelques mois, ne va permettre que d'aborder les marges de la GRH telle qu'elle existe actuellement. Il a le mérite de vouloir faire qqch, par rapport à l'ancien dont l'action visait au démantèlement du métier
*Youpi !
- User5899Demi-dieu
Dites, Monsieur Aideauxprofs, au fait, vous êtes élu ? (Moi je le suis).
- agcNiveau 9
Je ne comprend pas le temps de travail que vous préconisez :
"12h de cours devant élèves,
2h de réunions de concertation d’équipe
4h de soutien scolaire en fin de journée
2h de conseils en orientation pour les élèves et leurs parents
2h de contribution sous forme de missions individuelles à la vie administrative de
l’établissement
A ces 20h à 22h hebdomadaires dans l’établissement (comme en école primaire),
s’ajouteraient un volant de 12h pour préparation de cours (1h pour 1h enseignée), et 8h
pour correction de copies (1h pour 1h30 de cours).
Nous arrivons donc à un équivalent de 38h à 41h."
ET ensuite vous préconisez
"Les enseignants en bonne santé de moins de 40 ans peuvent aisément réaliser jusqu’à 20h de cours en lycée" (soit 8H de cours en plus devant élèves soit si je rajoute la préparation et la correction des copies (8+8+5.3 = 21.3 heures en plus des 38 à 41 heures semaines) ce qui représente quand même 59.3 à 62.3 heures par semaines) Bon d'accord c'est pour les jeunes profs en bonne santé mais les jeunes profs ont aussi en général des enfants en bas âge à s'occuper.....
"12h de cours devant élèves,
2h de réunions de concertation d’équipe
4h de soutien scolaire en fin de journée
2h de conseils en orientation pour les élèves et leurs parents
2h de contribution sous forme de missions individuelles à la vie administrative de
l’établissement
A ces 20h à 22h hebdomadaires dans l’établissement (comme en école primaire),
s’ajouteraient un volant de 12h pour préparation de cours (1h pour 1h enseignée), et 8h
pour correction de copies (1h pour 1h30 de cours).
Nous arrivons donc à un équivalent de 38h à 41h."
ET ensuite vous préconisez
"Les enseignants en bonne santé de moins de 40 ans peuvent aisément réaliser jusqu’à 20h de cours en lycée" (soit 8H de cours en plus devant élèves soit si je rajoute la préparation et la correction des copies (8+8+5.3 = 21.3 heures en plus des 38 à 41 heures semaines) ce qui représente quand même 59.3 à 62.3 heures par semaines) Bon d'accord c'est pour les jeunes profs en bonne santé mais les jeunes profs ont aussi en général des enfants en bas âge à s'occuper.....
- User5899Demi-dieu
Y'a de quoi se faire sauter le caisson, là ! 2h par semaine à discutailler avec ses collègues ?
- User17706Bon génie
Non: dans ces nouvelles conditions, vous ne vous faites pas sauter le caisson, vous contactez aidoprofs pour changer de métier. Tout bénéf.
- CeladonDemi-dieu
"A ces 20h à 22h hebdomadaires dans l’établissement (comme en école primaire)"
Là c'est moi qui ne comprends pas... :shock:
Là c'est moi qui ne comprends pas... :shock:
- CeladonDemi-dieu
Certes mais là au moins tous ceux qui ne sont pas prof comprendraient que nous travaillons !!!agc a écrit:Je ne comprend pas le temps de travail que vous préconisez :
"12h de cours devant élèves,
2h de réunions de concertation d’équipe
4h de soutien scolaire en fin de journée
2h de conseils en orientation pour les élèves et leurs parents
2h de contribution sous forme de missions individuelles à la vie administrative de
l’établissement
A ces 20h à 22h hebdomadaires dans l’établissement (comme en école primaire),
s’ajouteraient un volant de 12h pour préparation de cours (1h pour 1h enseignée), et 8h
pour correction de copies (1h pour 1h30 de cours).
Nous arrivons donc à un équivalent de 38h à 41h."
ET ensuite vous préconisez
"Les enseignants en bonne santé de moins de 40 ans peuvent aisément réaliser jusqu’à 20h de cours en lycée" (soit 8H de cours en plus devant élèves soit si je rajoute la préparation et la correction des copies (8+8+5.3 = 21.3 heures en plus des 38 à 41 heures semaines) ce qui représente quand même 59.3 à 62.3 heures par semaines) Bon d'accord c'est pour les jeunes profs en bonne santé mais les jeunes profs ont aussi en général des enfants en bas âge à s'occuper.....
Quelle logique !
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Il s'agit d'une association financée par le MEN ? Par la MGEN ? Les "chercheurs" sont-ils détachés, déchargés de cours ou bénévoles ?
- agcNiveau 9
Je m'en moque des autres, je trouve que l'on travaille déjà beaucoup pour un salaire de misère et très personnellement j'ai choisi de faire ce métier pour la liberté d'organisation de travail qu'il me donne pour pouvoir gérer ma vie personnelle et mes enfants.....Mais là je vois le truc, on va bosser autant, "les autres" vont le savoir mais moi j'y perd mon autonomie et en plus j'ai un salaire de merde.....Si on m'oblige à faire 35H au bahut (j'y suis déjà beaucoup en dehors de mes cours ca PP et réunionite à gogo.....) et bien je ne ferai pas une seule heure à la maison et très clairement la qualité de mon travail ne sera pas la même mais pour une fois en adéquation avec ce que l'on me paye.....Celadon a écrit:
Certes mais là au moins tous ceux qui ne sont pas prof comprendraient que nous travaillons !!!
Quelle logique !
- Roumégueur IerÉrudit
Je rappelle qu'à la radio M. Peillon a fait deux fois référence au 'travail en équipe' dans la même phrase (!) lorsqu'il évoquait les discussions sur les missions des enseignants. Il part du postulat qu'un enseignant travaille FORCéMENT en équipe (ou qu'il y sera bien obligé dans le futur).Cripure a écrit:Y'a de quoi se faire sauter le caisson, là ! 2h par semaine à discutailler avec ses collègues ?
Il y a évidemment des temps de concertation à aménager sur l'année scolaire (que l'on arrive à obtenir très difficilement vu les EDT parfois incompatibles), mais de là à en faire du 2h par semaine, sans aller jusqu'à se faire sauter le caisson, c'est un peu trop...
- agcNiveau 9
Je me suis déjà attrapée avec cripure sur le travail en équipe car pour ma part je trouve que cela est important car de toute façon on travaille en équipe pédagogique auprès d'une classe et de faire bloc lorsqu'un collègue a un souci avec une classe me semble plus avantageux...Ainsi que le progression commune (je parle là de mon cas à savoir en matières professionnelles en LP).....
Mais il n'y a pas besoin de 2H de réunion par semaine pour cela, on fonctionne très bien par email....comme ça chacun travaille de chez lui à l'heure et au moment où il le souhaite.....
Mais il n'y a pas besoin de 2H de réunion par semaine pour cela, on fonctionne très bien par email....comme ça chacun travaille de chez lui à l'heure et au moment où il le souhaite.....
- User17706Bon génie
On dit: «je me suis déjà cripée avec Friture».
- CathEnchanteur
Je n'ai même pas envie de donner mon avis sur ces propositions.
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