- gauvain31Empereur
D'accord avec une collègue qui disait qu'on doit enseigner avec raison , mais il faut aimer passionnément sa matière pour pouvoir la transmettre efficacement
- V.MarchaisEmpereur
Tu sais, Paratge, ce n'est pas très différent dans la presse écrite. J'ai passé plus de 2 heures au téléphone avec une journaliste de Marianne, à expliquer les grands changements dans l'enseignement du français au collège depuis les années 60, et pourquoi ces changements faisaient des dégâts, et de ces 2 heures et plus, il a résulté 2 ou 3 lignes. Céléborn, interrogé pour le même article, a vu ses propos si bien retranscrits qu'il a eu l'air de critiquer mon travail - un comble quand on nous connaît lui et moi - et il m'a contactée tout embêté à la parution de l'article - mais j'ai pris les choses avec humour et philosophie.
Pour sa part, Claire-Hélène, qui travaille avec moi sur TDL, a vu ses propos si bien déformés par les coupes et les sorties de contexte qui en résultent qu'elle s'est opposée à la diffusion du reportage auquel elle avait pourtant participé. Je sais bien qu'un article, a fortiori un reportage télévisuel, n'est pas une tribune libre et que le principe n'est pas le verbatim.
Il n'en demeure pas moins que, cela étant posé, nous avons le choix entre deux attitudes : laisser la parole aux amuseurs publics que deviennent certains collègues, laissant par là penser que ce serait une norme nouvelle, une tendance inévitable, voire logique et légitime, ou prendre la parole, même le peu qu'on nous l'octroie, pour faire entendre aussi notre façon de penser.
Quoi qu'il en soit, je ne correspond pas aux critères géographiques de la journaliste de France 5, ce n'est donc pas moi qu'elle filmera - ce qui ne m'empêche pas, si elle le souhaite, de prendre contact avec elle pour un échange, à toutes fins utiles.
Pour sa part, Claire-Hélène, qui travaille avec moi sur TDL, a vu ses propos si bien déformés par les coupes et les sorties de contexte qui en résultent qu'elle s'est opposée à la diffusion du reportage auquel elle avait pourtant participé. Je sais bien qu'un article, a fortiori un reportage télévisuel, n'est pas une tribune libre et que le principe n'est pas le verbatim.
Il n'en demeure pas moins que, cela étant posé, nous avons le choix entre deux attitudes : laisser la parole aux amuseurs publics que deviennent certains collègues, laissant par là penser que ce serait une norme nouvelle, une tendance inévitable, voire logique et légitime, ou prendre la parole, même le peu qu'on nous l'octroie, pour faire entendre aussi notre façon de penser.
Quoi qu'il en soit, je ne correspond pas aux critères géographiques de la journaliste de France 5, ce n'est donc pas moi qu'elle filmera - ce qui ne m'empêche pas, si elle le souhaite, de prendre contact avec elle pour un échange, à toutes fins utiles.
- gauvain31Empereur
Le jeu dans la pédagogie est une perversion dans le secondaire; Le jeu peut être pédagogique , mais dans ce cas, il doit s'adresser à des enfants ne maîtrisant ni l a lecture , ni l'écriture , à savoir les élèves de maternelle.
Le jeu est une régression pour ces adolescents qui aspirent à de venir adulte en les maintenant artificiellement dans un état d'enfant; en jouant non plus sur la raison, mais sur l'affect...
Le jeu est une régression pour ces adolescents qui aspirent à de venir adulte en les maintenant artificiellement dans un état d'enfant; en jouant non plus sur la raison, mais sur l'affect...
- LefterisEsprit sacré
Pseudo a écrit:Marinabebis a écrit:Là, il y a une solution ultra simple, que je mets en pratique avec bonheur : ne jamais manger à la cantine, et ne pas séjourner en salle des professeurs, où de toute manière on ne peut rien faire de sérieux avec le bruit, les passages, les gens qui viennent déranger... Il vaut encore mieux aller au bistro du coin pour corrigerPseudo a écrit:J'aimerais bien, parfois, sinon de la passion (c'est très personnel ça) mais de goût d'être là dans nos métiers. Parce que franchement, la salle des profs ou la cantoche avec une brochettes d'aigris qui sont toujours fatigués (y a la fatigue pré-vacances, la fatigue post vacances et la fatigue de mi parcours entre vacances) et toujours râlants, moi, ca me sape le moral. Je n'en puis plus...
Voilà un autre travers qui me pourri la vie. Je suis documentaliste. Ca fait parti de mon job de nouer des liens avec les profs, pour pouvoir bosser. Et les profs qui refusent tout contact avec les autres, c'est tout sauf pratique pour moi.
Mais il m'arrive de me sentir trop peu capable de jouer la soeur sourire et de "louper" des récrés.
Tu ne serais pas un peu difficile :lol: ? Manger à la cantine, pas terrible, manger dehors non plus. La salle des profs, c'est pénible , mais ne pas y aller ça va pas
Cela dit, ça n'empêche nullement de nouer des relations cordiales ou professionnelles, mais on choisit. On peut même déjeuner dehors avec des collègues, si si ... Mais au moins tu ne tombes pas à la table du héros qui fait des "projets" dont le seul nom te décroche la mâchoire d'ennui , ou de celui qui te parle de la 5ème machin truc , sans compter le bruit, le fait de passer au milieu des hordes de braillards, et de manger de la nourriture de gniard , avec des frites, des fromages emballés et des crèmes au chocolat.
Je passe quand même en salle des professeurs, on y a nos casiers, donc du courrier. Après, soit je trouve une salle pour me planquer et bosser ou lire (je déteste être dérangé, je ne peux travailler que concentré) , soit je sors.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- V.MarchaisEmpereur
J'ai de la chance. Mes collègues sont extra.
La cantine est ordinaire, mais on y parle shopping, mode, randos, vacances, potins... On se marre bien.
La cantine est ordinaire, mais on y parle shopping, mode, randos, vacances, potins... On se marre bien.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Je veux bien expliquer comment je me démène pour aider mes élèves à progresser en français, et particulièrement en orthographe (mon cheval de bataille depuis trois ans), mais cela n'est en rien ludique, même si c'est passionnant (de mon point de vue, au moins ).
Seulement je ne suis pas de Paris, ni de sa banlieue.
Seulement je ne suis pas de Paris, ni de sa banlieue.
- lene75Prophète
Bon, je n'ai pas tout lu, mais mon métier me passionne, du moins avec les classes sympas. J'aime ma matière et j'aime l'enseigner, j'aime même encore plus ma matière depuis que je l'enseigne, j'aime mes élèves, aussi. C'est pour toutes ces raisons que je rejette tout le flan, les animations en tous genres et autres projets qui m'empêcheraient d'enseigner correctement ma matière et seraient un manque de respect envers mes élèves. Si technique = recette miracle, il n'y en a pas. Bref, c'est pas super ludique tout ça, qu'on se le dise, c'est même souvent ardu, mais certains élèves sont assez bêtes pour me trouver passionnante malgré tout et pour me le dire !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LefterisEsprit sacré
Dans certains établissements, donc , il ne te passionnerait pas du tout Bon en philo, même si certains n'ont rien à faire là et sont passés entre les mailles, tu risques moins d'avoir des 4èmes illettrés et teigneux ...lene75 a écrit:Bon, je n'ai pas tout lu, mais mon métier me passionne, du moins avec les classes sympas.
.j'aime mes élèves, aussi
Vraiment tous ?
C'est pour toutes ces raisons que je rejette tout le flan, les animations en tous genres et autres projets
Mais justement, puisque le métier se confond avec tout ça , donc tu n'aimes pas ton métier ( je suis un clone de Gorgias...)
Si technique = recette miracle, il n'y en a pas.
Mais pourquoi donc as-tu séché les cours à l'IUFM ?
As-tu déjà osé un tel aveu hors du lâche anonymat d'un forum, devant un inspecteur notoirement pédagogisteBref, c'est pas super ludique tout ça, qu'on se le dise, c'est même souvent ardu
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- lene75Prophète
Ah mais nous sommes bien d'accord, Lefteris : avec certains classes, ce métier est un calvaire. Quand j'y vais la boule au ventre et que j'en ai des insomnies, ce qui m'est déjà arrivé, c'est à démissionner que je pense.
Disons que dans des conditions qui devraient être des conditions normales d'enseignement, mon métier me passionne.
Par ailleurs, en philo, nous sommes assez privilégiés du point de vue des inspecteurs (mais je ne suis pas sûre que ça dure). Et même à l'IUFM, en formation disciplinaire, on m'a appris à être exigeante. Notre formateur nous disait sans cesse : "On sanctionne d'abord, on discute après", "il faut aimer les élèves non pas pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils peuvent devenir", etc., à mon avis, c'est assez rare à l'IUFM ! Un inspecteur qui dit qu'on a raison de virer les élèves qui dérangent le cours et qu'il ne faut pas se laisser intimider par une administration qui essaie de nous le reprocher et de mettre la faute sur nous sous prétexte qu'on débute, je pense que c'est rare aussi. En philo, on a tout ça et personne ne vient nous reprocher de faire des cours magistraux J'ai malheureusement peur que ça ne dure pas.
Donc, pour être plus claire, j'aime mon métier quand ça se passe bien et que je peux réellement l'exercer, c'est-à-dire peut-être pas pour longtemps
Disons que dans des conditions qui devraient être des conditions normales d'enseignement, mon métier me passionne.
Par ailleurs, en philo, nous sommes assez privilégiés du point de vue des inspecteurs (mais je ne suis pas sûre que ça dure). Et même à l'IUFM, en formation disciplinaire, on m'a appris à être exigeante. Notre formateur nous disait sans cesse : "On sanctionne d'abord, on discute après", "il faut aimer les élèves non pas pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils peuvent devenir", etc., à mon avis, c'est assez rare à l'IUFM ! Un inspecteur qui dit qu'on a raison de virer les élèves qui dérangent le cours et qu'il ne faut pas se laisser intimider par une administration qui essaie de nous le reprocher et de mettre la faute sur nous sous prétexte qu'on débute, je pense que c'est rare aussi. En philo, on a tout ça et personne ne vient nous reprocher de faire des cours magistraux J'ai malheureusement peur que ça ne dure pas.
Donc, pour être plus claire, j'aime mon métier quand ça se passe bien et que je peux réellement l'exercer, c'est-à-dire peut-être pas pour longtemps
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- adelaideaugustaFidèle du forum
Anna Parlons Passion a écrit:V.Marchais a écrit:J'ai la fibre pédagogique jusqu'avec les journalistes. On ne se refait pas.
L'ensemble du corps journalistique vous en remercie !
Je ne pensais jeter un tel pavé dans la mare en utilisant l'adjectif "ludique" pour qualifier les méthodes créatives dont certains d'entre vous ont eu l'idée.
J'ai accepté ce programme car il ne parle pas à la place des professeurs, parce qu'il leur donne la parole.
J'ai lu vos posts avec intérêt et comprends vos avis, même les plus radicaux.
Si toutefois parmi vous il y a des personnes qui souhaite échanger, partager autour de leur vision de l'enseignement, des profs ou des élèves qui les ont marqués, des ateliers qu'ils ont monté, des projets qu'ils ont mené avec leur classe ou de ce qui leur a donné envie d'enseigner, je reste à votre disposition.
Bien à vous tous,
Anna
Désolée, Anna, je sens que vous êtes pleine de bonne volonté, mais, hélas, je crains que vous ne vous soyez fourvoyée.
Néoprofs, rien que ce titre, indique que vous avez affaire à des profs hors du commun; je m'explique : ils cherchent à INSTRUIRE, et non à distraire avec des projets, ou des ateliers.
Quand je vois le mot "projet", je me hérisse.
Quand ma fille a fait ses études pour être "professeur des écoles", comme ils disent, voilà comment on lui a expliqué ce qu'était un "projet".
"Composantes de la notion et du dispositif de « projet ».
Les enchaînements sont le plus souvent chronologiques, avec ou sans marqueurs. Le repérage temporel et la datation peuvent être internes ou externes, ce qui renvoie à l'opposition récit-discours.
Mais nombre d'entre eux sont à a fois chronologiques et logiques (or, donc ; ambiguïté de « alors »), ce qui est inévitable car il est difficile de parler d'un enchaînement de faits hors de tout point de vue qui le situe dans l'ordre des causes ou des conséquences. Cette propriété donne une dimension argumentative à de très nombreux récits (au point que certains récits ne sont que des argumentations « habillées »).
Le texte narratif possède une structure achevée : le récit, avec schéma canonique quinaire, et des rôles actantiels standard. La notion de schéma canonique quinaire renvoie soit à la structure de récits courts ou à celle de séquences internes aux récits longs.
Le texte narratif, indissociable d'une visée argumentative, est donc un terrain de choix pour incarner des valeurs. L'enjeu de sa lecture-écriture pour les élèves n'est donc pas seulement linguistique au sens technique du terme. Il est à la fois linguistique et culturel.
Donc, il est important de conserver la distinction cohérence / cohésion comme renvoyant à des niveaux d'analyse dont chacun est didactiquement important : le traitement d'un problème textuel ou d'une difficulté d'élève est différent selon qu'il renvoie à l'intériorisation des paramètres contextuels (cohérence) ou selon qu'il renvoie à un problème technique (aspects morphosyntaxiques de la cohésion). Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que l'outil morphosyntaxique (par exemple la maîtrise des pronoms anaphoriques) peut outiller sur le plan de la cohérence. "
Inutile de préciser qu'elle n'a rien compris à ce texte parfaitement abscons, sorti tout droit du cerveau embrumé de pédagogues du CNED de Toulouse.
( A noter que l'IUFM de Toulouse avait comme directrice Eveline Charmeux : la simple évocation de ce nom en fait frémir d'horreur plus d'un sur ce forum.)
Elle a fait une dépression nerveuse, a redoublé son année, ayant été reçue à un "petit concours" qui lui a permis, alors, de le faire dans le cadre de l'IUFM, et non plus par correspondance.
Je n'ai pas non plus une très bonne opinion des ateliers : ainsi, je fais de l'aide aux devoirs à des enfants de CE2 issus de l'immigration. Ils savent tout juste lire, et ils ont des ateliers d'informatique, je trouve qu'on ferait mieux de leur apprendre un peu de grammaire ou de calcul.
ps : bien entendu, je serais ravie si l'un ou l'une d'entre nous pouvait vous rencontrer et faire l'objet d'une émission télévisée où il ou elle pourrait exprimer nos idées de manière approfondie, et non l'espace de quelques minutes comme c'est généralement le cas, car nos idées ne sont pas très politiquement correctes.
Bien cordialement.
- MareuilNeoprof expérimenté
Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Parlez-nous de votre vocation dans « Parlons Passion »,
le programme court de France 5 dédié au métier d’enseignant.
Nous cherchons des instituteurs, professeurs ou chercheurs passionnés et passionnants, toutes disciplines confondues, exerçant en région parisienne et prêts à partager leur passion.
Racontez-nous : comment votre vocation vous est venue, votre quotidien ou les techniques pédagogiques que vous avez dû mettre en place face à certaines situations.
En un mot, parlez-nous de vous et de votre métier ! javascript:emoticonp('')
Si vous êtes intéressé(e) ou si vous pensez à quelqu’un, contactez-moi !
Anna-Lou 06 60 71 28 70
parlonspassion@hotmail.fr
UNE VOLONTÉ : LE DYNAMISME DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE
UN MOYEN : LA QUALITÉ DES PROGRAMMES
UNE PASSION : L’ENSEIGNEMENT
C'est sur Instruire.fr
- User5899Demi-dieu
Je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux phrases. Franchement, un peu moins d'ahuris auraient fermé leur clapet depuis quarante ans avec le ludique, on n'en serait peut-être pas où on en est. Un apprentissage n'est pas ludique. Quand on apprend, on apprend. Quand on joue, on joue. Il faut faire une chose à la fois, mais à fond.Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Moi j'enseigne avec passion. Ca veut dire que mes élèves transpirent en classe. Parce que ce n'est pas simple et qu'il faut suivre.
- ClarinetteGrand Maître
LIENMareuil a écrit:Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Parlez-nous de votre vocation dans « Parlons Passion »,
le programme court de France 5 dédié au métier d’enseignant.
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Racontez-nous : comment votre vocation vous est venue, votre quotidien ou les techniques pédagogiques que vous avez dû mettre en place face à certaines situations.
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Anna-Lou 06 60 71 28 70
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- User5899Demi-dieu
Et bien sûr, il n'est absolument pas possible de lire liées deux phrases sans lien...jonjon71 a écrit:Ce n'est pas ce qui est écrit ! Les deux phrases sont distinctes me semble-t-il dans le message initial. Il ne faut pas pousser le bouchon non plus.cléo a écrit:Oyez oyez, qu'on se le dise : enseigner avec passion, c'est rendre les cours LUDIQUES...Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Désolé, mais souvent je me marre bien. Surtout quand je fais sentir aux élèves que certaines de leur remarques ou réponses à mes remarques sont paradoxalement très drôles. Pour moi, ça s'apparente un peu à un jeu: comment avancer dans la connaissance, avec un brin de légèreté (je vous rassure pas pour tout, certains sujets n'invitent à aucun sourire)
Mais c'est vrai que certains moments sont plutôt arides
Mais c'est vrai que certains moments sont plutôt arides
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- User5899Demi-dieu
Ohloukoumintergalactique a écrit:Ici, pas de passion dans l'aigreur
Je vous plains. Ca ne fait pas trop mal ?
- MareuilNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux phrases. Franchement, un peu moins d'ahuris auraient fermé leur clapet depuis quarante ans avec le ludique, on n'en serait peut-être pas où on en est. Un apprentissage n'est pas ludique. Quand on apprend, on apprend. Quand on joue, on joue. Il faut faire une chose à la fois, mais à fond.Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Moi j'enseigne avec passion. Ca veut dire que mes élèves transpirent en classe. Parce que ce n'est pas simple et qu'il faut suivre.
Non ce n'est pas si simple. Il est même des moments où l'apprentissage doit être ludique. Relisez Kergomard, ou Freinet. Certes, il ne s'agit surtout pas d'astuces.
Cordialement.
PS. Confidence : les cours qui n'étaient pas ludiquement sérieux m'ont toujours emmerdé. La géo dans l'espace, il n'y a rien de plus ludique ; un peu comme la géologie du bassin parisien ou le régime alimentaire des paysans de Basse-Bretagne au 17e.
- NitaEmpereur
Clarinette a écrit:mamamanette a écrit:Il me semble qu'un enseignant "passionné", justement, se distingue de celui qui se passionne pour sa (ou ses) seule(s) matière(s) - dans ce cas, on peut vite être très frustré par le niveau des élèves, et très malheureux -: elle le passionne, bien sûr, mais il voue aussi un fort intérêt au simple fait de transmettre et de faire progresser les élèves, à la recherche des meilleurs moyens didactiques pour ce faire (en abandonnant le ludique à outrance, pour sûr, entre autres...). C'est bien l'impression que donne Véronique avec le GRIP, le Terre des Lettres, etc. Ca n'empêche pas les moments de découragement, de ras-le-bol ; mais on croit encore qu'on peut apporter aux élèves, ça nous plaît, et quand on le constate dans un moment de grâce, ça nous console de tout. Et si on aime le contact avec eux, c'est encore mieux.
Quant à la "vocation", le terme est certes impropre, mais il n'empêche que certains ont toujours voulu faire ce métier, l'adorent, et lui sacrifient beaucoup de leur temps par envie. Tout cela n'est pas nécessaire pour faire un bon prof, bien sûr, mais quand ça existe, c'est beau à voir... Ceux qui ont vraiment la "vocation" la ramènent rarement et ne s'érigent pas en modèles, je trouve. Ca, c'est de la frime pour se rassurer.
Je ne considère absolument pas mon métier comme un "gagne-pain" : quoi qu'on en dise, si on le fait mécaniquement, ça devient vite ingrat, et si c'est dur, il y a toujours moyen de faire autre chose. Il faut savoir si on préfère souffrir, ou gagner moins, risquer le licenciement... Personnellement, j'ai renoncé à un métier beaucoup mieux payé, j'ai même risqué gros et renoncé à une bourse de thèse juridique en me réorientant vers ce métier, et je ne l'ai jamais regretté, parce qu'il me passionne, oui. Je suis impatiente avant les rentrées, même quand c'est dur. Je ne me sens jamais dans l'ennui, et jamais inutile ; j'adore ça. L'humour entre moi et eux, l'imprévu, les progrès, les crises diverses, le difficile maintien des exigences, l'organisation... j'évolue à mon rythme.
Les collègues que je vois souffrir le plus - dans l'ennui ou dans la vraie dépression - sont justement ceux qui adorent leur matière mais qui n'ont jamais aimé ou désiré, même avant leur concours, être en contact avec des jeunes et leur transmettre des choses. Ils aimaient la recherche, et ils ont "fini prof", ils ont fait ça "parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire". D'après leurs propres mots. Certains se mettent à aimer ça, d'autre non. Pour eux, c'est vraiment dur. Bien sûr, il y en a plein aussi qui ont vraiment désiré ce métier et qui prennent la réalité de plein fouet, mais il me semble que ceux-là ont quand même davantage de ressource en eux face aux difficultés.
Effectivement, il est à craindre qu'un prof passionné par sa discipline (et seulement celle-ci) soit vite dégoûté de l'enseignement. Après en avoir discuté avec de nombreux collègues de tous niveaux, j'ai tendance à penser, pour le dire vite, que la majorité des profs du secondaire aimaient une discipline et en ont fait leur métier, ce qui peut amener à une certaine amertume devant le niveau et l'investissement de leurs élèves, si ceux-ci ne sont pas au rendez-vous. Heureusement, ce n'est pas une règle.
Quand on se dirige vers le primaire, ce que l'on aime avant tout, de manière générale, c'est l'enseignement, l'établissement d'une relation prolongée avec un groupe classe, ce qui n'empêche pas, bien sûr, de préférer certaines disciplines à d'autres. Les élèves étant plus "frais" et généralement plus motivés, le métier est globalement plus agréable.
Et, quand, comme moi, on est logique, on adore une matière et on devient prof d'une autre !
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- InvitéStNiveau 6
Cripure a écrit:Je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux phrases. Franchement, un peu moins d'ahuris auraient fermé leur clapet depuis quarante ans avec le ludique, on n'en serait peut-être pas où on en est. Un apprentissage n'est pas ludique. Quand on apprend, on apprend. Quand on joue, on joue. Il faut faire une chose à la fois, mais à fond.Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Moi j'enseigne avec passion. Ca veut dire que mes élèves transpirent en classe. Parce que ce n'est pas simple et qu'il faut suivre.
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- User5899Demi-dieu
D'abord, pardonnez-moi, mais que vous vous emmerdassiez m'eût indifféré et m'indiffère encore. Ensuite, tout dépend de ce qu'on met sous ludique. Je n'ai rien contre la rigolade, à condition que je ne sois pas tenu de porter un nez rouge. En revanche, j'avoue, mais sans grande honte, n'avoir jamais lu Freinet, Kergomard, Piaget et autres. J'aime français, le latin et le grec. Les gosses, ils sont là, c'est un faitMareuil a écrit:Cripure a écrit:Je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux phrases. Franchement, un peu moins d'ahuris auraient fermé leur clapet depuis quarante ans avec le ludique, on n'en serait peut-être pas où on en est. Un apprentissage n'est pas ludique. Quand on apprend, on apprend. Quand on joue, on joue. Il faut faire une chose à la fois, mais à fond.Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Moi j'enseigne avec passion. Ca veut dire que mes élèves transpirent en classe. Parce que ce n'est pas simple et qu'il faut suivre.
Non ce n'est pas si simple. Il est même des moments où l'apprentissage doit être ludique. Relisez Kergomard, ou Freinet. Certes, il ne s'agit surtout pas d'astuces.
Cordialement.
PS. Confidence : les cours qui n'étaient pas ludiquement sérieux m'ont toujours emmerdé. La géo dans l'espace, il n'y a rien de plus ludique ; un peu comme la géologie du bassin parisien ou le régime alimentaire des paysans de Basse-Bretagne au 17e.
- ClarinetteGrand Maître
Ben là, chais pu quoi dire.......... et crois-moi, c'est assez rare ! :lol:Nita a écrit:Clarinette a écrit:mamamanette a écrit:Il me semble qu'un enseignant "passionné", justement, se distingue de celui qui se passionne pour sa (ou ses) seule(s) matière(s) - dans ce cas, on peut vite être très frustré par le niveau des élèves, et très malheureux -: elle le passionne, bien sûr, mais il voue aussi un fort intérêt au simple fait de transmettre et de faire progresser les élèves, à la recherche des meilleurs moyens didactiques pour ce faire (en abandonnant le ludique à outrance, pour sûr, entre autres...). C'est bien l'impression que donne Véronique avec le GRIP, le Terre des Lettres, etc. Ca n'empêche pas les moments de découragement, de ras-le-bol ; mais on croit encore qu'on peut apporter aux élèves, ça nous plaît, et quand on le constate dans un moment de grâce, ça nous console de tout. Et si on aime le contact avec eux, c'est encore mieux.
Quant à la "vocation", le terme est certes impropre, mais il n'empêche que certains ont toujours voulu faire ce métier, l'adorent, et lui sacrifient beaucoup de leur temps par envie. Tout cela n'est pas nécessaire pour faire un bon prof, bien sûr, mais quand ça existe, c'est beau à voir... Ceux qui ont vraiment la "vocation" la ramènent rarement et ne s'érigent pas en modèles, je trouve. Ca, c'est de la frime pour se rassurer.
Je ne considère absolument pas mon métier comme un "gagne-pain" : quoi qu'on en dise, si on le fait mécaniquement, ça devient vite ingrat, et si c'est dur, il y a toujours moyen de faire autre chose. Il faut savoir si on préfère souffrir, ou gagner moins, risquer le licenciement... Personnellement, j'ai renoncé à un métier beaucoup mieux payé, j'ai même risqué gros et renoncé à une bourse de thèse juridique en me réorientant vers ce métier, et je ne l'ai jamais regretté, parce qu'il me passionne, oui. Je suis impatiente avant les rentrées, même quand c'est dur. Je ne me sens jamais dans l'ennui, et jamais inutile ; j'adore ça. L'humour entre moi et eux, l'imprévu, les progrès, les crises diverses, le difficile maintien des exigences, l'organisation... j'évolue à mon rythme.
Les collègues que je vois souffrir le plus - dans l'ennui ou dans la vraie dépression - sont justement ceux qui adorent leur matière mais qui n'ont jamais aimé ou désiré, même avant leur concours, être en contact avec des jeunes et leur transmettre des choses. Ils aimaient la recherche, et ils ont "fini prof", ils ont fait ça "parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire". D'après leurs propres mots. Certains se mettent à aimer ça, d'autre non. Pour eux, c'est vraiment dur. Bien sûr, il y en a plein aussi qui ont vraiment désiré ce métier et qui prennent la réalité de plein fouet, mais il me semble que ceux-là ont quand même davantage de ressource en eux face aux difficultés.
Effectivement, il est à craindre qu'un prof passionné par sa discipline (et seulement celle-ci) soit vite dégoûté de l'enseignement. Après en avoir discuté avec de nombreux collègues de tous niveaux, j'ai tendance à penser, pour le dire vite, que la majorité des profs du secondaire aimaient une discipline et en ont fait leur métier, ce qui peut amener à une certaine amertume devant le niveau et l'investissement de leurs élèves, si ceux-ci ne sont pas au rendez-vous. Heureusement, ce n'est pas une règle.
Quand on se dirige vers le primaire, ce que l'on aime avant tout, de manière générale, c'est l'enseignement, l'établissement d'une relation prolongée avec un groupe classe, ce qui n'empêche pas, bien sûr, de préférer certaines disciplines à d'autres. Les élèves étant plus "frais" et généralement plus motivés, le métier est globalement plus agréable.
Et, quand, comme moi, on est logique, on adore une matière et on devient prof d'une autre !
- NitaEmpereur
Voui, voui, je suis un être rare !
(J'entends parfaitement vos "tant mieux", là-bas dans le fond ! )
(J'entends parfaitement vos "tant mieux", là-bas dans le fond ! )
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- IgniatiusGuide spirituel
JE dois être passionné à la réflexion, car je suis très en colère qu'on m'empêche d'enseigner correctement.
En fait, dans des conditions "normales" (élèves qui travaillent + ayant acquis à peu près le bagage précédent) j'adore faire cours : expliquer, réexpliquer d'une autre façon, leur faire découvrir des résultats étonnants, charrier les emmerdeurs, capter leur attention au bon moment, etc.
Malheureusement, ces conditions tendent à disparaître radicalement depuis plusieurs années et l'inadéquation entre notre mission et nos élèves devient patente.
Et du coup, je m'ennuie de plus en plus car je sens que je transmets bcp moins qu'il y a même 6 ans : programmes déflationnistes + élèves aux connaissances essentiellement lacunaires empêchent leurs progrès.
Quand je ne serai plus énervé, j'attendrai la retraite.
J'espère encore un changement de direction à l'EN avant d'en arriver là.
En fait, dans des conditions "normales" (élèves qui travaillent + ayant acquis à peu près le bagage précédent) j'adore faire cours : expliquer, réexpliquer d'une autre façon, leur faire découvrir des résultats étonnants, charrier les emmerdeurs, capter leur attention au bon moment, etc.
Malheureusement, ces conditions tendent à disparaître radicalement depuis plusieurs années et l'inadéquation entre notre mission et nos élèves devient patente.
Et du coup, je m'ennuie de plus en plus car je sens que je transmets bcp moins qu'il y a même 6 ans : programmes déflationnistes + élèves aux connaissances essentiellement lacunaires empêchent leurs progrès.
Quand je ne serai plus énervé, j'attendrai la retraite.
J'espère encore un changement de direction à l'EN avant d'en arriver là.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- MareuilNeoprof expérimenté
Qui parle de porter un nez rouge et que vient faire ici l'imparfait du subjonctif ? Quant au rapport entre le fait d'aimer "français, latin et grec" et "les gosses, ils sont là", c'est toute la question.Cripure a écrit:D'abord, pardonnez-moi, mais que vous vous emmerdassiez m'eût indifféré et m'indiffère encore. Ensuite, tout dépend de ce qu'on met sous ludique. Je n'ai rien contre la rigolade, à condition que je ne sois pas tenu de porter un nez rouge. En revanche, j'avoue, mais sans grande honte, n'avoir jamais lu Freinet, Kergomard, Piaget et autres. J'aime français, le latin et le grec. Les gosses, ils sont là, c'est un faitMareuil a écrit:Cripure a écrit:Je ne vois pas vraiment de rapport entre les deux phrases. Franchement, un peu moins d'ahuris auraient fermé leur clapet depuis quarante ans avec le ludique, on n'en serait peut-être pas où on en est. Un apprentissage n'est pas ludique. Quand on apprend, on apprend. Quand on joue, on joue. Il faut faire une chose à la fois, mais à fond.Anna Parlons Passion a écrit:VOUS ENSEIGNEZ AVEC PASSION
VOUS AVEZ MILLE ET UNE ASTUCES POUR RENDRE VOS COURS LUDIQUES
Moi j'enseigne avec passion. Ca veut dire que mes élèves transpirent en classe. Parce que ce n'est pas simple et qu'il faut suivre.
Non ce n'est pas si simple. Il est même des moments où l'apprentissage doit être ludique. Relisez Kergomard, ou Freinet. Certes, il ne s'agit surtout pas d'astuces.
Cordialement.
PS. Confidence : les cours qui n'étaient pas ludiquement sérieux m'ont toujours emmerdé. La géo dans l'espace, il n'y a rien de plus ludique ; un peu comme la géologie du bassin parisien ou le régime alimentaire des paysans de Basse-Bretagne au 17e.
- MareuilNeoprof expérimenté
Igniatius a écrit:JE dois être passionné à la réflexion, car je suis très en colère qu'on m'empêche d'enseigner correctement.
En fait, dans des conditions "normales" (élèves qui travaillent + ayant acquis à peu près le bagage précédent) j'adore faire cours : expliquer, réexpliquer d'une autre façon, leur faire découvrir des résultats étonnants, charrier les emmerdeurs, capter leur attention au bon moment, etc.
Malheureusement, ces conditions tendent à disparaître radicalement depuis plusieurs années et l'inadéquation entre notre mission et nos élèves devient patente.
Et du coup, je m'ennuie de plus en plus car je sens que je transmets bcp moins qu'il y a même 6 ans : programmes déflationnistes + élèves aux connaissances essentiellement lacunaires empêchent leurs progrès.
Quand je ne serai plus énervé, j'attendrai la retraite.
J'espère encore un changement de direction à l'EN avant d'en arriver là.
Vous avez 37 ans, j'en ai 66. J'ai donc commencé à m'ennuyer bien avant vous.
- AbraxasDoyen
Je ne sais pas ce qu'est le ludique.
Je sais que ce que je fais est souvent drôle, parce que ça les fait rire (même en tenant compte de la variable servile…). Et qu'il y a des milliers de trucs pour faire entrer des concepts dans des têtes plus ou moins creuses.
Parfois, ça ne les fait pas rire. J'évoquais l'autre jour le baroque, et par ricochet les Vanités. Et j'ai tranquillement tiré un crâne humain (réel — je m'en sers de presse-papiers) de mon sac, et j'ai continué à faire cours dans un silence de qualité — tout en récitant au passage un fragment de Hamlet et un bout du Cimetière marin, et en allant chercher sur un ordi une Madeleine d'Elisabetta Sirani (musée de Besançon : http://www.google.fr/imgres?q=elisabetta+sirani+madeleine&um=1&hl=fr&client=safari&sa=X&tbo=d&rls=en&biw=1125&bih=906&tbm=isch&tbnid=KIZFc6aAfu60mM:&imgrefurl=http://pintura.free.fr/symbol.htm&docid=rcdvAS00lWB7kM&imgurl=http://pintura.free.fr/Belles%252520en%252520images/Beaut%2525E9%252520symbolique/Elisabetta%252520Sirani.%25252017%2525B0%252520s.%252520Mus%2525E9e%252520de%252520Besan%2525E7on.%252520Sainte%252520Madeleine.jpg&w=500&h=618&ei=d97sUNHJAqOe0QWexIHQAQ&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=102&dur=2049&hovh=250&hovw=202&tx=77&ty=143&sig=101542610863979498734&page=1&tbnh=145&tbnw=114&start=0&ndsp=44&ved=1t:429,r:0,s:0,i:85) que je vous recommande particulièrement, ô obsédés, mes frères — un tableau circonscrit dans une orbe hystérique de toute beauté….
C'est ce que j'appelle drôle. Mais est-ce ludique ?
Je sais que ce que je fais est souvent drôle, parce que ça les fait rire (même en tenant compte de la variable servile…). Et qu'il y a des milliers de trucs pour faire entrer des concepts dans des têtes plus ou moins creuses.
Parfois, ça ne les fait pas rire. J'évoquais l'autre jour le baroque, et par ricochet les Vanités. Et j'ai tranquillement tiré un crâne humain (réel — je m'en sers de presse-papiers) de mon sac, et j'ai continué à faire cours dans un silence de qualité — tout en récitant au passage un fragment de Hamlet et un bout du Cimetière marin, et en allant chercher sur un ordi une Madeleine d'Elisabetta Sirani (musée de Besançon : http://www.google.fr/imgres?q=elisabetta+sirani+madeleine&um=1&hl=fr&client=safari&sa=X&tbo=d&rls=en&biw=1125&bih=906&tbm=isch&tbnid=KIZFc6aAfu60mM:&imgrefurl=http://pintura.free.fr/symbol.htm&docid=rcdvAS00lWB7kM&imgurl=http://pintura.free.fr/Belles%252520en%252520images/Beaut%2525E9%252520symbolique/Elisabetta%252520Sirani.%25252017%2525B0%252520s.%252520Mus%2525E9e%252520de%252520Besan%2525E7on.%252520Sainte%252520Madeleine.jpg&w=500&h=618&ei=d97sUNHJAqOe0QWexIHQAQ&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=102&dur=2049&hovh=250&hovw=202&tx=77&ty=143&sig=101542610863979498734&page=1&tbnh=145&tbnw=114&start=0&ndsp=44&ved=1t:429,r:0,s:0,i:85) que je vous recommande particulièrement, ô obsédés, mes frères — un tableau circonscrit dans une orbe hystérique de toute beauté….
C'est ce que j'appelle drôle. Mais est-ce ludique ?
- Le Guardian cherche des témoignages d'enseignants français.
- Site web gratuit (pour associations, professeurs, passionnés ...)
- Emission "ça commence aujourd'hui" sur la souffrance des enseignants
- Sur Arte, dans l'émission Yourope, un reportage sur les enseignants
- Appel pour une refonte de la formation des enseignants par le « Réseau des enseignants d’historiographie et d ‘épistémologie de l’histoire »
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