- V.MarchaisEmpereur
Mea culpa, j'ai répondu trop vite, par habitude du comparatif.
Ici, c'est bien un pronom relatif, c'est toi qui as raison.
que a pour fonction sujet réel de l'impersonnel.
On peut varier les constructions : le plus de douceur dont il lui sera possible d'user.
Ici, c'est bien un pronom relatif, c'est toi qui as raison.
que a pour fonction sujet réel de l'impersonnel.
On peut varier les constructions : le plus de douceur dont il lui sera possible d'user.
- V.MarchaisEmpereur
libelia2 a écrit:Et ce serait la même analyse, alors, que "en tant de manières qu'il voudra"? (qui m'avait semblé être un système corrélatif (comparaison d'égalité?)
Désolée, je suis en plein dans la question du "que"!!!
Est-ce que tu pourrais donner des phrases entières ? Le comparatif, lui, est généralement bâti avec une conjonctive comme complément.
- libelia2Niveau 5
Merci pour tes réponses.
Quand je parlais de pronom relatif, je n'allais pas jusqu'à penser que dans:
"avec le plus de douceur qu'il lui sera possible",
"avec le plus de douceur possible" serait le sujet de "sera". Je le percevais plutôt comme un complément circonstanciel de manière, qui, assez bizarrement, aurait été repris par un pronom...
Pour la deuxième élément, la phrase est "Qu'il me déclame ce texte en tant de manières qu'il voudra".
Quand je parlais de pronom relatif, je n'allais pas jusqu'à penser que dans:
"avec le plus de douceur qu'il lui sera possible",
"avec le plus de douceur possible" serait le sujet de "sera". Je le percevais plutôt comme un complément circonstanciel de manière, qui, assez bizarrement, aurait été repris par un pronom...
Pour la deuxième élément, la phrase est "Qu'il me déclame ce texte en tant de manières qu'il voudra".
- User17706Bon génie
Diderot
Je suis encore un peu gêné par l'idée de sujet réel de l'impersonnel ici. Ça marche plus mal qu'ailleurs, je trouve.
Je suis encore un peu gêné par l'idée de sujet réel de l'impersonnel ici. Ça marche plus mal qu'ailleurs, je trouve.
- yphrogEsprit éclairé
libelia2 a écrit:Ah c'est un point de vue intéressant, je n'avais pas du tout vu les choses sous cet angle...
Malgré cela, je ressens le "qu' " comme ayant un antécédent... C'est peut-être une erreur de jugement de ma part? Car les deux analyses semblent inconciliables!
on sent l'angliciste.
with as much ... as ...
as gently as he could
co-jongleur avec le plus de.
co-relatif ou co-relateur si tu préfères en effet... the more names, the better.
et le tout, objet de la préposition "avec".
en tant de manières qu'il voudra
in as many ways as he wants to (any which way / however he wants)
- libelia2Niveau 5
Merci pour vos réponses.
Donc système corrélatif, et "que" comme adverbe alors...
Donc système corrélatif, et "que" comme adverbe alors...
- yphrogEsprit éclairé
libelia2 a écrit: "que" comme adverbe alors...
Oui, pourquoi pas, comme hier, mais pas exactement :lol:
- V.MarchaisEmpereur
ah ! non, ce n'est pas un adverbe. C'est une conjonction qui fonctionne en corrélation avec un adverbe.
Je suis plus grand que toi (= plus grand [que toi (tu ne l'es)]). / *Je suis grand que toi.
Il est si grand qu'il ne passe pas par la porte. / * Il est grand qu'il ne passe pas par la porte.
Mais dans les deux cas, que introduit une proposition subordonnée conjonctive : c'est une conjonction de subordination.
Je suis plus grand que toi (= plus grand [que toi (tu ne l'es)]). / *Je suis grand que toi.
Il est si grand qu'il ne passe pas par la porte. / * Il est grand qu'il ne passe pas par la porte.
Mais dans les deux cas, que introduit une proposition subordonnée conjonctive : c'est une conjonction de subordination.
- yphrogEsprit éclairé
et as est un correlateur. (adverbe dans Merriam-Webster, préposition dans Oxford Advanced Learner's)
C'est beau le consensus!
C'est beau le consensus!
- V.MarchaisEmpereur
Ben oui, mais en français, ça n'a pas l'air très similaire comme construction.
Est-ce qu'en anglais on peut dire : He's as tall sans complément ? C'est forcément as... as, non ?
En français, on peut dire : Il est plus grand. Le complément est une proposition introduite par le joncteur "que", dirais-tu, ce qu'on appelle en français une con-jonction.
Est-ce qu'en anglais on peut dire : He's as tall sans complément ? C'est forcément as... as, non ?
En français, on peut dire : Il est plus grand. Le complément est une proposition introduite par le joncteur "que", dirais-tu, ce qu'on appelle en français une con-jonction.
- yphrogEsprit éclairé
En fait, j'ai édité pour simplifier, car j'ai pas vraiment le temps de penser aux zero-jongleurs ce soir. zero, -si, si, le, autant, etc. // que
Oui, en effet, il y a des différences importants (de surface?) dans la corrélation comme c'est pratiqué dans les deux langues. as exige un co-reference, tout comme que corrélatif, qui prend sans doute la tête du DP (determiner phrase) "le" ou "tant" comme corrélatifs ici (dans le plus de de l'exemple donné)1
plus on est de fous, plus on rit
the more, the merrier
Je saute vers mes fichiers Word, qui ont besoin d'attention.
1C'est justement pour éviter d'entrer dans toute cette analyse que la notion d'adverbe résumptif est utile. (ainsi, so, etc.)
Oui, en effet, il y a des différences importants (de surface?) dans la corrélation comme c'est pratiqué dans les deux langues. as exige un co-reference, tout comme que corrélatif, qui prend sans doute la tête du DP (determiner phrase) "le" ou "tant" comme corrélatifs ici (dans le plus de de l'exemple donné)1
plus on est de fous, plus on rit
the more, the merrier
Je saute vers mes fichiers Word, qui ont besoin d'attention.
1C'est justement pour éviter d'entrer dans toute cette analyse que la notion d'adverbe résumptif est utile. (ainsi, so, etc.)
- User17706Bon génie
Je reviens sur «avec le plus de douceur qu'il lui sera possible»: donc, «que» relatif, OK.
Même analyse exactement pour «aussi doucement qu'il lui sera possible»?
Bon, c'est une construction impersonnelle, donc on est effectivement tenté de se mettre en quête d'un «sujet réel», mais là, ça me heurte un peu. La reformulation qui rendrait ça plausible serait quelque chose comme: «avec le degré de douceur le plus grand qui se trouvera dans ses capacités?»V.Marchais a écrit: que a pour fonction sujet réel de l'impersonnel.
On peut varier les constructions : le plus de douceur dont il lui sera possible d'user.
Même analyse exactement pour «aussi doucement qu'il lui sera possible»?
- V.MarchaisEmpereur
Non, le complément du comparatif est bien formé avec une conjonctive. C'est pour ça que j'avais répondu trop vite, au début.
Alors qu'au superlatif, l'adjectif se trouve lexicalisé par l'ajout de l'article (c'est d'ailleurs le seul cas où un adjectif peut occuper la fonction sujet), et l'ensemble est repris par un pronom relatif quand il y a un complément.
Alors qu'au superlatif, l'adjectif se trouve lexicalisé par l'ajout de l'article (c'est d'ailleurs le seul cas où un adjectif peut occuper la fonction sujet), et l'ensemble est repris par un pronom relatif quand il y a un complément.
- V.MarchaisEmpereur
PauvreYorick a écrit:
Bon, c'est une construction impersonnelle, donc on est effectivement tenté de se mettre en quête d'un «sujet réel», mais là, ça me heurte un peu. La reformulation qui rendrait ça plausible serait quelque chose comme: «avec le degré de douceur le plus grand qui se trouvera dans ses capacités?»
Cette douceur lui sera possible me paraît tout de même moins alambiqué. :lol:
- User17706Bon génie
Merci pour la (subtile!) réponse précédente.
Héhé
Linguistiquement sans doute, mais «être possible à» est un attribut qui laisse songeur (à la fin des fins on se prononce bien sur une capacité du sujet qui agit plutôt que sur une caractéristique de la douceur). Cela dit, bien des adjectifs laissent songeur de la même façon, donc ce n'est pas très grave. Si je reprends en disant que c'est bien d'une douceur qui soit telle que le sujet n'en saurait employer de plus grande qu'il est question, j'ai le sentiment de retomber sur mes (nombreuses et emmêlées) pattes sémantiques.
V.Marchais a écrit:PauvreYorick a écrit:
Bon, c'est une construction impersonnelle, donc on est effectivement tenté de se mettre en quête d'un «sujet réel», mais là, ça me heurte un peu. La reformulation qui rendrait ça plausible serait quelque chose comme: «avec le degré de douceur le plus grand qui se trouvera dans ses capacités?»
Cette douceur lui sera possible me paraît tout de même moins alambiqué. :lol:
Héhé
Linguistiquement sans doute, mais «être possible à» est un attribut qui laisse songeur (à la fin des fins on se prononce bien sur une capacité du sujet qui agit plutôt que sur une caractéristique de la douceur). Cela dit, bien des adjectifs laissent songeur de la même façon, donc ce n'est pas très grave. Si je reprends en disant que c'est bien d'une douceur qui soit telle que le sujet n'en saurait employer de plus grande qu'il est question, j'ai le sentiment de retomber sur mes (nombreuses et emmêlées) pattes sémantiques.
- CarabasVénérable
Avec ou sans la réforme de 90?Isia a écrit:Des perce-neige ou des perce-neiges ?
Sans => perce-neige.
Avec => perce-neiges.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- libelia2Niveau 5
Merci pour vos réponses, je vois que cela a suscité une intense réflexion grammaticale!
On dirait donc que dans "avec le plus de douceur qu'il lui sera possible", il est presque impossible de trancher entre "que" relatif (complément circonstanciel de manière) et "que" conjonction de subordination formant une partie d'un corrélatif...
On dirait donc que dans "avec le plus de douceur qu'il lui sera possible", il est presque impossible de trancher entre "que" relatif (complément circonstanciel de manière) et "que" conjonction de subordination formant une partie d'un corrélatif...
- IsiaSage
Pauvre Yorick tu ne m'aides pas...
Si je vais dans le sens des élèves, pour ne pas les pénaliser et que je compte juste "des perce-neiges" est-ce que cela implique que "des perce-neige" est forcément faux ? :suspect :
Désolée d'être lourde avec ça, mais je voudrais éviter les contestations possibles et même si ça m'écorche d'accepter "des après-midis", je vais m'y résoudre.... Mais compter faux "des après-midi" c'est encore plus difficile... Alors, les deux orthographes sont-elles recevables ?
Si je vais dans le sens des élèves, pour ne pas les pénaliser et que je compte juste "des perce-neiges" est-ce que cela implique que "des perce-neige" est forcément faux ? :suspect :
Désolée d'être lourde avec ça, mais je voudrais éviter les contestations possibles et même si ça m'écorche d'accepter "des après-midis", je vais m'y résoudre.... Mais compter faux "des après-midi" c'est encore plus difficile... Alors, les deux orthographes sont-elles recevables ?
- User17706Bon génie
Apparemment tu ne peux pas refuser "perce-neiges"
(La nouvelle orthographe n'est pas supposée, à ce que je comprends, remplacer l'ancienne mais s'y ajouter. C'est le propre de toutes les simplifications que de tout compliquer. )
(La nouvelle orthographe n'est pas supposée, à ce que je comprends, remplacer l'ancienne mais s'y ajouter. C'est le propre de toutes les simplifications que de tout compliquer. )
- LilypimsGrand sage
Amaliah a écrit:Comme à chaque fois que je poste dans ce topic, j'ai honte de ma question, mais j'ai eu un doute parce que c'est l'exercice d'application de la leçon de mon fils en CM1.
La leçon porte sur les déterminants et sur cinq phrases d'exercice dans lesquelles il faut souligner les déterminants et donner leur nature, trois d'entre elles commencent par des pronoms (Certains d'entre vous... / Le premier d'entre vous... / Aucun d'entre vous...) et il n'y a ni déterminant indéfini ni déterminant ordinal.
Alors ?
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum