- User19866Expert
Mais alors, tu fais quoi le reste de l'année ? :shock:linkus a écrit:Allez je donne une exemple merveilleux d'annualisation?
- Spoiler:
Il y a quelques classes de troisième qui sont annualisées au niveau de l'art plastique. Au lieu et en place de l'heure hebdomadaire d'art plastique, ils ont 3h voire plus par semaine. Comme ça, c'est torché en un trimestre et pendant le temps restant plus rien nada.
- MalviduploNiveau 9
Même chose pour les prepro 3 en matière pro chez nous. (ce n'est pas moi qui les ai !)linkus a écrit:Allez je donne une exemple merveilleux d'annualisation?
- Spoiler:
Il y a quelques classes de troisième qui sont annualisées au niveau de l'art plastique. Au lieu et en place de l'heure hebdomadaire d'art plastique, ils ont 3h voire plus par semaine. Comme ça, c'est torché en un trimestre et pendant le temps restant plus rien nada.
- christophevanNiveau 6
Si on pouvait éviter de tomber dans cette sorte de "paranoïa" aussi...La société déteste les enseignants et ce n'est pas nouveau. Tant qu'on ne sera pas à 1000 euros mensuels avec 5 semaines de congés payés, et encore ! elle nous détestera et nous jalousera. Ensuite, elle se contentera de nous mépriser : ah, regardez les ratés sous-payés ! Tout est fait dans les médias pour que la profession soit haïe ; on ne fait pas la même chose avec les assureurs, cherchez l'erreur
J'enseigne dans un établissement qui n'est pas facile, même s'il y a largement pire. En 5 ans d'enseignement, je n'ai été remis réellement en cause qu'une fois, par un père d'élève, quand j'étais remplaçant.
Depuis que je suis dans mon établissement actuel (3e année), j'ai rencontré un certain nombre d'élèves et de parents.
- Chez les élèves, j'ai eu droit à une réflexion d'un élève, une fois, à propos de mon emploi du temps (ils sont affichés sur nos portes). Il a tout de suite été repris par ses propres camarades. Certains élèves n'ont évidemment pas un comportement acceptable, mais ils ne me paraissent pas me dénigrer en tant qu'enseignant, mais plutôt en tant qu'adulte disposant d'une autorité qu'ils cherchent à affronter.
- Mes rencontre avec les parents ont parfois été tendues et je n'ai pas toujours dit des choses agréables sur leur enfant... Je n'ai cependant jamais eu de remarques blessantes liées à mon métier et je trouve plutôt que les parents sont assez "compréhensifs" au sujet de mon (notre) métier.
Après, je ne remets pas en cause le fait que des collègues aient des problèmes de ce type avec des parents, des élèves voire parfois une administration indélicate. Mais englober toute la société dans cette accusation de défiance et de mépris à l'égard du corps enseignant me paraît exagéré.
Les médias, effectivement, ont une perception en zoom grossissant et pointent plus souvent les "problèmes" que les aspects positifs. Et une partie de la population, effectivement, jalouse nos prétendus privilèges. Pour autant, je ne suis pas sûr qu'en tenant un discours exagéré sur ce sujet, on puisse être pris au sérieux.
- Roumégueur IerÉrudit
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.linkus a écrit:Oh que c'est merveilleux l'annualisation. Oh oui, faisons comme dans mon établissement. Allez je donne une exemple merveilleux d'annualisation?Janne a écrit:Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
La société déteste les enseignants et ce n'est pas nouveau. Tant qu'on ne sera pas à 1000 euros mensuels avec 5 semaines de congés payés, et encore ! elle nous détestera et nous jalousera. Ensuite, elle se contentera de nous mépriser : ah, regardez les ratés sous-payés ! Tout est fait dans les médias pour que la profession soit haïe ; on ne fait pas la même chose avec les assureurs, cherchez l'erreur.
- Spoiler:
Il y a quelques classes de troisième qui sont annualisées au niveau de l'art plastique. Au lieu et en place de l'heure hebdomadaire d'art plastique, ils ont 3h voire plus par semaine. Comme ça, c'est torché en un trimestre et pendant le temps restant plus rien nada.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- AidoprofsNiveau 4
C'est hors sujet puisqu'on ne s'aventurera jamais dans cet axe là avec Aide aux Profs. Par contre, on reçoit régulièrement des propositions fort alléchantes d'entreprises privées qui aimeraient bien un partenariat, faire du business, etc. Encore ce soir une entreprise privée de soutien scolaire qui aimerait qu'on lui fasse de la pub gratuite, c'est non aussi. On a même eu fin 2007 une proposition d'une grosse entreprise de coachs nous offrant "un pont d'or" avec des locaux, des moyens en personnels, etc. Ils n'ont pas compris notre refus. Ce n'est pas notre objectif dans cette aventure. L'idéal est ailleurs. Un peu comme les administrateurs de Neoprofs: avec tout le trafic enregistré sur ce forum, pourquoi ne pas en avoir fait un site lucratif, retour de la question ? John répondra la même chose: son idéal est ailleurs. Eh bien voilà, nous c'est pareil. Il n'y a pas que l'argent dans la vie, même si ça aide.plotch a écrit:Alors dix salarié au smic sans même compter les charges sociales, cela revient à 150 000 euros annuellement. Vous considérez donc que chaque contact de prof peut vous rapporter 100 euros ?Aidoprofs a écrit:voir les posts plus haut pour la réponse. On est tous bénévoles, notre métier est à côté et n'a rien à voir avec AideauxProfs, et si nous avions eu l'envie de faire "du business", ça fait longtemps que ce serait fait. 1500 contacts de profs par an, il y a de quoi faire vivre au moins dix salariés.yoaken a écrit:Chuis pas prof, mais je vous sens pas nets, Aidoprofs.... On dirait vraiment que vous cherchez à vous créer du business en attaquant le statut des profs en France sous le pretexte de les aider, effectivement...
90% des profs qui songent à leur reconversion sont des gens qui ne supportent plus leurs conditions de travail dans l'EN, et seraient restés enseigner si le système les avaient respectés. ça fait réfléchir, d'où l'envie d'apporter des idées pour que ce % de profs malheureux au travail baisse. C'est la raison pour laquelle le 3e guide pratique qu'on vient de co-éditer a été conçu: apporter le plus d'infos possibles à ceux qui ne s'en sortent pas, qui cherchent des issues, de l'aide, qu'ils ne rencontrent pas forcément dans l'institution, ou qu'ils ne voient pas, car la communication ne leur apprend pas assez tout ce qui existe.
Là, ce 3e guide termine un boulot de 7 ans. Tous les 7 ans, un changement. Cette année est une transition...le travail que nous souhaitions réaliser avec Aide aux Profs est terminé, nous avons atteint 90% de nos objectifs, le dernier étant d'obtenir que l'EN accepte une mobilité tout au long de l'année des enseignants, pour qu'existe réellement une mobilité professionnelle pour ceux qui ont envie de la réaliser. Or, actuellement, c'est quasi impossible de partir vers autre chose entre le 2 septembre et le 1er juillet de chaque année. La "fenêtre" pour partir correspond aux congés des entreprises privées et des vacances des différents ministères. Autant dire que pour l'instant, l'administration s'arrange pour compliquer les départs, pour que les profs qui s'épanouiraient ailleurs finissent par se ranger à l'idée qu'ils n'y arriveront pas. On trouve ça moche comme raisonnement.
- CelebornEsprit sacré
- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Roumégueur IerÉrudit
Alors tout va bien dans le meilleur des mondes, bonne nuit les petits...Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
Un petit peu comme l'histoire du rattrapage du lundi 2 septembre qui n'était que ragot colporté par des vilains méchants.
Au fait, les PE sont-ils au courant que l'an prochain grâce à l'extension de la réforme des rythmes, un maire pourra leur imposer une sorte de 25ème heure de cours en classe entière en refusant (comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises cette année, couverts par les Dasen et l'écriture minable du texte de la réforme) que du personnel mairie encadre les enfants non inscrits en heures d'APC? Leur statut, malheureusement a bien déjà été rogné, quoi que l'on en dise. Le nôtre, on aura assez l'occasion d'en reparler je crois.
- AidoprofsNiveau 4
Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
- AidoprofsNiveau 4
Dites, quand vous êtes de mauvaise humeur, ça donne quoi ?Cripure a écrit:C'est vrai.John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
On peut aussi être utilement agacé depuis ce matin
Bon, on a quand même essayé de répondre de façon construite, sinon toujours chaleureuse...
Car la chaleur, franchement, on ne l'a pas du tout sentie...
- Roumégueur IerÉrudit
Vincent Peillon n'est plus ministre de l'EN? Ils ont mis quelqu'un de bonne volonté et de positif? Qui est-ce?Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
- AidoprofsNiveau 4
oui, supprimer la CPA a été une économie de bouts de chandelle et une grosse erreur...c'était un dispositif tout à fait adapté à la pénibilité des fins de carrière.Zenxya a écrit:J'ai suivi la discussion plus ou moins et cela m'a rappelé la cessation progressive d'activité qui a existé à une certaine époque (au moins au siècle dernier, voire au millénaire dernier :lol: ). C'était quand même une manière de finir à peu près correctement sa carrière, sans trop finir sur les rotules. J'ai travaillé directement avec deux profs dans ce cas, ils appréciaient de ne travailler qu'à mi-temps même s'ils percevaient moins, 80% du salaire. Ils disaient que c'était vivable pour eux (leurs enfants étaient grands et casés, le crédit de la maison remboursé ....).
Enfin, c'était avant ....
- User19866Expert
Bon, ben j'ai toujours pas ma réponse... Notez que je suis restée cordiale itou. De mon côté, je note aussi que c'est plus facile de brasser du vent donner des grands axes que de répondre sur des points précis... surtout quand ils se contredisent les uns les autres.
- LefterisEsprit sacré
Ca devient anxiogène, cette histoire d'être prisonniers de l''établissement, astreints à réunions, de perdre des congés sans contre-partie... Je me tiens au courant ( syndiqué mais sans aucun mandat) et dans mon établissement, peu syndiqué et pas si combatif que ça , les gens viennent me voir en me demandant de leur envoyer des mails sur toutes les infos . C'est la prmeière fois . La crainte, le manque de confiance est encore pire que sous le marchand de shampoing ! Jamais je n'aurais pensé ça... :shock:Roumégueur Ier a écrit:Vincent Peillon n'est plus ministre de l'EN? Ils ont mis quelqu'un de bonne volonté et de positif? Qui est-ce?Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années. Toute notre équipe a été prof ou l'est toujours et sait ce que c'est. On en a bavé à différents moments de notre existence nous aussi. Certains d'entre nous ont été en ZEP, en ZUS, en PEPIV. Dans de très bons établissements aussi, mais ce sont parfois les pires au niveau du mode de management des chefs d'établissement, rigides, stressants. Cela explique la pérennité d'Aide aux Profs dans le temps: on sait ce que vivent les gens qui nous expliquent les différents tracas qu'ils vivent en classe, avec leur inspecteur ou leur chef d'établissement, parfois avec des collègues, ou au contact des parents, des élèves. Des sources multiples de stress. Avoir animé Aide aux Profs depuis 7 ans nous a confrontés tous les soirs au principe de réalité de ce métier: un combat quotidien, pas assez valorisé. C'est pour ça que de temps en temps on entre en contact avec le ministère, que ce soit le cabinet du ministre ou les cadres de l'administration centrale, mais avouons que les contacts sont très, très durs là-haut, ils ne fonctionnent pas du tout comme nous ces gens là...on est à des lieues du sens que l'on voudrait donner à "gestion des ressources humaines". A des lieues. D'ailleurs, depuis 2012, on n'y est pas retournés: ils ne changeront jamais, chaque génération en formate une autre sur le même principe de fonctionnement. Pour que ça change, il faudrait supprimer l'administration centrale, et aller vers une GRH de proximité, pour que la GRH pratiquée soit plus personnalisée et en lien avec les contraintes et diversités locales. Dans 50 ans peut-être...John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Les 13 groupes de travail ne changeront rien à la GRH actuelle, on l'a senti dans les déclarations du ministre. Il réforme à la marge, sans prendre de gros risques, avec une majeure partie des syndicats favorables à sa bonne volonté, son esprit positif, son envie de redonner aux profs l'aura qu'ils ont perdue, même si ce qu'il a dans sa besace est bien maigre en termes de moyens...c'est la crise, même si l'EN est le premier budget de l'Etat.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CelebornEsprit sacré
Sinon, à part l'ironie et le changement brutal de sujet (je rappelle que sur l'écriture minable du décret sur les rythmes scolaires, on est en parfait accord, au passage), il y a autre chose ?Roumégueur Ier a écrit:Alors tout va bien dans le meilleur des mondes, bonne nuit les petits...Celeborn a écrit:- Les statuts définis par des maxima hebdomadaires propres à chaque corps sont maintenusRoumégueur Ier a écrit:
D'après les derniers échos que j'ai eu des propositions ministérielles, les 15h agrégés et 18h certifiés ne seraient plus que des horaires de 'références', ce qui compterait désormais seraient les 1607h annuelles, donc l'annualisation de notre temps de travail est plus que jamais à l'ordre du jour... Aidoprofs va pouvoir faire sauter le champagne, et nous, le caisson.
Encore mieux, ce sont les CA qui deviendraient tout puissant et auraient la main sur nos missions, indemnités, pondérations qui seront liées au contrat d'objectif.
La multiplication des tâches vont s'imposer à tous et surtout trouver un cadre réglementaire.
Les conséquences : remise en cause de l'enseignement disciplinaire, de la liberté pédagogique, et des statuts de chaque corps.
C'est une déclaration de guerre contre le décret de 50 qui est le socle de notre statut.
Le ministre va annoncer les mesures qu'il va prendre le 15 décembre.
On espérait une redéfinition des statuts qui nous soulage, je pense que l'on se dirige vers la plus grosse désillusion que notre profession aura connue depuis ces dernières décennies.
J'attends un courrier plus officiel de FO sur ces sujets plus qu'épineux.
- Les 1607 heures, on y est déjà soumis, ça s'appelle la fonction publique. Chez nous c'est rempli par les préparations de cours, les corrections de copies, les réunions, etc.
- Les tâches supplémentaires rémunérées par indemnités sont sur la base du volontariat
- Elles correspondent la plupart du temps (toujours ?) à des tâches qu'on fait déjà aujourd'hui; mais sans être rémunéré (coordination, responsable informatique, etc.).
- la liberté pédagogique est réaffirmée dans les propositions faites
- les pondérations ne sont pas votées par le CA, et ne sont certainement pas liées au contrat d'objectif
- aucune guerre n'est déclarée contre les décrets de 50
Un petit peu comme l'histoire du rattrapage du lundi 2 septembre qui n'était que ragot colporté par des vilains méchants.
Au fait, les PE sont-ils au courant que l'an prochain grâce à l'extension de la réforme des rythmes, un maire pourra leur imposer une sorte de 25ème heure de cours en classe entière en refusant (comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises cette année, couverts par les Dasen et l'écriture minable du texte de la réforme) que du personnel mairie encadre les enfants non inscrits en heures d'APC? Leur statut, malheureusement a bien déjà été rogné, quoi que l'on en dise. Le nôtre, on aura assez l'occasion d'en reparler je crois.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- User5899Demi-dieu
On est patient et on ne vous le fait pas dire. Vraiment accumulées.Aidoprofs a écrit:Merci John pour ce recadrage. Effectivement, on est patient avec les grossièretés qu'on peut lire de temps en temps dans les réponses, et même si on sent une agressivité latente dans certains messages, on comprend que ce n'est pas facile dans certains établissements d'être prof, avec l'accumulation de taches de ces dernières années.John a écrit:J'ai juste survolé la discussion (que je découvre à l'instant), et je n'ai donc pas lu tous les messages.
Cependant, je trouve qu'on peut être désaccord avec des propositions sans être inutilement désagréable avec la ou les personnes qui défend(ent) ces propositions.
Eh oui, voilà. Les chartes, c'est toujours ennuyeux à un moment ou à un autre, même si je respecte ma part alors que vous reconnaissez ouvertement que votre compte est collectif, ce qui est interdit par la charte qui m'oblige à être chaleureuxAidoprofs a écrit:Dites, quand vous êtes de mauvaise humeur, ça donne quoi ?Cripure a écrit:Bon, on a quand même essayé de répondre de façon construite, sinon toujours chaleureuse...
- User5899Demi-dieu
Sinon, je sais qu'étant au SNALC, ce que je vais dire sera forcément suspect aux yeux de certains, mais pour l'instant, je n'ai pas noté que mon syndicat, et plus particulièrement Celeborn, était digne d'ironie ou de mépris en ce moment, ni que ce qu'il entend défendre, avec d'autres et tant mieux, représente un danger pour la profession. Me gouré-je ?
- JacqGuide spirituel
Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- User5899Demi-dieu
Ben, à vrai dire, comme c'est une question que je me pose pour le SGEN et, dans une mesure à peine moindre, pour le SE-UNSA, et que la réponse est oui, peut-on procéder par récurrence pour estimer que votre question trouve en "oui" sa réponse ?Jacq a écrit:Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- Spoiler:
- Mais des gros masos, hein !
- JacqGuide spirituel
Mon objectif n'est pas de quitter le métier, mais de continuer !Aidoprofs a écrit:
Aide aux Profs a une durée limitée dans le temps, mais jusqu'ici, vous ne l'aviez pas deviné... notre objectif a été de doter ceux qui s'en serviront de guides pratiques, pour changer de métier, alors que l'administration traîne toujours les pieds pour diversifier les passerelles et pour autoriser une mobilité tout au long de l'année. Ce travail de conception de guides pratiques est terminé...ce qui va nous permettre de reprendre, bientôt, cette liberté que nous avions perdue en consacrant une partie de nos temps personnels, en bénévolat, pour tenter d'interpeller l'Education nationale sur les questions de santé au travail, de seconde carrière, de gestion des ressources humaines, de harcèlement par les personnels d'encadrement.
Et les mesures proposées ne me donneront qu'une envie si elles étaient adoptées : quitter le métier.
- JacqGuide spirituel
Cripure a écrit:Ben, à vrai dire, comme c'est une question que je me pose pour le SGEN et, dans une mesure à peine moindre, pour le SE-UNSA, et que la réponse est oui, peut-on procéder par récurrence pour estimer que votre question trouve en "oui" sa réponse ?Jacq a écrit:Je viens moi aussi de tomber sur ce sujet de discussion, et je viens tout juste de consulter les positions de "Aide aux profs"... Dites, est-ce qu'il y en a une seule, simplement une seule de favorable à une amélioration ? Je ne vois qu'une liste de tout ce que nous avons intérêt à refuser.Dame Tartine a écrit:"Avis d’Aide aux Profs : (sur les recommandations de la Cour des comptes)
L’annualisation présenterait l’avantage, enfin, de prouver à l’ensemble de la société qu’enseignant n’est pas un métier où l’on est sans cesse en vacances t où l’on se tourne les pouces"
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2857
Aide Aux Profs, il y a des prof dans cette association ? Des vrais ?
- Spoiler:
Mais des gros masos, hein !
Agnès Verdier-Molinié est à Aide aux profs aussi ? Elle a plein de bonnes idées pour nous aider.
- JacqGuide spirituel
Pardon si je fais de la redite, je n'ai pas encore lu toutes les contributions.Aidoprofs a écrit:
Aide aux Profs est contactée à 60% par des profs qui ont fait ce métier par défaut. Ce sont ceux-là qui s'en sortent le mieux dans leur projet de reconversion, car rien ne les retient pour aller de l'avant. Ceux qui avaient la vocation sont peu nombreux à nous contacter, 10 à 15% au grand maximum. Les contacts proviennent à 28% de la région Ile de France, 16% de la région de Lyon, 14% de la région PACA, 10% de la région de Lille. Donc 68% déjà. Les profs qui ont été affectés près de la mer, à la montagne, ou dans un environnement où les richesses patrimoniales, naturelles, ont un grand potentiel touristique, sont les moins nombreux à nous contacter.
On a fini par en conclure que l'envie d'une seconde carrière ne vient pas du métier en lui-même, mais des conditions d'affectation. Il est nettement plus difficile d'être prof en région urbaine et dense qu'en milieu rural ou dans une région très touristique. C'est là que le métier d'enseignant se vit le mieux.
Allez, que chacun émette ses propositions, ça fera avancer la réflexion collective, après tout, c'est le bon moment. Peu de ministres ont réellement eu envie de s'intéresser aux enseignants.
Le grand changement concernant Aide aux Profs est sa nouvelle appellation...on va juste changer de nom, donc d'activité...
Je conviens totalement que l'on puisse avoir envie de reconversion. Aideauxprofs est sans doute très utile à ce sujet. Tant mieux. Et sincèrement bravo.
Mais comment considérer qu'on est représentatif de quoi que ce soit lorsque l'on avoue que 60% des prof contactant l'asso ont fait ce métier par défaut ?
Je ne vais pas dire que ces expériences sont sans intérêt, mais il me semble plus utile d'aller voir ceux qui ont fait ce métier par conviction, qui aiment et persistent au lieu de quitter ce travail.
- MarphiseNiveau 6
Je n'interviendrai pas sur les questions de temps de travail des enseignants sur lesquelles je n'ai aucune légitimité, mais je note que parmi les propositions d'Aidoprofs pour "aider" les enseignants à changer de carrière, il y a la possibilité d'avoir des passerelle sans concours vers d'autres administrations.
C'est une mauvaise idée. Lefteris qui connaît beaucoup mieux la fonction publique que moi (j'ai peu d'ancienneté pour le moment) expliquera sans doute tout ça beaucoup plus clairement que moi, mais intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
J'ai un exemple très concret sous les yeux: une collègue, ancienne enseignante, a réussi un concours. Elle a réussi à se faire reclasser dans le corps immédiatement supérieur (catégorie supérieure). Tant mieux pour elle, mais quand la chose s'est sue, les collègues à la fois de son nouveau corps et de l'ancien dont elle avait réussi le concours l'ont très mal pris: les uns parce qu'ils l'ont vécu comme une mise en cause de leur concours, les autres parce que les possibilités de promotion sont limitées, généralement soumises à une obligation de mobilité (potentiellement à l'autre bout de la France), et parce que ça a été vécu comme un passe-droit. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à gagner au fait que ce genre de situation devienne fréquent...
C'est une mauvaise idée. Lefteris qui connaît beaucoup mieux la fonction publique que moi (j'ai peu d'ancienneté pour le moment) expliquera sans doute tout ça beaucoup plus clairement que moi, mais intégrer un autre corps de fonctionnaires sans concours, ça peut être à double tranchant pour celui qui en bénéficie: moins de possibilités d'avancement dans le nouveau corps (pour les listes d'aptitude, il est tenu compte du fait d'avoir réussi ou non le concours), déficit de légitimité vis-à-vis des nouveaux collègues qui pourraient voir ce type de validation sans concours comme une mise en danger de leur propre statut.
J'ai un exemple très concret sous les yeux: une collègue, ancienne enseignante, a réussi un concours. Elle a réussi à se faire reclasser dans le corps immédiatement supérieur (catégorie supérieure). Tant mieux pour elle, mais quand la chose s'est sue, les collègues à la fois de son nouveau corps et de l'ancien dont elle avait réussi le concours l'ont très mal pris: les uns parce qu'ils l'ont vécu comme une mise en cause de leur concours, les autres parce que les possibilités de promotion sont limitées, généralement soumises à une obligation de mobilité (potentiellement à l'autre bout de la France), et parce que ça a été vécu comme un passe-droit. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose à gagner au fait que ce genre de situation devienne fréquent...
- AidoprofsNiveau 4
c'est justement pour ça qu'on va faire étudier toutes nos données par une sociologue. Agnès Van Zanten, vous connaissez sans doute...gilthoniel a écrit:Je pense que quoi qu'on puisse penser de vos idées (j'avoue qu'avec mon statut de CAD2 et mon trimestre d'enseignement, je ne peux me prononcer), l'erreur que vous faites est de vous prétendre organisme de recherche. Vous n'apportez pas, pour l'instant toute la rigueur notamment méthodologique qui caractérise un travail de recherche. Ça ne signifie pas, pour autant, que vous n'ayez pas de pertinence ou de légitimité pour dire ce que vous dîtes, mais vous n'êtes pas des chercheurs.
Vos arguments sur la taille de votre échantillon sans prendre en compte le biais de sélection (qui est pourtant évident) montre le problème. Vous ne maitrisez absolument pas les protocoles de recherche en sciences humaines (j'ai été chercheur en économie). Votre comparaison avec les instituts de sondage en est un exemple. Vous êtes un think tank si vous le désirez mais pas un organisme de recherche, et le fait que des chercheurs soient associés à vos travaux n'y change rien (ce n'est pas nouveau que des chercheurs participent à des travaux en tant qu'experts).
- AidoprofsNiveau 4
C'est pas parce qu'un syndicat nous invite gratuitement qu'il faut refuser...là on ne voit pas du tout ce que signifie "curieux mélange des genres". Explicitez votre penséeDame Tartine a écrit:"Venez rencontrer Rémi Boyer et José Mario Horenstein le jeudi 21 novembre en CE 22 sur le stand du Sgen-Cfdt au Salon Européen de l'Education"...
http://www.aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_display.asp&rub=Notre_Actualite&ArticleID=3089
Extrait des statuts de l'association :
ARTICLE 3 Bis : Indépendance
"L’association est indépendante de toute formation syndicale, professionnelle, religieuse ou politique, même si l’un des membres du Bureau dispose un jour d’un mandat électif."
Curieux mélange des genres
- AidoprofsNiveau 4
On n'a jamais dit qu'il fallait travailler plus, mais autrement. En fonction du choix de chacun, selon ses capacités = GPRH (cf bulletin AFAE de juillet 2013)agc a écrit:Moi ce qui m'agace dans votre discours c'est que finalement vous dites que l'on travaille beaucoup mais comme les français ne le savent pas il faut travailler plus pour être payés plus mais comme les caisses sont vident le MEN va nous faire travailler plus en nous expliquant qu'il ne peut pas augmenter notre salaire de misère.....
- AidoprofsNiveau 4
iphigénie a écrit:Punaise, des forumistes professionnels.... Faut avoir une vraie motivation!Cripure a écrit:Ca, c'est contraire à la charte, monsieur.Aidoprofs a écrit:on est trois derrière l'écran et on se relaie ;-)
Reste à se demander laquelle.
avant aideauxprofs, rémi a modéré pendant quatre ans des communautés d'apprenants (jusqu'à 2000 personnes sur le même forum), et puis il en a eu assez. Effectivement, très familiarisé avec les forums et toutes leurs potentialités. C'est pour cette raison qu'aide aux profs ne comporte aucun forum d'ailleurs.
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