- Roumégueur IerÉrudit
L'ironie est conséquente des communiqués sibyllins du Snalc de ces derniers temps, à chaque coup, ça ne rate pas, une petite pique bien sympa pour FO. J'ai beau n'y être qu'un adhérent, n'y avoir aucun rôle décisionnel, prendre des précautions lorsque je fais tourner leurs communiqués, ça me saoule de lire cette prose d'autant qu'il me semble que l'on peut allumer plus vivement d'autres syndicats, qui sont en train de nous couler; d'autant que je n'hésite jamais à relayer d'autres communiqués du Snalc bien plus pertinents.Celeborn a écrit:Sinon, à part l'ironie et le changement brutal de sujet (je rappelle que sur l'écriture minable du décret sur les rythmes scolaires, on est en parfait accord, au passage), il y a autre chose ?Roumégueur Ier a écrit:Alors tout va bien dans le meilleur des mondes, bonne nuit les petits...Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenus
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
Un petit peu comme l'histoire du rattrapage du lundi 2 septembre qui n'était que ragot colporté par des vilains méchants.
Au fait, les PE sont-ils au courant que l'an prochain grâce à l'extension de la réforme des rythmes, un maire pourra leur imposer une sorte de 25ème heure de cours en classe entière en refusant (comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises cette année, couverts par les Dasen et l'écriture minable du texte de la réforme) que du personnel mairie encadre les enfants non inscrits en heures d'APC? Leur statut, malheureusement a bien déjà été rogné, quoi que l'on en dise. Le nôtre, on aura assez l'occasion d'en reparler je crois.
Je fais évidemment référence au communiqué sur le rattrapage du 2 septembre (au ras du caniveau et qui a donné lieu à un petit rétropédalage du Snalc), je fais référence au dernier 'Cassandre' concernant les menaces sur le statut (on peut très bien croire que FO va trop loin, si l'on est sûr de soi, la réalité devrait vous donner raison et là, FO n'aura plus qu'à s'écraser, inutile de se balancer de mesquines attaques entre nous). Mais bon, c'est sûr que le passif entre les deux syndicats semble tenace et que quelques plaies sont ouvertes. Ce n'est il me semble pas le moment de se friter entre nous...
Quant à ma référence à la réforme des rythmes, elle n'est pas du tout hors sujet : une simple décision stupide du ministère permet aux maires de s'asseoir sur les obligations de service des PE et de les forcer à prendre en classe entière les élèves en temps d'APE, poussant à une 25° heure de face à face, hors de toute législation statutaire et avec l'aval (voire la pression inamicale) des Dasen.
Si personne n'y voit une attaque du statut d'un corps enseignant, tant pis, pour moi c'en est une, flagrante.
- DaphnéDemi-dieu
C'était effectivement quasiment le même bazar, je te l'accordeGryphe a écrit:Ça devait être quelque chose ça !Daphné a écrit:Cela veut dire que 10% du temps d'enseignement devait être consacré à autre chose que nos cours habituels.
Et chaque établissement gérait ça à sa sauce........... d'où le bazar !
Mais tu sais, je ne suis pas sûre que ce soit une question d'âge... Quand on a eu les IDD, je me suis fatiguée à faire des vrais cours sur mesure en interdisciplinaire, 5h de travail pour préparer une heure de cours (géographie et mathématiques : statistiques, pourcentages, règles de trois, cartographie, travail sur les échelles, du vrai travail directement utile pour les élèves). Tout ça pour qu'on finisse par nous dire : ben comme vous êtes deux, on va vous payer une demi-heure pour une heure.
Je ne cours pas après l'argent, mais étrangement, on avait tous arrêté...
J'ai bien aimé la réaction de ma fille, alors en collège, quand on a mis en place les IDD : le principal est passé dans la/les classe(s) faire la morale aux élèves, leur dire que c'était important et qu'il fallait bien travailler pendant ces heures, etc..........
Et ma fille , de me dire en se gaussant : oui ben c'est pas en maths qu'il est venu nous dire ça !
- GrypheMédiateur
Tu vois !Daphné a écrit:C'était effectivement quasiment le même bazar, je te l'accorde
- JacqGuide spirituel
WonderWoman a écrit:Avec la réforme du bac pro, j'ai doublé mon nombre de classe. Voilà.Paratge a écrit:Le nombre de classes par prof a augmenté avec des élèves sont de plus en plus ch... et incultes : aucune augmentation du salaire.
Normal, on exerce un sacerdoce.
Et dans certaines sections cela a doublé le nombre d'élève en classe....
Aideauxprofs ne doit pas être au courant de cela.
- caroletteNeoprof expérimenté
Ces possibilités de passerelles existent déjà dans la fonction publique, puisque j'en ai bénéficié pour devenir PE, après avoir travaillé 8 ans chez France Telecom. Cette possibilité est inscrite dans le décret de création du corps de PE (Décret n° 90-680 du 1er août 1990)Marphise a écrit:Je n'interviendrai pas sur les questions de temps de travail des enseignants sur lesquelles je n'ai aucune légitimité, mais je note que parmi les propositions d'Aidoprofs pour "aider" les enseignants à changer de carrière, il y a la possibilité d'avoir des passerelle sans concours vers d'autres administrations.
C'est une mauvaise idée. Lefteris qui connaît beaucoup mieux la fonction publique que moi (j'ai peu d'ancienneté pour le moment) expliquera sans doute tout ça beaucoup plus clairement que moi, mais intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
J'ai un exemple très concret sous les yeux: une collègue, ancienne enseignante, a réussi un concours. Elle a réussi à se faire reclasser dans le corps immédiatement supérieur (catégorie supérieure). Tant mieux pour elle, mais quand la chose s'est sue, les collègues à la fois de son nouveau corps et de l'ancien dont elle avait réussi le concours l'ont très mal pris: les uns parce qu'ils l'ont vécu comme une mise en cause de leur concours, les autres parce que les possibilités de promotion sont limitées, généralement soumises à une obligation de mobilité (potentiellement à l'autre bout de la France), et parce que ça a été vécu comme un passe-droit. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à gagner au fait que ce genre de situation devienne fréquent...
"Article 28
Peuvent être placés en position de détachement dans un emploi de professeur des écoles, dans la limite de 5 % des effectifs budgétaires du corps, les fonctionnaires titulaires de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent appartenant à un corps, à un cadre d’emplois ou à un emploi de catégorie A et justifiant d’un des titres ou diplômes mentionnés à l’article 7 ci-dessus."
J'imagine que cette possibilité est offerte dans d'autres corps, je sais qu'elle l'est aussi pour les profs du secondaire, puisque certains ingénieurs de FT s'étaient reconvertis comme profs.
L'année de ma mutation, nous n'étions que 80 en France, et je crois que le dispositif n'a pas perduré les années suivantes. Ce sont des mutations à la marge, et je ne pense pas que ça joue vraiment sur les conditions de travail ou de mutation de nos nouveaux collègues.
Je n'ai pas été mal accueillie, au contraire. Les conditions de recrutement des cinq "nouveaux" que nous étions dans le département n'ont pas plu à certains, on nous a dit que nous avions "pris" des places à d'autres au concours (que nous n'avons pas passé : nous avions été détachés, inspectés deux fois avant d'être intégrés dans notre nouveau corps)… Quand on change ainsi de métier, il faut laisser couler, puis ça passe tout seul avec le temps.
A mon avis, c'est une possibilité intéressante de changer de métier.
- retraitéeDoyen
Oui, des journées banalisées, souvent, avec des "ateliers", où s'inscrivaient les élèves. Le foutoir, ou le quasi néant.Daphné a écrit:Non non Gryphe, tu es trop jeune pour avoir connu ça :lol:Gryphe a écrit:Je crois que ça veut dire que dans les DHG, il y avait 10% "en plus" pour lesquels la répartition était laissée à la libre appréciation du CA des EPLE en vertu de l'autonomie.Lefteris a écrit:cékoi les 10% ?
A ne pas confondre avec le 1% culturel. (Les œuvres d'art placées dans les entrées des établissements...) (http://fr.wikipedia.org/wiki/1_%25_artistique)
Cela veut dire que 10% du temps d'enseignement devait être consacré à autre chose que nos cours habituels.
Et chaque établissement gérait ça à sa sauce........... d'où le bazar !
Mais pas 10% en plus de notre horaire, faut pas rêver :lol:
J'ai été dans des étalissements où on éclatait l'EDT, pendant une semaine pour faire carrément autre chose (sorties...), d'autres où on gardait son EDT mais il fallait avoir d'autres activités que les cours, bref le binz. Sans aucune retombée pédagogique profitable, pour les élèves c'était la semaine "glande"
- GrypheMédiateur
Quand je pense à tous les cours de conjugaison qu'on aurait pu faire pendant ces 10%.retraitée a écrit:Oui, des journées banalisées, souvent, avec des "ateliers", où s'inscrivaient les élèves. Le foutoir, ou le quasi néant.
(Je vais encore passer pour une passéiste psychorigide. :lol: )
- User17706Bon génie
C'est où le guichet pour s'inscrire au club des passéistes psychorigides?
- WonderWomanBon génie
Ménon ! T'as rien compris, le bac pro en 3 ans c'est pour dire aux élèves qu'ils ont un vrai bac, comme un bac général. Parce qu'il était au rabais, sur 4 ans, enfin !Roumégueur Ier a écrit:Tiens, M. Peillon a oublié de rajouter cette année sacrifiée...WonderWoman a écrit:Oh que oui ....Roumégueur Ier a écrit:Et dans le même temps les élèves ont perdu une année d'étude. Beaucoup avaient besoin de ces 4 années, enfin, c'est ce que j'en dis.
Tiens, il a aussi oublié de réinstaurer les 72h par an volées par Darcos aux élèves de primaire...
Quel étourdi.
Tiens, il n'oublie pas en ce moment de brandir les 'résultats catastrophiques' aux tests PISA, décidément, sa mémoire est sélective.
(discours de mon inspecteur ... Oui oui oui !)
_________________
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Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- JacqGuide spirituel
Il faudrait que ton inspecteur s'en aille maintenant expliquer aux patrons que "sisisisisisi", nos élèves du Bac pro 3 ont un "meilleur" niveau que ceux du bac pro 4. Ca va lui demander un bon travail d'argumentation car je ne suis pas sûr que les habituels éléments de langage qu'on leur a ordonné de nous servir fonctionneNT ( ) avec eux.WonderWoman a écrit:Ménon ! T'as rien compris, le bac pro en 3 ans c'est pour dire aux élèves qu'ils ont un vrai bac, comme un bac général. Parce qu'il était au rabais, sur 4 ans, enfin !Roumégueur Ier a écrit:Tiens, M. Peillon a oublié de rajouter cette année sacrifiée...WonderWoman a écrit:Oh que oui ....
Tiens, il a aussi oublié de réinstaurer les 72h par an volées par Darcos aux élèves de primaire...
Quel étourdi.
Tiens, il n'oublie pas en ce moment de brandir les 'résultats catastrophiques' aux tests PISA, décidément, sa mémoire est sélective.
(discours de mon inspecteur ... Oui oui oui !)
- WonderWomanBon génie
Jacq a écrit:Il faudrait que ton inspecteur s'en aille maintenant expliquer aux patrons que "sisisisisisi", nos élèves du Bac pro 3 ont un "meilleur" niveau que ceux du bac pro 4. Ca va lui demander un bon travail d'argumentation car je ne suis pas sûr que les habituels éléments de langage qu'on leur a ordonné de nous servir fonctionne avec eux.WonderWoman a écrit:Ménon ! T'as rien compris, le bac pro en 3 ans c'est pour dire aux élèves qu'ils ont un vrai bac, comme un bac général. Parce qu'il était au rabais, sur 4 ans, enfin !Roumégueur Ier a écrit:Tiens, M. Peillon a oublié de rajouter cette année sacrifiée...
Tiens, il a aussi oublié de réinstaurer les 72h par an volées par Darcos aux élèves de primaire...
Quel étourdi.
Tiens, il n'oublie pas en ce moment de brandir les 'résultats catastrophiques' aux tests PISA, décidément, sa mémoire est sélective.
(discours de mon inspecteur ... Oui oui oui !)
Carrément.
- en plus:
- mon inspecteur est partisan du travail en équipe, il veut qu'on mette en commun tous nos cours, comme ça, tous les élèves ont les mêmes cours et wouala ...
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- Roumégueur IerÉrudit
Le travail en équipe, c'est le mantra absolu de V. Peillon. Faudrait qu'ils comprennent que cela a ses limites, même si nous nous retrouvons forcément pour telle ou telle raison. Le coup d'harmoniser les cours, alors là, magnifique, rien à dire, c'est superbe : et vive la liberté pédagogique (ce qui fait encore un peu l'attrait de ce métier et qui se réduit comme peau de chagrin...)WonderWoman a écrit:Jacq a écrit:Il faudrait que ton inspecteur s'en aille maintenant expliquer aux patrons que "sisisisisisi", nos élèves du Bac pro 3 ont un "meilleur" niveau que ceux du bac pro 4. Ca va lui demander un bon travail d'argumentation car je ne suis pas sûr que les habituels éléments de langage qu'on leur a ordonné de nous servir fonctionne avec eux.WonderWoman a écrit:Ménon ! T'as rien compris, le bac pro en 3 ans c'est pour dire aux élèves qu'ils ont un vrai bac, comme un bac général. Parce qu'il était au rabais, sur 4 ans, enfin !
(discours de mon inspecteur ... Oui oui oui !)
Carrément.
- en plus:
mon inspecteur est partisan du travail en équipe, il veut qu'on mette en commun tous nos cours, comme ça, tous les élèves ont les mêmes cours et wouala ...
- WonderWomanBon génie
Merveilleux, non ? Je m'étais déjà violemment disputée avec lui lors de ma prépa-concours, je suis RA-VIE de nos retrouvailles. (ça va swinguer)
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- Roumégueur IerÉrudit
Remarque, à bien y repenser, cela simplifie notre métier à outrance et nous dégage un temps libre insoupçonné : on pose le cerveau, on lit les cours d'un 'collectif' et basta. Bon, faut juste accepter une telle dérive cognitive mais finalement c'est une piste à explorer pour passer en-dessous des 35h par semaine!WonderWoman a écrit:Merveilleux, non ? Je m'étais déjà violemment disputée avec lui lors de ma prépa-concours, je suis RA-VIE de nos retrouvailles. (ça va swinguer)
- WonderWomanBon génie
N'est ce pas !Roumégueur Ier a écrit:Remarque, à bien y repenser, cela simplifie notre métier à outrance et nous dégage un temps libre insoupçonné : on pose le cerveau, on lit les cours d'un 'collectif' et basta. Bon, faut juste accepter une telle dérive cognitive mais finalement c'est une piste à explorer pour passer en-dessous des 35h par semaine!WonderWoman a écrit:Merveilleux, non ? Je m'étais déjà violemment disputée avec lui lors de ma prépa-concours, je suis RA-VIE de nos retrouvailles. (ça va swinguer)
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- DaphnéDemi-dieu
C'est néoprofs :lol:PauvreYorick a écrit:C'est où le guichet pour s'inscrire au club des passéistes psychorigides?
- User19866Expert
Mais qui va les préparer, ces cours "collectifs" ?Roumégueur Ier a écrit:Remarque, à bien y repenser, cela simplifie notre métier à outrance et nous dégage un temps libre insoupçonné : on pose le cerveau, on lit les cours d'un 'collectif' et basta. Bon, faut juste accepter une telle dérive cognitive mais finalement c'est une piste à explorer pour passer en-dessous des 35h par semaine!WonderWoman a écrit:Merveilleux, non ? Je m'étais déjà violemment disputée avec lui lors de ma prépa-concours, je suis RA-VIE de nos retrouvailles. (ça va swinguer)
- MarphiseNiveau 6
Un "responsable des formations".
Rigole pas, c'est comme ça que ça se passe en BU (je l'ai fait l'an dernier, et c'était très stimulant). Mais il s'agit d'apprendre à des étudiants à se servir de logiciels et d'outils informatiques pour naviguer correctement dans les ressources mises à disposition par la BU pour faire leur bibliographie. En gros, faire des tutoriels qui sont ensuite expliqués par les bibliothécaires en présentiel, sur un nombre restreint d'heures (et c'est une toute petite partie de leur travail).
Je ne vois pas comment ça pourrait être transposable à de vrais cours, et de vraies matières...
Rigole pas, c'est comme ça que ça se passe en BU (je l'ai fait l'an dernier, et c'était très stimulant). Mais il s'agit d'apprendre à des étudiants à se servir de logiciels et d'outils informatiques pour naviguer correctement dans les ressources mises à disposition par la BU pour faire leur bibliographie. En gros, faire des tutoriels qui sont ensuite expliqués par les bibliothécaires en présentiel, sur un nombre restreint d'heures (et c'est une toute petite partie de leur travail).
Je ne vois pas comment ça pourrait être transposable à de vrais cours, et de vraies matières...
- IgniatiusGuide spirituel
C'est le cas aux USA : il n'y a pas de profs, mais des répétiteurs.Dalathée2 a écrit:Mais qui va les préparer, ces cours "collectifs" ?Roumégueur Ier a écrit:Remarque, à bien y repenser, cela simplifie notre métier à outrance et nous dégage un temps libre insoupçonné : on pose le cerveau, on lit les cours d'un 'collectif' et basta. Bon, faut juste accepter une telle dérive cognitive mais finalement c'est une piste à explorer pour passer en-dessous des 35h par semaine!WonderWoman a écrit:Merveilleux, non ? Je m'étais déjà violemment disputée avec lui lors de ma prépa-concours, je suis RA-VIE de nos retrouvailles. (ça va swinguer)
Le prof de maths peut se retrouver à enseigner la littérature en cas d'absence : il prend le bouquin et fait lire le cours aux élèves.
C'est l'objectif de certains syndicats à mon avis.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- HéliandreExpert
Ils n'ont pas compris qu'on ne peut pas faire un bon cours ainsi ? Et qu'on ne peut pas intéresser le type d'élèves qu'on a aujourd'hui ainsi (encore moins) ; ou bien peu leur importe...
- IgniatiusGuide spirituel
Peu leur importe : le système public américain (et anglais) est dans un sale état mais les décideurs n'y mettent pas leurs gosses, et le privé est souvent de très grande qualité.
Les enseignants du public sont souvent des déclassés, et n'ont aucun concours ou aucune capacité sérieuse en général.
C'est ce que veulent pour nous certains membres de certains syndicats : ils se réjouissent que le professorat attirent les plus mauvais des étudiants.
Ce qui est dingue quand je me relis, c'est que je pense que je ne caricature même plus: on est dedans !
Les enseignants du public sont souvent des déclassés, et n'ont aucun concours ou aucune capacité sérieuse en général.
C'est ce que veulent pour nous certains membres de certains syndicats : ils se réjouissent que le professorat attirent les plus mauvais des étudiants.
Ce qui est dingue quand je me relis, c'est que je pense que je ne caricature même plus: on est dedans !
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
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- AidoprofsNiveau 4
...car aucun de nous n'est diplômé d'une école de commerce !plotch a écrit:Disons que le vocabulaire utilisé par "aideauxprofs", est davantage familier des anciens élèves d'écoles de commerce que des salles de profs ..
- AidoprofsNiveau 4
Bonjour Jacq,Jacq a écrit:Oui, enfin reste la question. Il vaut mieux écouter ceux qui sont déçus, quittent le métier, ou étaient là par erreur, qui semblent faire des propositions à l'inverse de ceux qui restent, sont la majorité, et qui même si nous déplorons certaines situations, ne veulent pas de cette évolution là ? Il me semble que concernant ce métier il vaut mieux écouter "ceux qui l'aiment et veulent y rester", pour te citer. Même si ce ne sont que des propositions dans un débat, il est tout de même curieux (voire abérrant) de prendre des mesures prônées par ceux qui quittent le métier et qui ne l'ont pas aimé.Aidoprofs a écrit:Le 3e ouvrage indique bien justement que nous ne sommes contactés QUE par des profs déçus de leur métier, qui veulent le quitter. Pas par ceux qui l'aiment et veulent y rester. Nos contacts ne sont donc pas représentatifs d'une quelconque moyenne nationale. Mais au moins peut-on travailler sur les données que nous apportent ces profs qui veulent changer de voie.Jacq a écrit:Pardon si je fais de la redite, je n'ai pas encore lu toutes les contributions.
Je conviens totalement que l'on puisse avoir envie de reconversion. Aideauxprofs est sans doute très utile à ce sujet. Tant mieux. Et sincèrement bravo.
Mais comment considérer qu'on est représentatif de quoi que ce soit lorsque l'on avoue que 60% des prof contactant l'asso ont fait ce métier par défaut ?
Je ne vais pas dire que ces expériences sont sans intérêt, mais il me semble plus utile d'aller voir ceux qui ont fait ce métier par conviction, qui aiment et persistent au lieu de quitter ce travail.
Je continuerai plus tard, car il faut que je parte faire le travail que j'aime.
Effectivement, ton point de vue me plaît beaucoup: l'avis de la minorité qui nous contacte et souhaite s'en aller ne peut pas influer sur ceux qui souhaitent rester, même pour ceux pour lesquels ce voeu est une résignation.
J'ai finalement tenu compte de ce long débat en ligne avec les néoprofs qui y contribué dans ma dernière "démarche", le 2e objectif réussi pour notre association depuis la rentrée 2013, parmi ceux à réaliser : au lieu de vouloir soumettre nos idées à un seul syndicat, j'ai été le jeudi 21 novembre au salon de l'éducation rencontrer tour à tour les secrétaires généraux des grands syndicats, puisque tous présents dans l'attente du passage de la "cohorte Peillon" sur les stands. Chacun m'a consacré le temps nécessaire avec attention. Ainsi ai-je pu m'entretenir avec Laurent Escure (Unsa), Bernadette Groison (FSU), Sébastien Sihr (Snuipp), Christian Chevalier (Se-Unsa), Frédéric Sève (Sgen-Cfdt), Isabelle Morlaas-Lurbe (au bureau fédéral de la Fep-CFDT). J'aurais bien aimé aussi rencontrer la personne du SNES mais leur SG n'était pas là quand je suis passé sur leur stand. J'ai eu l'occasion dans les couloirs du salon de discuter avec le recteur de Créteil, Florence Robine, sur la densité de profs en difficulté dans son académie, en lui suggérant de renforcer les éventuels dispositifs existants pour les aider, vu le taux de rotation sur les postes (4 ans en moyenne). Je lui ai remis notre livre, car il contient justement toutes les données des profs en établissement APV sur toutes les académies, Créteil remportant la triste palme de "championne toutes catégories".
Souffrir d'enseigner, contient pas mal de données inédites de l'EN des années 2010-2012 que j'ai prospectées patiemment) que je leur ai donné en leur proposant de prendre toutes les idées qui les inspirent, sans leur en suggérer aucune en particulier. Ainsi je ne propose rien publiquement, je laisse chacun puiser ce qu'il a envie de prendre, tout en prenant connaissance des données très complètes de cet ouvrage. Cela m'a semblé le meilleur compromis. Chacun agira ainsi en fonction de sa sensibilité, en se donnant la liberté de s'ouvrir à d'autres points de vue, peut-être partagés en commun avec d'autres syndicats.
http://www.toutpourchanger.com/category/reconversion/
- User19866Expert
Pour le système scolaire américain, tu caricatures un peu. Il existe encore beaucoup d'enseignants qui sont persuadés de l'intérêt de leur métier et l'exercent avec sérieux. C'est d'autant plus vrai que le métier d'enseignant n'est absolument pas valorisé socialement, peu rémunérateur (ça vous rappelle un autre pays ? ) et que certains contextes peuvent être très violents à de nombreux points de vue.Igniatius a écrit:Les enseignants du public sont souvent des déclassés, et n'ont aucun concours ou aucune capacité sérieuse en général. Ce qui est dingue quand je me relis, c'est que je pense que je ne caricature même plus: on est dedans !
Cela étant, on se dirige déjà vers ce système, je trouve. Là où je suis, j'ai deux heures hebdomadaires d'accompagnement/soutien/remise à niveau/remédiation "personnalisée" où on me demande d'assister les élèves en difficulté quelle que soit la matière pour laquelle ils ont besoin d'aide. Alors autant dans certaines matières, j'ai quelques connaissances, autant en allemand par exemple, je ne connais même pas la prononciation des mots !
Sinon, Aideoprofs, on essaye d'avoir une discussion constructive. Ne vous sentez pas obligés d'intervenir.
Ou alors prenez des notes et profitez-en pour vous informer sur les envies des professeurs qui exercent ce métier par choix et comptent l'exercer le plus longtemps possible.
- CathEnchanteur
Youpi.Aidoprofs a écrit: Ainsi ai-je pu m'entretenir avec Laurent Escure (Unsa), Bernadette Groison (FSU), Sébastien Sihr (Snuipp), Christian Chevalier (Se-Unsa), Frédéric Sève (Sgen-Cfdt), Isabelle Morlaas-Lurbe (au bureau fédéral de la Fep-CFDT).
- AidoprofsNiveau 4
Lefteris,Lefteris a écrit:La réponse ne peut qu'être nuancée : il existe les corps "techniques", où les épreuves sur concours correspondent au métier exercé ( les professeurs entrent dans cette catégorie) et les corps généralistes , où le concours sanctionne un niveau et des aptitudes théoriques, la formation venant après.Marphise a écrit:[...] intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
Un enseignant pourrait tout à fait intégrer un corps généraliste (tout ce qui touche à l'administration générale) du fait de son niveau, et être reclassé sans jalousie : il a passé un concours, il a un temps de service , bref il ne vole rien.
D'ailleurs, selon ce principe, de nombreux officiers de l'armée priés de quitter l'armée avant terme ont bénéficié de ce genre de reclassement.
Dans un corps plus spécialisé, cela pourrait être considéré comme un passe droit (magistrat par exemple, où la technicité juridique est de haut niveau dans le concours).
Il y a le problème de la disparité des déroulements de carrière : plus un enseignant change tard, plus il est défavorisé, car la carrière se ralentit sérieusement par rapport aux autres (longueur des échelons) . Etant reclassé à l'indice égal ou supérieur, il risque de se retrouver à un échelon moins élevé que ses collègues d’ancienneté égale. J'ai vécu la chose inverse : j'étais au moins au même niveau indiciaire, voire plus que la plupart de mes collègues , car j'étais allé plus vite auparavant. (Et encore je stagnais)
Il faudrait alors un système de reclassement par calcul d'ancienneté théorique , comme lorsqu'on change de corps dans l'EN
L'autre problème réside dans les barrières administratives, qui exigent des durées effectives dans un corps pour être promu . Même si on arrive assez haut dans un nouveau corps, on peut être barré par cette condition . je m'y suis heurté dans l'autre sens : j'étais éligible à la hors-classe, et j'aurais pu passer -j'étais dans les points - si je n'avais pas été barré par la condition des 7 ans effectifs dans le corps (cette condition vient de sauter récemment) , et j’avais commencé à stagner (mais j'ai eu l'agreg entre-temps). Certains corps présentent le même type de barrage , qu'il faudrait faire sauter avant pur su'un reconversion ne soit pas une double peine.
Enfin tout simplement, si vraiment 1/3 des enseignants songe à partir , il n'y a pas de place au niveau cadre pour tout le monde dans la FP , qui elle-même est en train de dégraisser copieusement...
Voilà quelques éléments qui peuvent faire réfléchir , et suggèrent que la recette miracle n'est pas encore prête. Donc , en attendant, qu'on ne dégrade pas encore plus le métier, et si faire se peut, qu'on l'améliore .
Vous posez très bien le problème, effectivement très important, que génère la mobilité statutaire des enseignants vers d'autres fonctions de catégorie A ou B des autres ministères et collectivités locales.
On constate que bon nombre d'enseignants qui idéalisent le travail administratif (comme ceux de l'administration idéalisent le métier d'enseignant en limitant leur réflexion à leur supposé temps libre) ne souhaitent pas y avoir de responsabilités d'équipe, en imaginant plutôt un corps de catégorie B que de catégorie A. Le problème est qu'en-dehors d'une situation d'inaptitude au métier d'enseignant, ils n'ont quasiment aucune chance d'y accéder, les jurys préférant ne pas recruter des personnes dont l"indice est en général lors de l'année du concours déjà bien supérieur à l'indice terminal de la classe exceptionnelle du corps de catégorie B (530 actuellement).
Pour ceux tentés par la catégorie A, moins d'une cinquantaine y arrivent en détachement sur le corps des attachés, le reste devant toujours obtenir un concours externe ou interne (interne concernant seulement l'éducation nationale). Le régime indemnitaire y étant nettement plus favorable que dans l'EN, les ex-profs lauréats sont surpris d'y gagner 20 à 40% de plus dès leur année de stage. Concernant ceux qui arrivent à être recrutés en détachement, si le salaire ne varie pas, en revanche, certaines structures ont des régimes bien plus favorables que d'autres, le "must" que nous ayons pu identifier en 7 ans d'investigation étant représenté par le CNFPT (primes royales, de l'ordre de 800 € par mois la première année, et jusqu'à 1500 € par mois comme chef de service).
Le détachement est de loin la voie la plus pratique, car la plus souple. Au bout d'une année sur un poste de détaché au CNFPT ou dans une collectivité locale, on peut être intégré sans concours et rester titulaire de la FPE tout en étant actif dans la FPT. C'est le seul cas des fonctions publiques où l'on reste titulaire de deux fonctions publiques, car possibilité de revenir dans la FPE si l'on en a assez de la FPT.
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