Ségolène Royal veut reconquérir le vote enseignant

Dire qu'il aurait suffi d'un "petit effort supplémentaire" comme dit Jean... La vie, c'est trop bête parfois.

marquisedemerteuil a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
.

Alors je ne gagnerais jamais "correctement" ma vie?

nan.

Je n'ai fait que reprendre la dénonciation habituelle du salaire des enseignants, considéré comme particulièrement modeste (par rapport aux fonctionnaires de catégorie A d'autres ministères, par exemple...). Etre agrégé, sans être le Pérou, permet tout de même un peu plus d'aisance. Un peu...
L' agrégation a ceci de bien qu'on peut la passer à tout âge et autant de fois qu'on veut (pas comme votre carte bleue qui bloque à la troisième erreur de code). Je connais un agrégé de Lettres qui a essayé au moins vingt fois, et a fini par l'avoir.
Et on a le choix entre le concours externe (sans l'aléatoire épreuve de didactique) et le concours interne, deux fois moins lourd en quantité de programme et donc prévu pour les professeurs en exercice. Que demander de mieux?

ben le problème c'est qu'il faut encore l'avoir...je l'ai bossée 3 ans sans même être admissible...j'étais prête pourtant le jour J(enfin je n'avais pas de notes mirobolantes au cned mais c'était la méthode plus que les connaissances qui manquaient). et si on n'a plus l'agreg, il ne reste pas grand chose comme promotion possible...

Mais voila, ça restera un regret.

marquisedemerteuil a écrit:ben le problème c'est qu'il faut encore l'avoir...je l'ai bossée 3 ans sans même être admissible...j'étais prête pourtant le jour J(enfin je n'avais pas de notes mirobolantes au cned mais c'était la méthode plus que les connaissances qui manquaient). et si on n'a plus l'agreg, il ne reste pas grand chose comme promotion possible...

Mais voila, ça restera un regret.

Quand on se présente à l'agrégation, il faut intégrer comme non dramatique l'idée qu'on peut échouer, et même échouer plusieurs fois, et que cela n'a rien d'extraordinaire de se rétamer à ce concours tellement difficile. Donc qu'on est parti pour plusieurs années de patience et d'obstination. Ne jamais lâcher prise ! Remettre ça aussi souvent que nécessaire , jusqu'à ce qu'on l'ait. Les notes au Cned sont en effet un bon indicateur, les correcteurs n'étant pas des demi-pointures et étant assez au courant des exigences du concours.
La méthode, oui, est importante : c'est en dissert la bonne vieille rhétorique bien française. Tout ceci n'est pas infaisable, en insistant...

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
.

Alors je ne gagnerai jamais "correctement" ma vie?

Tu es même "condamné à un salaire plus que modeste".

reste plus que le concours d'ipr...

(ok je sors)

Lorica a écrit:reste plus que le concours d'ipr...

(ok je sors)

Il est sans doute facile, avec plein de textes légaux à apprendre par coeur.
Après, tu peux te venger su tes collègues en leur expliquant à quel point ils sont mauvais.

Par contre, il faut l'agrèg...
Sur liste d'aptitude si on a un tempérament servile et flagorneur...

IEN alors...

Jean a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
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Alors je ne gagnerais jamais "correctement" ma vie?

nan.

Je n'ai fait que reprendre la dénonciation habituelle du salaire des enseignants, considéré comme particulièrement modeste (par rapport aux fonctionnaires de catégorie A d'autres ministères, par exemple...). Etre agrégé, sans être le Pérou, permet tout de même un peu plus d'aisance. Un peu...
L' agrégation a ceci de bien qu'on peut la passer à tout âge et autant de fois qu'on veut (pas comme votre carte bleue qui bloque à la troisième erreur de code). Je connais un agrégé de Lettres qui a essayé au moins vingt fois, et a fini par l'avoir.
Et on a le choix entre le concours externe (sans l'aléatoire épreuve de didactique) et le concours interne, deux fois moins lourd en quantité de programme et donc prévu pour les professeurs en exercice. Que demander de mieux?

Vingt présentations pour l'obtenir ? ça correspond à la moitié d'une carrière (20 ans). A ce niveau, il a fini par mieux connaître les oeuvres récurrentes que le jury. Par sûr que cet exemple encouragera les vocations.
Je m'amuse, en tout cas, en lisant les nombreux arguments (dont sont truffés les messages de Jean) destinés à défendre l'agrégation alors que personne ne demande rien.

Pierre_au_carré a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
.

Alors je ne gagnerai jamais "correctement" ma vie?

Tu es même "condamné à un salaire plus que modeste".

Vivement que je la réussisse pour me sauver de ma condition de gagne-petit ! :lol:

Igniatius a écrit:

Lorica a écrit:reste plus que le concours d'ipr...

(ok je sors)

Il est sans doute facile, avec plein de textes légaux à apprendre par coeur.
Après, tu peux te venger su tes collègues en leur expliquant à quel point ils sont mauvais.

Par contre, il faut l'agrèg...
Sur liste d'aptitude si on a un tempérament servile et flagorneur...

Il paraît que c'est ce qu'a fait la nôtre... 1 an d'enseignement, concours IPR puis basse vengeance sur ses ex-collègues de son ex-établissement...

c'est possible ça? n'y a-t-il pas une petite part de cooptation? une entretien sur dossier? histoire de prouver qu'ils sont de braves pédagogos dans le moule?

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
.

Alors je ne gagnerais jamais "correctement" ma vie?

nan.

Je n'ai fait que reprendre la dénonciation habituelle du salaire des enseignants, considéré comme particulièrement modeste (par rapport aux fonctionnaires de catégorie A d'autres ministères, par exemple...). Etre agrégé, sans être le Pérou, permet tout de même un peu plus d'aisance. Un peu...
L' agrégation a ceci de bien qu'on peut la passer à tout âge et autant de fois qu'on veut (pas comme votre carte bleue qui bloque à la troisième erreur de code). Je connais un agrégé de Lettres qui a essayé au moins vingt fois, et a fini par l'avoir.
Et on a le choix entre le concours externe (sans l'aléatoire épreuve de didactique) et le concours interne, deux fois moins lourd en quantité de programme et donc prévu pour les professeurs en exercice. Que demander de mieux?

Vingt présentations pour l'obtenir ? ça correspond à la moitié d'une carrière (20 ans). A ce niveau, il a fini par mieux connaître les oeuvres récurrentes que le jury. Par sûr que cet exemple encouragera les vocations.
Je m'amuse, en tout cas, en lisant les nombreux arguments (dont sont truffés les messages de Jean) destinés à défendre l'agrégation alors que personne ne demande rien.

Je me borne à encourager les gens à s'y présenter. Après ça, chacun se détermine...

Ca ne parlait pas du PS, ce post, au début ?

ça devait, voilà pourquoi j'ai posté un nouveau texte pour que puissiez lui lancer vos tomates bien mûres :

https://www.neoprofs.org/t29567-texte-ps-politique-educative-territoriale-pour-l-egalite-reelle#653619

marc44 a écrit:
ça devait, voilà pourquoi j'ai posté un nouveau texte pour que puissiez lui lancer vos tomates bien mûres :

Pas a priori, comme vous l'avez compris si vous lisez ce qu'on prend la peine de vous répondre, cher co-sociétaire de la rue Descartes. J'ai même voté pour elle, naguère.

marc44 a écrit:
ça devait, voilà pourquoi j'ai posté un nouveau texte pour que puissiez lui lancer vos tomates bien mûres :

https://www.neoprofs.org/t29567-texte-ps-politique-educative-territoriale-pour-l-egalite-reelle#653619

Ca te dirait Marc, de parler de ta passion à d'autres gens ?

J'organise un dîner avec quelques amis régulièrement.

Je diffuse simplement, dans le fil de discussion approprié, des documents qui peuvent plaire ou déplaire, mais qui pourraient être déterminants. Pour le contenu, personnellement je m'en fous, je ne dépends pas de ce ministère.

marc44 a écrit:Je diffuse simplement, dans le fil de discussion approprié, des documents qui peuvent plaire ou déplaire, mais qui pourraient être déterminants. Pour le contenu, personnellement je m'en fous, je ne dépends pas de ce ministère.

Ce qui n'est quand même pas à ton avantage pour exposer des documents sérieux ressassés et édulcorés...

Voilà pourquoi je n'interprète guère les textes, je ne suis pas vraiment spécialiste du sujet. Je constate que le PS auditionne des personnes et des syndicats pour concevoir son projet, mais je crains que les personnes auditionnées ne soit des profils un peu particuliers. Je cherche donc à élargir le panel.

marc44 a écrit:Voilà pourquoi je n'interprète guère les textes, je ne suis pas vraiment spécialiste du sujet. Je constate que le PS auditionne des personnes et des syndicats pour concevoir son projet, mais je crains que les personnes auditionnées ne soit des profils un peu particuliers. Je cherche donc à élargir le panel.

Peut-être lui faut-il un sonotone?

Jean a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:

Leclochard a écrit:

Jean a écrit:
Oui, mais soyons réalistes, pragmatiques : pour gagner "correctement" sa vie en tant qu'enseignant il faut être agrégé: supprimer l'agrégation, comme le réclament les pédagos et comme le rumine le gvt, c'est condamner tout le monde à un salaire plus que modeste. Donc il faut défendre becs et ongles ce petit privilège "républicain".
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Alors je ne gagnerais jamais "correctement" ma vie?

nan.

Je n'ai fait que reprendre la dénonciation habituelle du salaire des enseignants, considéré comme particulièrement modeste (par rapport aux fonctionnaires de catégorie A d'autres ministères, par exemple...). Etre agrégé, sans être le Pérou, permet tout de même un peu plus d'aisance. Un peu...
L' agrégation a ceci de bien qu'on peut la passer à tout âge et autant de fois qu'on veut (pas comme votre carte bleue qui bloque à la troisième erreur de code). Je connais un agrégé de Lettres qui a essayé au moins vingt fois, et a fini par l'avoir.
Et on a le choix entre le concours externe (sans l'aléatoire épreuve de didactique) et le concours interne, deux fois moins lourd en quantité de programme et donc prévu pour les professeurs en exercice. Que demander de mieux?

Vingt présentations pour l'obtenir ? ça correspond à la moitié d'une carrière (20 ans). A ce niveau, il a fini par mieux connaître les oeuvres récurrentes que le jury. Par sûr que cet exemple encouragera les vocations.
Je m'amuse, en tout cas, en lisant les nombreux arguments (dont sont truffés les messages de Jean) destinés à défendre l'agrégation alors que personne ne demande rien.

Je me borne à encourager les gens à s'y présenter. Après ça, chacun se détermine...

Oui. Sauf que tes messages contiennent quelques approximations, voire des erreurs et que l'exemple est bancal. Pour défendre l'agrég, un seul argument tient : c'est une promotion possible pour les certifiés. Tout ce qu'on rajoute ensuite, c'est du vent ("petit effort": pas si on en croit les candidats, surtout ceux qui échouent vingt fois; "carrière modeste": à partir de quel seuil, gagne-t-on correctement sa vie ? je dois déjà gagner plus que certains agrégés par définition, "seul moyen de gagner plus": et les primes, les heures supp?, "la société des Agrégés qui défend les certifiés": grosse blague, c'est un lobby dont le but est d'empêcher toute réforme de l'agrég...)