- Invité19Esprit sacré
tu as donné des sujets type cours ? parce que je dois dire que le sujet sur le socialisme type cours fut une catastrophe (le chapitre demande de solides révisions), et le sujet sur Religion et politique aux US a été diversement réussi (mais peu de copies)
quand je demande à mes élèves combien de temps ils ont révisé, je ne sais pas trop quoi penser de leurs réponses... à votre avis, combien faut il de temps (en heure) à un élève lambda pour réviser sérieusement un gros chapitre comme le socialisme ?
quand je demande à mes élèves combien de temps ils ont révisé, je ne sais pas trop quoi penser de leurs réponses... à votre avis, combien faut il de temps (en heure) à un élève lambda pour réviser sérieusement un gros chapitre comme le socialisme ?
- boris vassilievGrand sage
Oui, oui, des sujets types cours, si ce n'est que celui des médias demandait à adapter l'intro et la conclu pour commencer en 1940 et non à l'Affaire Dreyfus.
Pour le temps de révision, je ne demande pas et ne me rappelle pas non plus avoir compté quand j'étais élève car je m'y prenais très à l'avance et en de nombreux passages (au final c'était énorme).
Toujours est-il que dans presque 100 % des cas, lorsque les élèves ont de mauvais résultats, c'est tout simplement qu'ils ne travaillent pas assez. Eux-mêmes le reconnaissent sans peine et leurs parents confirment : sorties, facebook, sms prennent une bonne partie de leur temps en dehors des cours.
Pour le temps de révision, je ne demande pas et ne me rappelle pas non plus avoir compté quand j'étais élève car je m'y prenais très à l'avance et en de nombreux passages (au final c'était énorme).
Toujours est-il que dans presque 100 % des cas, lorsque les élèves ont de mauvais résultats, c'est tout simplement qu'ils ne travaillent pas assez. Eux-mêmes le reconnaissent sans peine et leurs parents confirment : sorties, facebook, sms prennent une bonne partie de leur temps en dehors des cours.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Invité19Esprit sacré
ils me disent y avoir passé une soirée, ou 2h (élève sérieux) sur chacun des 2 chapitres... vu les résultats ça me semble pas suffisant... et pourtant ce n'est pas rien non plus ! (j'y passais pas beaucoup plus de temps à leur âge mais ça marchait...)
- kalliste54Niveau 9
Ma compo était sur les medias de 1940 à auj ... je ne leur donne pas le choix sinon ils font des impasses . et là ils en ont fait qd même sur 3 chap à réviser ...à ce stade je ne peux pas faire grand chose...j'ai en moyenne 6 absents par cours car je les ai aux premières heures et ils ne viennent pas avant 10h !! et l'administration continue à voir cela comme des retards...
Je commence à saturer là ...je ne peux pas apprendre à leur place .Heureusement que j'ai qques très bonnes notes qui me rassurent sur mes "compétences" grrrrrrrrr!
Les élèves d'auj apprennent ou plutôt lisent les cours la veille du devoir et encore . A la rentrée je vais faire des interros de cours , ils ont protesté ms je tiendrai bon !
Je commence à saturer là ...je ne peux pas apprendre à leur place .Heureusement que j'ai qques très bonnes notes qui me rassurent sur mes "compétences" grrrrrrrrr!
Les élèves d'auj apprennent ou plutôt lisent les cours la veille du devoir et encore . A la rentrée je vais faire des interros de cours , ils ont protesté ms je tiendrai bon !
- Invité19Esprit sacré
kalliste54 a écrit:Ma compo était sur les medias de 1940 à auj ... je ne leur donne pas le choix sinon ils font des impasses . et là ils en ont fait qd même sur 3 chap à réviser ...à ce stade je ne peux pas faire grand chose...j'ai en moyenne 6 absents par cours car je les ai aux premières heures et ils ne viennent pas avant 10h !! et l'administration continue à voir cela comme des retards...
Je commence à saturer là ...je ne peux pas apprendre à leur place .Heureusement que j'ai qques très bonnes notes qui me rassurent sur mes "compétences" grrrrrrrrr!
Les élèves d'auj apprennent ou plutôt lisent les cours la veille du devoir et encore . A la rentrée je vais faire des interros de cours , ils ont protesté ms je tiendrai bon !
tu as raison Kalliste pour les interros ; néanmoins j'ai eu 5/10 de moyenne pour une interro prévue sur le socialisme, APRES avoir rendu leur mauvais devoir sur le même chapitre...
tu vas les prévenir pour ces interros ?
- boris vassilievGrand sage
Tout dépend aussi de la façon dont ils ont passé ces 2h : en une seule fois, il y a de grandes chances pour qu'ils aient saturé. Et avec quel degré de concentration, également. Certains travaillent longtemps mais plus pour se donner bonne conscience que dans une logique d'efficacité.
Après, il faut bien admettre que des chapitres de plus en plus pointus comme ceux-ci pour des élèves de moins en moins cultivés, c'est de plus en plus difficile (ce que j'ai tendance à compenser par une grande indulgence sur les détails des connaissances).
Après, il faut bien admettre que des chapitres de plus en plus pointus comme ceux-ci pour des élèves de moins en moins cultivés, c'est de plus en plus difficile (ce que j'ai tendance à compenser par une grande indulgence sur les détails des connaissances).
- Invité19Esprit sacré
oui mais là je parle pas de "détails" hélas. j'ai eu l'impression de surnoter et j'arrive à 8,5...
- boris vassilievGrand sage
kalliste54 a écrit:Ma compo était sur les medias de 1940 à auj ... je ne leur donne pas le choix sinon ils font des impasses . et là ils en ont fait qd même sur 3 chap à réviser ...à ce stade je ne peux pas faire grand chose...j'ai en moyenne 6 absents par cours car je les ai aux premières heures et ils ne viennent pas avant 10h !! et l'administration continue à voir cela comme des retards...
Je commence à saturer là ...je ne peux pas apprendre à leur place .Heureusement que j'ai qques très bonnes notes qui me rassurent sur mes "compétences" grrrrrrrrr!
Les élèves d'auj apprennent ou plutôt lisent les cours la veille du devoir et encore . A la rentrée je vais faire des interros de cours , ils ont protesté ms je tiendrai bon !
C'est ce qu'avaient fait la plupart des miens en début d'année : une impasse sur deux chapitres à réviser, soit 50 % de chances de ramasser une note proche de zéro.
Si je n'avais pas donné de sujets au choix (cette fois il y avait trois chapitres, je me suis donc permis...), je pense qu'il y aurait eu encore pas mal de désastres...
- ShajarVénérable
kalliste54 a écrit:Ma compo était sur les medias de 1940 à auj ... je ne leur donne pas le choix sinon ils font des impasses .
Pour éviter les impasses et stratégies foireuses, j'ai trouvé un truc : quand j'interroge sur deux chapitres, je prépare deux fois deux sujets (2 sur le chapitre 1, 2 sur le chapitre 2), et je leur fais tirer au sort. Donc ils ont bien le choix entre deux sujets (mais sur un même chapitre) et il ne peuvent pas calculer d'avance ce qui tombera ou pas, puisque c'est tiré au sort.
Ca, c'est inacceptable. Tu as essayé les coups de fil aux parents, ou les retenues ?l'administration continue à voir cela comme des retards...
Le problème, c'est que ça prend du temps...A la rentrée je vais faire des interros de cours , ils ont protesté ms je tiendrai bon !
- kalliste54Niveau 9
Les interros seront prévues au départ ...imprévues ensuite .
Pour les retards ,je suis PP et ai tout fait , les parents et l'administration cautionnent ...donc je vais jouer Ponce Pilate Je bosse 1000000000000 fois plus qu'eux et ça commence à me gonfler d'une force !!! Heureusement ma première S me donne toute satisfaction .
Pour les retards ,je suis PP et ai tout fait , les parents et l'administration cautionnent ...donc je vais jouer Ponce Pilate Je bosse 1000000000000 fois plus qu'eux et ça commence à me gonfler d'une force !!! Heureusement ma première S me donne toute satisfaction .
- boris vassilievGrand sage
Pareil : les 1S n'ont pas moins à apprendre en volume que les TES, pourtant ils y arrivent sans problème, sauf exception... Quand je corrige leurs copies, j'en suis gêné de relire mon cours appris au rasoir et je me retrouve à pinailler sur des points de détail. D'un côté on culpabilise en se disant que c'est trop dur, de l'autre on culpabilise en se disant que c'est trop facile...
- CondorcetOracle
Celles et ceux qui ont donné un sujet sur les médias, vous pourriez me dire ici ou en MP ce que cela donne ?
- boris vassilievGrand sage
C'est comme d'habitude : de la bouillie pour ceux qui ont mal appris, et quelque chose de ressemblant à mon cours pour les autres, c'est-à-dire basé sur le plan que tu nous avais donné mais avec plus ou moins de réussite pour les transitions/intros de parties qu'ils doivent faire eux-mêmes. Enfin, plutôt moins que plus sauf pour une élève qui serait capable de vraiment "disserter" par elle-même, et en plus le sujet lui a bien plu : je lui ai mis 19 d'ailleurs car elle ne développe pas tout en détail (8 pages quand même, en écrivant assez gros il est vrai) mais compense largement par le fait qu'elle est capable de raisonner à partir du cours et non pas seulement de restituer.
- CondorcetOracle
Merci Oiseau et Boris . La copie à 19 a-t-elle su saisir la spécificité de chaque média ?
- boris vassilievGrand sage
Il faudrait déjà que cela transparaisse clairement dans mon cours
Et puis "il ne faut pas tomber dans le piège d'une histoire des médias", souviens-toi
Plus sérieusement, je pense que ta question m'aidera à donner un fil conducteur à mon cours pour les prochaines années, parce que c'est très décousu, avec ces histoires de crises successives.
Et puis "il ne faut pas tomber dans le piège d'une histoire des médias", souviens-toi
Plus sérieusement, je pense que ta question m'aidera à donner un fil conducteur à mon cours pour les prochaines années, parce que c'est très décousu, avec ces histoires de crises successives.
- CondorcetOracle
boris vassiliev a écrit:Il faudrait déjà que cela transparaisse clairement dans mon cours
Et puis "il ne faut pas tomber dans le piège d'une histoire des médias", souviens-toi
Je ne vois comme excuse potentielle à l'auteur de cette phrase que la proximité du coma éthylique.
- Invité19Esprit sacré
condorcet a écrit:Merci Oiseau et Boris . La copie à 19 a-t-elle su saisir la spécificité de chaque média ?
que veux tu dire exactement ? tu as des exemples ?
- CondorcetOracle
Oiseau phenix a écrit:condorcet a écrit:Merci Oiseau et Boris . La copie à 19 a-t-elle su saisir la spécificité de chaque média ?
que veux tu dire exactement ? tu as des exemples ?
Prenons 1940 et l'Occupation :
- la presse française, confrontée au contingentement du papier, à la censure allemande et vichyssoise, subit une atrophie que la floraison de titres résistants (à la périodicité très irrégulière) vient à peine compenser. A la Libération, c'est donc un paysage médiatique totalement recomposé que trouve le GPRF dont le projet, dans la lignée du CNR, est de ne pas ressusciter la presse inféodée aux intérêts financiers (incarnée par Le Temps et Paris-soir) ;
- la radio, à l'inverse, conforte son enracinement de l'entre-deux-guerres. La BBC tire parti d'un réseau mondial et polyglotte alors que la radiodiffusion nationale pâtit de la confiscation par l'ennemi de ses plus puissants émetteurs (celui de la Tour Eiffel notamment) et du strict contrôle de l'information instauré en zone occupée par Paul Marion, secrétaire général à l'Information et à la propagande sous Vichy. La radio s'affirme donc comme un média essentiel et un enjeu politique/géopolitique de premier ordre : le duel radiophonique entre Maurice Schumann et Philippe Henriot illustre ces enjeux...
- la télévision est un média sans téléspectateurs ou presque : elle connaît pourtant, à l'initiative de l'Occupant, une inflexion majeure, lorsque sont proposés des programmes de divertissement à destination des prisonniers à partir de 1943, grâce à des studios d'enregistrement et le recours à l'émetteur de la Tour Eiffel. Fernsehnder Paris laisse à la France des équipements techniques de premier ordre ainsi qu'une première expérience intéressante.
- boris vassilievGrand sage
C'est un peu dans cet esprit que j'ai essayé de traiter les crises, mais sans avoir tes connaissances et avec la double contrainte de l'horaire alloué au chapitre et de la méconnaissance par les élèves des différentes crises (hormis l'Affaire Dreyfus et l'Occupation qui leur évoquaient vraiment quelque chose).
- Invité19Esprit sacré
Je leur ai donné un dm avec 2 sujets (de Dreyfus à 44 et de 40 à nos jours)
On verra ... Si c est mauvais je taperai un corrigé et je te demanderai ton avis Condorcet !
On verra ... Si c est mauvais je taperai un corrigé et je te demanderai ton avis Condorcet !
- CondorcetOracle
quelques ajouts :
- presse : l'épuration de la profession à la Libération marque un tournant décisif, comparable à celui de la création de la carte de journaliste en 1935 ;
- radio : création de la SOFIRA, devenue SOFIRAD à la Libération qui est le bras armé financier de l'Etat : sous l'égide de cette société, est créée RMC en 1943, puis des participations sont prises après guerre dans des radios périphériques (dont les émetteurs sont situés hors de la France) comme Europe n°1 ; poids des hommes de radio dans le conflit (de Pierre Brossolette à Philippe Henriot en passant par Jean Nohain) ;
- télévision : l'expérience de Georges Mandel en 1935 était restée sans lendemains : la télévision allemande (outre le fait de fournir un abri relatif à des hommes persécutés par la Gestapo) crée des programmes et des métiers nouveaux.
Le lien entre médias et opinion publique est inepte en ce qui concerne l'Occupation sinon toute la période car les sources sont insuffisantes pour trancher.
Il eût été préférable de pratiquer une histoire des médias avec ses centres d'intérêt propres : l'évolution de la profession de journaliste, le rôle de l'Etat dans les médias de masse, une évolution commune quoique chronologiquement différenciée : la fascination devant la technologie nouvelle, la création de métiers et de rubriques/programmes nouveaux, la soumission au marché, la prise en compte du et des publics...
- presse : l'épuration de la profession à la Libération marque un tournant décisif, comparable à celui de la création de la carte de journaliste en 1935 ;
- radio : création de la SOFIRA, devenue SOFIRAD à la Libération qui est le bras armé financier de l'Etat : sous l'égide de cette société, est créée RMC en 1943, puis des participations sont prises après guerre dans des radios périphériques (dont les émetteurs sont situés hors de la France) comme Europe n°1 ; poids des hommes de radio dans le conflit (de Pierre Brossolette à Philippe Henriot en passant par Jean Nohain) ;
- télévision : l'expérience de Georges Mandel en 1935 était restée sans lendemains : la télévision allemande (outre le fait de fournir un abri relatif à des hommes persécutés par la Gestapo) crée des programmes et des métiers nouveaux.
Le lien entre médias et opinion publique est inepte en ce qui concerne l'Occupation sinon toute la période car les sources sont insuffisantes pour trancher.
Il eût été préférable de pratiquer une histoire des médias avec ses centres d'intérêt propres : l'évolution de la profession de journaliste, le rôle de l'Etat dans les médias de masse, une évolution commune quoique chronologiquement différenciée : la fascination devant la technologie nouvelle, la création de métiers et de rubriques/programmes nouveaux, la soumission au marché, la prise en compte du et des publics...
- kalliste54Niveau 9
Euh Condorcet ...tu as des terminales L ...parce que si je leur dis tout cela, ils vont (encore) me regarder comme une extra terrestre étant donné que la moitié en sont encore à écrire un sujet au singulier avec un verbe au pluriel et à conjuguer des adjectifs...
Ils ont déjà du mal à voir la différence entre presse et radio, pênsent que la télé existait déjà ds tous les foyers avant guerre (la première !!) et sont persuadés qu'internet existe depuis les débuts de l'ordinateur...alors tant de subtilités leur passe à des années lumière au dessus de la tête ...
***Y a des jours, je suis lasse, mais lasse [gros soupir]
Ils ont déjà du mal à voir la différence entre presse et radio, pênsent que la télé existait déjà ds tous les foyers avant guerre (la première !!) et sont persuadés qu'internet existe depuis les débuts de l'ordinateur...alors tant de subtilités leur passe à des années lumière au dessus de la tête ...
***Y a des jours, je suis lasse, mais lasse [gros soupir]
- ShajarVénérable
Kalliste, tu es en vacances. Déconnecte. Pis si ça se trouve, ils auront tous reçu un cerveau pour noël !
- CondorcetOracle
Je n'ai pas eu de Terminales depuis... longtemps. Le thème est redoutablement complexe et même pour le traiter a minima, il me paraît préférable de connaître quelques dates de base concernant les médias.
Des percées techniques décisives pour les 3 médias
1866 : invention de la rotative par Eugène Marinoni.
1894 : mise au point de la télégraphie sans fil (TSF) pr Guglielmo Marconi entre autres¨¨
1931 : première transmission d'une image en France. Travaux d'Henri de France.
Définir un statut des métiers et des médias : conditions d'exercice
1881 : loi sur la liberté de l'information.
1935 : création de la carte de journaliste.
1982 : fin du monopole de l'Etat sur l'audiovisuel en France.
Kalliste :flower: :flower: :flower:
Des percées techniques décisives pour les 3 médias
1866 : invention de la rotative par Eugène Marinoni.
1894 : mise au point de la télégraphie sans fil (TSF) pr Guglielmo Marconi entre autres¨¨
1931 : première transmission d'une image en France. Travaux d'Henri de France.
Définir un statut des métiers et des médias : conditions d'exercice
1881 : loi sur la liberté de l'information.
1935 : création de la carte de journaliste.
1982 : fin du monopole de l'Etat sur l'audiovisuel en France.
Kalliste :flower: :flower: :flower:
- CondorcetOracle
Al-qalam a écrit:Kalliste, tu es en vacances. Déconnecte. Pis si ça se trouve, ils auront tous reçu un cerveau pour noël !
Itou :flower: :flower: :flower:
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