- HermionyGuide spirituel
liliepingouin a écrit:Je crois qu'il y a chez pas mal d'enseignants un effet de lassitude. Il y a de très bons enseignants, des bons, des moyens, et quelques très mauvais, ça existe aussi. (Mais même les très très bons ne sont jamais très très bons pour tous les élèves, malgré nos efforts c'est impossible.) . Beaucoup d'enseignants sont consciencieux en tout cas. Et ils font en sorte d'exercer leur métier le mieux possible.
Il y a des défauts dans leur enseignement, des points à améliorer, et, d'année en année, ils essaient de trouver des solutions. Mais nous travaillons avec de l'humain, et, les solutions, nous ne les avons pas clés en main. (Et personnellement, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'avoir eu de formation mais peut-être en attendais-je trop: il n'y a pas de solution toute faite).
Bref, ce que je veux dire, c'est que la réflexion est permanente, la recherche de solutions aussi, et que nous cherchons à faire le mieux possible. Mais qu'est-ce qu'on entend à longueur de journée dans les médias ? Que l'école crée de l'échec, qu'elle ne prend pas assez en compte ceci ou cela, qu'il faut redéfinir le métier, qu'il faut ceci, qu'il faut cela, avec plein de personnes qui proposent plein de solutions, voire qui les imposent (et je précise, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïtés, que parmi ces personnes qui veulent imposer leur avis ou tout remettre en cause, on trouve des fédérations de parents, mais aussi beaucoup d'enseignants eux-mêmes, et ce fil en est d'ailleurs une excellente preuve, puisqu'il en contient un exemple représentatif ) Et c'est pesant, mais pesant, à un point qu'on en aurait envie de démissionner. Je n'ai pas besoin que quelqu'un me dise de réfléchir à mon enseignement, je le fais toute seule tous les jours en préparant mes cours, et de temps en temps j'échange avec mes collègues pour voir s'ils n'ont pas de bonnes idées, je demande des formations, etc.
Alors qu'on revienne à la charge en permanence, je n'en peux plus. Et j'ai envie de dire "laissez-moi tranquille. Je fais ce que je peux, mais là, vous en demandez trop. Je n'y arrive plus, et si ça continue, je vais partir" (mais en fait il y a encore des élèves qui me donnent envie de rester )
On peut discuter sur les devoirs. Il y a des devoirs trop difficiles, pas adaptés qui sont donnés, plein de choses à repenser. Mais j'en ai assez qu'on donne la parole à toute la population (il suffit d'écouter certaines radios) : tout le monde y va de son avis, et, effectivement, on voit beaucoup plus rarement un tel déferlement d'avis sur une autre profession (quoique j'ai l'impression que ce soit de plus en plus le cas pour les médecins).
Néo est la preuve que les enseignants n'ont attendu personne pour mutualiser leur travail, demander l'avis des autres, réfléchir ensemble.
Mais toutes les nouvelles mesures que nous sortent tout un tas de gens, j'en ai assez, parce que trop souvent, le discours c'est "la solution c'est ça mais les enseignants sont des conservateurs qui refusent de l'appliquer parce qu'ils veulent enseigner comme eux-mêmes ont appris, qu'ils ne veulent pas modifier leurs habitudes, et ils délivrent un enseignement passéiste qui ne prend pas en compte les évolutions et la modernité de la société actuelle". Les enseignants rétifs au changement, conservateurs, qui reproduisent des schémas, combien de fois entendons-nous ces propos dans les émissions consacrées à l'enseignement? Ces remarques sont blessantes, mais je crois qu'elles ne blessent que les enseignants consciencieux. Les mauvais, ils s'en fichent.
Comme si les enseignants ne voulaient pas le meilleur pour leurs élèves! Pourquoi avons-nous choisi ce métier, sinon parce que nous voulons faire réussir des élèves?
Et je précise, pour que ce soit clair, que ces discours nous sont servis également par des professeurs eux-mêmes, qui attaquent leurs collègues avec virulence, et les accusent autant, et même certainement plus que les autres, d'être de vieux réacs méprisants.
Seulement, nous ne sommes pas des magiciens qui pouvons résoudre tous les problèmes: un même cours, fait avec deux classes différentes, n'obtient pas du tout le même résultat. Et même, au sein d'une seule classe, n'est pas du tout perçu de la même manière.
Et je crois qu'on ne peut pas demander à l'école de combler les inégalités, parce qu'elle n'a pas ce pouvoir. L'école fait ce qu'elle peut, mais si elle n'y arrive pas toujours, pourquoi serait-ce forcément sa faute? Est-ce que c'est vraiment l'école qui est à réformer une énième fois? N'est-ce pas autre chose ?
Je n'ai pas attendu qu'on me le dise pour essayer de valoriser mes élèves (ce qui ne signifie certainement pas les surnoter), je sais combien c'est éprouvant, alors qu'on fait tout ce qu'on peut, de ne pas avoir beaucoup de retour positif. Je veux bien que de temps en temps on me donne son avis, gentiment. Mais je veux surtout qu'on me laisse faire comme je le sens en classe, et qu'on me fasse confiance. Qu'on me laisse juge. Et le travail des élèves, c'est la classe, ET les devoirs (je suis en lycée, âge auquel les élèves n'ont besoin de rien ni personne pour travailler)
Et c'est pour elle, pour eux, que je veux faire ce métier, en ignorant, autant que faire se peut, tous ceux qui veulent me faire tout changer en ignorant que je suis toujours en train de chercher à m'améliorer. Mais ce qui est très important, c'est que je garde suffisamment de confiance en moi pour croire à ce que je fais. Si je crois en moi, il y a une chance que j'arrive à instruire mes élèves. Si je ne sais plus comment faire parce qu'on me décourage, je vais laisser tomber.
+1000
Comme toi, ce sont les élèves qui me font tenir (mais pour combien de temps encore ? J'avoue qu'en ce moment, je n'en peux plus et j'ai envie de tout lâcher) et parfois, aussi, des parents qui me disent que je fais bien mon boulot, que leur enfant progresse et qu'ils aimeraient que je l'aie l'année d'après...Tout cela, ça vaut plus que les discours d'un IPR et ça me donne du courage pour continuer.
- SapotilleEmpereur
arcenciel a écrit:Merci pour ton témoignage.LaraDeL'est a écrit:Je viens d'une famille peu aisée, mon père était ouvrier, je n'avais pas de chambre à moi, encore moins un bureau, nous n'avions que peu de livres à la maison, mes parents nous parlaient l'alsacien... Selon Thaliane de très mauvaises conditions pour un apprentissage scolaire. Et pourtant ! Mes parents valorisaient l'école, ne disaient jamais de mal des maîtres (mais doublaient parfois mes punitions pour bavardage), nous obligeaient à faire nos devoirs. Grâce à cette attitude intelligente autant que ferme, j'ai pu faire des études et mon père, pauvre ouvrier parlant mal le français, a pleuré de joie lorsque j'ai réussi le bac. Heureusement pour moi, à cette époque il n'y avait pas de FCPE pour demander l'interdiction des devoirs, sinon je ne crois pas que je serais sur ce forum à témoigner de mon métier de prof.
Merci aussi !
- PluiedetoilesExpert
Laradel
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Mon blog :https://lalegeretedeslettres.wixsite.com/website
- doublecasquetteEnchanteur
Même chose que beaucoup de collègues d'élémentaire pour moi : pas question de "communiquer" longuement avec les parents le matin.
Chez nous, c'est une école primaire, c'est-à-dire que nous recevons des élèves de deux à onze ans.
Le matin, de 8 heures 50 à 9 heures, après les trente minutes de soutien où nous étions chacune dans nos classes, nous sommes toutes les trois dehors.
Chez nous, tout le monde entre dans l'école, qui pour accompagner le petit dernier afin qu'il dépose son sac à son porte-manteau, qui pour renouveler sa provision de tickets de cantine auprès de l'ATSEM, qui pour accompagner Mme Michu qui accompagne Mme Duschmoll qui accompagne M. Dugenou qui justement ce matin avait envie de papoter avec Mme Trucmuche qui elle avait un truc à dire à la maîtresse.
Total, les trois instits écoutent d'un air distrait Mme Trucmuche, un œil sur le petit Untel qui est un peu trop près du portail que M. Chose laisse ouvert parce qu'il parle de sa nouvelle voiture à M. Machin qui n'a pas encore fait entrer ses enfants dans la cour, un autre œil sur les cinquante-neuf autres élèves qui jouent dans la cour en L ou qui suivent papa ou maman à l'intérieur des locaux et ressortent... ou pas, et le troisième œil, tout intérieur, sur l'horloge qui va, enfin, sonner neuf coups et leur permettra d'être enfin concentrées sur l'essentiel de leur métier : les enfants.
Les communications d'importance, c'est sur rendez-vous, à l'heure qui convient à l'emploi du temps des deux parties en présence.
Quant au moment d'accueil dans les classes, ça a déjà été une catastrophe pour les enfants de maternelle, un facteur d'inégalité criant et une perte sèche de dix à trente minutes de scolarisation vraie selon les écoles, pas question de le généraliser à l'élémentaire. Un proverbe disait : chacun dans son pré et les vaches seront bien gardées., c'est mon avis et je le partage.
Chez nous, c'est une école primaire, c'est-à-dire que nous recevons des élèves de deux à onze ans.
Le matin, de 8 heures 50 à 9 heures, après les trente minutes de soutien où nous étions chacune dans nos classes, nous sommes toutes les trois dehors.
Chez nous, tout le monde entre dans l'école, qui pour accompagner le petit dernier afin qu'il dépose son sac à son porte-manteau, qui pour renouveler sa provision de tickets de cantine auprès de l'ATSEM, qui pour accompagner Mme Michu qui accompagne Mme Duschmoll qui accompagne M. Dugenou qui justement ce matin avait envie de papoter avec Mme Trucmuche qui elle avait un truc à dire à la maîtresse.
Total, les trois instits écoutent d'un air distrait Mme Trucmuche, un œil sur le petit Untel qui est un peu trop près du portail que M. Chose laisse ouvert parce qu'il parle de sa nouvelle voiture à M. Machin qui n'a pas encore fait entrer ses enfants dans la cour, un autre œil sur les cinquante-neuf autres élèves qui jouent dans la cour en L ou qui suivent papa ou maman à l'intérieur des locaux et ressortent... ou pas, et le troisième œil, tout intérieur, sur l'horloge qui va, enfin, sonner neuf coups et leur permettra d'être enfin concentrées sur l'essentiel de leur métier : les enfants.
Les communications d'importance, c'est sur rendez-vous, à l'heure qui convient à l'emploi du temps des deux parties en présence.
Quant au moment d'accueil dans les classes, ça a déjà été une catastrophe pour les enfants de maternelle, un facteur d'inégalité criant et une perte sèche de dix à trente minutes de scolarisation vraie selon les écoles, pas question de le généraliser à l'élémentaire. Un proverbe disait : chacun dans son pré et les vaches seront bien gardées., c'est mon avis et je le partage.
- MufabGrand Maître
Mowgli a écrit: (...)
Quant à commencer la journée de classe avec les parents par une lecture "offerte", c'est très clairement exclus pour ce qui me concerne. D'une part parce que je ne commence pas la journée par un temps de lecture et que je fais le choix, au CP en particulier, d'attaquer d'emblée par un apprentissage costaud. La lecture "offerte", je la place à d'autres moments, que j'estime plus adaptés. D'autre part, parce qu'à 8h30, c'est l'heure des copains et de la maîtresse, pas l'heure des mamans. Sans compter que, si cela peut être agréable à certains enfants, cela peut poser de sérieux problèmes à d'autres (celui dont la mère est en phase terminale à l'hôpital, celui dont la mère est en prison parce qu'elle a tué le père, celui dont la mère court toute la journée pour accumuler deux heures de ménage à gauche et trois à droite, celui dont la mère est shootée aux antidépresseurs...).
Je n'avais pas pensé à ça, Mowgli, merci de l'ajouter.
C'est vrai que les parents les moins à l'aise avec le milieu scolaire, ou qui ne savent pas lire, etc. seraient exclus d'emblée de ce genre de rencontres, et leurs enfants avec eux.
Si tu espères, Thaliane, combler les inégalités comme cela, tu te trompes à mon avis. La classe est justement l'endroit où l'adulte est là pour chacun également et pour tous, que tu sois fils à papa-gâteau, orphelin, ou placé en foyer.
En tant que maman, j'ai confiance en la maîtresse, je sais qu'elle évolue dans tel cadre, qu'elle est pro tout simplement parce que c'est son boulot, que la relation pédagogique de groupe exclut tout envahissement de l'affectif, que mon enfant est protégé du monde extérieur par cette grille, qu'il va rencontrer tels adultes dans la journée, et non tel autre... Et je trouve cela rassurant, ne pouvant tous les jours l'accompagner à l'école.
- User5899Demi-dieu
Ah, quand même ! Je me trouvais bien seul ! Mais on m'avait viré un message où je disais la même chose il y a une semaine. Un seul parent vous tance et tout est véroléCeleborn a écrit:Bon, moi je n'ai pas à supporter l'essentiel grâce à la fonction « ignorer », mais je maintiens que cette dame ne devrait pas se trouver sur ce forum.
- doublecasquetteEnchanteur
Mufab a écrit:Mowgli a écrit: (...)
Quant à commencer la journée de classe avec les parents par une lecture "offerte", c'est très clairement exclus pour ce qui me concerne. D'une part parce que je ne commence pas la journée par un temps de lecture et que je fais le choix, au CP en particulier, d'attaquer d'emblée par un apprentissage costaud. La lecture "offerte", je la place à d'autres moments, que j'estime plus adaptés. D'autre part, parce qu'à 8h30, c'est l'heure des copains et de la maîtresse, pas l'heure des mamans. Sans compter que, si cela peut être agréable à certains enfants, cela peut poser de sérieux problèmes à d'autres (celui dont la mère est en phase terminale à l'hôpital, celui dont la mère est en prison parce qu'elle a tué le père, celui dont la mère court toute la journée pour accumuler deux heures de ménage à gauche et trois à droite, celui dont la mère est shootée aux antidépresseurs...).
Je n'avais pas pensé à ça, Mowgli, merci de l'ajouter.
C'est vrai que les parents les moins à l'aise avec le milieu scolaire, ou qui ne savent pas lire, etc. seraient exclus d'emblée de ce genre de rencontres, et leurs enfants avec eux.
Si tu espères combler les inégalités comme cela, tu te trompes à mon avis. La classe est justement l'endroit où l'adulte est là pour chacun également et pour tous, que tu sois fils à papa-gâteau, orphelin, ou placé en foyer.En tant que maman, j'ai confiance en la maîtresse, je sais qu'elle évolue dans tel cadre, qu'elle est pro tout simplement parce que c'est son boulot, que la relation pédagogique de groupe exclut tout envahissement de l'affectif, que mon enfant est protégé du monde extérieur par cette grille, qu'il va rencontrer tels adultes dans la journée, et non tel autre... Et je trouve cela rassurant, ne pouvant tous les jours l'accompagner à l'école.
C'est en cela que je dis aussi que ce moment d'accueil en maternelle où ce sont sans arrêt les mêmes parents qui s'éternisent dans les classes est aussi un facteur d'inégalité et une perte sèche en terme de temps de scolarisation...
L’école
L’école était au bord du monde
L’école était au bord du temps.
Au dedans c’était plein de rondes
Au dehors plein de pigeons blancs.
On y racontait des histoires
Si merveilleuses qu’aujourd’hui
Dès que je commence à y croire
Je ne sais plus bien où j’en suis.
Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
Comme on n’en trouve nulle part,
Et dans la cour gonflée de hêtres
Il pleuvait de l’or en miroirs
Sur les tableaux d’un noir profond,
voguaient de grandes majuscules
Où, de l’aube au soir nous glissions
vers de nouvelles péninsules.
L’école était au bord du monde,
L’école était au bord des temps.
Ah ! Que ne suis-je encor dedans
Pour voir, au dehors les colombes !
Maurice Carême
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit:
L’école
L’école était au bord du monde
L’école était au bord du temps.
Au dedans c’était plein de rondes
Au dehors plein de pigeons blancs.
On y racontait des histoires
Si merveilleuses qu’aujourd’hui
Dès que je commence à y croire
Je ne sais plus bien où j’en suis.
Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
Comme on n’en trouve nulle part,
Et dans la cour gonflée de hêtres
Il pleuvait de l’or en miroirs
Sur les tableaux d’un noir profond,
voguaient de grandes majuscules
Où, de l’aube au soir nous glissions
vers de nouvelles péninsules.
L’école était au bord du monde,
L’école était au bord des temps.
Ah ! Que ne suis-je encor dedans
Pour voir, au dehors les colombes !
Maurice Carême
- eryximaqueNiveau 2
Pari tenu. En attendant, puis-je continuer à demander aux élèves de montrer à leur(s) parent(s) ce qu'ils ont fait de leur journée?http://cesoirpasdedevoirs.blogspot.fr/ a écrit:Mais nous faisons le pari qu’ils n’en demandent que parce que c’est souvent le seul lien qu’on leur propose avec ce qui se passe en classe. Si on leur propose d’autres modalités de communication avec les enseignants, d’autres façons d’accompagner la scolarité de leurs enfants, ils les adopteront bien vite !
On est bien d'accord. Pour savoir ce que les enfants font à la maison, on propose au(x) parent(s) d'autres modalités de communication.http://cesoirpasdedevoirs.blogspot.fr/ a écrit:Il faut que les enfants montrent à la maison ce qu’ils ont fait en classe, pas qu’ils montrent en classe ce qu’ils ont fait à la maison.
- Thalia de GMédiateur
Non, vous n'êtes pas seuls.Cripure a écrit:Ah, quand même ! Je me trouvais bien seul ! Mais on m'avait viré un message où je disais la même chose il y a une semaine. Un seul parent vous tance et tout est véroléCeleborn a écrit:Bon, moi je n'ai pas à supporter l'essentiel grâce à la fonction « ignorer », mais je maintiens que cette dame ne devrait pas se trouver sur ce forum.
Autant je n'étais pas a priori défavorable à un échange, autant je m'aperçois que j'ai eu tort et je suis de plus en plus exaspérée.
Est-ce que je me permets de donner des conseils à mon cher et tendre pour faire des plans alors qu'il a la formation et l'expérience ? Et pourtant, il paraît tellement simple de tracer des traits perpendiculaires...
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- frankensteinVénérable
D'ailleurs, je pense qu'un enseignant a plutôt intérêt à croire en ce qu'il fait et être serein et confiant plutôt que d'être en doute perpétuel. C'est aussi ce qu'attendent les élèves !
Après si on peut améliorer son enseignement ou changer les approches, oui , pourquoi pas...Mais ce n'est pas utile si ça fonctionne. Innover pour innover, je crois que c'est catastrophique. C'est malheureusement ce qui "anime" les décisions de nos supérieurs hiérarchiques, ministre compris.
Après si on peut améliorer son enseignement ou changer les approches, oui , pourquoi pas...Mais ce n'est pas utile si ça fonctionne. Innover pour innover, je crois que c'est catastrophique. C'est malheureusement ce qui "anime" les décisions de nos supérieurs hiérarchiques, ministre compris.
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- CathEnchanteur
Thalia de G a écrit:Non, vous n'êtes pas seuls.Cripure a écrit:Ah, quand même ! Je me trouvais bien seul ! Mais on m'avait viré un message où je disais la même chose il y a une semaine. Un seul parent vous tance et tout est véroléCeleborn a écrit:Bon, moi je n'ai pas à supporter l'essentiel grâce à la fonction « ignorer », mais je maintiens que cette dame ne devrait pas se trouver sur ce forum.
Autant je n'étais pas a priori défavorable à un échange, autant je m'aperçois que j'ai eu tort et je suis de plus en plus exaspérée.
Est-ce que je me permets de donner des conseils à mon cher et tendre pour faire des plans alors qu'il a la formation et l'expérience ? Et pourtant, il paraît tellement simple de tracer des traits perpendiculaires...
Ah non, je dis aussi depuis le 1° jour que cette dame n'a pas sa place sur le forum.
- RenéNiveau 6
Grâce aux Mélenchon et Hollande, la FCPE aura son rond de serviette dans nos établissements.
Vous avez bien raison , collègues, de voter pour eux aussi largement.
Vous avez bien raison , collègues, de voter pour eux aussi largement.
- DhaiphiGrand sage
L'école rêvée, l'école de la nostalgie racontée par un grand monsieur qui a conservé soigneusement ses souvenirs d'enfant sage.Sapotille a écrit:
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- La Martinique, 1re quinzaine de mars 2014: des bons plans?
- Causeur : Gullaume Teboul revient sur la volonté de la FCPE d'abolir tous les devoirs.
- La FCPE contre les notes, les devoirs et les redoublements
- La FCPE ne veut plus de devoirs à la maison... au collège
- Du 26 au 28 mars 2015, le Canada organise le congrès mondial des langues vivantes.
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